Histoire d'ex {Brent]

Elle lui adressa un petit regard mutin l’air de dire «  woé moi aussi j’ai de la répartie ». L’ambiance était curieusement bonne enfant étant donné qui ils étaient et ce qu’ils étaient l’un pour l’autre. C’était comme si leur rupture leur avait parmi de se libéré, de souffler, de n’être plus qu’eux, en toute simplicité. « Je pourrais malencontreusement, au cours d'une discussion avec la président de la Dunster laissé échapper quelques brides d'informations. Enfin, je dis ça je dis rien. » Malicia ouvrit grand la bouche, prenant un faux air scandalisant. «  Tu oserais agir d’une façon aussi fourbe avec la pauvre jeune fille fragile et sans défense que je suis ? » lui dit-elle en essayant de lui faire de la peine. Il n’était bien placer pour savoir qu’elle n’était ni fragile, ni sans défense. Quand un combat de corps à corps, à coup sûr qu’elle gagnerait. Malicia posa son regard sur l’eau, poussant un soupir en constatant les dégâts. Quand Brent affirma chacun sa merde, elle se mit à rire, ne doutant pas du tout sur le fait que c’était de l’humour. «  Ah bin d’accord ! C’est quoi déjà la devise des Winthrop ? » Lui demanda-t-elle, maligne, sachant que c’était l’entraide avant tout. Et alors que Malicia essayait d’éponger l’eau elle se retrouva au sol.  Elle se retourna vers Brent pour voir s’il pouvait l’aider à se relever, au lieu de ça elle le regarda reculer. Mais qu’est-ce qu’il faisait au juste ?! Quand il se mit à courir et à glisser sur le ventre pour sa plus grande surprise elle éclata de rire. Comme une enfant. Il n’y avait que lui pour avoir ce genre d’idée et cette idée là était vraiment excellente. Elle se releva pour être assise dans l’eau, sa nuisette trempait, coller à sa peau nu et moulant à la perfection son corps. Sourire aux lèvres, elle remua les doigts pour bouger l’eau et arroser Brent au visage tout en continuant de rire. Bin quoi ?! La bonne humeur semblait être de msie alors autant en profité.  

C'était drôle mais Brent avait l'impression de retrouver la Malicia du début. Pas celle avec qui il sortait mais celle avec qui il faisait du roller, avec qui il décorait les statues, avec qui il sautait à l’élastique. Peut-être que c'était cela la clé. Juste amis, rien de plus. Ce n'était pas forcément simple à accepter mais pour l'instant, il n'y pensait pas, il voulait simple s'amuser et voir autant d'eau par terre lui donnait pleins d'idées. « Une femme fragile et sans défense ? Ou ça, je l'a vois pas » Il tourna la tête dans tous les sens à la recherche de cette jeune femme. Malicia ne pouvait pas parlé d'elle. Elle était tout sauf ça. Il lui adressa un sourire en coin en croisant leurs regards. « T'es pas une rouge, donc cela ne s'applique pas à toi » Il haussa les épaules comme si cela coulait de source. Le code des winthrop ne parle que de la solidarité entre ceux de la même maison mais pas avec les lowell ou les autres membres des confréries.

En tout cas, alors qu'il venait de glisser sur le ventre dans l'eau dans un éclat de rire, il fit mine d'être offusqué alors qu'elle l'arrosait. Il allait faire de même mais son visage prit une autre expression. Rapidement, il fouilla dans sa poche pour en sortir son portable, trempé. « Putain mais quel con » Brent et sa maladresse habituelle. Avec autant d'eau, il aurait du mal à reprendre vie de suite.

Quand Malicia sortait avec Brent, il lui donnait toujours cette impression d’être une fille fragile et sans défense. Bien sûr elle savait que ce n’était pas ce qu’il pensait, mais sa façon d’agir en gentlemen, de toujours faire les choses en grand comme si elle méritait toujours tout lui donner cette impression qu’elle était dépendante de lui. Elle était contente d’avoir retrouvé sa liberté. Ça serait mentir que d’affirmait que Brent ne lui manquait pas, mais petit à petit elle redevenait elle-même. Elle se retrouvait. Si le Winthrop avait l’impression d’être face à la Malicia du début c’est parce qu’elle-même avait cette impression. Peut-être qu’elle n’était tout simplement pas faite pour être en couple… Un sourire passa sur ses lèvres alors qu’elle prenait les mots de Brent pour un compliment. Oui, elle n’était pas fragile et ne voulait plus l’être. Viens ensuite la boutade sur la devise des Winthrops et Malicia éclata d’un rire franc. «  Facile comme argument, les Winthrop m’accepte que les hommes ! Bande de misogyne ! » Rétorqua-t-elle en plaisantant alors que la bonne humeur ambiante et la situation poussaient les deux étudiants à s’amuser comme deux enfants. Malicia se mit à rire de plus belle quand Brent se rendit compte qu’il avait flingué son téléphone. Elle essaya de se calmer, consciente que le jeune homme devait être blasé sur le coup, elle se releva alors que l’eau ruisselait sur ses jambes nu, sa chemise de nuit coller contre son corps. Elle se rapprocha de lui pour attraper le téléphone et voir si elle arrivait à l’allumer. La proximité de Brent la fit sourire, alors qu’elle posait un regard sur lui. Il était trempé comme elle et sa chemise blanche était coller contre son torse, le rendant des plus attirant…  

L'un comme l'autre avait un sacré sens de la répartie et c'était certainement pour cette raison qu'ils s'entendaient aussi bien. Mais cela restait toujours sur le ton de la plaisanterie. Quand on les voyait dans cette situation, on se demandait bien comme cela avait fait pour ne pas coller entre eux. Ils étaient tellement proches à ce moment précis. « C'est vrai que ça manque d'une ou deux femmes pour faire le ménage et la cuisine » Brent n'était en rien macho mais il savait que ce genre de réflexion pouvaient agacé un peu la demoiselle qui était pour l'égalité et c'était exactement pour cela qu'il en rajoutait une couche. « Je peux demander une dérogation à Jay pour toi »  

Alors que Malicia s'approchait dangereusement de lui, il ne pu s'empêcher de la trouver extrêmement séduisante, d'avoir envie de poser ses lèvres sur les siennes, de lui faire l'amour toute la nuit. Il la regarder prendre son téléphone et il posa ses yeux sur son cou. Il ferma les yeux pour réprimer ses envies. Ce n'était juste pas une bonne idée qu'ils couchent ensemble. Leur histoire n'avait plus lieu d'être et il ne voulait pas qu'elle le prenne pour un salaud, il ne voulait pas agir comme un con, il ne voulait en rien ressembler à un certain VP bleu. Pourtant, il était attiré très attiré.

«  Arrête de réfléchir... » lui murmura-t-elle alors que les regard dans le sien, elle pouvait sans mal deviner ses pensées. Ce n’était pas dur : elle avait les mêmes ! Si mourrait d’envi de l’embrasser, elle mourrait d’envie de lui arracher sa chemise. Et après tout pourquoi pas ? Qu’est-ce qui leur en empêcher ? Malicia criait à qui voulait bien l’entendre qu’elle était libre comme l’air ! Et bien c’était ça la liberté, faire ce qu’on veut quand on veut et se foutre royalement des conséquences. La Lowell n’était pas du genre à coucher à tout va, pour elle le sexe allait de paire avec les sentiments mais elle en avait ras le bol de tout ça. Elle voulait juste suivre ses envies, ses désirs, tant pis si elle passait pour la garce de service. Elle mouilla sa lèvres inférieur avec sa langue avec envie avant de tiré sur la chemise de Brent pour l’ouvrir avant de se pencher sur lui pour déposer de nombreux baiser sur son torse. Si elle ne l’avait pas embrasser c’était bien pour qu’il comprenne qu’elle ne cherchait pas à se remettre avec lui. Non. Elle savourait juste le moment présent. Leurs tenues dévêtue, l’ambiance bonne enfant et l’effervescence de l’amusement propice à ce laissé aller. Et c’est ce qu’elle faisait… Elle remonta jusqu’à ses lèvres pour l’embrasser avec passion alors qu’elle détacher sa nuisette qui tomba sur le sol, lui laissant une vue qui ne laisser aucun doute sur ses intentions…

Couché sans avoir de sentiments, juste parce qu'il a une belle fille à moitié nue devant lui, il l'a déjà fait. Sa rencontre avec Beth, leur première nuit dans les vestiaires et les suivantes dans des endroits pas des plus discrets. A chaque fois, il prenait son pied mais entre eux, il n'avait jamais été question de sentiments. Juste cette envie de s'amuser, de profiter, de se faire plaisir mutuellement. Aussi, il n'y a pas de raison pour que ce soit différent avec Malicia. Elle était belle, sexy, à moitié nue et surtout elle ne semblait attendre que cela. Du sexe, juste du sexe. Alors pourquoi était-il gêné ? Pourquoi se sentit-il mal à l'aise alors qu'elle ouvrait sa chemise ? Pourquoi ne pouvait-il pas juste savourer ses baisers sur son corps, le baiser passionné qu'elle lui donnait ? Il ne voulait pas. Il ne voulait pas juste être un plan cul. Il ne voulait pas juste coucher avec elle comme elle pouvait le faire avec n'importe qui. Il ne voulait pas se genre de relation avec elle. Et surtout il sentait dans son entre-jambe que même s'il le voulait, il ne pourrait pas. Au risque de la vexer, il la repoussa gentillement avant de se lever. « Désolé, la réception a du m'envoyer quelqu'un pour ma porte » Il se leva avant de se diriger vers la porte de la chambre de la demoiselle.

Malicia pensait que Brent ne pourrait pas la blesser plus que lorsqu’il lui avait dit qu’elle le dégouter lorsqu’il avait appris que Cléo n’existait pas, ou même plus récemment quand il l’avait largué sans qu’il n’y mette clairement les mots. Et pourtant ! Quand Brent la repoussa, même si c’était gentiment, elle se sentit affreusement blessé dans son égo. Elle n’était pas bonne dans le rôle de petite amie, puisqu’il ne voulait plus d’elle, mais elle aurait penser qu’elle était au moins baisable ?! Apparemment ce n’était pas le cas. Elle était nu face à lui, désirable s’offrant à lui sans aucun engagement et lui… il la repousser ? C’était vexant au plus haut point. Malicia se sentit honteuse et presque sale d’avoir pensé à coucher avec lui alors que pas mal de filles agissait de la sorte et qu’au final il n’y avait pas de mal à ça. Elle s’empressa de ramasser sa nuisette et de la remettre même si elle était trempé, comme si couvrir son corps pourrait en même temps couvrir sa honte. Son sourire avait disparu et la bonne humeur aussi. Elle était glaciale et avait un regard noir. «  Oui je pense que le mieux c’est que tu t’en aille. » dit-elle froidement alors qu’il quittait la chambre et la laisser géré l’inondation toute seule. De toute façon elle l’avait toujours dit, elle n’avait besoin de personne.