Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLes amis sont une famille que l’on choisit [Darwin]
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Les amis sont une famille que l’on choisit [Darwin]

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► Les amis sont une famille que l’on choisit


”Lâche moi! ”


La femme du GPS m'énerve un peu finalement. Je vais peut être la changer pour la voix d’un mec. Celle ci est trop mièvre, surtout après que je l’ai écouté pour les 30 dernières minutes.
Il y a quelque semaines, j’ai décidé de dépoussiérer mon skateboard, et de reprendre ce moyen de transport, plutôt sportif. Aujourd’hui, j’ai choisis d’aller à l’adresse que j’avais marqué sur mon téléphone, en roulant. Cette même adresse que j’ai découvert par des moyens pas trop conventionnels et qui indique la géolocalysation d’un hôtel chic du centre ville.
Ce même hôtel dans lequel j’allais retrouver mon ami. L’une des personnes les plus importantes pour moi. Celle qui fait partie des plus proches que j’ai rencontré après ma sortie du coma. Darwin.
Depuis quelques temps, nous avons perdu contact, fêtes, reprise de cours … accident.
Je ne peux m'empêcher de culpabiliser de ne pas lui avoir parlé à la reprise… J’étais un peu occupé par la révision, par Benji, par les examens.
Non finalement je n’ai aucune excuse, j’aurais dû être la pour lui. Être plus présent. Puisque maintenant, je ne sais plus ce qui lui arrive exactement.
Il a perdu son bébé, il a laissé tomber Kyla, il a lâché la Eliot. Et il ne réponds plus ni a mes messages, ni à mes appels. D'après ses colocataires, qui ne l’ont vu qu’une ou deux fois, il n’est pas à l’appart depuis quelques temps.
Voilà pourquoi je n’ai pas eu d’autres choix que de retracer sa carte de crédit. La par contre, je ne me sens qu'à moitié coupable, puisque ma conscience me répète que c’est pour la bonne cause que j’ai hacké le système…
Oui dans ma tête c’est ma conscience qui me rassure que j’ai bien fait.

Montant les escaliers 4 à 4, après être passé par la réception, graissé la patte du réceptionniste pour qu’il m’indique la chambre de Darwin sans l’appeler, et donné mon Skate au valet près de l'ascenseur, je m'essouffle beaucoup moin que quelques mois auparavant.
J’arrive même devant la porte de sa suite sans que ma respiration ne laisse paraître l’effort fournis, et je tappe sur la porte.
“- Room Service”
Mentis je.
Ma conscience me répète encore que c’est pour la bonne cause.

DEV NERD GIRL


@Elis 'Darwin' Kamprad
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Je ne sais pas pourquoi, ni comment j'en suis arrivé là. Enfin, si tout à commencé avec cet accident et la mort de l'enfant... Cette annonce que le médecin m'avait fait devant Kyla, copine, ou plutôt ex-copine maintenant que j'avais repousser à ce moment-là, mais plus encore plus tard quand j'avais entendu cette petite fille parler de Cole. Un état second, une crise de jalousie en plus de mon mal être et je me revois encore lui dire que je ne l'aime pas, que tout ce qu'il y avait entre nous n'était qu'un bon moyen pour atteindre son ex, pour avoir des informations sur ce gars à cause de qui je lui faisais une crise de jalousie. La bonne blague n'est-ce pas ? Alors ainsi assis dans le fauteuil de cette chambre de luxe, parce que même si je vais au plus mal, je ne crache pas sur la richesse que mon nom m'offre. Bien que si je venais à sortir maintenant de la chambre, on aurait du mal à me reconnaître. Le teint livide, la barbe hirsute, bien que pas si longue que cela. J'ai pendant un temps, tenté de garder une certaine dignité malgré mon état, mais maintenant, à quoi bon ? J'ai tout perdu, l'enfant, Kyla... Je ne donne plus aucune nouvelles à personnes, même pas à mes parents et ce malgré les texto que j'ai pu recevoir, d'ailleurs, mon cellulaire doit être éteint depuis tout ce temps sans être chargé je pense. Combien de temps d'ailleurs ? Je ne sais pas... Je m'en fiche un peu. Je suis juste mal et le temps semble passer lentement, les minutes et les secondes agonisantes lentement.

Un sursaut, je trésaille un peu, relevant la tête alors que je fixais jusqu'alors l'écran noir de la télévision comme s'il diffusait un film que j'adore. Je tourne la tête, vers la porte d'entrée, celle qui laisse entendre la voix du room service. Je n'ai rien commandé... Je soupire et me lève, parce que j'ai pas la foi de crier pour dire que je n'ai rien commandé et que malgré mon état, j'ai quand même encore un peu de savoir vivre. Marchant, bien que titubant plus qu'autre chose à cause de mon manque de sommeil, mais également de vivres, je tourne la clef dans la serrure afin d'ouvrir la porte. Mon regard bleu, triste , se pose sur toi... Jonathan. Qu'est-ce que tu fous là. Je ne pense même plus à dire que je n'ai rien commandé, parce que ça m'étonnerais que tu sois du genre à travailler ici, ou alors ça ne serait qu'un secret de plus. Je soupire, ne dis rien et chercher déjà à fermer la porte. Si je ne donne de nouvelles à personnes, ce n'est pas pour rien. Je n'ai envie de voir aucun soi disant ami, toi y compris, alors laisse moi. Pars et laisse moi simplement seul, laisse moi me morfondre comme le gamin immature que je suis. Laisse moi m'enfoncer encore et encore dans ce mode de vie de dépressif qui fait les autres, qui fuit la vie. Laisse moi juste m'éteindre petit à petit.
(Invité)