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(NOUR) I'm a agent of chaos.

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i'm a agent of chaos
nour & romy

Je défonce la porte des toilettes des filles d'un grand coup d'épaule. Bien trop pressée pour faire preuve de civisme et la pousser doucement comme n'importe quelle étudiante. Qu'est-ce que j'ai fait ce coup-ci ? Franchement, j'ai essayé de me tenir à carreaux aussi longtemps que possible après ma sortie de détention. Reprendre les cours tranquillement, être studieuse, bref tout le barratin qu'un étudiant normal d'Harvard est censé avoir pour quotidien. Mais ça ne me ressemble pas, c'est pas moi. Puis c'est pas comme si j'avais pas eu le choix. Après seulement quelques jours de cours, Holly est venue me trouvée et m'a presque immédiatement mis en tête de nous lancer dans une sorte de vendetta envers la Eliot House, et surtout cet enfoiré ce Cole. Ce mec qui se faisait passer pour le petit-ami de ma soeur tandis qu'il déployait tous ses efforts pour me faire finir le restant de mes jours en prison. Sympa le beau-frère. Si ce séjour en détention m'a bien appris quelque chose, c'est le sens de l'injustice. Se retrouver coincée dans une situation, accusée d'un crime qu'on a pas connu, ça a de quoi nous rendre dingue, et surtout nous donner envie de nous soulever. D'où ma présence dans les toilettes des filles. J'ai voulu jouer un mauvais tour à quelques mecs de la Eliot House, sauf que je ne m'étais pas attendue à ce qu'ils me courent après à travers tout Harvard. Ma seule solution, c'était d'aller me cacher dans les toilettes des filles. J'essaye donc d'ouvrir le premier sur lequel je tombe, mais le voilà verrouillé. « Oh pardon ! » je m'empresse de m'excuser, avant de me cacher dans celui d'à côté. Je suis essoufflée, mais je garde ma main sur ma bouche pour m'empêcher de respirer trop bruyamment. Si ces idiots d'Eliots entrent et m'entendent, ils sauront que je suis là. Encore faudrait-il qu'ils osent pénétrer le territoire des filles. Après quelques minutes de silence et ma respiration calmée, je finis par me détendre, et penser à la fille à côté que j'ai probablement dérangée. Et à ses drôles de bruits. Les sourcils froncés, je tends l'oreille. Un peu bizarre, essayer de distinguer les bruits que fait quelqu'un aux toilettes, mais je peux assurer qu'elle fait ni sa petite, ni sa grosse commission si vous voyez ce que je veux dire. Je l'entends renifler, et j'suis prête à parier qu'elle est pas enrhumée. « Ca va là dedans ? » je me permets de lui demander à travers la cloison de nos toilettes, tout en restant enfermée dans la mienne. Si je reste ici cachée un moment, autant qu'elle me fasse la conversation.

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Tes cours étaient relativement éprouvant aujourd'hui, t'étais fatiguée. De toute manière, depuis ton retour du voyage au Mexique, t'avais du mal à suivre. T'avais la sensation d'avoir pris du retard, et puis c'était pas là-bas que t'avais pris le temps de te reposer. Tu soupirais, poussant la porte des toilettes. T'aimais pas tellement faire ça ici, mais t'avais trois heures de cours qui allaient suivre après et t'avais besoin d'un remontant. L'café c'était pas assez fort, toi Nour, t'avais besoin de quelque chose qui réveille jusqu'à la pointe de tes cheveux frisés. T'attendais un peu qu'un toilette se libère, puis tu rentrais pour faire tes petites affaires. Tu sortais ta boîte magique, t'abaissais la cuvette des toilettes pour t'asseoir dessus. Quelqu'un tentait d'ouvrir la porte, tu fronçais les sourcils, les gens ne prenaient jamais la peine de regarder la couleur du loquet et ça t'énervais. Tu levais les yeux au ciel, l'coeur qui battait la chamade. C'était toujours le risque de se faire prendre en étant ici. ENfin, tu venais saisir ce cahier que t'utilisais pour toutes les circonstances, étudier, sniffer puis étudier encore. Tu traçais une petite ligne, tu voulais pas revivre l'épisode de la bibliothèque où tu étais tellement défoncée qu'il t'était impossible de te contrôler. Tu cherchais ta paille au fond d'ton sac, habitude que t'avais prise de toujours en avoir une avec toi. Après tout, on ne sait jamais. Tu sniffais proprement, les yeux fermés, une larme qui était prête à couler. T'en avais marre de devoir faire ça pour tenir le coup, t'avais l'impression d'être anormale. Comment tous les autres étudiants faisaient ? Toi sans ta coke, t'étais incapable d'avoir plus de quatorze. Pourtant t'apprenais, sans relâche. Mais la fatigue, cette saloperie, elle était toujours là pour te faire dormir. Alors t'avais trouvé refuge dans la poudre blanche, tu skiais sur elle nuit et jour tant elle t'aidait à remonter la pente. C'était devenu un vice, c'était c'te personne qui t'avais fait essayer lors d'une de tes rares soirées. Et ça avait marché, plus que tu ne l'aurais pensé. Alors t'voilà maintenant coké jusqu'à la moelle, bien que t'en ai pas réellement conscience. Tu balançais ta tête en arrière, tu venais te pincer le nez pour renifler une dernière fois. Tu sentais bien que le rail était trop petit, alors tu recommençais. Cette fois-ci, le trait se voulait plus fin, tu ne voulais pas être défoncée. D'ailleurs ton but, ça n'a jamais été d'te défoncer pour aller en cours. Non, innocemment, tu cherchais uniquement à étudier. Tu reniflais le tout, secouant ta tête de gauche à droite, relâchant la pression sur ton autre narine. Tout à coup ton nez se mettait à couler, t'apportais tes doigts à ta peau, sachant pertinemment ce qui se passait. C'était rouge, rouge alarme, rouge coupable, rouge pourpre, rouge coke. Tu prenais du papier toilette, t'essuyais le tout. Une goutte était tombée sur ton livre, tu soupirais bruyamment, énervée. Seulement une voix venait t'interrompre. Merde, qu'est-ce qu'on te voulait ? Quoi que t'étais pas certaine qu'on te parle directement, tu regardais à gauche et à droite, en bas et au dessus. T'étais défoncée et tu vivais une sorte d'hallucination, ou quelqu'un te parlait réellement à travers les toilettes ? "Euuuh ?" que tu disais assez fort. Merde, qu'est-ce qui t'arrivais Nour ?
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nour & romy

Je devrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas. J'ai pas pour habitude de me faire du soucis pour les autres, dans ma vie, il n'y a que moi qui compte. C'est pas contre les autres, c'est juste un réflexe. Une bonne vieille habitude. Celle de devoir se démerder toute seule. Ca a toujours été chacun pour soi, cours plus vite que ton voisin. Alors je vois pas pourquoi je me ferais du soucis pour cette fille dans les toilettes d'à côté. Si ça se trouve, elle est en train de pleurer. Embarrassant. Si c'est le cas, je vois pas ce que je lui dirais pour la consoler. Je connais pas sa vie, d'ailleurs, j'ai pas envie de la connaître. J'ai déjà assez de problèmes dans la mienne pour pas vouloir m'occuper de la sienne. Mais voilà, j'ai pas vraiment l'impression que ça soit ça. Je suis pas une experte en pleurs, mais ces reniflements, ça n'y ressemble pas. Non, j'ai plutôt l'impression qu'il s'agisse d'autre chose, quelque chose qui me parle déjà plus. Leur rythme m'est familier. Alors je lui demande si ça va. Pas terrible comme approche, mais je veux pas l'effrayer. En tout cas, pas l'effrayer davantage que cela ne doit déjà être le cas. Ouais, je me mets à sa place, si elle fait une affaire bizarre de l'autre côté de la cloison et que quelqu'un se met à s'adresser à elle, ça doit être légèrement malaisant. Du coup je me redresse et grimpe sur la cuvette des chiottes pour passer ma main par dessus la cloison. « J'suis là ! » je m'exclame en lui faisant un petit coucou. Je ne suis pas assez grande pour la voir donc elle verra juste un bras dépasser. Ce qui est con car j'aurais aussi bien pu le faire par en dessous. J'attends quelques secondes avant de me rasseoir, je commençais à avoir un peu mal au muscle à force de le tendre au dessus de ma tête. « Pardon pour l'interruption. Mais je me fais chier et je suis coincée ici pour un petit moment. » je lui dis, histoire d'excuser mon manque de tact ou je ne sais quoi. J'ai pas vraiment appris à aborder les gens normalement, à avoir des relations saines et tout ce qui suit. Moi je suis franche, sincère, vraie. Je passe pas par quatre chemins, si j'ai envie de dire quelque chose, m'exprimer, je le fais sans y réfléchir. « Je me cache de quelqu'un. » je peux pas m'empêcher de préciser. Histoire qu'elle se dise pas que j'ai un problème gastrique ou quoi. Tout va bien dans mes intestins. « Et toi ? Qu'est-ce qui t'amène ici ? » je finis par lui demander. Ca ne me regarde absolument pas. Mais je suis simplement curieuse. Je sais qu'elle est pas venue pour pisser, et je pense qu'elle sait que je sais également. Je fais juste la conversation, dans l'espoir de ne pas la faire fuir d'ici trois secondes.

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