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i just need you now
Lennox & Leonor
Hello, it's me. I was wondering if after all the years, you'd like to meet, to go over everything. They say the time's supposed to heal you, but i ain't done much healing ▬ ADELE
Te voilà de retour à la fraternité après un des jours les éprouvants de ta vie. Honnêtement, tu vas peut-être cramer ta petite robe noire Gucci après ça parce qu’elle est pleine de mauvais souvenirs, encore une fois. Et que tu voudrais pas refiler ta poisse à quelqu’un en la refilant. C’est contagieux c’est putain de trucs, encore pire que la grippe aviaire assurément.
Bon sang, t’as l’impression qu’il te manque au moins des années de sommeil tellement t’as la tête lourde et embrumée. Comme si t’avait au moins trois gueules de bois à la fois. Comme si t’étais pas loin de toucher le fond, et c’est un peu comme ça que tu te sentais de toute manière. Tu avais peiné à mettre assez de maquillage pour couvrir tes traits tirés et tes cernes. Tu avais eu toutes les peines du monde à garder un visage neutre toute la cérémonie. Mais tu avais mis un point d’honneur à ne pas pleurer, parce que tu ne pleures jamais. Tu refuses de verser une seule larme, jamais plus.
Tu t’apprêtes à ouvrir la porte de ta chambre quand tu te rends compte que tu n’as vraiment pas envie d’être seule maintenant. Tu viens d’enterrer ta meilleure amie et la dernière chose dont tu aies envie là maintenant c’est de te retrouver confiner dans ta chambre universitaire. Il n’y a qu’une personne avec qui tu as envie d’être maintenant, une seule personne que tu autoriserais à te voir dans l’état lamentable dans lequel tu te trouves. Il n’y a rien que tu aimes moins que la faiblesse, surtout chez toi-même. Tu ne sais pas trop si tu tiens ça du côté scandinave de tes parents biologiques ou bien si cela te vient de ton éducation Rothschild. Pour être un requin et évoluer au milieu des requins, nulle question de faiblesse, jamais. Mais quand tu étais avec Lennox, tu savais que tu pouvais être… toi. Quoiqu’il arrive. C’était le cas quand vous étiez deux cousins inséparables, c’est d’autant plus le cas maintenant que vous connaissez la vérité : vous êtes jumeaux. Cela expliquait bien des choses pour toi. Et là tout de suite, c’est tout ce dont tu avais besoin.
Sur le palier, tu n’as qu’à faire quelques pas plus – genre trois – pour attendre la porte de Lennox. Ca a ses avantages d’être dans la même fraternité, encore plus quand on est dans des chambres voisines. Ce qui avait beaucoup surpris Lennox sur le coup ; le garçon n’a pas de tête voyez-vous. Ou il ne s’en sert pas des masses du moins.
Tu toques.
Bon sang, t’as l’impression qu’il te manque au moins des années de sommeil tellement t’as la tête lourde et embrumée. Comme si t’avait au moins trois gueules de bois à la fois. Comme si t’étais pas loin de toucher le fond, et c’est un peu comme ça que tu te sentais de toute manière. Tu avais peiné à mettre assez de maquillage pour couvrir tes traits tirés et tes cernes. Tu avais eu toutes les peines du monde à garder un visage neutre toute la cérémonie. Mais tu avais mis un point d’honneur à ne pas pleurer, parce que tu ne pleures jamais. Tu refuses de verser une seule larme, jamais plus.
Tu t’apprêtes à ouvrir la porte de ta chambre quand tu te rends compte que tu n’as vraiment pas envie d’être seule maintenant. Tu viens d’enterrer ta meilleure amie et la dernière chose dont tu aies envie là maintenant c’est de te retrouver confiner dans ta chambre universitaire. Il n’y a qu’une personne avec qui tu as envie d’être maintenant, une seule personne que tu autoriserais à te voir dans l’état lamentable dans lequel tu te trouves. Il n’y a rien que tu aimes moins que la faiblesse, surtout chez toi-même. Tu ne sais pas trop si tu tiens ça du côté scandinave de tes parents biologiques ou bien si cela te vient de ton éducation Rothschild. Pour être un requin et évoluer au milieu des requins, nulle question de faiblesse, jamais. Mais quand tu étais avec Lennox, tu savais que tu pouvais être… toi. Quoiqu’il arrive. C’était le cas quand vous étiez deux cousins inséparables, c’est d’autant plus le cas maintenant que vous connaissez la vérité : vous êtes jumeaux. Cela expliquait bien des choses pour toi. Et là tout de suite, c’est tout ce dont tu avais besoin.
Sur le palier, tu n’as qu’à faire quelques pas plus – genre trois – pour attendre la porte de Lennox. Ca a ses avantages d’être dans la même fraternité, encore plus quand on est dans des chambres voisines. Ce qui avait beaucoup surpris Lennox sur le coup ; le garçon n’a pas de tête voyez-vous. Ou il ne s’en sert pas des masses du moins.
Tu toques.
© Gasmask
(Invité)