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SERENA VANDERWAAL ► alexis ren

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feat. alexis ren
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Serena Vanderwaal
Nom vanderwaal, dix petites lettres qui résument pourtant bien des choses. une entreprise familiale et cent pour cent allemande, qui a fait ses preuves dans tout l'occident avant de venir exploiter sa notoriété sur le territoire américain.Prénom serena, blaze plus ou moins banal. du latin « serein », c'est peut-être pas le bambin auquel les parents s'attendaient.Âge après vingt ans d'existence, on en tire des leçons. de nos pires expériences jusqu'aux meilleures, on en apprend beaucoup sur soi et sur autrui. c'est pour ça qu'on est en droit de se considérer à la fleur de l'âge.Date de naissance voir le jour un onze novembre en l'an 1996, c'est pas cruel ni splendide. un jour où la Terre ne cesse pas de tourner, où le soleil ne cesse pas de se coucher. alors que pourtant, un véritable démon se pourrait être né.Lieu de naissance tu ne sais pas tant que tu n'y es pas allé. ça vous dit quelque chose ? direction le massachussets, tu te questionnes sur la plus grande ville de l'état et tu y es. en gros, boston. bravo champion.Statut amoureux un électron libre qui vogue dans les quartiers bostonnais, qui n'a rien à se mettre sous la dent mais qui n'a pas grand appétit. de quoi rester équilibré et bien dans ses baskets.Orientation sexuelle hétérosexuelle, la gente féminine : non merci. par ici, c'est le masculin qui est en première page. et pourtant, la page ne semble jamais s'être changée. à croire qu'on éviterait de nouvelles expériences..Classe sociale quand notre blaze est connu dans les trois quarts de l'europe, on peut se sentir extrêmement aisé, jusqu'à ce que l'on ne veuille absolument pas l'exhiber. à croire que la notoriété de nos antécédents deviendrait parasite.Études majeures un cursus d'ingénieurie, édition troisième année. quand ça nous plaît, on voit pas trop de raison de s'en arrêter là.Études mineures quoi de mieux que de promulguer sa culture et les racines littéraires du pays que l'on connaît sur le bout de nos doigts ? bingo, pour ça on a la littérature allemande.Choix de groupe #1 CABOT HOUSEChoix de groupe #2 ELIOT HOUSE

 
CABOT HOUSE
Afin de te résumer lorsqu'on te connaît bien à autrui, on explique que ces personnes ne te connaissent en fait à peine. Pour être clair, t'as une sorte de double personnalité même si t'es pas non plus complètement bipolaire, ce qui fait que tu peux adopter deux caractères différents en un labs de temps complètement indéterminé — plutôt flippant, mais tu as toujours sû gérer. La Cabot House, pourquoi ? À vrai dire, tu peux être mielleuse et super féminine comme toute autre femme qui se respecte et qui défend ses droits, mais t'es aussi une grande timide qui ne pense qu'à s'amuser, rester avec ses proches de la Mather House et faire ses affaires dans son coin. Faut avouer que ça te développe par ailleurs un petit côté manipulateur, mais bon, si tu veux être dans la Cabot House, c'est aussi parce que ça ferait plaisir aux parents et que c'est une maison qui te semble pas trop mal pour t'intégrer parmi des reines des abeilles. Et leur promulguer ainsi tes avis sur la société, sur ce système de comportement et de façon d'être et d'exister qui te classe en suite dans un groupe où tout le monde est sensé te ressembler, n'objecter aucun de tes avis, ça t'intéresse. Puis même si tu trouves ça bidon, tant qu'on te propose de le faire — toi tu réponds pourquoi pas ?

ELIOT HOUSE
Être l'héritière de l'entreprise familiale — donc du patrimoine économique de la famille et tout ce qui s'en suit, c'est pas du gâteau. Tu dois rendre fière papa et maman, ils comptent sur toi, tout est sensé reposer sur tes épaules.. T'as pigé le truc. À vrai dire ça te dérange pas, surtout quand on sait pourquoi c'est toi qui est devenue l'aînée des Vanderwaal. Simplement parce que t'étais la cadette, celle qui suivait juste après ton tendre frère. Le héros, celui qui a péri suite à l'accident. Un tragique accident, certes, celui qui a redistribué les cartes chez les Vanderwaal. Un véritable casse-tête, auquel toi ainsi que toute ta famille rêverait de rendre hommage. Quoi de mieux que de commencer par représenter un membre de l'Eliot House ?
APRÈS LA BOMBE
Un an et demi avant ton admission à Harvard. Tu n'étais pas présente, mais en tant que bostonienne bien évidemment que tu en as beaucoup entendu parler. À ce semestre de ton année scolaire, tu étais en énième période d'examens puisque la remise des diplômes se tenait dans seulement quelques mois. Quand on évoque le sujet de l'attentat de janvier 2013, il te revient que tes parents avaient déjà projeté un futur universitaire pour toi à Harvard à cette époque-là — et, qu'au moment où les médias se mirent à en faire parler sur la surface internationale cela avait crée une certaine agitation dans les avenues de Boston, ou même chez toi, avec tes parents, qui commençaient à douter de la sécurité de ton avenir. Tu te doutais bien que l'université ultra-prestigieuse à l'échelle mondiale qu'est Harvard pouvait être sans aucun doute cible de nombreuses activités du contre-gouvernement, mais l'événement t'avais tout de même énormément touché, que ce soit pour les nombreuses vies d'étudiants prestigieux perdues, des connaissances qui s'y trouvait et qui elles auraient pu être touchées, ou bien même l'attaque subie en elle-même. Des mois après on en parlait encore, jusqu'à ce que Harvard se redresse de lui-même et jusqu'à ce que cette histoire se glisse dans les archives de l'établissement et de la ville.
APRÈS LES AGRESSIONS ET LA PRISE D'OTAGES
Ta première année débute à Harvard et non sans péripéties. En effet, à peine t'y poses les pieds que c'est déjà le bordel — des agressions sexuelles font parler d'elles partout dans le campus, et même si t'en as pas mal rien à foutre tu l'as bien sentie, cette ambiance morbide qui régnait sur l'ensemble du campus. Ces personnes qui te regardent de manière suspecte dès que tu traverses un couloir, les étudiants qui vivent constamment dans la peur de se faire prendre au piège et de se retrouver seule, désarmé contre toute atteinte physique. Heureusement, comme beaucoup à Harvard, tu as échappé à ces manigances. Quelques temps plus tard, d'abord le cinq janvier où les maisons furent officiellement supprimées, t'étais pas là pour manifester comme une abrutie. Le système des maisons ne te déplaît pas, mais disons que tu t'identifies pas comme une grande fan du fonctionnement. Que ta manière d'être et de penser te classe dans un groupe où tout le monde te ressemble et est sensé marcher dans le même sens que toi, c'est pas ce que tu trouves de plus ingénieux. Puis vint le dix-sept janvier où le campus devint une vraie fête foraine, ou bien, plutôt, a régné dans le silence le plus complet. Au moment où c'est arrivé, tu n'étais pas sur le campus mais dans le quartier de Back Bay, à Boston, histoire de te la couler douce tandis que tes potes et autres étudiants sombraient dans la panique totale. L'annonce s'est lancée rapidement, tu avais donc été informée dès qu'il avait été possible d'en informer les autorités elles-mêmes. Tu n'as pas vraiment tenté de t'en mêler, même si les semaines qui sont venues après ont rendu la tâche impossible puisque dès que t'allais quelque part on te criait te prendre soin de toi, de bien faire attention à autrui dans les lieux publics, tant que ça en devint lourd. Certes, en faisant un bilan de tes premiers mois à Harvard on peut se dire que c'est plutôt mal parti, mais avoir cette immense honneur d'être intégré à un établissement pareil, ça ne se refuse pas et c'est s'engager dans les conséquences que l'université pourra subir et toujours prêter main forte à la communauté, quel que soit notre statut. Alors tu t'adaptes.

 
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story of my life

Ce midi-là, les rayons du soleil se filtraient à travers les baies vitrées qui ouvraient sur le hall de la résidence des Vanderwaal. Table dressée, décorations en tous genres, festin au menu, un véritable buffet sur l'étendue du rez-de-chaussé du penthouse, tout trahissait l'arrivée d'un repas de famille. Cette dernière au complet, tous discutaient de milliers de sujets divers, des affaires jusqu'aux loisirs, du patrimoine économique familial jusqu'aux ambitions des plus jeunes. On tournait le regard vers le plus vieux des plus jeunes, celui à qui seraient destinées toutes les richesses et toute l'organisation des Vanderwaal, celui à qui on cédera affaires d'économie, affaires de politique et affaires d'organisation — ton grand frère en somme, à peine âgé de plus de quatre ans. Si on fait des calculs, vu que tu étais âgée de onze ans environ, ce dernier devait déjà avoir atteint les quinze ans, venait de faire son entrée dans une des nombreuses académies privées du coin qui le préparait à l'approche de ce qui importait le plus, à l'époque où il était encore présent. L'université. Un sujet extrêmement vaste, et pourtant un but très précis dans l'esprit du jeune homme. Ambitieux, intelligent, ingénieux et extrêmement passionné, ton grand frère avait décidément hérité bien plus du trois quarts du mental de tes antécédents. Un véritable Vanderwaal, prêt à reprendre l'entreprise familiale en main lorsqu'il sera temps, un homme qui fut né pour ça. Un véritable prodige. C'est pour ça que ce dernier — ainsi que sa famille, qui faisaient bien plus que l'encourager — se projetait déjà une probable admission dans l'établissement d'Harvard. Vous avez bien lu, c'est bien Harvard, les sept lettres qui composent l'université jugée la meilleure au monde, celle qui a le mot « veritas » pour enseigne, ouais. En somme, il comptait clairement prouvé qu'il était digne de cette école, digne de la fierté des Vanderwaal, digne de sa future reprise en main de l'entreprise familiale. Des idées ambitieuses qui ne feront que l'aider dans ses projets. Cependant, toi et ton minois de jeune enfant, tu restes cloîtrée sur ton siège qui fait deux fois ta taille et tu tends l'oreille. À vrai dire, ce genre de sujet ne t'importe pas vraiment, et ne t'a d'ailleurs jamais importé. Tu es jeune mais suffisamment adolescente pour comprendre le fonctionnement de l'entreprise des Vanderwaal, suffisamment consciente pour comprendre que ce genre de chose — l'économie, changer le monde, gérer un empire à toi seule — ne t'intéresse absolument pas. Dans la grande lignée des Vanderwaal, t'es la dernière, celle où on hésite encore sur son identité et son lien de sang avec le reste de la famille, celle qui sait d'ailleurs pas trop pourquoi on l'identifie à cette famille où personne ne lui ressemble. Quand on parle de toi, ça soupire, ça hésite, ça espère. Du haut de tes onze ans, on en attend déjà beaucoup de toi, mais tu ne te doutes de rien. Et des fois, quand c'est ta mère qui hausse un sourcil en s'exclamant qu'elle compte sur toi, tu fais mine d'avoir compris. Mais le message, il ne semble toujours pas être passé.


Si ce jour-là vous n'auriez pas tenté de prendre un raccourci, sans doute rien de cela ne serait arrivé. Le soleil qui brûle les pommettes de chaque passant, qui s'enflamme sur les sentiers et qui chauffe le charbon des routes. Une approche de l'été, une approche des vacances, qui signe une autre fin d'année scolaire, qui nous laisse le temps de se reposer, de se remettre les idées en place. De s'évader. Une évade de deux mille cent quatorze kilomètres en empruntant l'Interstate 95, ou soit promettant un trajet de vingt-deux heures sans compter les pauses. Un trajet banal, qui peut pourtant coûter des vies sur une autoroute qui promet sécurité et sûreté, sauf si l'on se montre impatients et qu'on décide de chercher des raccourcis sur le net. N'ayant entamé à peine la moitié du trajet, bordé une autoroute qui semble couper quelques kilomètres fut l'idée de ton frère, ce dernier installé sur le siège passager, tandis que ta mère qui conduisait se plaça alors dans la trajectoire de cette autoroute, dite « raccourci ». Tes écouteurs intra-auriculaires dans les oreilles, tu vaques à tes diverses pensées puis tu sombres dans un sommeil léger. Soudain, un bruit sourd t'éveille. Une odeur d'essence insupportable, une percussion qui ne cesse de se répercuter dans tes oreilles, ta vue se floue lentement, tu ne comprends pas ce qui se passe. Puis, tu clos tes paupières et le silence prend place. Que vient-il de se passer ? Oh, croyez-moi qu'on ne préférerait pas le savoir. Tu te redresses sous les phares aveuglants des urgences, sous l'ambiance morbide de l'infrastructure, de l'odeur inquiétante voguant dans les couloirs. Une infirmière semble porter un regard inquiet sur toi, avant d'esquisser un sourire, comme rassurée. On te résume la situation, ce qui s'est passé durant l'accident — mais attendez, quel accident ? Le véhicule de ta tendre mère aurait heurté un camion qui roulait à toute vitesse. Ce qui raccorde cette partie de ta journée à l'autre, même si, à ton goût, rien n'a aucun sens dans cette dernière. Les dégâts techniques sont riches, te rapporte-t-ont, mais l'important sont les vies humaines qui eurent couru le danger. Semblant en excellente forme, pas de plaie à signaler, tu te dis que tout va bien, cependant tu te sens extrêmement étourdie par le choc. Ta tête se remet soudainement à tourner, avant que tu ne t'affales sur le lit. Ce qui s'est déroulé ? Tout défilait à une vitesse folle. Cette fois-ci, ta mère t'avait enlacé, tu soufflais un bon coup, elle était vivante. Tu te fatiguais de la mascarade que devenait ta journée. Puis, lorsqu'on te l'annonça, tu voulus définitivement te recoucher, te dire que cela n'était qu'un cauchemar, que tu étais encore à Boston, comme lorsque tu t'es levée ce matin, qu'aujourd'hui tu partais réellement pour la Floride, te dire que tout ça était terminé. Ton tendre frère, pourtant si jeune, si dynamique, ambitieux, tant en forme, venait officiellement de se sacrifier pour ta mère et toi. Les urgentistes racontèrent que le siège passager était celui qui avait plus ou moins tout prit en ce qui concerne les dégâts, pas étonnant que celui qui se tenait dessus subisse le même sort. Un sort, qu'est la destruction, ou bien chez l'Homme, la mort. L'anéantissement, en venir à bout. Par blessure ou insuffisance respiratoire, ton tendre frère venait de mettre fin à sa vie. Il ne l'avait pas décidé, bien évidemment, mais avait fait un acte de bravoure et de courage durant son combat. Il ne méritait que compassion et uniquement compassion, ainsi que respect. Presque à la moitié du chemin, et pourtant, on rentre à Boston. Les semaines passèrent, toutes aussi morbides les unes que les autres, pourtant sous un soleil éclatant. Il semble que chez les Vanderwaal, personne n'était d'humeur à faire de réflexion, de se changer les idées. Ils décidèrent tous de faire profil bas. Ainsi vinrent les funérailles et autres procédures inimaginables pour un décès. C'est seulement quelques mois plus tard que tes antécédents vinrent toquer à ta porte pour t'expliquer qu'à présent, tu étais l'aînée, celle qui devra donc assumer la charge de l'entreprise familiale lorsqu'il sera temps, celle qui devra rendre fière les Vanderwaal, les satisfaire et leur apporter soutien et immortalité. Seulement, ici, est-ce que ne serait-ce qu'une personne croyait en ton potentiel ? En tout cas, ils se mirent tous à croiser les doigts. Un profil sans potentiel, un destin pas choisi. Voilà ce que ta vie devint. Mais en hommage à ton tendre frère, tu te sentais prête à assumer toutes ses propriétés, toutes ses fonctionnalités même si ces dernières furent choisies contre ton gré. Gérance d'entreprise, économie, finances, te voilà... Dans ton droit chemin, avec quelques années de plus, il y était inscrit — « veritas ».


Le clair de lune qui illumine le sentier des ruelles bostoniennes, le vent glacial qui s'entremêle à tes mèches blondes, les douze coups de minuit qui semblent déjà avoir sonné, le petit quartier qui semble s'endormir peu à peu, des jeunes qui traînent sur les toits des bâtisses, la fumée d'une cigarette qui se fait emporter par la douce brise, et tout se répète. T'es assise là, aux côtés de ta bande de potes et enlacée par son doux parfum. Il inhale la fumée de sa cigarette avant de la rejeter sur ton doux minois, tandis que tu te mets à toussoter. Tu fronces les sourcils avant d'esquisser un sourire en coin, avant que ses fines lèvres viennent rejoindre les tiennes et que vous vous embrassiez. Autour de vous, des potes qui papotaient d'un peu de tout et de rien, puis la soirée — ou bien plutôt la nuit — se rythmait de ça. Dans un an venaient les examens finaux, ceux qui déterminaient le futur de chacun, leur destin mérité, un rapide résumé de leurs accomplissements. Pas étonnant que le sujet fasse surface durant la soirée. La plupart ne sachant même pas ce qu'il souhaite faire, d'autres sortent des noms de FAQ bostonnoises, mais d'autres ont tout de même des ambitions — basées sur des valeurs ou des projets, qu'importe, eux ont moins font preuve de bravoure, non de lâcheté à l'approche d'une étape certes technique, mais déterminant tout le reste de notre existence. Une lâcheté qu'est de foutre en l'air au moins quatorze années d'enseignement. Cette bande de potes-là, même si tu les reconnaissais plus comme des proches, tu les connaissais que de par ton petit ami, que t'avais dû rencontrer durant les cours quelques mois plus tôt. Un vrai bourreau des cœurs, un véritable coureur de jupons, mais il te convenait parfaitement, jusqu'à ce que tu penses que tu flirtais le parfait amour avec. Et d'habitude, que ce soit en cours ou avec des potes, t'évites très rarement d'exposer ton nom ainsi que le patrimoine financier que peut évoquer ton nom. Par contre, même si son prix pourrait laisser à désirer, tu ne cacherais pas ton ambition pour Harvard — et les valeurs que ton admission représenterait. Ce soir-là, tu décidais de partager tes idées, tes ambitions, tes projets et ton passé. Après tes dires, pas étonnant que ton « boyfriend » eût pris un mouvement de recul, tandis que tous ceux autour l'imitèrent. Tu n'eus même pas le temps d'exprimer tes motivations qu'on t'insultait de tarée, de meuf complètement immature qui sombrait du haut de ses seize ans dans des affaires de deal — car oui, tes « amis » t'y avaient appliqué, c'était une sorte d'activité que vous pratiquiez avec personnes plus âgées qui t'étaient étrangères — tandis que cette dernière « mourrait d'envie de rejoindre l'académie d'Harvard », ça les faisait ricaner. En clair, ils se foutaient de ta gueule. Tu le repoussais rapidement pour ainsi te dégager de ses bras, avant de te relever pour ainsi te diriger vers l'échelle via laquelle tu as grimpé l'infrastructure. Ils tentèrent de te retenir en échappant un rire moqueur, en t'informant que traîner seule à des heures pareilles ça craignait, mais tu leur répondis par un simple geste de tes deux mains en enfilant la capuche de ton sweatshirt. Ainsi, tu te rendis, sous les dernières lueurs perceptibles de la lune, là d'où tu venais. Harvard représentait tes valeurs, un hommage, des ambitions, des projets, la vie d'un jeune homme à la fleur de l'âge. Ton admission représentait énormément à tes yeux, et savoir que certains te sentent bien évidemment incapable d'atteindre un tel niveau, même ceux que tu considérais comme tes proches, même celui pour qui tu offrais amour et rien qu'amour, cela aurait de quoi briser un cœur. Les semaines suivantes furent rythmées par des rejets, tu ne souhaitais plus le voir, il n'était venu qu'une fois le jour d'après tenter de t'adresser la parole mais tu l'ignoras, ses autres amis que tu considérais pourtant pour les tiens devaient probablement très bien se débrouiller sans toi puisque tu n'en entendis plus parler, et de toute façon tu n'avais point envie d'en entendre parler. Tu faisais profil bas, t'avais bien compris qu'on s'en foutait de toi dans l'histoire, que t'étais juste un appât à joli minois et il n'eut fallu seulement quelques jours pour s'en rendre compte. Ils ne tentèrent pas de te retenir plus que ça, bien, car de toute façon tu ne comptais pas rester. La preuve que parfois, les gens sont faux et s'usent d'autrui à fins personnels. Se renfermer sur soi-même, favoriser un étroit cercle d'amis sur qui l'on peut compter plutôt qu'un large constitué de faux amis, tu sentais que c'était la meilleure solution. Détruire pour mieux reconstruire. Parce qu'un beau jour, un mur nous renvoie notre affection disloquée et se brise contre elle. Tu as rencontré le mur. Tu as ramassé les débris. Et tu recommences.


Puis vint l'année, la dernière, celle où on ne te reconnaissait que par ton statut de senior, celle où tes dix années suivantes étaient mises en jeu, celle aussi où on dit au revoir, qu'on quitte notre vie d'enfant innocent pour une vie dite meilleure, une vie d'adulte où l'on prend des décisions par soi-même, où l'on vit par ses propres moyens et là où il est le plus important d'avoir un entourage sur qui compter. Car l'on vole à présent de nos propres ailes. Plus de parents dans nos pattes, comme l'on s'en plaignait si souvent, on tente de se persuader qu'on se comporte comme des grands, comme on l'a souhaité depuis si longtemps. Comme stipulé avant d'entrer dans ce qu'on appelle l'âge adulte, les SATs viendront, les SATs frapperont, et fier ou déçu de vos résultats, vous ne devrez qu'en assumer l'entière responsabilité. En clair, vous pourrez vous mettre plus ou moins dans la merde avec ces examens, alors que vous en passez déjà depuis plus de quatorze ans. Mais comme tout senior voulant entrer dans quelconque école qui se respecte, venait d'abord le dossier d'admission. Celui dans lequel on soumet projets, ambitions, expériences, motivations et passion. Par cinq mots, on peut en conclure un dossier pas mal dodu qui en dit long sur votre scolarité et ce que vous valez véritablement ainsi que ce que vous vaudrez. Dans ton cas, tu ne perdis pas ton temps pour commencer à le remplir, étant au courant du temps que ça mettrait, puisque au courant par la même occasion du nombre d'informations nécessaire — positives, si possible — pour qu'il soit convaincant, surtout pour une université telle que celle d'Harvard, nommée meilleure université du monde, nous sommes en droit de le préciser. Qui dit meilleure université du monde, dit que quelques recommandations de professeurs ou peut-être même de personne plus haut placé seraient nécessaires, elles aussi. Tu ne tardais pas à le faire comprendre, et en réunis quelques-unes par-ci par-là, de quoi enrichir le dossier. Puis, une fois jugé excellent, la crème de la crème, la perfection par tes soins, tu le soumis. Et tu croisais les doigts. C'est pas plus tard que les SATs arrivaient, c'est-à-dire qu'à peine tu ne l'eus terminé que tu te jetais sur des séances de révisions intensives. Certes, ce n'était point amusant mais tu gardais en tête tes objectifs et ce pour quoi tu souhaites les atteindre, tu gardes en tête tes ambitions, tes valeurs et ce pour quoi tu décides de mener ce combat. Car non, tu n'avais pas d'autres universités susceptibles de susciter ton intérêt, tu étais persuadée que Havard pourtant tout de même à la clé si tu faisais preuve de bravoure, d'extrême motivation, de hargne et d'acharnement. Du moins, tu y croyais. Pour toi, pour tes études, pour ton frère. Vinrent les périodes d'examens, celles qui mettent bien la pression, celles qui ne nous font pas dormir de la nuit, celles pour lesquelles on s'est en revanche plus que préparé. De ton côté en tout cas, tu l'envisageais plutôt comme ça. Et comme — normalement — la totalité des seniors, tu les passas. Tu t'imaginais t'être bien débrouillée, tu t'en foutais un peu sur le moment du résultat que tu obtiendrais puisque tu n'étais pas inquiète. Tu savais, dans tous les cas, ce que tu valais. Il ne fallut qu'attendre quatre semaines pour des résultats concrets, de ce que l'on entendit au bouche-à-oreille. Même si cela faisait déjà deux semaines que tu ne cessais de réactualiser la page du site officiel qui annoncerait les résultats de ton établissement, ce n'est que le matin même qu'ils tombèrent. C'est ainsi qu'on réalise qu'en seulement quelques coups d'œil sur un écran tactile que tous nos projets, nos ambitions et nos motivations peuvent basculer, que tous ces examens passés et efforts donnés peuvent changer, que notre futur — tracé à l'avance ou non — peut prendre une autre forme. Comme le tien par exemple. Tes prunelles brunes qui balayaient l'écran tactile de ton téléphone portable autant que ton index lui le balayait, tu cherchais ton nom sur l'écran en vain jusqu'à le trouver en fin de liste. Quatre chiffres — encore heureux —, tous d'une unité différente, s'affichaient en petit caractère. Quatre chiffres, qui te firent soupirer, qui te firent lâcher prise, qui te firent réfléchir. Qui te firent faire les cent pas dans ta chambre, qui te firent presque peine, qui mélangèrent un million de sentiments en ton for intérieur en même temps. Ton résultat, on pourrait bien se le demander. Mais de la façon dont tu réagis, on en conclut facilement qui n'est pas convaincant. Qu'est-ce convaincant, à tes yeux ? Ce qui est convaincant pour Harvard. Pour la meilleure université du monde. Or, ton résultat est inférieur à « ce qui est convaincant ». Tu désespères. Persévérante, tu lâches un grand soupir. Tu colles ton téléphone portable à ton poitrail, de tes deux mains, puis tu fermes les yeux. C'est un échec, mais tu n'abandonnes pas la bataille. Les semaines passèrent, tu eus entre-temps obligation, par principe, de l'annoncer à la famille, aux parents, aux grands-parents et oncles, tous t'encouragèrent — en même temps, rares ceux qui feraient preuve d'ingratitude sachant ce que cela représentait pour toi, ainsi que pour toute la famille d'ailleurs. Le temps défilait à une vitesse folle après cet événement. Preuve d'ambition et de motivation, tu eus l'immense opportunité de te rattraper en passant le fameux essay, la dissertation qui pourrait tout changer, tout rattraper. C'est sans perdre de temps que tu t'y collais. Passion, ambition, projets, motivations, expériences et une pincée de professionnalisme et de soi-même et la boucle était bouclée. La dissertation soumise, la dernière étape semblait être l'entretien qui pouvait très bien déterminer ton admission — quoi de mieux que d'une présentation directe d'un orateur à l'autre, que d'un moment où l'on ne peut effacer ses dires, que l'on doit se comporter comme bon nous semble au fil des secondes, que d'avoir un probable futur candidat en tête à tête, dans un bureau ? Il ne te fallut qu'attendre quelques semaines avant d'en arriver au jour de la convocation, au jour du fameux entretien. Précédemment, tu n'eus pensé qu'à ça, rien ne semblait t'importer bien plus, les journées étaient courtes et préoccupées de discussions que tu n'écoutais point, de présence auquel tu ne prêtais attention. Naturellement bien habillée, présentable et avec un discours bien structuré, tu ne paniques pas et te présentes bien à la convocation — carrément en avance pour être sûre de ta ponctualité et, le temps passe si rapidement que tu n'eus pas eu le temps de souffler avant que cette dernière se termine. À la sortie de la convocation, sur le retour jusqu'au bercail, tu inspires un grand coup, fière de ta productivité et te concentres sur la suite, qui se promet plus stressante. Le prochain courriel qui te sera adressé, ce sera probablement la réponse à tout tes efforts, la réponse à tous ce que tu as pu produire dans l'unique but d'être admise à Harvard. Une soirée comme une autre, tu rentres plutôt fatiguée, cependant éveillée par les derniers rayons du soleil qui se présente en cette approche de l'été. Une généreuse enveloppe entre ses mains, ta mère te porte un regard mélangé entre de la compassion et de l'excitation. Elle t'approche à ta vue, t'interpelle et te signale l'expéditeur de cette dernière. Ainsi, tout semblait défiler au ralenti. Une hésitation une fois que tu l'eus agrippée, une autre lorsque tu pris soin de l'ouvrir, une autre quand tu sortis les dossiers que contenait cette dernière — quelques documents, notamment un qui se présentait en première page. Enlacée par un bras de ta tendre mère, tu entrepris la lecture du document principal donc, et ; c'est ainsi qu'un large sourire semblait se dessiner sur tes lèvres, enchaînés par des sauts dans tout le hall, toi pourtant pas très émotive, tu te mis à chialer comme une madeleine dans les bras de ta mère, toi pourtant qui commençais à perdre espoir. Toi pourtant, qui, après tant d'efforts, était finalement admise à Harvard. Oui, Harvard, vous ne rêvez pas, oui, la meilleure université du monde avait admis Serena Vanderwaal à sa prochaine promotion, ce combat mené a fini par payer, oui, vous ne rêvez pas, tu y étais arrivée. Tu pris une grande inspiration, puis tu fermas les yeux et c'est ainsi que ta vie prit un nouveau tourment. Ainsi, que tu pouvais te permettre de t'exclamer à voix haute — « veritas ».

       
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SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 2931463659 :spank: :love4: SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 2109348208
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Rhys Ackerman

Âge : 23
Lieu de naissance : brighton, uk
Quartier d'habitation / Colocation : matthew hall, sur le campus d'harvard
Situation sentimentale : célibataire
Études / Métier : étudiant en quatrième année d'undergraduate, prépare ses LSATs pour entrer à la Harvard Law School l'année prochaine + bosse à l'administration d'Harvard et revend les réponses des exams
Date d'inscription : 15/03/2013
Pseudo & Pronom(s) IRL : dark dreams. (she/her)
Icon : crédit: thv1@tumblr
Faceclaim : kim taehyung
Crédits : romeochamberlain @tumblr (av)
Multicomptes : kaiden, kaze, donovan, kyro
Description (1) : rhys ackerman ————
SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 24f7fb497dd8f5aa0463212f94e9002a2d811c86
single · bisexual · brighton, uk · future law school student · basketball player · rich guy · korean
education · photographic memory · selling exams answers

Description (2) : SERENA VANDERWAAL ► alexis ren O4O8rlbd_o
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04 RPs › 20/10 → 27/10
01 RPs › 27/10 → 03/11
02 RPs › 03/11 → 10/11

OCTOBRE : 12
NOVEMBRE : 02
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A un moment j'ai cru que c'était bb Zendaya sur ton avatar SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 1881463262 maaaais non; je ne connais pas Kaia cela dit mais elle est mignonne SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 1365124802
Bienvenue, bon courage pour ta fiche SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 3850463188 :heaart:
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Ottis Heimann

Âge : 25
Lieu de naissance : florence (italie)
Quartier d'habitation / Colocation : South Boston
Situation sentimentale : en couple avec kat
Études / Métier : étudiant en technologie et innovation (6ème année)
Date d'inscription : 10/08/2012
Pseudo & Pronom(s) IRL : overlander (elle)
Icon : SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 20fa7210
Faceclaim : Arón Piper
Crédits : lumos solem
Multicomptes : tatum ferguson & wilhem oswald
Description (1) :

If everything was perfect
you would never learn and you would never grow

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Ottis , il a le syndrome de peter pan. il veut pas grandir, il est bien dans son confort enfantin, gamin dans l'âme, tête à claques à l'humour de con. c'est simple, soit on le supporte, soit on le supporte pas. et même si t'arrives à le supporter, y'a forcément des moments ou tu veux l'étrangler. mais c'est un bon vivant, l'italien, une pile électrique, électron libre que tu peux pas attraper à mains nues. ambitieux, il a confiance en lui et s'il pense aller loin dans la vie, il va tout donner pour y arriver. n'a jamais connu l'amour, s'est toujours contenté de lui-même et c'est peut-être mieux comme ça. fêtard, un peu trop accro à la coco, mais c'est qu'un détail. sociable, toujours opé pour faire de nouvelles rencontres et il a tendance à mettre les gens à l'aise dès les premiers instants... ou pas.
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populaire ⬖ amical ⬖ blagueur ⬖ studieux ⬖ fêtard ⬖ loyal ⬖ capricieux ⬖ zen ⬖ sensible



Description (2) :

SERENA VANDERWAAL ► alexis ren SL6w7W2Q_o

Description (3) : Katalia Borgia : petite amie (29.06.20) ⬖ Magdalena Heimann : soeur ⬖ Rosa Gimenez : cousine ⬖ Lexie Coleman : amie ⬖ Harlem Wayne : ami
RPS en cours : katalia - harlem - james - saphyr - quentin - zephyr
Warnings : maladie/cancer, sexe

RPS : 192
Messages : 53945
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Ottis Heimann
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PFORZHEIMER HOUSE › prestige redefined
Fiche de présentation : https://www.i-love-harvard.com/t114720-ottis-heimann-aron-piperRépertoire rps : https://www.i-love-harvard.com/t155331-ottis-gustin-easton-loyd-quito-repertoire-rpsFiche de liens : https://www.i-love-harvard.com/t155389-ottis-gustin-easton-loyd-fiche-de-liensProfil meetsachussets : https://www.i-love-harvard.com/t155368-meetsachussets-hottis#6932223
Bienvenue SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 1508216586
(Ottis Heimann)


✧. ❛ love on top. i know nothing's perfect but it's worth it after fighting through my tears and finally you put me first. it's you.

SERENA VANDERWAAL ► alexis ren UqVihWUg_o
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Bienvenue et bon courage pour ta fiche SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 2511619667
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bienvenue SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 2511619667
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bienvenue, bon courage pour ta fiche SERENA VANDERWAAL ► alexis ren 3026748879 
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