viva la vida ∞ danthur

viva la vida

feat. dante & arthur

Un verre de trop. C'était le verre de trop qui nous passait avec Dante. On ne sait pas pourquoi on avait eu envie de boire autant, mais ça nous faisait du bien. On rigole, on boit. On boit, on rigole. Et ça nous va. A vrai dire, une soirée comme ça, ça fait franchement du bien. Ça me fait du bien, assez pour oublier les soucis du moment, la solitude de ma chaise, le regard des autres et tout ce que je peux endurer avec. Assez pour oublier mon accident, et redevenir le mec que j'étais avant, celui qui aimait rire, le prince qui aimait la fête, et les conquêtes. Le mec qui avait de la confiance en soit. Bref, moi-même. « Mec, je vais finir par terre si on continue » dis-je en finissant rapidement mon verre et en le claquant sur la table. « Un autre où on file prendre l'air ? »

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Oublier les merdes, les emmerdes qui nous tombent dessus devant un verre, vous connaissez un remède plus miraculeux que l'alcool pour ce genre de situation ? Dante Basini lui, non. Il avait envie de sortir, de boire, de se vider la tête et de redevenir un gars normal le temps d'une soirée. Alors le voila dans ce bar avec Arthur, les verres descendent, les consommations se consomment en un clin d'oeil, le liquide finit dans l'estomac des deux jeunes Winthrop et encore un. Arthur n'avait pas l'air en forme ces derniers temps, là on peut le dire, il a l'air de passer du bon temps. Et Dante Basini aussi. Un rire suite aux paroles d'Arthur, il ajoute Je te callerai dans ta chaise. bon c'est de l'humour noir, mais autant dédramatiser la situation non ? C'est quand même mieux que de déprimer. La proposition de son ami de prendre l'air semble lui convenir car Dante reprend J'ai besoin de prendre l'air, il fait trop chaud dans ce bar ! Ca te va si on marche ? On trouvera un autre bar au pire ! grand sourire amicale sur les lèvres, Dante attend une réponse de son frère rouge avant de faire quoi que ce soit.

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Vu le nombre de verre qui s'étalait sur la table, on avait énormément bu. Je m'étonnais moi-même de ne pas avoir succomber à l'alcool définitivement. Surtout avec les médicaments quotidiens à cause de mes jambes. Il avait de suite proposer d'aller faire la tournée des bars en voyant la tête, et je supposais que mon simple expression, je montrais que j'allais pas très bien. « je te callerai dans ta chaise » Je me mis à rire, en désignant la chaise. « J'irai pas bien loin, de toute manière. » « J'ai besoin de prendre l'air, il fait trop chaud dans ce bar ! Ca te va si on march ? On trouvera un autre bar au pire. » J'acquiessais en montrant la porte: « Allez, on va marcher ou...tanguer un peu. » Un sourire espiègle, je me dirigeai vers la porte, en l'entendant me suivre. « Tu feras gaffe, tu marche déjà pas droit. » Il me tiens la porte, et le froid d'hiver, me fit frisonner d'un coup. On commença à marcher tout en continuant à délirer. « J'ai envie de pisser, mec. » finis-je par dire au bout de 10 minutes de marche.

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Et les voila tous les deux, en pleine soirée. En début de journée, ils n'auraient probablement pas su dire qu'ils finiraient ici, dans un des bars du bas de Boston, à rire comme des cons, à enchainer les verres, de l'alcool, peu importe ce que c'est enfaite, c'est juste rigoler qui compte, c'est juste ça qu'ils veulent, l'un comme l'autre, alors les verres descendent aussi vite qu'ils arrivent, jusqu'à ce que Dante taquine son frère de maison, ceux à quoi il lui répond en riant. Mais la chaleur étouffante du lieu, comme tous les soirs de samedi, les gens sortent ici avant de sortir dans d'autres soirées, alors ils décident de sortir, mais bien qu'il tienne l'alcool l'italien, pour le coup, les enchainer l'a un peu tué sur place, alors il marche mais pas franchement d'un pas assuré, le frai lui fera sûrement du bien. Il rigole à la remarque d'Arthur avant de dire Tracasse, je gère ! grand sourire pour ponctuer la fin de sa phrase, une fois dehors, c'est la débandade, les rires, les blagues, et encore plus de rire quand Basini manque de tomber au sol et se rattrape au dernier moment. Trop d'alcool, trop de party all night, trop de rire bien évidement, un besoin essentiel venait à arriver. C'est Arthur qui l'annonce et Dante reprend Sérieux ? Maiiis, il y a pas de chiotte public ici. roooh et puis merde Basini, vous êtes des mecs ou pas ? Les mecs, ça peut faire pipi partout ! Viens il y a un parc, on va te trouver un arbre contre lequel te lâcher. un léger rire mais en remarquant jusqu'où ils avaient quand même marché, Dante constate que c'est bel et bien l'endroit de la statut et une idée complètement stupide le prend Viens, on va aller donner à boire à la statut d'Harvard, ça lui fera du bien. absolument pas respectueux, mais dans un moment pareil, qu'est ce qu'ils s'en tapent franchement, c'est pour le délire, ils sont jeunes, ils rigolent, il n'y a pas de mal. Si ?

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« Tracasse, je gère ! » « Je vois ça ! » dis-je incapable de me retenir de rire. Il marchait vraiment pas droit, et se tenait presque à ma chaise pour éviter de tomber net sur la route. Il avait manqué un trottoir et on se remit à rire comme deux enfants. Les passants nous dévisageaient, mais qu'importe. On était simplement deux étudiants insouciants et complètement bourrés. Finalement, je lui dis avoir envie de pisser et il me regarda l'air sérieux. « Sérieux ? Maiiis, il y a pas de chiotte public ici. » Je me m'y à rire, mais il n'avait certainement pas tilter ce que cela signifiait. Mais ça, je le lui annoncerait plus tard. « Bien, il y a parc, on va te trouver un arbre contre lequel te lâcher...» Il regarda autour de lui, et décrivit un tour sur lui-même, constatant qu'on était déjà près de la Statut d'Harvard. « Viens, on va aller donner à boire à la Statut d'Harvard, ça lui fera du bien. » Je rigola bêtement et m'arrêta en voyant qu'il était sérieux. « T'es pas sérieux ? Si ? » Il saisit ma chaise et la poussa jusqu'à la statut. J'haussais les épaules, en le regardant. « Oh et après tout. J'ai grave envie de pisser. Mais...» Je lui soutiens mon regard : « Va falloir que tu m'aides...» Oh oui...j'avais envie de pisser, mais j'étais incapable de me lever et de pisser sur cette statut. Il allait devoir m'aider à me relever, et à me tenir debout. Quoi, entre frère, ça se soutien non ?

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Ils sont jeunes, ils doivent bien profiter non ? Sinon quand le feront-ils ? Ils faut profiter de la vie tant qu'ils le peuvent encore, sinon, ils seront condamner et regretterons toute la vie. Alors les voila à fanforonner dans la rue, à faire les cons, les fous. Dante titube, Arthur a l'avantage d'être en chaise roulante lui. Il ne risque pas de tomber. Et encore, vue leur état, ça serait possible, surtout que Dante pour éviter la chute et la connerie s'appuie sur le fauteuil de son ami, histoire de ne pas tomber, histoire d'avoir un appuie de plus. Arthur, ça le fait rire, il se moque, gentiment, en toute amitié quoi. Et ils rigolent, jusqu'à ce qu'il annonce qu'il a besoin de faire sa petite affaire. Cherchant d'abord des toilettes, l'italien finit par conclure qu'un arbre peut faire l'affaire, ou même mieux : la statut d'Harvard ! C'est décidé, ils vont l'arroser ! De toute façon, les gens diront quoi hein ? Personne va les voir si ? Au début réticent, Dante ne lui laisse pas franchement le choix en poussant le fauteuil jusqu'à la statut et une fois devant reprend en la désignant Tadaaaam ! Regarde, elle n'attend que ça ! il hausse les épaules en regardant son ami italien et capitule. Dante loin de capter les choses attend qu'il se lève, face son truc et qu'ils se cassent, mais le brun anglais soutient son regard pour lui annoncer qu'il va devoir l'aider. Faisant les yeux ronds, Basini reprend Comment ça ? T'es trop saoul pour pisser ? Tu sais c'est mécanique, ça se fait tout seul ! un éclaire de lucidité semble le frapper quand ses yeux touchent le fauteuil et il ajoute Aaaaah non, je ne fais pas ça moi ! Je vais pas jouer les béquilles pendant que tu pisses. mais en même temps, c'est son frère, un frère rouge, un frère de maison, de valeur. Alors il soupire et pause les armes Ca restera entre nous c'est d'accord ? non mais parce que il faudrait pas que les gens se fassent de fausses idées tien ! Ils auraient l'air bien ! Il attrape Arthur comme il peut, le tenant par derrière parce que hors de question d'assister à tout ça, heureusement qu'il a pas les deux bras platrés d'ailleurs, ça serait plus problématique et il le maintient debout, face à la statut. Ca c'est un vrai frère non ?

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Si j'avais jamais penser à pisser sur cette fichue statut, ce soir j'allais le faire ; comme pas mal d'étudiants qui passaient leur buzitage. C'était sans doute l'un des plus donner, et j'allais moi aussi passer par cette case, et au final, ça me faisait plutôt rire. Dante m'avait fait passé mes soucis derrière, comme un lointain souvenir, et ça faisait vraiment du bien.[color:d6c4=crimson9] « Tadaaaam ! Regarde, elle n'attend que ça ! » Je me mis à rire, en la regardant imposante. « On va se la faire, Dante ! » Quand finalement, proche de la statut, je lui dis qu'il va devoir m'aider, il met du temps à comprendre, ce qui me fit encore plus rire. « Comment ça ? T'es trop soul pour pisser ? Tu sais c'est mécanique ça se fait tout seul ! » Je fis une tête embêter, allais-je devoir vraiment lui expliquer ou l'alcool lui grillait tous ses neurones ? « Aaaah non, je ne fais pas ça moi ! Je vais pas jouer les béquilles pendant que tu pisses ! » « Oh allez, c'est ton idée. C'est soit tu m'aides, soit je pisses sur moi. Tu veux vraiment rentrer avec un handicapé qui pue la pisse ? » Il hésita une seconde, réfléchit et déposa les armes: « Ca restera entre nous, c'est d'accord ? » Je souris satisfait et accepta: « Jusqu'à la mort même » Je me m'y à rire, alors qu'il s'approcha de nouveau de ma chaise, et me saisis les épaules. « Va y doucement hein ! » Il manqua de tomber quand il me saisit entièrement, et l'aidant quand même à me tenir droit, il passa derrière comme pour éviter de voir ça. Rapidement, je fis glisser ma braquette, et commença à pisser sur cette statut emblématique. « Tu sais que si là, on nous surprend, c'est la presse qui débarque de suite ? » Avait-il oublié que dès que je faisais ce genre de bêtises, c'était un gros titre dans la presse internationale ? Je l'entendis frémir et je me mis à rire. Finissant de vider ma vessie, je refermais mon pantalon et me mis à rire. « Relax, j'ai finis ! »

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