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Landry & Leonor
Hello, it's me. I was wondering if after all the years, you'd like to meet, to go over everything. They say the time's supposed to heal you, but i ain't done much healing ▬ ADELE

14 Février 2017. Voilà, c’était aujourd’hui. Tu n’avais pas beaucoup dormi, pour changer. Tu avais passé des heures sous la douche à essayer de mettre de l’ordre dans tes idées, sans succès. Pourquoi est-ce que tu étais si agitée en premier lieu ? C’est ridicule, t’es ridicule. Y’a rien ni personne en ce monde qui mérite que tu sois nécessaire, point barre.
T’habiller est une nouvelle épreuve, mais ça c’est habituel. Quand on a autant de fringues que tu en as – et encore, tu n’as pas tout avec toi à la fraternité – savoir ce qu’on veut porter peut relever du parcours du combattant. Mais tu as de la passion quand tu veux. Après plusieurs minutes à faire trois fois l’inventaire de tes possessions, tu finis par opter pour un Levis noir taille haute avec une chemise bleue claire. Tu pares tes lèvres et tes joues de rouge, tu ornes ton col d’un ras-de-coup. Tes cheveux sont savamment arrangés, avec un wavy dont tu n’as pas peu fière. Bref, t’es prête quoi.

Tu jettes un coup d’œil à ta montre : il est 13h45. Tu es en avance, comme toujours. Tu détestes le manque de ponctualité. Et s’il ne vient pas ? Tu te gifles mentalement. Merde quoi, Rothschild. Un peu de caractère quoi, t’en as jamais manqué jusqu’ici. T’aurais peut-être pas du essayer de renouer avec Landry après tout. Les ex doivent rester dans le passé non ? Mais il n’avait jamais été complètement dans le passé. Lena – ta meilleure amie – avait toujours implicitement maintenu le lien entre vous, jusqu’à ce qu’elle meurt… Tu passes une main dans tes cheveux. Trop de pertes de ton côté récemment. Ca a du mal à passer. C’est à l’enterrement que vos chemins s’étaient croisées à nouveau et il t’avait fallu toute la volonté du monde pour ne pas te jeter dans ses bras et pleurer comme une madeleine. Tu étais revenu comme une grosse claque, les souvenirs, les espoirs, les déceptions, la douleur. Le pompon quoi. C’est dans les bras de Lennox que tu avais fini par tout lâcher, enfin, après être rentrée. Après avoir promis à Landry de rester en contact.
Et te voilà maintenant qui va passer la St Valentin avec ton ex, dans l’appartement de ta défunte meilleure amie. Avec le bébé de cette dernière… OK, en vrai il y a de quoi péter les plombs.

Ton portable sonne, tu jettes un coup d’œil ; il est là. Tu attrapes ton perfecto et ton sac à main, tu enfiles tes Jimmy Choo et tu descends. Tu traverses la maison sans faire attention aux autres membres et te voilà déjà sur le parvis. La limousine attend devant. Typique. Ca ne te surprend pas, toi aussi ça t’arrive d’y avoir recours aussi. Privilégiés, que voulez-vous. Le chauffeur t’ouvre la portière et tu te glisses à l’intérieur. Tes yeux se posent sur Landry, tu ne sais pas trop quoi faire. Est-ce que tu aurais du lui apporter un cadeau ?

« Hey. Comment va ? »




© Gasmask
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feat Leonor

Le jour de la Saint Valentin ! Je ne pensais pas que j’aurais un rendez-vous et encore moins avec Leonor, en effet la jeune femme n’était autre que ma première petite amie et de surcroît, il s’agissait de la première femme pour laquelle j’avais éprouvé bien plus qu’un sentiment amical. Mais en vérité, je ne pouvais pas affirmer aujourd’hui que je ne l’aimais plus puisque j’éprouvais toujours une sorte de sentiment d’inachevé vis-à-vis de notre relation passée. Néanmoins il fallait que je cesse de penser à notre passé, parce que je ne pourrais jamais aller de l’avant. C’était ce que j’avais fait vis-à-vis d’Ivy… Mon ex semblait être heureuse et je comptais la laisser ainsi, ne plus vouloir me remettre avec elle. Pendant mon voyage au Mexique, j’avais pu faire un reset complet de toutes les sombres pensées qui gravitaient dans mon esprit afin de pouvoir faire le tri et de revenir aux Etats-Unis avec de très bonnes intentions. Comme celle de renouer les liens avec ma Valentine du jour…

Il était vrai que nous nous n’étions jamais réellement perdus de vue puisqu’elle était la meilleure amie de Lena et en tant que telle, je me doutais qu’elles parlaient souvent de moi entre elles, et d’ailleurs, Lena faisait en sorte de me donner toujours des nouvelles de Leonor surtout dans les moments où j’essayais d’oublier un temps soit peu la jeune femme. Malheureusement ma jumelle venait de perdre la vie en donnant naissance à Naélie et l’enterrement avait été une des épreuves les plus difficiles de ma vie, malgré le fait que mon petit frère et ma petite sœur étaient là, je ne voulais pas voir les visages trop sévères de mes parents qui n’avaient guère exprimé leur chagrin alors qu’ils venaient de perdre leur héritière en titre… J’aurais préféré mourir à la place de Lena en vrai parce qu’elle ne méritait pas de mourir, elle avait toute la vie devant elle en compagnie de sa ravissante petite fille… Sauf que c’était moi désormais qui ferait office de parent au bébé et comme je l’avais promis à ma sœur jumelle, je comptais être le père parfait pour Naélie. Qu’importe à l’enterrement de Lena, j’avais renoué le contact avec Leonor échangeant par la même occasion nos coordonnées mais en vrai je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’envoie un message pendant mon séjour au Mexique. Je lui avais donc proposé qu’on se voit le lendemain de mon retour, qui se trouvait être le jour de la Saint Valentin… Donc aujourd’hui quoi mais ça ne l’avait pas dérangée, bien au contraire.

Comme le rendez-vous était prévu pour 14 heures devant la résidence Eliot, j’avais demandé à mon chauffeur de m’emmener à destination le plus rapidement possible puisque lors de la matinée, j’étais à une conférence de presse de mon équipe de soccer afin de préparer la nouvelle saison de MLS qui commencerait dans quelques petits mois. En tant que nouveau capitaine, je me devais d’être présent lors de toutes les manifestations organisées par la Franchise, sachant que je devais par la même occasion, dévoiler le nouveau maillot de la Franchise pour la nouvelle saison. J’avais exprimé mes souhaits pour cette fameuse saison : Nous qualifier aux Play-offs de la Ligue avant de prétendre à obtenir un titre de champion de Conférence et ainsi prétendre au titre de Champion des USA… J’espérais sincèrement que nous réitérions la saison parfaite de 2014 même si nous avions échoué lors de la finale MLS Cup. Fin bref, à bord de la limousine, j’étais en train de dorloter ma nièce qui s’endormit très vite avant que nous n’arrivions à la résidence des Eliots. Je prévins la jeune femme de notre arrivée et je la vis finalement arriver. Elle était toujours aussi belle… Je ne savais plus trop comment me comporter. Elle me salua dès son entrée dans l’habitacle de la limousine, après que mon chauffeur lui ait ouverte la portière. « Bonjour, comment vas-tu ? » dis-je en toute simplicité même si ma voix trahissait clairement ma nervosité. Une fois qu’elle se soit installée, je pris l’initiative en lui tendant un paquet cadeau contenant un joli collier en argent avec la pierre précieuse préférée de la jeune femme ainsi que ses chocolats préférés. « Vu que c’est la Saint Valentin, je tenais à t’offrir un cadeau parce que je trouve ça normal de le faire surtout que tu es MA Valentine. ». Je lui adresse un sourire amusé, tout en me demandant si elle accepterait vraiment mes cadeaux.

@Leonor Rothschild

PS : Désolé du petit retard pour la réponse - LEODRY - hello 3850463188
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Landry & Leonor
Hello, it's me. I was wondering if after all the years, you'd like to meet, to go over everything. They say the time's supposed to heal you, but i ain't done much healing ▬ ADELE

« Bonjour, comment vas-tu ? »

Tu lui adresses un sourire, c’est tellement bizarre que le son seul de sa voix puisse t’arracher un sourire ou bien ce sentiment de… manque ? Tu te gifles mentalement. On se reprend, Rothschild.

« Pas trop mal et toi ? »

Tu boucles ta ceinture - qui croirait que t’es aussi prudente en voiture - et t’as à peine reposé les yeux sur toi qu’il te tend un paquet. Tu le poses sur tes genoux, incrédule, puis lève les yeux vers Landry, pas franchement plus avancée quant à l’attitude à adopter à l’instant T. Bon, tu craches pas dessus, comme indique ton petit sourire en coin mais tu te mords aussitôt les lèvres pour le faire disparaître. Tu adores les cadeaux, ça te fait toujours immensément plaisir. Landry le sait, c’est peut-être la raison de son geste. Ca doit forcément être ça, ça ne peut qu’être ça.

« Landry… » Mais tu n’as pas le temps de finir qu’il enchaîne.
« Vu que c’est la Saint Valentin, je tenais à t’offrir un cadeau parce que je trouve ça normal de le faire surtout que tu es MA Valentine. »

Du Landry tout craché quoi, même si tu as du mal à identifier ce que son accentuation sur ma signifie - fierté, possessivité ? Tu ne pousses pas la réflexion plus loin et défait délicatement le papier de son emballage. La boîte annonce le nom d’un grand joaillier et cela ne t’étonne pas. Comme toi, il ne fait jamais les choses à moitié. Tu soulèves le couvercle pour voir apparaître un collier finement ouvragé dans lequel est encastré un saphir, ta pierre préférée. C’est trop personnel pour que tu ne te poses pas des questions sur le message contenu dans ce cadeau mais, une fois n’est pas coutume, tu n’es pas prête à être franche, sans doute parce que tu te doutais que tu n’étais pas pleinement franche avec toi-même pour commencer.

« Si j’avais su qu’on la jouait old school, je t’aurais amené quelque chose aussi. Je pensais pas qu’on fêtait cette St Valentin au sens traditionnel du terme… »

Tu lui souris, ce sourire mécanique que tu fais quand tu es désemparée mais que tu ne veux pas que qui que ce soit s’en rende compte. Dans le monde dans lequel tu vis, la moindre trace de faiblesse peut te conduire à ta perte alors non, tu ne flanches jamais en public. Au lieu de ça, tu agis de manière osée pour montrer que tu n’as peur de rien. C’est ce que tu fais cette fois encore. Avec un sourire, tu poses ta main sur sa nuque, tu approches ton visage du sien et doucement tu viens l’embrasser… à la commissure des lèvres. Un sourire triomphal inonde ensuite ton visage alors que tu lui tends le paquet.

« Merci. Tu m’aides à le mettre ? » Tu lui tourne alors le dos, dégageant de la main tes cheveux de ta nuque. Tu enchaines:« C’est quoi la suite du programme, après le rangement je veux dire, encore autre chose de romantique ? Repas de traiteur livré à l’appart ? Parce que bon, toi comme moi, on sait très bien que tu es le plus romantique de nous deux, tu l’as toujours été. »



© Gasmask
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