i'll take the pain, give me the truth (Nevalek)

Ne pas lui montrer à quel point tu étais faible, c'était ta seule mission. Ne pas laisser les larmes coulaient sur ta joue, ne pas t'effondrer sur le sol. Tu luttais comme jamais auparavant. Auparavant, te montrer plus forte que lui n'était qu'un jeu, une manière d'entretenir la flamme mais aujourd'hui cela avait une toute autre signification. Lui tenir tête c'était là ta seule arme. Tu refusais qu'il te voit encore plus lamentable que tu ne l'étais déjà. Il t'avait volé ta vie, ton sourire angélique, ton âme, ton coeur, il n'aurait pas ta fierté. Tu enchaines les piques, les reproches, jamais tu ne lui as autant craché à la figure. T'aurais pu l'insulter de tous les noms, le prendre pour un punching ball mais tu préfères les répliques cinglantes et acerbes. Dommage pour lui tu n'as pas perdu de ta ténacité. Tu ne pourras pas le blesser plus qu'il ne t'a blessé et pourtant ce n'est pas l'envie qui manque. Difficile de faire pire que son acte de lâcheté. Il pourrait décrocher la lune, déplacer des montagnes, se mettre à genoux que tu ne le pardonnerais pas. L'amour t'a fait faire des folies mais de là à être si indulgente, quand même pas. Il portera ce poids jusque dans sa tombe tandis que toi tu seras contrainte de vivre avec cette cicatrice en espérant qu'elle s'atténue au fil des années. Ton avenir, c'est uniquement pour ça que tu contiens ta rage. Sait-on jamais qu'il soit plus con que tu ne le pense et qu'il refuse d’apposer sa signature parce que tu vas trop loin. Il te dégoûte mais tu évites de trop jouer avec le feu. Tu attends qu'il te délivre de son emprise car seul lui en a le pouvoir. Briser ce lien pour avancer et trouver la force de continuer sans celui que tu considérais comme ton âme soeur. Des frissons parcourant ta peau, tu chasses très vite les images de ce futur à deux qui n'a plus lieu d'être sinon tu vas finir les joues rosies par les larmes." Je sais plus croire de toi et je m'en fou totalement. Tu peux faire ce que tu veux, j'en ai rien à cirer. Ca ne me regarde plus désormais. " Il sort de ta vie, point barre. Son avenir, ça te passe au dessus de la tête. Qu'il continue son chemin, tu ne veux plus entendre parler de sa personne. Tirer un trait, voilà tout. Alors que tu es honnête, lui rendant sa part concernant la vente de la maison, il t'envoie balader. Manque de respect, de quoi t'horripiler." Descend d'un étage si tu ne veux pas te prendre une gifle. " Il n'a pas à te parler comme ça au vu de la mauvaise position dans laquelle il se trouve. Stylo en main, voilà qu'il hésite. Un instant tu penses qu'il va te faire faux bond, déchirer ces papiers, te détruisant encore plus mais tu lis sur son visage cette pointe de regret, hélas il ne peut s'en prendre qu'à lui même. Ni lui, ni toi ne pensiez en arriver là un jour, mais c'est lui qui a signé l'arrêt de mort de votre bonheur." Si je te dis que je t'autoriserai à voir Quincy de temps à autre, ça t'aiderait à signer les papiers ? " Ce n'est pas de gaieté de coeur que tu fais cette concession mais si ça peut t'aider à obtenir ce que tu veux. De toute façon, tu te doutes très bien que tu ne pourras pas priver Quincy de son père pendant longtemps, autant poser tes condition dès maintenant.