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It's always gonna be you and me — L’instant est tellement beau que je voudrais pouvoir capturer le moment. Le photographier et pouvoir le contempler éternellement. Je pense honnêtement avoir de la chance. Tout le monde ne dispose pas d’un Aisling dans sa vie. Personne n’a une relation comme la notre. Et je sais que pour rien au monde j’échangerais tout ça. Malgré tout ce que j’ai pu endurer, malgré toutes les épreuves et toutes les peines qui m’ont donné l’impression de suffoquer bien trop de fois, je n’échangerais rien parce qu’il était hors de question que je puisse le perdre lui. Alors au fond, j’étais prête. Prête à souffrir encore des milliers de fois si ça signifiait que je pouvais l’avoir pour une éternité. C’était fou ce qu’on était prêt à endurer pour une personne et moi, je savais que je pourrais endurer n’importe quoi pour lui. Parce qu’elle était là la beauté de note relation. N’avoir peur de rien à partir du moment qu’on était ensemble. Des fois, je me demandais s’il était conscient de tout ce que ça pouvait impliquer, de la force avec laquelle je pouvais l’aimer. Parce que bien sûr que je l’aimais, éperdument, comme il n’est pas permit d’aimer quelqu’un. Et peut-être que cet amour était bien plus développé que ce que j’avais pu penser. Non Agathe, non. Je me ressaisis parce qu’encore une fois, je n’ai pas le droit de penser comme ça. Pas le droit de laisser divaguer mon esprit faire des probabilités qui nous changeraient du tout au tout. C’est peut-être idiot de se brimer à ce point mais j’crois que l’envie de conserver notre amitié est plus forte que le reste. Plus forte que des indécisions ou quelques questions. « Arrête de livrer une bataille perdue d’avance. » Je crois que t’as pas conscience des dégâts fait chez moi. Je crois que tu ne réalises pas à quel point l’emprise de Jaden sur ma personne a pu bouffer tout ce qu’il pouvait y avoir de positif en ma personne. Je ne suis pas revenue changée pour rien. Je n’ai pas intégrer la Eliot House par simple esprit de contradiction. J’ai souffert comme jamais encore je n’avais souffert. Et je sais que parfois, dans tes regards, tu attends que je t’en dise plus. Que je te raconte ce qui a bien pu se passer là-bas mais.. J’en ai pas le courage. Je tais cette partie parce que c’est plus facile pour moi. Parce que j’ai l’affreuse sensation que si je venais à en parler, je ne serais plus jamais capable de m’arrêter de pleurer. Puis l’heure n’est pas au confidence de toute façon, pour le moment, je lutte contre tes attaques riant à gorge déployée incapable de m’arrêter. « Tu es le meilleur meilleur meilleur ami au monde. » Et au fond, tu sais que tu n’as pas besoin de me torturer pour que je le dise. J’ai jamais cessé de le penser. Pas même une seule fois. Enfin debout, j’arque un sourcil te jetant un regard suspicieux. « Je suis.. outrée » Je sais même pas si je dois en rire en fait. Et j’ai l’impression que c’est la première fois que lui comme moi, sommes gêné face à des paroles. « En tout cas, c’est clair que j’en ai dans les seins. » Affirmatif, ça s’infiltre de partout le sable, je ne pouvais pas y échapper. « Pour la peine, je t’ordonne de me conduire à l’eau. » Comme une princesse. Et je fais vraiment ce que je peux pour rendre la situation un peu moins étrange. Même si je me doute que tu vas en profiter pour me jeter à la mer comme un sac à patate.
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