Une séance de plus en bonne compagnie |feat Elycia|

Elycia avait le don de me faire sourire et ceux pour un rien en fait, en répondant alors :

« -Oh oui je suis un terrible tyran. Et heureusement pour toi oui... t'en aurait eu des heures de colle avec moi. »

Finis-je par dire en riant, pour la retenir assez rapidement oui, j'en avais des réflexes ce n'était pas de ma faute, mais j'étais comme ça depuis toujours et puis grandir avec un grand-frère qui t'envoie des choses dans la tête ; avoir des réflexes était important...
Elle était soudainement très proche de moi tellement que j'en avais profité pour lui déposer un baiser sur les lèvres et elle me demanda pourquoi j'avais fait ça.
Ce qui me vint à l'idée comme réponse fut :

« -Je ne sais pas... En fait, je m'en fous un peu de leurs règlements, et je me suis attaché à toi. Même si tu n'en a aucune envie. »

Elle serre les poings ce qui ne montre rien de bon, aussi quand Elycia tourna les talons, je l'attrapai par le bras en lui disant alors :

« - S'il te plait Elycia. Reste, je voudrais qu'on parle... Je sais que t'en à aucune envie, encore moins qu'on parle de ce qu'il vient de se passer, mais il le faut. »

Oh puis merde, ils étaient majeurs... Elle avait 26 ans et lui 31 ans. Il en avait rien à faire lui aussi de leurs foutus règlement et surtout, il n'avait jamais eu autant de sentiment pour une femme depuis longtemps.

A ce moment précis, tu te mets à sourire en comprenant les attentions de Julian puisqu'il aurait chercher des prétextes pour rester avec toi. « Ça c'est-ce que j'appelle avoir des excuses bidonnes pour passer du temps avec moi. » Te retournant en lui faisant un clin d'œil bien charmeur. Tu étais troublée, perdue. Tu te mets à rire nerveusement à la réponse de Julian. « Putain que tu es con. Tu ne me connais même pas, merde. Je ne peux plus aimer une personne. Je ne sais plus ce que ça fait d'être aimée et d'aimer. Je ferais tout pour que tu détaches de moi. » Là maintenant, tu étais comme une furie. Alors que tu étais en train de tourner les talons voilà qui te rattrape en attrapant ton bras pour te retourner. « Lâche-moi Julian, je t'en prie. Je n'ai rien à te dire. » En disant cela, tu te débattais pour qu'il te lâche, tu pleurais pratiquement tellement que cela te rappeler lui, ton ex, mais tu n'étais pas prête à mettre des mots en parlant de lui. Mais putain que ça te faisait un mal de chien. Puis pour information, tu avais vingt-trois ans. « Je ne veux plus m'attacher à personne ni soufrir pour quelqu'un. »

Je lui souris, elle a enfin compris que j' étais en train de jouer avec elle, aussi, je répondis :

« -Haha tu me connais si bien. Où commence du moins à bien me connaître. »

Son sourire me fait chavirer et je suis complètement sous le charme, c'est bon, c'est définitif, je craque pour elle et il faut vraiment que je lui avoue, quitte à m'en brûler les ailes. Et surtout morfler à cause d'une femme, je me mordis la lèvre avant de lui sourire et finir par dire :

« -Je suis con ? Pourquoi ? Parce que j'ose te dire ce que je ressens ? Je n'ai pas besoin de connaître quelqu'un comme toi pour savoir si je tiens à toi ou non ? Bah oui alors dans ce cas, je suis un con, et même si tu fais tout, je serai accroché à toi. »

Pour ne pas dire coller à tes basque et complètement de toi, mais ça, je vais encore me la fermer sur ce point, je garde ma main autour de son bras avant de lui dire :

« - J'ai peur que si je te lâche, je te perde définitivement et je n'ai pas l'envie. Ni la force. »

J'avais beau être un homme, j'avais du chagrin sur le cœur et des yeux brillants, non, je ne pleurer pas… Du moins pas encore, mais c'était ainsi. Mais je finis par la lâcher avant de lui dire la voix pleine d'émotions :

« -Tu n'as que 23ans, ne te referme pas sur une mauvaise expérience. Je ne suis pas la personne que tu veux fuir, tu as peur de souffrir et je te comprends, mais tu sais, je ne le ferais jamais. Je n'aime pas voir une femme pleurer, et j'oserais jamais le faire. »

Je lui tenais encore le bras, mais plus doucement presque comme si je ne faisais que l'effleurer, si elle me quitter là maintenant de suite, je pense que j'aurai mal et que je n'oserais pas avancer sans elle. Je finirais par avoir mal, même très mal.

« Comment tu peux être attaché à moi alors que tu ne sais même pas mon prénom complet, ni ce que j'étudie. Oui, tu es totalement con, stupide. Va avec une femme de ton âge et non une fille qui n'a encore fini sa crise d'adolescence à 23 ans. Tu n'as pas le droit d'être accroché à moi comme ça. Je ne suis pas un fille bien ni pour toi. » Tu n'arrêtais pas d'inspirer, d'expirer assez fort tellement que tu étais en colère contre toi, contre lui. Puis d'un coup sec, tu enlèves ton bras de ses doigts qui te tenait il y a quelque seconde. « Tu m'as déjà perdu Julian. J'ai besoin de connaître la personne un minimum, de te connaître, même si je suis une peste de première catégorie. » Tu étais essoufflée par la colère, tu étais en train de faire une crise de spasmophilie, tu avais besoin d'un sac pour respirer normalement. « Ce n'est pas une mauvaise expérience, c'est juste que je ne te souhaite pas vivre ça. Perdre définitivement quelqu'un parce qu'il est à six pieds sous terre. Il ne faut jamais dire jamais surtout quand on ne sait pas si on peut tenir une promesse. Je ne veux pas faire de promesse ni te faire espérer pour rien.  » Ton visage ainsi que tes yeux sont rougis à cause de la colère et les larmes qui ont coulé sur tes joues. Tu avais besoin de prendre l'air, chose que tu commences à faire en te dirigeant à l'extérieur du lieu où tu étais avec Julian. T'asseyant sur des marches, tu essaies de reprendre ton calme et surtout une respiration normale.  

Je secouai la tête un instant avant de lui dire :

« -Je n'ai pas besoin de tout connaître d'un coup, j'ai juste envie de te connaître toi... On en apprend un peu plus chaque jour, en étant ensemble. Tu sais, tu n'a peut-être pas était fini ta crise d'adolescence et moi, je l'ai jamais faite, peut-être qu'un jour, je la feraient et j'aurai peut-être 40 ans ou ça sera demain. Je n'ai pas le droit ? Mais si j'en ai le droit, je ne l'ai pas choisi d'être amoureux de tes jolis yeux bleus tes cheveux blonds qui sont splendides. »

Je restai un instant sans rien dire avant de reprendre :

« -On peu apprendre à se connaître, on peu être ami si il le faut. Tu n'es pas une peste, tu te montres ainsi juste pour cacher ce que tu ressens, c'est tout. »

Elycia avait l'air de ne pas aller bien, je lui repris la main en lui disant alors :

« -Je ne peu que te comprendre, certes je n'ai pas perdue la personne que t'aimer de la même manière. J'ai juste était trahi, elle ma hélas laisser en plan alors que nous étions fiancés et ensemble depuis longtemps. Juste un mot et elle est partie. Ne me fais pas de promesse, si tu ne veux pas... Mais je sais que je t'en ferais une moi, je serais là si tu as besoin. »

Elle tourna les talons me laissant tout seul, sur le cours. J'attrapai mon sac et la suivis alors avant de la regarder, s'asseoir et lui dire :

« -Elycia tu va bien ? »

La ce n'était pas le côté amoureux, juste je m'inquiétais pour elle.

Décidément, Julian et toi, vous n'étiez pas sur la même longueur d'onde. Secouant également la tête, tu lui répètes « Je ne veux pas être aimée pour l'instant. Tu comprends, je ne me sens pas prête du tout. Je n'ai pas envie de te faire souffrir, et même espérer pour rien. Puis bordel, tu ne vas pas forcer les choses même si je n'en ai pas envie. Non, tu n'as pas le droit de tomber amoureux de moi. Je te l'interdit. » Tu le regardes très sérieusement sans faire ciller tes yeux signe que tu ne plaisantais pas. Néanmoins, la réponse du brun aux yeux marron te convient puis tu oses répondre « À deux conditions qu'on fasse connaissance. Qu'on aille à mon rythme et que tu ne dises pas qu'on est en couple. Chose qu'on n'est pas. » En sentant la main sur la tienne, tu regardes un instant vos doigts avant d'enlever la tienne. Assise sur la marche, tu tentais de reprendre ton souffle en respirant lentement l'air frais. Tu commences alors à trembler tellement que tu étais à bout de nerfs et surtout épuisée. « Désolée que ça se soit passé passer ainsi pour toi. » Tu le regardes un instant avant de baisser tes yeux en direction du sol. Fatiguée, tu poses alors ta tête sur l'épaule du professeur, fermant doucement les yeux. « Je cherche seulement à reprendre mon souffle. »   

Je continuai de sourire même s'il fallait ce l'avouer, je venais d'en prendre pour mon grade et pas qu'un peu, mais pourquoi ne pas souffrir un peu pendant un temps avant d'avoir gain de cause. Bien sûr, elle m'engueula encore un peu avant de finir par me dire de m'interdire de tomber amoureux d'elle.

« -Ah bah ça s'est loupé j'ai déjà réussi à l'être et je crois que c'était un peu contre ma volonté tu sais. Souffrir, je crois que justement si je ne te l'avouer pas, j' aller souffrir. »

Je la regardai sérieusement dans les yeux avant de lui dire de nouveau en me retenant de rire :

« -Okay pas de souci. Je veux qu'on fasse connaissance, de toute façon, j'aurai tout fait pour tout savoir sur toi. Quittes à me prendre une baffe ou plusieurs dans l'histoire, qu'on aille à t' on rythme pas le moindre souci je ne te brusque rien. »

Je fis une petite moue avant de lui répondre :

« -Pas en couple ? Okay ça marche aussi, bon alors on est à l'essai de quelques choses ? Donc ?! »

Elycia semblait mal et vraiment aux bords des larmes, avant que je ne finisse par dire :

« -Ne t'en fais pas, c'est passée même si c'est encore un peu dur par moment. Par contre si tu as dû mal à reprendre ton souffle essaie au moins de boire un coup. »

Je lui tendis une bouteille d'eau et lui souris, j'avais promis de ne pas la brusquer.

Il est vrai que tu étais allé très fort avec Julian. Heureusement pour lui, tu ne lui avais pas foutu des coups ou encore des gifles, chose que tu faisais lorsque tu étais très énervée comme c'était le cas. Non à la place, tu avais préféré serrer les poings pour éviter de lui en coller une. Tu avoues que parfois, tu avais du mal à garder ton self-control. « J'imagine que tu dois être soulagé maintenant, même si tu risques de souffrir parce que je ne partage pas les mêmes sentiments que toi. » L'observant dans les yeux, tu te permets de rajouter « C'est obligé que tu t'en prennes un jour ou l'autre. » Sauf que tu ne le ferais pas, car tu pourrais te refaire renvoyer d'Harvard et ça serait vraiment une connerie de tout foutre en l'air. « Sauf que je ne peux pas lever la main sur toi, ça se retournerait contre moi. Aller doucement, prendre notre temps, je ne suis pas contre. » Tu le regardes toujours avant de poser tes yeux bleus ailleurs. « Je ne sais pas où ça va mener tout ça. Je ne préfère pas faire de projets, ni te promettre des choses dont je ne suis absolument pas sûre. » Sans attendre une seule, tu prends la bouteille d'eau pour boire quelques gorgées, reprenant peu à peu ton souffle et te calmer. Doucement, tu rassembles tes genoux contre toi, et plus précisément ta poitrine puis tu poses ta tête sur tes jambes sans rien dire de plus.   

La jolie Elycia me fit sourire de nouveau, avant que je ne puisse finir par lui dire :

« -Je crois que je vais pouvoir, survivre ne t'en fais pas. »

Je me devais de sortir, car j'avais besoin de le faire aussi bien pour la rassurer que pour me rassurer, même si elle ne le disait pas, je pense qu'elle tenais à moi d'une certaine manière. Mais c'était un peu compliqué, elle me dit qu'un jour ou l'autre, je finirais par me prendre un coup ce à quoi je répondis :

« -Tu sais que tu parle à moi. Le mec le plus barge de la terre sans doute et sans doute un peu maso sur les bords, mais ça ne t'en fait pas, tu le découvriras. »

Je souris, elle était contente, de tenter un truc entre nous et donc aller doucement et surtout se connaître un peu plus, ce qui ne serait pas de trop. De mon côté, je pense que ça n'aller pas trop me plaire en général quand je disais que j'étais fils de « Lord » limite, on me demander la main ou un truc du style. Je finis par lui prendre la main pour la rassurer et lui dit :

« -Ne t'en fais pas, ça ira bien. Tout ira bien... Ne faisons pas de projet, mais vivons au jour le jour. Comme on dit « Advienne que pourra » »

Je la regardais reprendre son souffle avant de regarder l'heure, il était presque temps pour nous de se séparer et repartir chacun dans un coin.