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Plus d'un mois s'était écoulé depuis. Roulant en direction de la villa de mon grand ami Charles, j'avais décidé de lui rendre une petite visite de courtoisie, afin d'avoir ses impressions, ses sentiments, bref de quoi m'aider à juger de la situation dans une perspective nouvelle. Vêtu d'un costume trois pièces parfaitement agencé, d'un bleu marine qui relevait mon regard et se mariait parfaitement à ma chemise blanche et à mes chaussures vernies, je sortais tout juste d'un rendez-vous avec l'un de mes vieux camarades qui avait lancé son entreprise il y a de cela une vingtaine d'années, et qui depuis faisait partie de la liste de celles les plus florissantes au monde. Milliardaire qui pourtant n'avait aucun sens de la gestion et de la paperasse administrative dont il laissait le strict contrôle à son armée de gratte-papiers, ce fut aujourd'hui la troisième fois qu'il me proposait de le rejoindre. Evidemment, je refusais toujours son offre. Primo, parce que la mode, je n'y connaissais pas grand chose si ce n'était pour moi-même. Deusio, et bien qu'il ne se trompait pas en me poussant dans mes retranchements concernant ma profession que je ne lui avais jamais cachée et qui devenait de plus en plus pesante et dangereuse dans mon existence, je n'avais pas encore émis le souhait d'une reconversion professionnelle. Vivre derrière un bureau toute sa vie, qui pouvait vouloir d'une telle vie ? Enfin, ce n'était pas là la seule raison qui me poussait à rendre visite à Charles à 10h00 du matin, en espérant que l'homme d'affaires ne soit pas sorti. Mon affaire était d'ordre plus...intime. Elle avait un nom : Lily.
Sonnant par deux fois au portail de sa villa en jugeant de la beauté et de la tranquillité du quartier avec un sourire amusé – décidément n'est pas riche celui qui ne fait pas dans l'excentricité – j'attends que les portes s'ouvrent pour m'engouffrer dans l'allée, garer mon véhicule à un endroit où il ne pouvait déranger personne, et m'en extirpe pour aller enfin le saluer.
Sonnant par deux fois au portail de sa villa en jugeant de la beauté et de la tranquillité du quartier avec un sourire amusé – décidément n'est pas riche celui qui ne fait pas dans l'excentricité – j'attends que les portes s'ouvrent pour m'engouffrer dans l'allée, garer mon véhicule à un endroit où il ne pouvait déranger personne, et m'en extirpe pour aller enfin le saluer.
FICHE ET CODES PAR ILMARË
@A. Charles Hamilton
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