Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityil parait qu'il est difficile d'oublier, c'est vrai ? pv SLOAN (a)
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il parait qu'il est difficile d'oublier, c'est vrai ? pv SLOAN (a)

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Charline Granger & Sloan Bushnell

Mon départ avait été nécessaire. J'avais trouvé mes réponses en Angleterre. J'avais soudainement eu besoin de prendre du recule dans ma vie. Autant sentimentalement parlant que professionnellement. J'avais comme dirait beaucoup rencontré cette problématique à laquelle on fait face au moins une fois dans son existence. Que vais-je devenir ? je n'avais jamais été le genre de personne à me poser énormément de questions mais la réponse à cette question m'avait à l'époque fait peur. Le futur n'avait jamais réussi à attirer mon attention pourtant aujourd'hui je voyais la vie d'une autre façon. Mes choix devaient être plus réfléchis et malgré mes vices je devais me confiner dans une étiquette que je ne connaissais pas. Celle des responsabilités. Voilà pourquoi j'avais quitté Boston, pourquoi j'avais quitté mes études et pourquoi je ne m'étais pas retournée pour dire au revoir. J'ai changé ou du moins c'est ce que je me tue à croire. Loin des relations tumultueuses du passé, je m'étais rapproché de Timothy. Un riche étudiant en arts qui souhaitait finir ces études à Harvard. Gentil et légèrement naif, il avait été la proie parfaite pour mon projet d'avenir. L'homme idéale. Un dernier mensonge pour une vie presque parfaite. C'était le plan que j'avais eu en tête en allant le draguer dans ce bar de Londres. Mon dernier vice et mensonge depuis ce jour. J'étais comme dirais certaine en pleine convalescence. Luttant contre moi même pour me donner un semblant d'avenir saint. Prête à rejoindre mon cours, je marchais tranquillement le long du gymnase d'Harvard. Ma première idée fut de le longer sans faire attention aux personnes qui pouvaient jouer à l'intérieur mais ma curiosité me joua un mauvais tour. Attirer par ce visage si familier, mon regard se posa sur cette silhouette. La porte légèrement ouverte laissant entrapercevoir un Sloan dégoulinant de sueur. Mon corps se stoppa pour le détailler. un vieux réflexe qui semblait m'échapper encore aujourd'hui. Difficile de passer à travers cela. Son corps aussi parfait soit-il était devenant moi. Mouiller et en pleine action. Un geste habile et la balle se trouvait une nouvelle fois dans le panier qu'il avait devant lui. J'approchais doucement de l'entrée du gymnase au lieux de suivre mon plan de la journée. Mes jambes marchaient et mon cerveau lui s'étaient arrêté de réfléchir. Peu convaincu par notre dernière conversation au restaurant, j'avais ce besoin presque pressant de jauger l'attitude de Sloan à mon égard. Mes jambes allaient et venaient pour finalement m'arrêter et lancer stupidement : " Tu me laisses essayé ? " un sourire fin s'afficha sur mon visage lorsque mon regard croisa celui de l'étudiant. Je ne lui laissai pas le temps de répondre et lâcha mon sac à mes pieds pour m'avancer ensuite vers lui. " Quoi tu vas pas me dire que tu as peur de perdre face à moi ? une seule balle et je te laisse tranquille bushnell ? " dis-je en faisant une petite moue enfantine comme j'avais l'habitude de faire à l'époque. Une vielle habitude encore difficile à enlever. Salopri d'habitude !  


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Charline J. Granger & Sloan Bushnell

Ses réflexes étaient approximatifs et ses gestes maladroits. Sloan avait de plus en plus de mal à se concentrer pour jouer convenablement. Être dans l'équipe de basket d'Harvard était une chance inouïe, une chance qu'il ne devait absolument pas laisser filer. C'était bien la seule chose qu'il aimait dans cette université. Il avait intégré les Eliots mais restait contre les principes et les idéologies de cette confrérie. Il étudiait des matières pour satisfaire le désir malsain de son beau-père. Ce n'était pas vraiment ses choix et ce manque d'initiative commençait à lui peser. Le beau brun portait ce poids jours après jours sans jamais faiblir. Ou si, mais seul. La drogue restait son seul échappatoire et même s'il essayait tant bien que mal de réduire sa consommation quotidienne, les effets indésirables se faisaient fréquents et oppressants. Le match était terminé depuis une bonne demi-heure mais il restait là. Sloan n'arrivait pas à partir du terrain, encore affecté par son état mental. Les autres joueurs de son équipe avaient déserté le gymnase les uns après les autres. Il était seul face à lui même. Le ballon dans les mains, il leva la tête et le lança. La boule orange entra directement dans le cercle avant de s'écraser violemment sur le sol. Evidemment il n'en ratait pas beaucoup. L'Eliot était plutôt bon au tir. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il savait gérer les distances et savait adapter sa force. Son seul point faible de la journée était ses jambes, ses déplacements. Le beau brun alla récupérer le ballon en courant et traversa le terrain, faisant quelques dribbles à droite à gauche. Il devait améliorer ses réflexes, il devait apprendre à coordonner ses mouvements. La weed était la principale fautive dans cette histoire. Concentré sur son jeu de jambe, il n'entendit même pas les bruits de talons se diriger vers lui. Obnubilé par la balle, il passait outre ce manque qui le détruisait petit à petit. Sa respiration était rapide et son rythme cardiaque semblait s'emballer. Son visage était luisant de sueur, le moins que l'on puisse dire c'est qu'il se donnait à fond dans son entrainement improvisé. Sloan était épuisé, il n'en pouvait plus d'ailleurs ses jambes étaient capricieuses et son corps refusait presque de coopérer. Il voulait se mettre ko, dans l'incapacité de nuire. Arrivant au début du terrain, il balança une nouvelle fois le ballon qui vint atterrir directement dans le panier. Et alors qu'il trottina pour aller le récupérer, une voix féminine se fit entendre dans le gymnase. Une voix qu'il connaissait que trop bien. Son visage se tourna brusquement vers Charline et son regard croisa le sien. Tandis qu'elle lui lança un large sourire, il resta de marbre, l'esprit encore dans le basket. Il aurait pu refuser mais elle décida de lâcher son sac et de s'approcher de lui. L'Eliot gardait ses distances. Elle le défiait littéralement. C'était tellement bizarre entre eux. Il gardait en mémoire leurs retrouvailles dans ce restaurant quelques jours auparavant. La froideur et la lourdeur des mots échangés. Charline débarquait et faisait comme si rien n'était. Très bien, il allait faire pareil. Sans chercher à comprendre plus loin, il lui lança brutalement la balle. « Un tir et tu me laisse tranquille. » lança-t-il sur un ton anormalement neutre. Sloan profita d'avoir les mains libre pour passer son avant bras sur son front et enlever un peu de sueur. Il devait sentir le macaque mais il s'en foutait complètement, il était naze et c'était tout ce qui comptait. « C'est pas compliqué, tu vises, tu tirs, tu rates et tu passes ton chemin. » continua-t-il avant de rire légèrement. Qu'il pouvait être désagréable quand il s'y mettait. Il l'avait mauvaise depuis son départ qu'il trouvait injustifié. Aucun mot ne fut mit sur leur rupture et passer à autre chose fut compliqué pour lui. Son regard se tourna vers Charline qui essayait de se positionner pour tirer. Sa mâchoire se serra en la détaillant. « T'as l'air en difficulté, avance un peu ou mets toi en dessous. Tu veux une chaise pour être sure de le mettre ? » dit-il sur le ton de la plaisanterie, de la taquinerie. Sloan s'approcha d'un pas avant de croiser les bras. « Nan mais dis-le hein, au pire j'te porte ou j'demande au coach de faire abaisser le panier, on sera sur comme ça. » insista-t-il lourdement. Attentif, il fixait la blondinette et attendait qu'une seule chose, qu'elle tir.
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Charline Granger & Sloan Bushnell

Mon regard le détaillait allant dans les moindres recoins. Je m'attardais mécaniquement sur son cou, sa clavicule, ses abdo, son bassin pour finalement dévier le regard sur le côté. Il n'avait pas changé et à mon plus grand désespoir une part de moi n'avait rien oublier de ce qu'avait été notre relation. La distance et Londres n'avait finalement rien effacé à ce ressenti. Sloan restait quelqu'un de spéciale, d'étrange à mon existence. Quelqiu'un qu'il était presque impossible d'oublier. Un poids impossible à enlever. Prêt de lui, mon attention se reporta sur son regard avant d'attendre patiemment le ballon. Jouer avait toujours été notre manière de nous exprimer. Et il était finalement peut être temps de déterre la rancoeur que j'avais cumuler et qu'il avait sans doute accumuler lui aussi. Voilà l'idée première que j'avais en tête. Presque aussi violemment que ces paroles, le ballon m'atterrissait dans les mains suivis de prêt par les paroles de l'étudiant. " Un tir et tu me laisses tranquille." son hostilité était aussi surprenante qu'attendu. Une mèche de cheveux me barrait le visage, sa délicatesse s'était envolée pour devenir aussi neutre que sans expression. Mes sourcils se froncèrent instinctivement prête à bondir au première parole déplacé de l'étudiant mais un silence lourd s'installa. Vacillant entre le regard lourd de l'éliot et le panier de basket. Essayer de parler ? pour calmer les choses ou tirer et fuir une nouvelle fois. Autrefois, la dernière solution aurait été ma réponse. Aujourd'hui, je n'en étais pas bien sûr mais mon corps semblait bien décidé à rester ici encore quelque instant. La voix de sloan m'attira une nouvelle fois à ma réalité. " C'est pas compliqué, tu vises, tu tirs, tu rates et tu passes ton chemin " mon visage se tourna délicatement sur le côté lui indiquant d'arrêter de me taquiner. Son rire léger détendit mon corps mis sous tension. " Laisse moi me concentrer et arrête de parler. J'aimerai te clouer le bec bushnell ! Chuuuuut " dis-je en me rapprochant un peu du panier tout en gardant une position de garde. Mon regard se focalisa sur l'anneau à toucher. Prête à lancer, mon élan fut gêner par une nouvelle parole de l'étudiant. " T'as l'air en difficulté, avance un peu ou mets toi en dessous. Tu veux une chaise pour être sure de le mettre ? " raaaah qu'il pouvait être chiant quand il s'y mettait. Je me mis à soupirer longuement. Il cherchait à me déstabiliser, à me taquiner. Une habitude qui ne le trahissait pas. Voilà qu'il était préférable de faire face à un sloan taquin qu'à un sloan énervé. Je n'avais pas la force de supporter le moindre pétage de câble et sans me poser plus de question j'avançai de nouveau dans ce jeux dangereux qu'était notre relation. " Sloan Bushnell, taisez vous si vous ne voulez pas recevoir un ballon de basket en pleine tête. Je n'aurai pas besoin de chaise pour sa." dis-je en affichant un grand sourire fière de pouvoir répondre à sa taquinerie. Il s'avança doucement, son odeur s'évapora un peu partout autour de moi. Elle n'avait rien de nauséabonde. Ma gorge se noua légèrement. Le savoir prêt de moi réveillait une nouvelle fois des sens que j'avais voulu endormir en Angleterre. " Nan mais dis-le hein, au pire j'te porte ou j'demande au coach de faire abaisser le panier, on sera sur comme ça. " je me mis à grogner avant de finalement me tourner vers l'étudiant. " Porte moi ! " dis-je en le défiant du regard avec un petit sourire amusé. Cette légèreté m'avait manqué et même si j'avais redouter mon retour. J'étais contente de pouvoir le croiser de nouveau dans les couleurs de la faculté ou dans le gymnase de l'école. Nos regard s'entremêlaient et s'entrecoupaient par plusieurs de mes sourires. " Tu pu bushnell, je ne peux pas me tenir les narines et tirer. " je me mis à rire et finis par lui faire une petite grimace pour rigoler. Je me retournais pour pouvoir de nouveau faire face au panier. " Allez granger ! Si je marque, tu m'auras dans les basket toute la journée. J'espère que tu es conscient de sa. " Mes yeux se plissèrent et comme pour en rajouter un peu. Mes fesses se levèrent et se cambrèrent. Il voulait que je lance ? pas de problème. Mes mains se levèrent petit à petit. " Au faite... comment sa se fait que tu es tout seul encore ici ? ou son les autres ? " dis-je en restant dans cette position prête à envoyer la balle tout en retardant le fameux moment qu'il attendait temps. Un peu de patience Bushnell.


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Charline J. Granger & Sloan Bushnell

Épuisé, à bout de forces, Sloan n'en pouvait plus. Le match fut éreintant mais il continuait à s'entraîner, le but étant de se mettre ko. Il voulait réduire à néant la petite voix qui trottait dans sa tête et l'incitait à faire des conneries. Cette même voix qui lui ordonnait de consommer de la weed pour se sentir mieux dans son corps et qui le rongeait d'une haine sans précédent. Conscient d'avoir un problème, il voulait trouver la solution. Si la drogue arrivait que provisoirement à le rendre plus fort, il devait trouver une autre alternative. Il voulait s'achever par le sport, sait-on jamais. Son rythme cardiaque semblait s'emballer à toute vitesse tandis que sa respiration se faisait saccadée et bruyante. Il n'en pouvait plus et n'allait pas tarder à s'arrêter. Le geste qu'il avait eu contre Rhiannon témoignait son mal être intérieur et sa grande détresse. Il ne se le pardonnait pas et essayait par tous les moyens d'éviter le contact avec les autres. Il semblait se renfermer à vue d'oeil mais ce n'était pas la solution et il le savait. Alors qu'il marquait sans doute l'un des derniers paniers de la journée, une voix se fit entendre. Charline. Elle était là. L'Eliot avait encore du mal à digérer son départ et au-delà de ça, son retour. La voir au restaurant et maintenant ici lui faisait du mal. Beaucoup de mal. Ils s'étaient séparés sans un mot, elle l'avait abandonné à son propre sort. Il lui en voulait. Énormément. Confronté à une solitude soudaine, il n'eut pas d'autres choix que de faire face à son absence. Au début, il vécut très mal l'éloignement mais avec le temps, il prit sur lui et recommença à sortir et à rencontrer des gens. Renouant parfois le contact avec des amis qu'il avait oublié. Ce fut douloureux mais tellement bénéfique. Charline avait devant elle un Sloan dévasté mentalement mais plus à cause d'elle. Se résignant à la laisser partir, il avait réussit à mettre de côté sa rupture pour se concentrer sur autre chose. Les études, les potes ou encore ses perspectives d'avenir, tout fut prétexte à ne plus y penser. Quoiqu'il en soit, le jeune homme se prenait tout de pleine face avec sa venue. La blondinette lui posa un ultimatum. Un lancé réussit et elle restait avec lui pour le reste de la journée. Ce n'était pas une bonne idée Charline, vraiment pas. Il le savait et pourtant, il ne vint pas lui refuser cette faveur. Il se contenta d'appuyer sur le fait que jamais elle n'arriverait à marquer ce panier. C'était quasiment impossible qu'elle y arrive. A moins d'un gros coup de chance, elle n'avait pratiquement jamais tenu un ballon de basket de sa vie. L'Eliot rigola en l'entendant répliquer. Au moins, elle n'avait pas perdu sa légendaire répartie. « Non j'te porterais pas. » Il avait envie de lui répondre quelque chose du genre : que va penser ton mec s'il voit que je pose mes mains sur toi ? Mais il ne le fit pas, c'était déplacé et il en était conscient. Pour une fois qu'il réfléchissait avant de parler. Cela en était presque miraculeux. « Tu veux faire la grande, vas-y j'te regarde. » se contenta-t-il de dire à la place. Sloan croisa les bras sur son torse et afficha un petit rictus sur le coin de ses lèvres. Il haussa les épaules. Oui, il était parfaitement conscient de ce qui l'attendait. Charline était du genre tenace quand elle voulait quelque chose donc il savait à quoi s'attendre. Il savait aussi qu'elle allait tout faire pour marquer, juste pour le faire taire, juste pour lui clouer le bec. « Tu ne marqueras pas donc j'me fais pas trop d'soucis. Tu vois l'genre. » répondit-il malicieusement. Charline se mit en position pour tirer, elle monta sur la pointe des pieds et tendit ses bas. L'Eliot plissa les yeux, ne quittant pas le ballon des yeux. Allait-elle marquer ? Il était incapable de de le prédire en avance. Et là, contre toutes attentes, elle ne tira pas. La blondinette lui demanda ce qu'il foutait là tout seul. Elle était bien curieuse celle-là. « Le match est terminé, ils sont rentré, enfin j'crois. J'suis resté parce que j'ai merdé pendant le match, j'manque d'entrainement. Bon, tu tire ? » avoua-t-il. Sloan ne savait pas trop quoi penser de sa présence ici. Est-ce une bonne chose ? Certainement pas. Mais bon. Il soupira bruyamment en voyant qu'elle ne marquait toujours pas. Sans chercher à comprendre plus loin, il décroisa ses bras et haussa les épaules. « Bon vu que t'as pas l'air décidée à tirer, j'vais me doucher, préviens moi quand t'auras raté ta cible. » lança-t-il en rigolant. Le beau brun fit demi tour et la laissa en plein milieu du terrain. Sans même se retourner, il enleva son maillot qu'il garda dans sa main gauche. Putain, il avait transpiré comme un porc et une bonne douche allait lui faire le plus grand bien. Sloan décida de l'ignorer. Ne dit-on pas que l'ignorance est le plus profond des mépris ?
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Charline Granger & Sloan Bushnell

Ces yeux n'avaient pas changé, son regard par contre semblait vide de sens. Le regard trouble et perdu, il n'était pas difficile d'apercevoir un Sloan perdu et déstabilisé pour une raison que j'ignorais encore. La curiosité me poussait à me questionner. La balle dans les mains, j'analysais son comportement comme j'aurai pu le faire il y a quelques mois alors qu'il continuait à m'embêter. « Le match est terminé, ils sont rentré, enfin j'crois. J'suis resté parce que j'ai merdé pendant le match, j'manque d'entrainement. Bon, tu tire ? » Mes sourcils se froncèrent presque persuadé qu'en dessous ce mauvais match se cachait quelque chose de plus délicat. Un problème qu'il cachait au yeux de tous mais qui semblait attirer une curiosité mal placé chez moi. Mon regard persistant vagabondait sur le jeune étudiant. Peu convaincu, je décidai de fermer ma bouche avant de tourner ma tête sur le panier de basket. Sa vie ne me regardait plus, ces problèmes n'avaient plus à m'affecter. Notre situation avaient changé, évolué et il fallait que je persiste dans cette optique. Perdu dans mes pensées, un long silence s'installa. Peu convaincu de mon futur tir, je retardais sans le faire exprès le dénouement final. Je ne savais pas jouer au basket et encore moins tirer. Il était donc logique que je rate ce tir mais je ne voulais pas partir d'ici sans avoir les quelques réponses à mes questions. Il décroisa ses bras et se recula pour partir en direction des vestiaires tout en exclamant. Je me remis droite et finis par soupirer. La patience n'était pas une qualité chez l'étudiant. Du moins, pas aujourd'hui. « Bon vu que t'as pas l'air décidée à tirer, j'vais me doucher, préviens moi quand t'auras raté ta cible. » Je me mis à soupirer et finis par baisser la balle. " Tu peux même pas attendre....." ma voix se baissa au fur et à mesure que les mots sortaient de ma bouche. Sa silhouette disparue entre les portes battantes des vestiaires. Me laissant moi et mon ballon. " un peu " finis-je par dire en soupirant longuement. Notre jeu n'avait pas durer assez longtemps et c'est en petite fille vexé que je me mis en face du panier pour enfin tirer. Le ballon s'écrasa lourdement contre le panier sans pour autant y rentrer. Louper comme prévu. Le ballon retomba sur le sol et mes jambes se mirent à marcher vers les fameuses portes du vestiaires. Mauvaise idée Granger me répétais-je. Une fois devant l'entrée, je me mis à dire : " Sloooooaaaan, j'ai marqué " en bonne vieille petite menteuse, j'avais au moins le mérite de pouvoir raconter n'importe quoi sur la situation final de mon ballon. " Slooooan tu m'entends ? j'ai mis le ballon dans le panier. Donc en soit, tu sais ce qu'il t'attend ! " un silence pesant reniait autour de moi. Seul au monde, j'avais l'impression de parler toute seul. Accrocher à la porte, je n'osais pas ouvrir même si mes mains me démangeaient. " Bordel... tu peux pas répon...." alors que j'ouvris enfin les portes, ma gorge se serra immédiatement en voyant devant moi un sloan complètement nu. Mon regard se posa sur ces abdo autrefois tant connu pour finalement finir sa course sur l'entre jambe de l'étudiant. Après quelques seconde d'égarement, je me tournais. Dos à Sloan. " Tu l'as fait exprès hein ! " dis-je en apportant une main à mon front. Bordel qu'il faisait chaud, le son de la douche vaguait dans les vestiaires et une épaisse fumé blanche s'en dégageait. " c'était pour te dire que j'avais marqué..." dis-je en tournant légèrement ma tête sur le côté en m'obligeant à ne pas regarder. Il ne répondait pas, son silence était pesant et lourd de conséquence. Alors que mes pensées se focalisaient sur la seule chose que j'avais eu sous les yeux, il y a quelques seconde. Je me mis à rire et lui fis : " Tu as décidé de jouer au roi du silence ? c'est un jeu de merde et je crois que tu vas être obligé de me dire merci. " dis-je en m'abaissant et en prenant son gel douche qui se trouvait sur le banc juste devant moi. En petite joueuse, je le pris dans mes mains. Bien décidé à le faire parler. " Allez bushnell, vient me remercier et vient prendre ton gel douche ! Tu pu, c'est horrible "


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Charline J. Granger & Sloan Bushnell

Ses pas étaient lents et hésitants mais il essayait d'arborer une démarche sure de lui. La revoir ne le laissait pas indifférent et franchement, c'était assez perturbant pour lui. Leur rupture n'a jamais été prononcée et voilà qu'elle refaisait surface, six mois après, aux bras d'un trou du cul. Sloan ne supportait pas cette vision. Non pas qu'il soit jaloux d'avoir été remplacé par un fils à papa mais plutôt de la revoir sans une seule explication. Il voulait se retourner, ne serait-ce pour voir si Charline tirait et si seulement elle arrivait à toucher le panier. Il était partagé entre vouloir qu'elle reste et le besoin qu'elle parte. C'était extrêmement bizarre entre eux mais c'était tellement prévisible. Des mots devaient être mis pour apaiser les tensions qui régnaient entre eux. L'Eliot posa sa main sur la porte et bascula son poids dessus pour entrer dans le vestiaire. Sans vraiment s'en rendre compte, il balança violemment son t-shirt sur le banc. Ce dernier ne se fracassa que légèrement sur le bois. Il était à bout de force. L'entrainement jusqu'à épuisement était finalement une bonne idée pour se mettre ko. Il n'avait plus la force de lutter et de s'énerver, il semblait assez évasif, assez passif. Dans un silence assez pesant, il vint s'asseoir et se pencha vers l'avant en soupirant. Il semblait démuni de tous ses réflexes et accessoirement, de sa motivation. Lentement, il enleva une pompe puis la deuxième. Il se redressa avant de se lever difficilement. Sloan leva les yeux au ciel en entendant Charline s'acclamer toute seule. Elle avait marqué ? Impossible. Ou peut-être que si. Il ne savait pas vraiment quoi penser. Il aurait bien voulu se poser vingt mille questions, comme à son habitude mais là, c'était le calme plat dans son esprit. Pas de signe de bipolarité, rien de tout ça. Décidant toujours de l'ignorer, il haussa les épaules avant d'abaisser son short et d'se foutre à poil. Et, comme si le destin n'en avait pas fait assez, la porte s'ouvrit et Charline entra, style de rien. « Tu permets, j'vais prendre ma douche là. » L'Eliot ne chercha même pas à cacher ses attributs. Il n'était pas pudique et cela ne semblait pas le gêner plus que ça. Bien au contraire, il afficha un large sourire lorsqu'elle se retourna en prétextant l'avoir fait exprès. Il était fier de lui ce petit con. « Ouais, j'ai fait exprès d'me mettre à poil pour prendre ma douche. Décidément Granger, le sort s'acharne sur toi. » plaisanta-t-il. Sloan était incapable de rester sérieux, c'était plus fort que lui. Certes il lui en voulait énormément mais le mal était fait, ils ne pouvaient pas revenir là-dessus. Une forte complicité les avait unis dans le passé et je ne vois pas pourquoi cela changerait aujourd'hui. D'ailleurs, sans chercher plus loin, il se retourna et entra dans la douche. Enfin la douche, c'était vite dit. Disons plutôt le petit renfoncement séparé par un petit muret aussi haut que large. Il enclencha le robinet, un peu maladroitement. L'eau, d'abord tiède puis chaude, se mit à couler le long de son corps nu. Que c'était bon de pouvoir se détendre un peu. Les yeux du beau brun se fermèrent délicatement. Il essayait de faire abstraction de sa présence mais entendre sa voix lui fit revenir à la raison. L'Eliot ouvrit brusquement les yeux et fronça les sourcils. De quoi parlait-elle ? Il ne comprit pas de suite où elle voulait en venir. Lorsque son regard se posa par terre, il comprit qu'il n'avait pas le gel douche, quel con. Machinalement, il tourna la tête vers elle et, effectivement, elle tenait entre ses doigts le flacon tant convoité. Il leva les yeux au ciel et soupira. Il afficha un sourire malicieux, c'est vrai qu'il puait. La garce, elle le faisait exprès. Charline voulait jouer, pas de soucis, ils allaient jouer mais elle s'aventurait sur un terrain glissant. Sans jeu de mots. « Putain, tu m'saoul. » Sloan grogna quelques mots entre ses dents avant de faire deux pas en arrière et s'avancer vers elle. Il était nu, mouillé et excédé par sa présence. Et alors qu'elle affichait un sourire angélique, il vint se coller à elle et la prit dans ses bras, la mouillant au passage. « Merci Charline. » lança-t-il agressivement. L'Eliot se colla à elle, il posa ses mains sur ses cheveux, histoire de la mouiller un maximum. Et là, contre toutes attentes, il se mit à éclater de rire. « Merci. » répéta-t-il, mort de rire, en mouillant chaque parti de son corps. Charline essayait de se débattre mais il la tenait fermement. Enfin fermement, façon de parler, un léger coup de genou dans les burnes et le voilà couché pour un petit moment. Il en rajoutait, en faisait des tonnes. Pour l’emmerder jusqu'au bout, il recula de quelques pas pour la faire venir sous la douche. « Allez viens, ça t'apprendra à mentir et à prétendre marquer des paniers. »
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