Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityKeep the secret x Cartean
Le Deal du moment : -50%
[Adhérents Fnac] -50% Casque Pro Gaming HyperX ...
Voir le deal
49.99 €


Keep the secret x Cartean

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Jean et Carter

Tu avais envoyé un message dans la journée à la jeune femme, tu avais réussie à la retrouver sans trop de problème et heureusement d’ailleurs. Il y avait une chose que tu détestais le plus au monde, les gens qui étaient capable d’écouter les autres au téléphone sans le moindre souci. Ce n’était pas n’importe quelle discussion que la jeune femme avait pu entendre, c’était une partie de ta vie que tu voudrais bien garder secrète, le plus possible parce que personne, personne dans le campus était au courant et tu aurais aimé que cela dure encore longtemps, voir même toujours. Tu passas ta main dans tes cheveux en prenant place sur un tabouret prêt du comptoir, tu avais choisis un soir où Roman ne travaillait pas. Bien sûr qu’il n’était pas au courant, mais quel regard aurait-il sur toi par la suite ? Sa pitié t’en voulais pas, tu ne voulais de la pitié de personne et tu gardais cela pour toi, tes cauchemars beaucoup de gens pouvaient les subir, tes cris, mais le reste t’appartenait quoi qu’on puisse dire. Même un psy n’était pas grandement utile pour toi, enfin à part te donner des médicaments, il ne pouvait rien faire pour toi. C’était des choses que tu aurais toujours en tête. Tu étais en avance au point de rendez-vous, au Drink. Tu pris une commande assez rapidement, prenant bien entendu un verre sans alcool, tu avais bien trop peur qu’une personne tombe sur toi et t’empêche de boire alors autant te tenir à carreau pour une fois. Tu aurais pu prendre de l’alcool pour te donner du courage, mais tu ne préférais pas faire une telle chose, tu préférais faire en sorte que les mots sortent parce que tu en avais envie qu’à cause de la faiblesse de l’alcool. Tes yeux se posèrent quelques fois sur la porte ne cachant pas ton impatience de voir la jeune femme rentrée dans ce bar.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Carter et Jean

La curiosité est un vilain défaut, ça va on lui avait faite la morale mais comme à son habitude, Jean était allée se fourrer le nez là où ça ne la regardait pas. Et pourtant, Jean n'était pas le type à discuter ragots à longueur de journée surtout que ce qu'elle avait appris sur la rouquine n'était pas le genre de sujet sur lequel il était plaisant de s'attarder.  A vrai dire, elle aurait presque voulu oublier ce qu'elle avait entendu : plus simple à dire qu'à faire ! Sauf qu'en plus d'avoir surpris une conversation qu'elle n'aurait jamais dû entendre, Jean s'était faite prendre mais avait détalé avant d'avoir affaire à Carter, comme une trouillarde. Jean s'y était attendue au coup de fil la rappelant, pour protéger un secret comme ça, Carter mettrait sans mal la main sur son numéro de téléphone et lui était apparu comme un évidence que Jean était désormais impliquée dans cette sombre histoire, qu'elle le veuille ou non. Un rendez-vous dans le bar du coin, le Drink, avait été fixé pour en parler. Aucune des deux n'avait osé dire de quoi il s'agissait vraiment au téléphone comme si les deux se sentaient coupables de la situation. Arrivée, au lieu de rendez-vous, Jean remarqua sans mal la rousse, qui était déjà au bar, un verre à la main. Secrètement, Jean espérait que ça soit un bon verre de rhum, peut-être que cette discussion lui ferait moins peur face à une interlocutrice plus distante. Après avoir pris une grande inspiration, Jean s'approcha de Carter. "Une bière s'il-vous-plaît !" ordonna-t-elle au bar avant même d'oser adresser un regard à la rouquine. Elle regrettait déjà de ne pas avoir pris quelque chose de plus fort : quand il s'agissait de "sujets importants de la vie", l'alcool avait tendance à donner du courage à la petite Jean. Pourtant, Jean ne prit pas une gorgée de sa boisson avant de lever les yeux vers Carter. "Salut ! Ça va ?" C'était certainement la pire entrée en matière possible, Jean se mordit violemment la lèvre.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Jean et Carter

Tu frappais tes ongles sur la table devant toi, attendant doucement avec une grande impatience que la jeune femme arrive. Tu n’étais pas en colère, plus inquiète qu’une telle chose puisse s’être passée. Tu avais su dès les premières minutes que tu aurais du appeler en étant dans ta chambre au duplex, parce que tu avais ton intimité et Billie n’essaierait jamais de rentrer dans ta chambre si tu avais un appel à passer. Mais tu savais que c’était important, tu n’avais pas pris le temps de le faire auparavant et bien sûr tu devais le faire maintenant. Alors, tu l’avais fais dans un couloir à la vue de tout le monde. Tu étais tellement conne sur le coup, tu t’en voulais tellement que…que merde quoi, tu étais plus énervée contre toi que contre la jeune femme qui avait tout entendu, dans les moindres détails. Ça aussi, ça avait été une grosse connerie de ta part. Tu secouas la tête avant de prendre une nouvelle gorgée de ce que tu avais dedans, putain l’alcool te manquait totalement et tu en avais grandement envie. Tu posas tes yeux sur la porte encore une fois, tu vis la jeune femme que tu attendais depuis quelques minutes, arriver. Tu retenais un soupir sortir de ta bouche, elle aurait très bien pu te dire qu’elle allait venir sans jamais réellement venir. Chose que tu n’aurais pas apprécié, bien entendu et tu t’aurais peut-être plus énervée qu’habituellement. Mais elle était là, tu n’avais plus besoin de te poser trop de questions. Tu ne laissais pas de sourire se dessinait sur tes lèvres, cette chose était impossible à l’heure actuellement, comment sourire en sachant la raison de ta présence dans ce bar, la raison de ce rendez-vous avec elle. « Je pense qu’il vaut mieux éviter ce genre de banalité, non ? » Oui rentrons dans le vif du sujet, parlons de ce que nous avons à parlé au lieu de faire semblant, au lieu de jouer aux personnes qui essayent de se connaître alors que ce n’est pas le cas. Enfin peut-être, tu ne savais plus. « Pourquoi tu es partie quand j’ai vue que tu avais écouté ce coup de téléphone ? » Pourquoi tu n’as pas assumée ? Après tout, je t’avais remarqué, ce serait bien trop tard pour toi. Tu ne pouvais plus faire de retour en arrière, une telle chose était impossible.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Carter et Jean

Coupée net dans son élan, quoique un peu ridicule même elle l'admettait, Jean savait à quoi s'en tenir : elle n'avait certainement pas été invitée à siroter une limonade pour faire plus ample connaissance avec la rouquine. Elle baissa les yeux vers sa bière et but une gorgée précipitamment avant d'hocher la tête vers Carter. "Ouais en effet." Jean se mordit à présent la lèvre tellement fort, ce qu'elle ne pouvait pas s'empêcher de faire lorsqu'elle se sentait mal à l'aise, qu'elle sentait un léger goût de sang qui imbibait sa bouche. Elle prit de nouveau une gorgée, pour se donner un peu de consistance et pour dissiper cette odeur de sang. "Je sais pas je..." Si elle savait très bien pourquoi... Parce qu'elle avait eu peur. Peur. La peur, Jean était habituée à s'en rire, elle qui vivait dans le danger, valsant au bord du vide. Depuis toujours, elle avait eu besoin de ce frisson dans le bas de la nuque, de ce sentiment de risque pour se sentir pleinement vivre, alors qu'elle escaladait les arbres les plus hauts, sautait du haut des falaises les plus gigantesques pour atterrir dans l'eau, caressait des bêtes qui auraient pu la dévorer toute crue. Mais cette fois-ci, Jean avait eu peur d'affronter la rousse. Peur des responsabilités. Peur de devoir assumer ses conneries. Peur de devoir grandir. Risquer sa vie pour des choses absolument puériles et insensées, ça n'avait jamais effrayé la jeune femme, mais Jean ne savait pas se montrer courageuse pour de vrais sujets de la vie "Je voulais pas me lier à quelque chose d'aussi... personnel." Elle avait pesé le mot. "Enfin j'ai paniqué, j'ai pas su réagir, enfin j'ai merdé quoi." Elle osa un regard vers Carter, loin de toute insolence qu'elle revêtait d'ordinaire comme carapace. Car Jean s'était résolue, quand elle avait poussé la porte du Drink, à devenir courageuse. Elle aurait pu se cacher derrière son habituel cynisme ou ses moqueries un peu connes, mais au lieu de ça, elle avait son air tout penaud qui cachait en vérité un désir bien plus profond que celui de rassurer la rouquine : grandir.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Jean et Carter

Tu ne voulais pas te montrer aussi agressive envers la jeune femme, mais tu n’avais pas non plus le temps de rire, du moins tu n’en avais clairement pas envie. Pourquoi de toute manière ? Est-ce que tu avais de quoi rire dans ta vie ? Pas du tout. Tu avais une vie assez merdique depuis que tu avais été abandonné par tes parents, du moins c’était ce que tu pensais parce que tu n’en avais aucune idée. Tu n’avais aucun souvenir sauf quand tu t’es retrouvé avec eux, quand tu avais vécue ces choses, ces choses que tu revivais depuis que tu avais appris que tu étais enceinte. Mais tout cela, c’était un autre souci. Tu attendais une réponse de la jeune femme, peut-être que tu n’aurais pas du poser une telle question, aussi…violemment ? Tu ne savais pas trop comment décrire ta manière d’avoir posé la question, mais tu avais juste cherché à avoir une réponse. Parce que tu avais beau y réfléchir, chez toi, tu ne voyais pas pourquoi la jeune femme avait pris la fuite alors que tu avais pu la voir, que tu avais remarqué sa présence, bien trop tard. « Sauf que tu as tout entendu, Jean. Donc forcément tu te retrouves liée à ce problème si personnel. » Tu repris une gorgée de ta boisson sucrée, avant de reprendre la parole, tu devais parler de cela avec elle, tu n’avais plus d’autre choix maintenant. « Personne n’est au courant et j’aimerais bien que ça continue comme ça. Je vais t’en parler, je vais t’expliquer, mais j’ai besoin que tu gardes ça pour toi. Je sais que j’en demande beaucoup, mais c’est important pour moi. » Tu avais gardé cette chose pour toi depuis toutes ses années, de toute manière, il était plus facile de parler de tes agressions que ça, parce que tu avais que trois ans, tu étais encore un enfant qui ne se rendait compte de rien sauf que ce n’était peut-être anormal ce que tu pouvais subir. « Jusqu’à l’âge de trois ans, j’ai vécue à Moscou avec mes parents et ma jumelle. Je ne sais pas ce qui a pu se passer, je n’ai aucun souvenir, mais j’ai été mise à l’adoption sauf que ce n’est pas des parents qui m’ont adoptés, mais des kidnappeurs d’enfants. » Tu passas ta langue sur tes lèvres avant de boire une nouvelle fois une gorgée de ce qui était devant toi, tu voulais te donner du courage, mais sans alcool, ça marchait moins bien autant le dire. Mais très vite, tu repris la parole pour continuer ton histoire, elle devait savoir, elle en avait beaucoup trop entendu pour ne pas la mettre au courant. « J’ai dû vivre deux voir trois mois avant eux, pas plus. Mais c’était sûrement les mois les plus horribles de ma vie. J’ai… » Tu secouas la tête avant d’essuyer une larme qui était en train de couler le long de ta joue, tu ne pouvais pas faire autrement pour le coup. La douleur était violente se rappelait d’une telle chose était un truc horrible, surtout maintenant que tu étais enceinte. « J’ai subis des attouchements sexuels quand j’étais avec eux. » La chose était tombée, tu avais cette impression que le monde venait d’arrêter de tourner. Tu finis par tourner ta tête vers le barman à deux doigts de commander un verre d’alcool, à deux doigts de faire une chose que tu avais promis d’arrêter pour ton enfant.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Carter et Jean


Touché. D'entrée de jeu il semblait assez évident que Carter marquait un point, Jean elle était fourrée dans le truc jusqu'au cou. Enfin bon, l'excuse que la jeune femme s'était trouvée était il est vrai super bancale, révélait sa tendance à ne pas bien souvent se retrouver dans des problèmes de cette envergure. Jean se retint de reprendre une gorgée de sa bière, en préservant un peu pour la suite des événements qui ne devraient pas devenir des plus bien-aisants et espérant ne pas avoir à se resservir, histoire de ne pas se donner, en plus, des allures d'alcoolo. Jean hochait la tête quand la rouquine lui expliquait que personne n'était au courant, ce qui ne l'étonnait pas vraiment : Carter avait l'air d'une femme forte mais dans toute sa pudeur, le type de fille qui ne voulait pas de la pitié du monde. En somme, l'opposé de Jean, l'insolente enfant, qui faisait les pires merdes du monde peut-être dans un désir secret d'attirer l'attention. Mais la petite Lowell ne put s'empêcher de sursauter quand la rousse décida de se confier à elle. "Euh oui, d'accord, enfin je comprends." Jean manqua de s'étouffer dans un toussotement un peu gêné, décidément la situation demandait beaucoup trop de maturité et de retenue pour la petite. "Enfin je veux dire si ça te fais du bien de te confier." Du bien ? Oh oui c'est sûr que raconter son viol à cinq ans et demi à une quasi-inconnue ça devait être sympa comme moment. Jean pouvait-elle être encore plus maladroite ? "Si ça te soulage d'un poids..." C'était mieux. Et l'histoire de Carter commença, au coeur de l'hiver russe dans un décor familial qui semblait hostile à première vue. Jean déglutit difficilement. Et la rouquine, non sans mal, ça Jean était en mesure de le remarquer, de raconter la suite des événements qui semblaient aller crescendo dans l'horreur. Jusqu'à ce que Jean retienne son souffle pour entendre l'aveu de l'horreur qu'elle connaissait déjà : le viol. Elle se sentit la poitrine lourde : comment la vie pouvait-elle l'avoir autant épargnée elle et avoir fait tant de mal à une petite fille de trois ans ? Jean qui se mettait seule dans la merde alors que des gens luttaient tous les jours pour s'en sortir. Elle aurait eu envie de se mettre des claques. Difficilement, elle osa relever le regard pour venir soutenir celui de Carter. "Je suis tellement désolée, je sais que ça semble pas grand chose mais je pense chaque mot." Elle hocha lentement la tête et osa toucher furtivement le coude de la rousse du bout de ses doigts. "Je dois faire un aveu moi aussi..." Jean esquissa un semblant de sourire, quelque chose qu'elle ne maîtrisait pas le moins du monde mais elle faisait de son mieux. "Avant même cet événement, je connaissais Carter Reed, je t'avas déjà aperçu et toujours entendu du bien de toi de tout le monde. Et, et tu dégages quelque chose, on devine que t'es une belle personne, une femme forte. Et pour ça je t'admire." Elle avait laissé ces derniers morts en suspens. Wow, ce n'était pas les trucs qu'elle avait l'habitude de dire au gens. Jean se mordilla un peu la gencive, ne sachant plus trop quoi ajouter mais elle espérait avoir fait passer le message : elle était à son côté.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Jean et Carter

Tu n’avais jamais cru que ça serait possible pour toi de parler d’une telle chose dans un bar, de parler de ta vie, de ton passé assez noir et surtout de te montrer comme une femme faible. Tu ne voulais pas être faible, tu refusais de l’être surtout aux yeux des autres, tu n’avais pas envie d’être une personne qu’on regarde avec pitié, qu’on te regarde comme ci tu étais une petite chose fragile parce que ce n’était pas le cas. Enfin, au fond de toi, si tu étais une petite chose autant le dire, mais tu avais donné une bonne image de toi depuis ton arrivée. Tu passais pour une femme forte, une femme qui était souriante et qui n’avait pas de problème dans la vie. C’était le cas, tu n’avais pas de soucis dans la vie, tu n’avais pas besoin d’aide ou alors tu en refusais d’en avoir, ce qui revenait au même pour toi. Pourtant tu laissais les mots sortir de ta bouche, tu étais en train de lui dire ce que tu as pu vivre dans ta vie, ce qu’une gamine à pu vivre de pire et ça restait marqué. C’était comme une trace au fer rouge qu’on ne pouvait pas enlever, qu’on ne pouvait pas effacer comme cela. Tu avais cru que c’était possible pendant plusieurs années, mais depuis que tu avais appris pour ta grossesse, tes cauchemars étaient de retour. Ce qui était une chose horrible pour toi, tu étais de plus en plus fatiguée même si tu essayais de tenir bon, même si tu essayais de dormir comme il faudrait. Tu étais en train de faire disparaître les larmes qui venaient de couler le long de tes joues face à ce que tu étais en train de lui dire, tu ne disais clairement les choses normalement. Tu avais toujours gardé ça pour toi, il n’y avait que tes parents adoptifs qui étaient au courant et tes psychologues que tu avais pu voir. Tu finis par poser ta main sur celle de la jeune femme tout en laissant un petit sourire se dessiner sur tes lèvres, tu pris la sienne dans la tienne avant de prendre la parole. « Tu sais tu n’as pas à être désolée. Je doute pas que tu penses chaque mot que tu es en train de me dire, mais tu sais ce n’est pas ta faute si j’ai pu vivre une telle chose alors ne soit pas désolée. » Ne me regarde pas comme ci j’étais une petite chose fragile surtout, tu ne connaissais que très peu Jean, mais tu refusais clairement qu’elle pense qu’elle devrait faire attention à toi ou qu’elle se sente coupable ou quelque chose comme cela. Personne n’avait rien demandé et surtout pas toi, tu aimerais bien pouvoir choisir ta vie, mais c’était une chose impossible autant le dire alors tu faisais avec, tu avançais avec cette blessure et avec les autres que tu avais pu avoir avec tes agressions. Tu finis par sourire en coin en serrant encore une fois sa main dans la tienne, tu étais en quelque sorte surprise d’entendre une telle chose, mais ça faisait tout de même plaisir. « Tu sais il est facile de passer pour une femme forte quand on est quelqu’un de faible. C’est facile de faire croire à tout le monde qu’on est capable de s’en sortir alors que pas du tout. » Si elle savait à quel point tu étais faible, à quel point tu avais du mal à te battre contre toutes ses histoires, contre tous ses monstres.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Carter et Jean


Toute sa vie Jean s'était appliqué à faire un grand doigt d'honneur à la vie qu'elle jugeait avoir été injuste, terrible envers elle. La fuite de son père, le beau-père qui chamboule sa vie, la mort de Clemente et le décès récent de sa mère, elle s'était toujours considérée comme une âme à plaindre et excusait donc toutes ses conneries par sa jeunesse "difficile". Difficile mon cul ouais ! Ok le beau-papa l'avait traîné loin de sa maison mais c'était pour l'embarquer dans une vie huppée sur laquelle elle ne cessait de cracher, hypocrite, parce que l'argent au final quand s'était pour s'achetait de quoi fumer elle s'en plaignait moins. Et puis oui Jean, des gens qui meurent y en a, c'est la vie. Et il fallait qu'elle soit confrontée à une vraie vie de merde pour que la blondinette se rende compte de la chance qu'elle avait. Elle n'était pas juste désolée pour Carter pour ce qui s'était passée comme événements traumatisants dans son enfance, elle était désolée que la seule confidente qu'elle ait à présent soit une gamine comme elle, bercée par ses illusions de fillette d'avoir connu le pire. Jean finit sa bière d'une traite, pas fière d'elle et sourit en retour à Carter, pas vraiment convaincue par ce qu'elle s'apprêtait à lui répondre : "Merci." Putain, Carter c'était vraiment une chic fille. En ayant vécu le pire, elle pardonnait avec une aisance, elle gardait toujours la tête haute et le cœur sur la main. C'est dingue comme elle était une femme forte qui semblait dominer sa vie malgré tout ça alors que Jean manifestait constamment son statut de grande victime de a vie parce qu'on lui avait mis une cuillère en argent dans la bouche. Elle sursauta presque quand la rouquine lui serra la main, un geste réconfortant que la petite Bushnell aurait été incapable de lui rendre, et lui sourit. "Je t'interdis de penser que tu es quelqu'un de faible." Jean s'était exclamée d'un coup et avait brusquement serré très fort la main de Carter, et prise de remords, desserra sa prise espérant ne pas lu avoir fait mal. "Bien sûr que tu t'en sors, tu es une jeune femme avenante, au sein d'Harvard avec des brillants résultats, entourée de gens qui t'aiment, parce que ça on le remarque, on remarque toujours ces personnes aimées parce qu'elles ont le cœur sur la main et 'envie de bien faire. Et ces personnes sont des personnes fortes et ce qu'elles peuvent avoir vécu n'a rien à faire dans l'histoire quand on sait ce qu'elles sont devenues." Et sans pouvoir plus se retenir elle laissa tout partit sans cette pudeur qu'elle avait normalement dès que ça en venait aux "vraies choses de la vie". C'était peut-être la bière (enfin quoiqu'une bière était loin de la rendre pompette) ou juste tout ce déballage émotionnel avec une presqu'inconnue qui faisait du bien au final : "Tu sais y a des jours où j'aimerais bien être comme toi, enfin même pas juste des jours, je veux pas dire vivre les trucs que t'as vécu mais ton courage. J'en aurais bien besoin pour juste oser me regarder en face d'arrêter de faire ma gamine à me croire rebelle parce que je baise tout le monde et que je finis à me friter à la police." Elle secoua rapidement la tête. "Du courage pour me dire que merde, je mérite pas la vie que j'ai eue à vouloir être la grande victime de la vie. J'ai eu la chance de sortir d'un trou à rats et pourtant j'ai jamais voulu en partir, la chance de venir ici, Harvard merde ! et de tout gâcher parce que je suis pas capable de pas me bourrer la gueue tous les soirs et d'avoir des résultats tout juste passables."

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Jean et Carter

Tu savais que ta vie n’avait pas été simple, n’avait pas été la plus joyeuse du monde pourtant ça ne changeais pas le fait que tu avais été une enfant heureuse. Tu avais été plus qu’heureuse avec ta famille adoptive, tu savais que pour cette chose tu avais eu une chance, une chance que d’autres n’avaient pas pu avoir. Ce qui s’était passé avant ce n’était qu’une erreur, enfin si on pouvait voir les choses comme ça parce que tu ne savais comment qualifier ce qui s’était passé dans ta vie. Ce n’était pas rien, clairement, mais tu ne pouvais pas baser ta vie sur ça. Ton passé devait se retrouver derrière toi, même si avec ton enfant il revenait à la figure. Tu devais être plus forte que ça, plus forte que tout pouvait se passer dans ta vie. Tu devais avancer, penser à comment ton futur sera et tout cela. Tu passas ta langue sur tes lèvres tenant toujours la main de la jeune femme, ne pouvant pas faire autrement. C’était dans ta nature de faire en sorte de rassurer les autres et c’est ce que tu voulais faire par rapport à la blonde. Tu n’avais pas envie qu’elle se sente mal à l’aise dans sa peau ou quelque chose comme ça. Chacun était comme il était et honnêtement, personne n’était parfait surtout toi. Tu avais fais des erreurs, tu continuerais d’en faire et c’était comme cela. « Pourtant parfois c’est le cas. C’est pas facile de supporter tout ça, mais il faut faire avec. Je refuse juste qu’on me prenne en pitié ou quelque chose comme ça alors, faire comme ci tout allait bien dans ma vie, sourire et montrer que je suis forte c’est la seule chose que je sais faire. » C’est la seule chose que tu avais toujours fais dans ta vie. C’était devenu une putain de protection et tu ne pouvais pas faire autrement, mais en sachant que chez toi quand tu te retrouvais seule, tu étais capable de pleurer. Tu pouvais t’effondrer comme jamais, mais ça personne n’était au courant. « Pour le moment. Je vais être mère dans quelques mois, c’est pas une erreur. Mais ça changera beaucoup de choses dans ma vie, j’suis même pas certaine que je serais capable de continuer mes études l’année prochaine. » Tu haussas les épaules, tu aurais du temps pour t’habituer à la présence de ton enfant, mais quand même. Tu ne savais pas du tout si tu serais capable de tout gérer, de continuer tes cours tout en étant une maman. Tu n’avais pas de réponse, tu n’en aurais pas avant des mois. « Tu sais je suis pas un exemple non plus. Le mieux pour toi c’est d’être qui tu es. Si tu veux profiter de ta jeunesse comme ça, tu n’as pas à t’en vouloir, réellement. C’est pas parce que tu vas baiser avec n’importe qui, boire jusqu’à ne plus te souvenir de ta soirée que tu es une mauvaise personne ou quelque chose comme ça. Tu sais, j’ai fais aussi ce genre de connerie. J’ai couché avec pas mal de monde, j’ai bu comme jamais pour oublier un homme et ma grossesse. Alors tu vois, j’ai été comme toi alors tu me ressembles en quelque sorte. » Tu souris en coin tout en serrant sa main une nouvelle fois, tu voulais la rassurer comme tu pouvais. Tu avais envie de lui faire comprendre qu’elle n’avait pas besoin de te prendre comme modèle, elle était unique et c’est tout ce qu’elle avait besoin de savoir pour vivre sa vie comme elle en avait envie.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
❝ Keep the secret ❞
Carter et Jean


Jean sentait comme une boule chaude qui avait grossi dans son bas-ventre et qui d'un coup avait implosé pour inonder tout son corps. Et ses doigts qui tremblotaient. Et son pouls accéléré. Ouais, l'après-midi étaient inhabituellement chargée en émotions. Jean clignait rapidement des cils pour chasser quelque larme qui aurait menacé de rouler le long de sa joue. C'était une fille super pudique, aussi con que ça puisse paraître quand elle affichait ses fesses à droite à gauche. Ça devait être cette rencontre entre une presque gamine et une presque maman, entre une ébauche de femme et une adulte accomplie qui se livraient chacune à leur tour qui avait entraîné cette vague d'émotions, qui tournait au grand déballage. Jean ne savait plus quoi répondre, elle avait le sentiment que tout était dit, que ce qui pouvait lui peser sur le cœur sans qu'elle puisse se l'avouer, elle l'avait exposé à celle qui hier étaient une inconnue et là, au beau milieu de ce bar, était devenu une amie. Alors elle se contenta de sourire aux paroles réconfortantes de Carter. A son sourire, un sourire qui bercerait bientôt un enfant. Un enfant que Jean était toujours. Pareilles elles ne l'étaient sûrement pas mais Jean se plaisait à y croire pour quelques instants, et elle hocha la tête avec une voix douce qu'elle se découvrait presque, elle qui avait plutôt pour habitude de cracher à la tronche des gens : "Merci." Doucement elle se releva de sa chaise, se laissant imiter par la rouquine. L'expression qu'elle adopta faisait certainement plus formelle que ce qu'elle aurait souhaité : "Je suis contente qu'on se soit rencontrées, enfin même dans ces circonstances." Puis elle lâcha un rire léger avant d'ajouter, plus détendue cette fois dans un sourire : "On se reprend un verre bientôt ? J'espère ne pas t'avoir trop effrayée." Les deux jeunes femmes sortirent du bar quand Jean s'arrêta net alors qu'elles étaient sur le point de se séparer devant l'entrée du bar. Ça lui était venu comme ça, pas trop réfléchi mais elle sentait que c'était le truc à dire, à l'instant présent plutôt qu'un au revoir sans fond, un au revoir poli, un au revoir vite oublié. "Un prénom ? Pour le bébé, quel prénom ?" Informel. Sorti de nul part. Inattendu. Maladroit. Mais comme ça que Jean montrait aux gens qu'elle les appréciait, à sa manière.

© MADE BY LOYALS.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)