Kobbin ■ caress your soul

Kobby & Séraphin

caress your soul

T'es dans le bus, le nez plongé dans un livre comme d'habitude à attendre que ton arrêt soit le prochain avec impatience, par de course jusqu'à l'hôpital aujourd'hui, non non. Là ça va être ton moment avec Kobby la folie, t'avais déjà prévu d'aller te promener pour t'oxygéner dans cette magnifique ville qu'est Boston et le message de la brune exubérante t'avait fait dévier quelque peu tes plans. Au lieu d'aller tranquillement marcher à droite et à gauche en espérant tomber sur un adorable chat à photographier, te voilà embarquer dans une nouvelle aventure avec cette petite créature dont tu ne peux plus te passer. Tu appuyais de justesse sur le bouton pour demander à descendre, il ne manquerait plus que tu loupes ton rendez-vous et ça sera la fin du monde. Tu rangeais ton livre dans ton sac en prenant la direction du Kobby's shelter, un peu comme un refuge pour chien mais version Kobby. T'avais milles et une idées en marchant, aller libérer des petits animaux dans une animalerie, nourrir les pélicans au bord de l'océan, jouer avec des gamins dans un parc ou encore visiter un musée des curiosités, tout était génial et encore plus quand tu savais avec qui tu allais passer un moment. Tu arrivais devant le point stratégique, sonnant l'espace de quelques secondes sur l'interrupteur pour annoncer ta présence et donner le signal du départ à ton amie. Tu la gratifiais d'un sourire en la voyant ouvrir la porte, t'étais toujours heureux de poser tes yeux sur ce visage poupin. Mon dragon est tombé en panne en cours de route, j'ai un peu de retard alors. Tu m'en veux pas hein ? Tu adoptais ton regard de merlan frit, après tout tu n'avais pas donné d'heure précise à ton arrivée, mais tout de même tu avais un peu trainer le temps de sortir de chez toi et de te mettre en route. Tu mettais tes mains sur les bretelles de ton sac à dos tel un écolier prêt à partir pour l'école, le menton fièrement levé et le sourire impossible à chasser des lèvres. Je suis prêt à partir pour la conquête du monde et bien plus encore ! Partante co-équipière ? Une réponse négative t'aurais étonné, mais toute cette manière de parler comme des enfants c'était votre truc à vous, des gamins rêveurs et curieux de découvrir le monde sans jamais avoir peur ou de regret.

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@H. Kobby Archcroft :heaart:

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caress your soul
— sérabby

J’en avais marre de rester dans mon appartement, cloîtré entre ses murs comme un monstre de foire. J’aimais sortir, alors oui j’avais envoyé un message à Séraphin, parce que de moi à moi, il est le seul qui ressemble à une bouffée d’air frais. Il est le seul à me faire rire sans pour autant attendre que je parler derrière et que je me livre comme une fille complètement folle. C’était simple avec lui. Tout était simple. Même la manière dont on se parlait. J’attendais chez moi, patiemment, regardant Fidji sur le canapé comme à son habitude, et finalement cette sonnerie retentissait. Il était là. Je levais mes fesses de sur la table basse faisant un bisou à mon chien sur la route avant de partir en refermant la porte derrière moi. Après tout, ce chien était assez fou pour se glisser dans les couloirs et sauter sur les gens pour les utiliser comme lit, donc je me devais d’être un minimum prudente sur ce coup. En descendant, j’ouvrais la porte et le voyais planter là. Un sourire se dessinait lentement sur mon visage tandis qu’il parlait. Ça m’importait peu que ce soit d’un dragon, d’une licorne, d’un château fort ou simplement d’un implant dans ses fesses. J’étais juste contente qu’il soit là. Je ne savais pas pourquoi je l’étais autant. Après tout je n’étais pas douée avec les sentiments. Je les refoulais tous. Son petit regard. Tout était si mignon, si innocent. Je n’arrêtais pas de sourire. Mais je ne disais rien, jusqu’à ce qu’il dise qu’il était prêt à partir à la conquête du monde. Et qu’il me demandait si j’étais partante. J’attrapais son col sans plus attendre pour le ramener vers moi et lui faire un énorme câlin. Oui, j’étais ce genre de fille, ce genre d’ours polaire qu’il devenait une peluche quand on s’y prenait bien. « Bien sûr que je suis prête à partir à la conquête du monde. On deviendra les meilleurs dresseurs et on aura les meilleurs Pokémon. » Certains diront que c’est débile, d’autre diront qu’on est immature, je trouve simplement que nous sommes nous-même et on n’a pas besoin de l’avis des gens qui nous entourent. Je le relâchais et fermait la porte brutalement. Ce même sourire toujours sur mon visage. J’entamais la marche. Me tournant vers lui malicieusement. « Oh et non, je ne t’en veux pas d’avoir des problèmes dragonesque. On en a tous, non ? » Des enfants. De grands enfants. On est tous l’enfant de quelqu’un, mais on est tous aussi la raison pour laquelle on ne profite pas assez de notre jeunesse. On veut grandir. On veut être stable, aimé et adulte. Mais c’est si parfait de n’être que soi quand on trouve son alter-égo. C’est si bon de ne pas avoir à ce soucier de quoi que ce soit quand on trouve la personne avec laquelle partager tout ça. Séraphin est tout ça pour moi. Il n’est pas n’importe qui. Il ne sera jamais n’importe qui.

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Kobby & Séraphin

caress your soul

Tu te sens encore plus à l'aise qu'avec n'importe qui d'autre quand tu es en compagnie de Kobby, comme si tu rentrais en France et que soudainement tout t'étais plus familier bien que tu te sentais parfaitement chez toi ici. Certains diront qu'elle est trop étrange, cette brune au regard pétillant qui serait prête à sauver une fourmi de la noyade dans une micro flaque, mais toi t'aimes cette vision du monde où chaque être est important, tu seras toujours le premier à venir lui proposer de faire un massage cardiaque à cet insecte sans même te poser de question. C'est ça votre amitié, pas de conflit, tout qui coule comme de l'eau de source parce qu'il y a cette impression d'être constamment face à un miroir et d'observer sa propre réflection sans se dire à un seul instant que non, vous êtes bien deux personnes distinctes. Tu te laissais entrainer dans ses bras à la façon des câlins de grand-mères qui vous attrapent sans prévenir et vous serrent jusqu'à ce que le sang arrête de monter jusqu'au cerveau et qu'il se passe quelques secondes où l'évanouissement est la seule issue possible, mais bon Kobby a autant de force qu'une petite étoile de mer alors ça devrait aller. Tu reprenais ton souffle en te recoiffant, sa rapidité t'ayant envoyer une mèche devant les yeux t'empêchant de la regarder. Tu te mettais à ton tour en route, la suivant de près et riant immédiatement à ce qu'elle te disait. Je t'avoue que cette fois ça m'a surpris, j'avais fait la révision il y a deux mois à peine mais il faut croire que les dragons d'aujourd'hui ce n'est plus la même qualité qu'avant. Tu haussais les épaules en mettant tes mains dans les poches de ton jean pour les protéger du froid, si seulement vous aviez véritablement ces créatures légendaires tu n'aurais pas tout le temps ce problème d'être une sorte de gigot congelé qui se déplace comme un manchot handicapé. D'ailleurs, on marche là ... Mais où est-ce que l'on va en fait ? Tu t'arrêtais en l'observant attentivement, tu avais proposé cette idée en l'air de vous rendre en forêt mais comme à l'ordinaire il s'agissait de votre délire à vous, poussant l'imaginaire à l'extrême et quand bien même elle voulait y aller, ce n'était pas la porte à côté non plus. Tu entendais de rire au loin, attirant ton attention tu plissais les yeux tel un aigle à la vue perçante pour voir le spectacle au bout de la rue sur la place à côté du port. Tu vois ce que je vois ? Tu t'approchais d'elle en la saisissant par les épaules pour la tourner en direction de l'évènement ayant attiré ton attention, un sourire intéressé non dissimulé sur les lèvres.

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