Magasinage (Aaron)

Dehors, il faisait beau et c'était la journée idéal pour te détendre l'esprit. T'avais plus cours depuis le matin et t'avais décidé de manger un morceau au café du coin, espérant rencontrer ta jolie serveuse une fois de plus. T'avais commandé un latte comme à ton habitude, impatient de la voir arriver ta copine, c'était bien ses heures de travail.
Quand tu vis arriver une femme plus âgée qu'elle, une brune vachement moins bonne qu'elle, tu lâchais un vieux soupir du fond de ton cœur et tu déprimas de plus la voir autant qu'avant, qu'est-ce-qui lui arrivait ?
Pour te sortir les idées de la tête, tu eus l'envie d'acheter de nouveaux vêtements, peut-être par envie de lui plaire à elle, peut-être pour toi, t'en savais rien au fond.
Tu allais en décision du magasin de vêtements mixtes le plus côté de Cambridge et tu commenças à traverser le rayon enfants pour te rendre vers celui des hommes, croisant pas mal de têtes familières d'Harvard, mais ne pas voir celle de ta bien-aimée te déchirait amplement le cœur.
Tu vis d'un coup une petite fille, à l'allure assez garçon manqué qui regardait les vêtements, puis du coin de l'oeil tu constatas qu'elle était la cible des moqueries de quelques petits garçons, se moquant d'elle, sûrement pensant que c'était un garçon, tu n'en savais pas grand chose.
Tu trouvais ça injuste et tu décidas d'interpeller les garçons, voyant la petite fille atteinte par leurs critiques.
"Hé ! Qu'est-ce-qui vous prend ? Vous croyez que vous êtes parfaits pour juger les autres sur leur apparence ? Je vous en interdis, parce que peut-être que elle, elle est plus intelligente que vous, elle elle réfléchit et ne critique pas les autres, parce que elle sait que c'est mauvais. Excusez-vous tout de suite, et ne recommencez pas, c'est punissable.


Ce genre de comportement t'énervait vraiment, ton côté philosophique avait refait surface et l'humiliation, t'aimait pas vraiment ça, t'avais juste eu envie d'être diplomate et bien leur expliquer la connerie que c'est de dire des choses pareilles, de rigoler des autres, et de bien leur montrer qu'elle pouvait aussi se foutre d'eux.