Could I Have This Kiss Forever?

J'avoue que j'avais été bien surpris par les texto de mon blond. D'accord, je savais parfaitement que c'était la saint valentin aujourd'hui, mais je n'avais eu aucune autre idée, en même temps, pour son anniversaire, j'ai sortit la totale, donc faire quelque chose d'autre aussi rapidement après, ça aurait juste eu l'air d'être du réchauffé et je ne m'en cache pas pour le lui dire quand il me demande si on a quelque chose de prévu ce soir. Non, je n'ai pas une nouvelle surprise pour lui, bien que j'aurais quand même pu lui prendre un cadeau ? Mais lui offrir quoi ? Je ne sais pas trop ce qu'il pourrait bien désiré là... Non, pas que je ne le connais pas, mais plutôt qu'on a pas besoin d'acheté ça ou ça... Peut-être lui offrir de nouvelles toiles ? De nouveaux pinceaux ? Sauf que ça, je ne m'y connais pas et je ne préfère pas m'y aventurer seul... Enfin, soit, répondant donc à ses texto, je suis un peu surpris par son initiative bien que pas du tout déplaisante et j'avoue avoir envie de voir ce qu'il peut bien préparer... Alors oui, je me languis, attendant avec impatience maintenant la fin des cours...

Puis, le temps passe et j'ai enfin fini la journée. Souriant un peu niaisement malgré moi, pressé e regagner mon appartement, je ne manque pas non plus de faire une, non en fait, deux escales avant de rentrer à chez. D'ailleurs, à peine ai-je le temps de rentrer qu'il est déjà à mon cou. Je réponds à son baiser, même si j'ai été prit de court là. Je le laisse se reculer ensuite pour lui tendre une boite de praline et un bouquet de fleur. "Je ne sais toujours pas ce que tu préfères entre les deux... Du coup... Joyeuse saint-valentin." Soufflais-je en lui tendant le tout. Cette fois, on va éviter de renverser le vase hein ?

Un fois qu'il a prit le bouquet, je regarde alors l'ambiance et la façon dont il a transformé mon appartement tout en déposant mon sac et retirant ma veste. "Tu as sortit le grand jeu dis moi." Soufflais-je doucement en le cherchant du regard. "T'essaie de me faire tomber amoureux de toi d'avantage ?" Le questionnais-je alors avec un peu d'amusement dans la voix bien que beaucoup de tendresse.

Lui tendant les fleurs  et le chocolat en lui adressant un petit mot, je lui avoue que je ne sais toujours pas ce qu'il préfère entre les deux et dans un sens, j'aimerais enfin savoir la réponse à ce questionnement. Sauf que ce qu'il me dit ne m'aide pas réellement et j'hausse un peu les épaules. "Deux ? Il me semble t'avoir déjà entendu dire que tu n'avais besoin que de moi, donc ça fait trois là non ?" Je le taquine un peu bien entendu, il sait que je ne suis pas narcissique à ce point, mais j'ai bien le droit de l'ennuyer un peu non ? "Puis, à me faire manger les chocolats que je t'offres, t'as pas peur que je finisse gros ?" Je ris, parce qu'on en mange ensemble, mais disons que l'on a pas réellement la même morphologie lui et moi, il me semble plus nerveux que moi, donc il aurait tendance à grossir beaucoup moins vite. Enfin, j'en sais rien et je ne tiens pas à faire un concours pour savoir qui grossira le plus si on commence à ce la jouer comme à la 'Super Size Me' à manger que des Mc Do' pendant plusieurs jours... en fait, j'y arriverais pas, la vraie viande me manquerait trop rapidement.....

Portant finalement le regard sur la pièce, je remarque alors tout ce qu'il a fait pour cette soirée de saint valentin et je souris un peu, laissant d'ailleurs entendre un petit commentaire à ce sujet. Je redeviens cependant un peu plus sérieux en lui demandant s'il compte me faire tomber encore plus en amour. Je suis alors un peu surpris par ses propos et souris doucement. "Je ne sais pas trop." Sourire énigmatique vissé sur mes lèvres, parce que moi même je ne sais pas si c'est possible réellement... Je l'aime déjà tellement. Je m'approche d'ailleurs de lui pour lui voler un baiser. "Je devrais te donner ce défi en fait, essayer de me faire encore plus tomber amoureux de toi." Je le laisse se coller à moi, fermant mes bras autour de sa taille. "Je commence là, oui." Réponse simple à sa question et quand il me précise le menu, je laisse mon regard s'attarder dans le sien. "Cela me convient, mais j'ai surtout envie d'être rendu au dessert..." Je l'embrasse à nouveau, cherchant à me coller encore plus contre lui pour lui faire comprendre de quel genre de dessert je parle.

Je souris à ses propos, amusé. Il faut bien le dire, je l'ai bien cherché là. "Ah oui ? j'étais persuadé que tu préférais le chocolat à moi." Lui lançais-je alors pour le taquiner un peu plus, alors qu'on sait tout les deux que c'est faux, mais après tout, il est entrain de me complimenter là non ? Faut bien que j'en profite un peu aussi, parce que ça vient de lui, alors ça me fait réellement plaisir. Je continue d'ailleurs de le taquiner sur le fait qu'il allait me faire grossir et je ris à ses propos, appréciant sa caresse sur mon ventre. Par contre, le compliment qu'il me fait ensuite, me fait réellement sourire et je viens chercher ses lèvres avant d'y répondre. "Tu aimes quoi d'autres alors ?" Il m'a bien tendu la perche pour que je lui pose cette question maintenant, puis j'avoue que je suis assez curieux de savoir ce qui au final l'attire chez moi étant donné qu'il m'a longtemps vu comme inaccessible, que je n'ai pas forcément une bonne réputation aux près des filles à cause de mon histoire avec Lottie, donc... J'ai bien le droit de me questionner un peu non ? Surtout que même si je sais déjà que ce n'est pas que pour mon physique qu'on est ensemble, encore heureux, il ne m'a jamais dit clairement pourquoi il me semble... (ou alors, c'est la joueuse qui a oublié... Sorry).

Je me serre alors contre lui, le questionnant sur le but réel de cette soirée et je souris à sa réponse, amusé également. Bien qu'il a raison dans ce qu'il dit ensuite. "Tu pourrais oui... Je ne demande que ça." L'aimer encore plus. Moins que demain, mais bien plus qu'hier. Après tout, une relation ça s'entretient, si c'est trop plat, trop morne, on se lasse, on reste ensemble uniquement parce que c'est devenu habituel, c'est la routine qui s'installe et j'ai peur de ça avec lui, même si ça ne fait pas encore un an qu'on est ensemble... On ne sait jamais quand la routine peut s'installer. Dans tout les cas, je profite de son baiser à cet instant, le prolongeant également, pour lui montrer que moi aussi, je peux aller à ce petit défi pour le faire tomber encore plus amoureux de moi.

"On sait jamais. peut-être que ma façon de cuisiner ta rendu accro à la cuisine maintenant." Je souris un peu. Bien entendu, je plaisante, même si je me rends bien compte qu'il fait des efforts pour manger un peu mieux maintenant. Il faut dire que quand on sait connu, il faisait que boire... Limite comme un chameau... Mais bon, pour ma part, je lui ai apprit non pas à vivre d'amour et d'eau fraîche comme on dit, mais de nourriture et d'amour. Je ris un peu intérieurement à cette remarque à la con que je me fais. Mais je ne m'attarde pas réellement dessus, préférant plutôt continuer la discussion sur le fait qu'il semble désireux de me voir devenir obèse à me faire manger les chocolats que je lui offre. Je plaisante toujours bien entendu, parce qu'on sait tout les deux que je risque pas de le devenir, tout comme lui... sauf si bien entendu je décide de ne plus faire attention à mon régime alimentaire, ni même du sport... Bref, de devenir un flan en quelque sorte et ça, je ne saurais clairement pas. J'ai pas été élevé avec ça pour but...

Quand il me tend alors la perche pour savoir ce qu'il aime d'autre chez moi, bien entendu, je la saisi et le questionne pour l'entendre le dire, pour que je sache le pourquoi moi et pas un autre et je l'écoute, avec beaucoup d'attention parce que c'est réellement important pour moi, la façon dont il me voit, ce qu'il retient de moi et je souris en l'attirant contre moi, pour un nouveau baiser, un merci silencieux à ses mots, mais quand il me retourne la question, je le regarde et sourit. "Pour avoir ses informations, il faudra payer." Soufflais-je alors, un peu joueur alors que ma main glisses dans son dos avant de descendre sur sa fesse pour la peloter un peu. L'air de dire, tu me payes en nature pour que je te répondes ? Bien entendu, je ne suis pas sérieux, je ne le vois pas comme un mec qui couche pour obtenir ce qu'il veut, là, c'est juste pourquoi que j'ai horriblement envie de lui et je pense qu'il peut bien sentir que je commence à être serré dans mon pantalon par sa faute. Mon regard perdu dans le sien, je prends la parole doucement, comme une confession, une confidence entre lui et moi et dans un sens, c'est un peu ce que je veux, parce que ça ne nous regarde que nous, même si on est que tout les deux dans l'appartement et en même temps, parce que c'est un peu étrange de dire tout ça, je ne sais pas comment il a fait pour lui le dire si... Facilement ? "Ton regard également, la façon que tu as de me regarder, que ça soit en dessinant ou simplement là maintenant. T'es expression, ta façon d'être... Mais ça, c'est facile à dire hein ?" Je ris un peu nerveusement. "J'aime la façon dont tu es passionnés que ça soit par le dessin ou pendant nos ébats... Tes expressions comme on va écouter un film. Ton accent aussi que t'arrive pas toujours à cacher. Je le trouve agréable. J'aime ta voix aussi, surtout quand tu m'appelles par mon surnom" Je détourne un peu la tête, les joues probablement un peu rosie. "Ton corps, dans son entièreté, les tatouages qui le marque et qui sont important pour toi... Le notre aussi, qu'on porte tout les deux, qui nous lies... Cette promesse silencieuse qu'on a fait chez le tatoueur en quelque sorte." Je souris avec tendresse malgré moi, parce que ce faire tatoué le même mot au même endroit, c'est pas juste une idée, c'est un fait, le fait qu'on pourra pas la regarder sans penser à l'autre, qu'on ne pourra pas s'oublier tout court et je n'ai pas envie de l'oublier, j'ai envie de le garder dans ma vie encore et toujours. Comme on dirait à un mariage, pour toujours et à jamais. Je sais que c'est déraisonnable, mais c'est ce qu'on est, c'est notre mot, notre attitude, notre amour. Je souris à cette pensée. "Déraisonnable... Ce que tu es par ma faute, ce que j'aime par dessus tout, te voir aussi avoir de nouvelle réaction parce que tu n'avais jamais eu ça avant." Là, je me sens un peu fier, d'avoir pu le capturer pour moi, comme un gamin avec un papillon. je l'ai eu dans mon filet, mais moi, je ne compte pas le relâcher, quitter à l'enfermer dans un bocal de verre pour le garder.

Mes lèvres viennent prendre les siennes maintenant. "Je continue ou tu en as assez comme ça ?" Le questionnais-je alors pour savoir s'il voulait que je continue encore son éloge, alors que mes mains glisser sur son corps, que je me colle d'avantage contre lui. "Ou bien, je peux te le montrer autrement que par des mots." Soufflais-je doucement alors que mes lèvres se glissent dans le creux de son cou pour venir y imposer une légère trace de suçon.