Teach me sensei

Tu ne comprenais toujours pas pourquoi tu avais décidé d’octroyer des cours à ta jolie infirmière mais tu n’avais pas été insensible à son charme indéniable. De plus, elle t’avait légèrement racontée ce qu’elle subissait comme harcèlement et ton sens de la justice avait pris le dessus sur ta raison alors tu lui avais dès lors proposée de venir à ton dojo, afin de l’instruire et surtout l’initier aux arts martiaux. Tu te doutais que ça prendrait du temps mais tu étais un maître avisé dans tous les arts martiaux, par conséquent tu prendrais un temps infini pour qu’elle soit prête le jour-j à affronter des adversaires de taille. Avant qu’elle n’arrive, tu t’adonnais à une petite démonstration avec ton katana émoussé pour avoir un peu plus de sensation tandis que ta Maid veillait sur toi avec un calme apparent mais elle était clairement sur le qui-vive puisqu’elle n’appréciait guère que tu utilises une véritable arme pour tes entraînements. Par ailleurs, tu savais qu’elle s’inquiétait énormément au sujet des tueurs à gage envoyés pour t’éliminer ou simplement t’évincer de l’héritage des Saegusa… Tu étais le principal héritier du Clan le plus influent et le plus puissant de Kyoto alors il n’en fallait que très peu pour t’éliminer. Qu’importe, ta Maid nommée Touma t’interpella pour te prévenir que ta nouvelle élève venait de faire son entrée alors tu rengainas ton katana avant de t’approcher de la jeune femme, qui s’excusait immédiatement de son retard. Et avant que tu ne puisses en placer une, elle ajoutait qu’elle apprenait très vite et qu’il ne fallait surtout pas la ménager puisqu’elle avait connu la guerre. Tu ne pus t’empêcher de faire un grand sourire avant de répondre d’un ton calme, les bras croisés alors tu la détaillais des pieds à la tête : « Tout d’abord, je te souhaite la bienvenue. Et ne t’inquiètes pas pour le retard, je te passerais un bippeur afin que tu puisses me prévenir en cas de situation identique ». Tu inspiras légèrement avant de t’approcher d’elle : « Je ne te ménagerais pas, très chère élève et par la même occasion, je voudrais que tu m’appelles Takumi-senseï lors de nos cours. Quand bien même ce sont des cours individuels et privés, je suis tout de même ton maître et ne t’inquiètes pas, tu sauras très vite te défendre. Pour commencer, rejoins les vestiaires afin que tu puisses te vêtir du kimono que je t’ai préparée ».

Tu ne pus t’empêcher de sourire d’un air amusé alors que la jeune femme était devenue toute respectueuse comme si la furie blonde qui était entrée dans le dojo quelques instants plus tôt, n’avait jamais existé mais ça te plaisait puisque c’était ton pouvoir en tant que maître. Tu avais promis de lui octroyer un peu de ton temps pour lui enseigner les rudiments des arts martiaux afin qu’elle puisse défendre un temps soit peu même si les arts martiaux ne devaient pas être utilisés dans la rue. Du moins en théorie puisque toi-même s’en servait contre tes ennemis. Mais ton élève n’avait pas besoin de savoir ça. « Enseigner les arts martiaux fait partie intégrante de ma vie alors quand je vois des personnes qui s’engagent à prendre des cours, ça me fait plaisir. Allez, files te changer » ajoutas-tu avec un sourire avant qu’elle ne s’éclipse dans les vestiaires pour se changer. Elle ne mit guère longtemps avant de réapparaître devant toi et tu ne pus t’empêcher de remarquer qu’elle était très belle dans ce kimono. Elle te salua comme il sied à un adversaire avant chaque duel et tu lui rendis son salut avec la prestance d’un maître puis tu t’avanças vers elle afin de rectifier légèrement sa position. Son parfum t’enivrait quelque peu mais tu ne te laissais pas avoir pour le moment. Elle devait prendre des cours et tu comptais transformer cette blonde sexy en une redoutable guerrière. « Normalement, je devrais t’enseigner les bases pour contrôler ton esprit et l’utiliser à bon escient avant chaque combat. Cette technique permet de canaliser sa force et surtout de ne pas s’éparpiller. Le seul problème c’est que cela prend beaucoup de temps. Sur ce, essaies de donner un coup de poing dans la paume de ma main ». Tu mis en avant ta paume gauche afin qu’elle puisse frapper.