(Nienke) Mexico with you

“Mexico with you "

Nienke & Hayden

Tu as décidé de te détendre avec Nineke. C’est disons tout nouveau pour toi de le Mexique et parce que vous aviez quartier libre, tu décidas de l’emmener dans les rues de la ville où vous étiez. Un magnifique paysage, un environnement génial en quelque sorte. Tu avais simplement enfiler ton short beige, une paire de baskets et tu avais noué ta chemise autour de la taille. Tu avais beaucoup trop chaud mais ça c’était une habitude. Ta main dans celle de ton amie proche, tu avanças dans les rues dont vous faites le tour depuis une heure. Dur dur tout ça, surtout que tu parlais pas un mot espagnol, mexican ou n’importe quoi. Et le pire dans tout ça, tu n’avais pris de dico. Juste tes lunettes de soleil, un portable et ta bonne humeur. Tu souffles un coup, regardant autour de toi pour froncer les sourcils. « Rassure moi d’une chose qu’on est pas perdu Ninie. » Oh non, pas ça, mais d’un côté, c’était tellement drôle. Tu ne savais pas réellement où aller et tu profitais de ta journée avec cette fille dont la relation est plutôt bizarre, étrange. Tu finis par déposer ton bras autour de ses épaules pour embrasser sa tempe, l’autre main dans la poche de ton short pour lui sourire. « On aurait pu rester à l’hôtel, à dormir toute la journée avec la climatisation. T’imagine ce monde sans clim sérieux ? Pas moi. En tout cas, je pense que le monde serait terriblement mal sans clim. » Tu lui souris, avançant. Finalement, le désespoir d’être perdu était un fait, mais vous vous en fichiez, tu profitais de ta petite Dunster juste le temps d’une journée avant de te rendre dans les autres parties du programme. Programme que tu avais juste survolé à cause de ton envie indéniable de dormir après le voyage. Mais te voilà dans les rues à rire et à parler comme si de rien était. Il faudrait d’ailleurs que tu fasses une sieste bientôt, sinon tu risques de tomber d’épuisements comme toujours.

Aujourd'hui, il ne boude pas. Fini la surprise, les vacances sont commencées et j'ai bien l'intention d'en profiter. En fait, j'en ai réellement besoin, de changer d'air, de voir d'autres visages que ceux d'Harvard, de me promener ailleurs que sur le campus ou à Boston. Et cette parenthèse est très bien tombée. J'ai prévu de retourner en Afrique dans peu de temps, (même si je n'en ai parlé à personne encore) mais le Mexique était une très bonne idée pour se détendre. Surtout avec Den, cette petite bouille qui serait mieux dans un pays froid qu'ici. Il a l'air de mourir de chaud, et préfère ne pas mettre de chemise. Perso, j'avais sorti les tongs, un mini short en jean et un débardeur blanc. On a erré pendant un moment dans la ville. Une promenade coupée de long silence, juste à apprécier la présence de l'autre. Et puis parfois, on part en vrille, on court partout, on crie et on fait les fous. C'est tout nous. Au bout d'un moment, je me demande si je vais être en capacité de rentrer à l'hôtel, et les paroles de mon ami me font sourire. Il lit dans mes pensées ? C'est étrange et rigolo, je ris juste, sans répondre à son inquiétude. Parce que oui, je crois qu'on est perdu tous les deux. Et je trouve juste ça drôle. C'est difficile de se perdre à Boston quand on connaît une bonne partie de la ville par cœur. Là, c'est autre chose. Moi, j'aime bien me perdre, et d'ailleurs, cela m'arrive à chaque voyage. Mais c'est ça le voyage non ? Découvrir les villes hors des sentiers battus, apprendre et jouer avec les enfants, chanter dans des langues inconnues sans savoir ce qu'on raconte, manger avec les locaux ? « Oh non bébé, on se serait ennuyés à l'hôtel ! » Je me blottis contre lui, malgré la chaleur et la moiteur ambiante. Mon bras entoure sa taille et le serre encore un peu plus contre moi. Il va râler parce que je lui tiens chaud c'est sûr. Mon regard se tourne vers un son qui ne m'est pas inconnu. L'océan ? Oh oui ! Je passerai bien le reste de la journée sur la plage, en mode farniente. Sans lui poser la question, je nous fais tourner et me dirige entre le béton vers le sable fin des plages mexicaines. Je finis par le lâcher, balancer mes tongs et courir vers les vagues. Si j'arrive à éviter la première en sautant par dessus, je me prends la deuxième en pleine face qui me fauche au passage. Je tombe les fesses dans l'eau, en rigolant comme une petite fille.

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Nienke & Hayden

Tu continues d’avancer. Tu es bien avec elle. Tu es plutôt calme pour une fois, fatigué aussi et paumé aussi. Bravo la confiance des cartes. Déjà, tu parles pas un mot espagnol mais en plus, tu sais même ou ce que sont ses panneaux de signalisation. Et quand tu fais la remarque à Ninie, elle se blottit contre toi. Bah bravo dis donc le duo de choc. Tu lui souris, tu as juste envie de rire à sa remarque. Tu embrasses sa tempe avant d’ajouter presque naturellement « Oui j’avoue » Elle a raison, tu aurais dormi toute la journée, elle n’aurait rien pu faire de toute la journée. Adieu monde paradisiaque. Mais finalement, tu passes ta main dans tes cheveux, remettant ta casquette. Tu te fais limite embarquer par la petite blondinette jusqu’à la plage. Elle court, et toi tu marches, mains dans les poches jusqu’à ce que tu arrives à la hauteur de la mer. Tu déposes tes fesses dans le sable, souriant à l’image. Tu n’aimes pas trop la mer, t’es plus piscine et même si tu ne veux pas te l’avouer, t’es bien plus transat que sable. Mais ça lui fait plaisir d’être là alors tu lui souris grandement. Quand elle tombe dans l’eau, tu ne peux que rire à cette vision pour rire. Quelle enfant. Tu décides de te lever, prenant ton téléphone pour immortaliser ce moment alors que tu le ranges comme si de rien était. Personne sur la plage, en même temps, cela serait dommage d’avoir du monde. Personne, même pas une personne qui court, rien, tu en es bien heureux finalement. A New-York, y’a toujours du monde sur la plage, à Boston un peu moins, vu que tu n’y vas pas. Mais là, dans ce magnifique pays, tu trouves ça bizarre, à croire que les gens ne veulent y aller. Cependant, tu réfléchis une seconde avant d’ajouter « J’espère que tu as pris des serviettes pour te sécher Ninie ? » En même temps, c’est bête, tu as même pas pris de bouteille d’eau en quittant l’hôtel ce matin donc disons que les serviettes c’était encore plus mort que la bouteille.

L'eau m'attire, je n'ai jamais trop su pourquoi. Je pourrais nager pendant des heures, ou même juste rester dans l'eau sans rien faire et ne jamais m'ennuyer. C'est peut-être mon élément oui, et j'aime réellement la sensation de l'eau sur ma peau. Une caresse constante, un réconfort, un souvenir de cette soirée au Cap-Breton. Je secoue la tête pour effacer le paysage qui apparaît sur mes paupières closes. Un phare, un ciel couvert, le magicien. Maintenant ce beau souvenir devient trop douloureux, et je préfère essayer de le faire disparaître au fin fond de mon inconscient. Je frotte mon visage pour oublier et enlever les séquelles de la vague que je me suis prise en pleine face. Je reste assise dans l'eau un moment, observant l'horizon, un coup d’œil à Den de temps à autre, assis sur le sable. Tout est calme ici, et ça fait vraiment du bien. Nous sommes seuls au monde, on pourrait croire à une plage sur une île déserte, ça aurait pu être marrant. Surtout avec Den, toujours avec lui. Je pourrais passer ma vie entière avec lui sans jamais m'ennuyer je crois, c'est ça un ami ? Je me lève quand il me parle et tourne le dos à l'océan. Une serviette ? Pour quoi faire ? Je le regarde, un petit sourire au coin des lèvres. Ma serviette, c'est toi, mais tu ne le sais pas encore. Je patauge encore quelques secondes dans l'eau, jouant avec mes orteils dans le sable et finis par courir hors de l'océan, en direction de mon ami. Arrivée à son niveau, je lui saute dessus pour qu'il tombe à la renverse, le dos sur le sable. Sa casquette s'est fait la malle à quelques centimètres de sa tête. Mon t shirt me colle à la peau alors que je laisse bien tout mon poids contre son torse pour bien l'écraser. Et je frotte ses cheveux frénétiquement, secouant ma tête pour faire couler les gouttes d'eau salée sur son visage. « C'est toi ma serviette Den ! Je peux me coucher sur toi, et tu me tiens chaud si je me blottis dans tes bras. C'est mieux que l'original même ! » Il va ronchonner c'est sûr, mais je m'en fiche. Je rigole alors que j'enfouis mon visage dans le creux de son cou. Et je me calme, comme si la crise était passée.

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Nienke & Hayden

Tu l’observes. Elle s’amuse avec l’eau, le sable, elle rigole, elle sourit. Alors, tu souris un petit idiot, assis sur la plage alors que le sable rentre partout où il veut. T’aimes pas plus que ça l’eau, tu dois être plus adepte des sports de combat toi aussi donc ça change mais néanmoins, tu la regarde faire. Tu ne la quittes pas des yeux. Et une fois qu’elle finit, elle arrive sur toi. Putain, tu aurais du hurler. Mais trop tard elle est sur toi. Heureusement pour toi que tu ne portes presque rien sur toi. Tu souffles, en envoyant valser ses cheveux « T’abuses sérieux Ninie ! Tu aurais pu éviter de me mouiller .. » Tu souffles une nouvelle fois, allongé dans le sable, la laissant faire. Ta main au niveau de son crâne, tu embrasses ses cheveux mouillés légèrement. Tu attends comme ça, comme si le ciel était ta meilleure vision du monde, tu souris ensuite « Bon alors dis moi, c’est pas que c’est inconfortable, mais tu donnes chaud, donc debout allez ! allez !! » Tu bouges ton corps pour l’embêter, tu rajoutes deux ou trois chatouilles un peu partout alors que tu souris. Néanmoins, tu la retournes. Tu déposes son dos contre le sable, tu es au dessus d’elle, tu lui souris en coin. « Finis de jouer van Dijk » Tu la regardes dans les yeux alors que u humectes tes lèvres pour te relever. Oui, tu aurais pu rester comme ça pendant des heures, mais finalement, tu as décidé de te relever pour lui tendre ta main. Tu commences à avoir faim et soif, c’est pas génial dans ton estomac. Mais l’envie de rester là, n’était pas génial non plus. .

Je savais qu'il allait râler, c'est sa spécialité. Quand ça me fait rire, lui il râle, et j'en ris encore plus. J'aime faire des choses comme ça, sans réfléchir. Ça m'aide à oublier les choses, les cours, la fac et ce con de Milan. Den lui, il n'a pas l'air d'aimer l'eau, à moins que cela ne soit juste d'être arrosé. Il râle quand je me jette sur lui, je crois qu'il aurait voulu m'éviter, me faire m'arrêter à temps, mais il n'a pas du avoir le temps de réagir. Il finit quand même par se laisser faire et m'embrasse à la base du front. Il me crie dessus pour que je me lève. Je n'ai pas le temps de réaliser qu'il joue à l'asticot sous moi et me fait des chatouilles avant de me faire basculer, le dos contre le sable. D'un coup de tête, je fais fuir les mèches de cheveux récalcitrantes qui s'étaient posées sur mon visage. Et je plonge mes yeux dans les siens. Je crois que là, j'ai chaud, je n'aime pas trop ça. Pas que à cause de la température ambiante, peut-être un peu à cause de lui. Et c'est pire quand mon regard fixe ses lèvres qu'il humecte à quelques centimètres des miennes. Je secoue la tête une nouvelle fois. Je sais que c'est bizarre entre nous, je sais que j'aime être avec lui, mais j'ai terriblement peur de trop m'attacher, dans le mauvais sens du terme. Finis de jouer ? De jouer à quoi ? Nos regards ou mes jeux d'enfant dans l'eau et sur la plage. J'me prends une claque en fait, mais je fais tout pour le cacher. Je le regarde se relever et attrape sa main pour en faire de même. Je secoue rapidement mon short et mon t shirt plein de sable du bout des doigts. « Je parie que tu as faim... tu as toujours faim. Tu veux qu'on trouve un petit restaurant ou tu veux faire autre chose ? » Parce que je ne sais vraiment pas où on va trouver à manger, ou alors, on va se faire inviter chez quelqu'un. Je suppose qu'il ne parle pas un mot d'espagnol, mais on va bien se débrouiller, quitte à louer un hôtel autre que le notre pour chercher celui des dunsters demain. A moins que l'on trouve un taxi ?

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Tu la regardes, tu aurais pu faire ce que tu voulais. Rien n’aurait été choquant avec elle. Quoi que. Mais c’est bien devant elle que tu te tiens finalement. Finis de jouer, bonjour le sérieux. Autrement dit, vous êtes réellement perdu et tu commences à flipper. Parce que c’est psychologique ce truc point barre. Aucune explication à donner. Alors quand tu lui proposes de se lever, tu l’écoutes pour sourire en coin. Oui point pour elle. Mais si elle savait à quel point tu es fatigué, elle ne se réjouirait pas trop vite finalement. Tu passes ta main dans tes cheveux autour de toi. Tu la regardes terminer d’enlever le sable sur ses vêtements avant d’ajouter « Tu arrives à aligner deux mots en espagnol toi ? Parce que Hasta La Vista c’est tout ce que je sais rien. On est dans la merde je pense, donc si déjà on trouve une rue où y’a du monde, ça pourrait le faire » Tu embrasses lentement son front, tu en avais envie de ça d’ailleurs. Et tu commences à marcher avec elle. Tu récupères ses tongs au passage pour lui tendre « Ca sera mieux avec ça non ? » Tu lui souris en coin, mettant lentement ta main dans la sienne, l’autre dans la poche et tu avances, regardant autour de toi. Tu aurais pu rester des fois avec elle, même perdu, elle arrive à te rassurer rien qu’avec sa présence. Impossible à faire mais pourtant si réel. Tu marches simplement, prenant ensuite ton téléphone pour lui montrer les clichés magnifiques que tu avais osé prendre « La prochaine fois, je prendrais quand la mer t’envoie une vague » Tu rigolas. C’était drôle. Des photos, des souvenirs. Tous ces trucs là, tu n’en as pas besoin. Tu seras capable de lui redire, dans dix ans, ce qu’il s’est exactement passé heure par heure. Une qualité ou un défunt de ta vie précédente avec ta mère. Chose que peu de monde sache, même Ninie. Non tu n’assumes pas ton adoption et il était hors de question que quelqu’un soit au courant sauf les personnes concernées.  D’ailleurs, c’était un sujet à éviter surtout en ce moment. Tu la regardas alors, elle s’éclatait encore, alors que tu avais juste envie qu’elle ne te paume pas. Mais le graal se trouva en face de toi. Tu commenças à rire.   « Des churros ça te tente ? Ou alors des chichi par chez nous. » Bah en même temps, vous aviez longé la plage, obligé qu’un marchand comme celui là soit présent non loin de la mer. C’était même obligé. Mais ce n’était pas trop ce que tu t’étais imaginé quand tu avais dis que tu avais faim. Mais bon. T’as toujours la dalle aussi toi ..

En fait, il a vraiment l'air stressé de ne pas parler espagnol, de ne pas retrouver le chemin de l'hôtel. Et moi à côté, je suis super calme. On est jamais vraiment perdu, on trouvera des gens pour nous indiquer ce qu'on cherche, ou même peut-être nous accompagner. J'ai étudié l'espagnol un peu, pendant certains voyages avec mes parents. Enfin, ce sont les enfants qui essayaient de m'apprendre quelques mots pendant notre temps libre. Alors, je peux plus ou moins me faire comprendre. Parce que l'espagnol avec un accent néerlandais, ce n'est pas toujours très compréhensible... en tout cas, dans mes souvenirs, je faisais beaucoup rire les enfants. Je ne réponds pas, j'apprécie juste son baiser sur mon front. En fait, j'aime bien le voir ronchonner, alors, je ne vais pas le rassurer tout de suite sur le fait que je peux sûrement me faire comprendre. J'attrape mes tongs qu'il me tend et les remets à mes pieds. Ma main dans la sienne, on avance le long de la plage à la recherche de quoi remplir l'estomac de Den. Il sort son portable et me montre les photos qu'il a pris de moi dans l'eau. Je frappe son épaule rapidement. « Deeennn ! Tu abuses ! Je t'interdis de montrer ça à quelqu'un d'autre ! » Quel petit con ! Je me penche contre lui et lui fais un câlin rapidement avant de continuer notre marche. De l'extérieur, on pourrait croire à un petit couple, c'est étrange non ? Après quelques minutes, Den trouve de quoi manger, au moins pour lui caler un creux. Je lâche sa main et sautille plus que je ne cours vers le vendeur ambulant. En quelques mots d'espagnol, je lui commande un cornet rempli de chichis. Je le paye plus qu'il n'en demande et me retourne vers mon ami en lui tendant le cornet. « Allez mange ! On pourra continuer de visiter sans que tu ronchonnes. » J'attrape un chichi avant de reprendre notre route en pas chassés, le regard tourné vers l'océan.

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Nienke & Hayden

Tu abuses. C’est vrai. T’es un gros chieur de la vie brodel. Mais le plus drole, c’est que tu l’assumes entièrement en fait. D’où le fait que tu la fasses chier jusqu’au bout. En temps, te prévenir cinq minutes avant de partir que tu devais embarquer dans un avion pour aller en direction du Mexique. Merci qui ? Merci elle. Et tu n’as même pas osé t’endormir. Disons surtout que c’est ce qu’il te faut ce soir en fait. Dormir à la belle étoile, faire chier personne et dormir. Oui dormir. Sauf que là, c’est ton estomac qui grince parce qu’il a faim. Avec le décalage horaire, normal. Tu lui prends la main. C’est ta Ninie. Personne ne la touche, sauf si tu l’as décidé et là t’as pas envie. C’est étrange, c’est comme avec ta sœur. Personne ne l’a touche et tu ne donneras jamais. Oh grand jamais tu ne la donneras. Personne n’est assez bien pour elle et tu n’arrives pas à lui faire comprendre. Mais bref. Tu passes ta main dans tes cheveux, remettant tes lunettes sur le nez. Tu es avec ta Dunster, t’es bien là. Tu lui montres même les photos tu souris. « Non, le mur d’Harvard va pouvoir voir à quel point tu es horrible sur ses photos. Tout Harvard ! J’en collerais même dans ta chambre, partout je te dis » Tu lui embrasses le crâne. Impossible de ne pas rire face à cette jeune femme, d’ailleurs, tu remets ton bras au niveau de son épaule pour avancer vers ce truc au long. Un truc qui ressemble à un petit vendeur près de la mer. Sauf qu’elle t’échappe. Tu souffles pour la regarder faire. Qu’est qu’elle fait ? Tu fronces les sourcils, marchant vers elle, mains dans les poches. Tu la regardes revenir avec le cornet pour le prendre, vu qu’elle te le tend « Bravo, je te dois combien maintenant ? » Oui les bons comptes font les bons amis. Tu as toujours été comme ça. Et si tu devais payer, tu fermerais sans doute ta gueule, mais ça c’est ta politique aussi. Tu la regardes alors qu’elle repart. Quelle chieur aussi. Tu passes ta main sur ton visage, elle est insupportable et tu souffles même. Tu commences à marcher, prenant le chichi dans les mains alors que tu continues d’avancer. Ton regard se pose un peu partout. Tu as promis à ta mère de tout lui raconter dans les moindres détails. Alors c’était clair que niveau détail, tu allais surtout parler des paysages, ça serait beaucoup mieux oui ..

Je ne ronchonne même pas quand il me dit qu'il va en afficher sur tout Harvard. Je lui tire juste la langue, comme une petite fille. C'est certain qu'il ne va pas le faire, surtout parce que maintenant, je suis au courant que ce serait lui et qu'il sait que je vais lui arracher la tête. Non, il ne le fera pas... J'essaye de m'en convaincre. En plus, je ne suis pas si horrible que ça, nan mais oh ?! Et comment tu rentrerais dans ma chambre sans mon accord hein ? Et je réalise. En fait, il serait capable oui, que ce soit vraiment en accrocher sur le mur d'Harvard, ou les poster sur intagram... Alors, je ne préfère pas rétorquer pour lui donner encore plus l'envie de le faire. Je finis par lui payer de quoi remplir son estomac et il me demande combien il me doit. « Rien bébé, c'est juste des chichis. » Et je continue de sautiller le long de la plage. Franchement, c'est magnifique, ce pays est vraiment très beau. Je le note dans un coin de ma tête pour un éventuel prochain voyage humanitaire. En plus, ce n'est pas si loin d'Harvard, donc je pourrais me permettre de l'organiser sur une courte période de vacances. Je me tourne vers Den qui observe lui aussi le paysage, et marche à reculons. A quoi pense-t-il ? J'aime le regarder quand il ne fait pas attention à moi, ce sont les meilleurs moment je trouve, où ses petites mimiques se font plus importantes. Sa façon de plisser les yeux, quand il remonte ses cheveux pour installer sa casquette, sa façon de marcher un peu nonchalante. Et tout ça sur un fond musical qui vient d'un peu plus loin, sûrement un bar où les gens dansent sur la plage. Je m'arrête et attends qu'il arrive à mon niveau en regardant l'océan. Je fronce les sourcils un instant, pas vraiment certaine de ce que je viens de voir. Et ça recommence une nouvelle fois. Je m'émerveille rapidement du spectacle qui se joue devant moi : la danse d'un dauphin. Au moins d'un en tout cas. J'aime réellement ces animaux, et j'ai vu qu'on pouvait faire de la plongée ici et peut être avoir la chance d'en observer et de nager avec eux. Je fais marche arrière pour rejoindre Den et plonger dans ses bras. Je tends la main pour lui montrer l'endroit au niveau de l'océan où j'ai vu le dauphin. « Dis moi que tu l'as vu toi aussi ?! » ... que je ne suis pas folle, que ce n'était pas un rêve.


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