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I don't want this to end + Bonaventure

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I don't want this to end.
— with Bonaventure.

Je fus surprise par l'intonation dans la voix de Bonaventure. Pour lui, ça semblait complètement inconvenable, voir même insouciant de ma part, de ne pas passer de test. Il y avait bien des facteurs qui pouvaient expliquer pourquoi j'avais des malaises comme celui que j'avais eu aujourd'hui. Il m'avait répondu comme l'aurait fait mon père. Autant mon père adoptif que biologique. Il me sermonna en disant par la suite qu'un simple accident avec un préservatif troué ou bien une partie de jambes en l'air improvisée pouvait être assez pour mener à une grossesse. Il avait vraiment l'air d'être inquiet pour moi et ça ne pouvait que me ravir. Malgré toute la peine que j'avais pu lui faire, Bonaventure s'en faisait encore pour moi. C'était en partie pourquoi je m'étais attachée à lui. Sa façon d'être avec les autres, sa façon de se soucier de ceux qui l'entourent. C'était vraiment charmant. Et ça faisait différent de tous les égoïstes que je pouvais croiser à la résidence des Eliots. On va pas se le cacher, certains pensent un peu trop à leur propre nombril. Avant même que je puisse rajouter quoi que ce soit, le Quincy laissa place au docteur qu'il allait devenir en m'obligeant à m'installer sur un lit pour me faire une prise de sang. Je m’exécuta, me disant que de toute façon l'infirmière ne lui donnerait jamais ce qu'il avait besoin. Il restait un étudiant tout de même. Il avait pas accès à tout ce matériel, non? Et bien si, il y avait accès. Il revint quelques instants plus tard dans ma direction avec tout le nécessaire. "Tu sais que je risque de m'évanouir là?" le prévins-je avant qu'il n'aille plus loin.

© LOYALS.
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Il était hors de question que Clary quitte cette infirmerie sans qu’il ne lui ait fait un prélèvement sanguin. « T’inquiète, je t’éviterai le coup du prince charmant qui réveille la princesse d’un baiser, tu peux t’évanouir tranquille » hausse-t-il les épaules tout en préparant le matériel de prélèvement qu’il ouvrit sur le lit à côté d’elle. « Je te rassure, je vais pas non plus me venger de toi en ratant ta veine plusieurs fois… Je ne suis pas sadique » ajoute-t-il d’un ton nonchalant alors qu’il se tournait vers elle. « Tu peux relever ta manche ? » lui demande-t-il en essayant de paraitre le plus doux possible afin de ne pas l’effrayer. Elle avait de la chance, il avait toujours su différencier les actes médicaux de ses sentiments. Heureusement dans un sens parce qu’en tant que médecin, on en voyait des vertes et des pas mures. De plus, maintenant qu’il se spécialiser en médecine légale, il valait mieux avoir le cœur bien accroché et une sacrée distance pour ne pas être touché par la détresse des familles venus identifier les corps avec les policiers. La seule chose avec laquelle il n’arrivait pas à se distancer, était quand cela touchait des gosses. Dans ces moments là, il préférait céder sa place à sa collègue et amie Capucine. Un jour, il y arriverait mais pas encore. « Tu es prête ou il faut que je fasse comme avec les enfants et que je te raconte une histoire ? » la taquina-t-il bien volontiers.


©TOWNTROTTER.
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I don't want this to end.
— with Bonaventure.

J'avais horreur des aiguilles. Je ne sais pas du tout d'où ça vient mais je peux même pas en voir à la télévision sans devenir blême. Alors quand Bonaventure me propose de me faire une prise de sang pour voir ce qui cause mes étourdissements, je panique un peu mais j'essaie de ne pas le laisser paraître. Je déteste avoir l'air d'une faible. Je l'avertis tout de même que je risque de tomber dans les pommes et il me répond que je n'ai pas à m'inquiéter puisqu'il n'a pas l'intention de jouer les princes charmants avec ses baisers pour me réveiller. Un petit sourire en coin mais de la déception dans la voix, je vins lui répondre: "Dommage." J'aurais bien aimé sentir ses lèvres sur les miennes encore une fois. Sa façon d'embrasser était douce tout en étant sauvage, passionnée. Comme je les aimais.
Sans bronché, je releva ma manche pour dévoiler mon bras à celui qui s’apprêtait à jouer les docteurs. "Tu vas rire de moi si j'te dis que je veux l'histoire." répondis-je en souriant. Quoi que ça m'aurait peut-être changer les idées pendant que j'avais une seringue plantée dans le bras. "Vas-y avant que je change d'idée." Je tendis le bras avant de tourner la tête de l'autre côté et de plaquer mon autre main sur mes yeux. Je voulais être certaine de ne rien voir.

© LOYALS.
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