[FB] Are you okay ? ♦ Aksalda

a matinée s’était déroulée sans accroc, quelques élèves avaient cru bon de tester ton autorité, mais ils avaient très vite compris que tu ne te laissais pas déstabiliser si facilement. Tu sortais actuellement de ton dernier cours de la matinée et discutait avec le professeur d’informatique dont tu étais l’assistante. Vous vous entendiez vraiment bien, ce qui facilitait grandement la réalisation de ton doctorat, il n’était jamais avare de conseils que tu accueilles toujours avec joie. Ça n’était pas si évident pour toi, puisque de nombreux étudiants avaient plus ou moins ton âge, à une ou deux années près. Difficile d’imposer le respect quand certains de voyaient comme une « pote » plutôt qu’une figure du corps enseignant. Mais c’était un défi qui ne te dérangeait pas de relever, loin de là. D’autant que le côté « bonne copine » avec tes élèves ne te dérangeait pas tellement, tu étais persuadée qu’il était plus facile d’instaurer une relation de confiance et une bonne ambiance de cette manière qu’en prenant trop de distance.

Vous vous étiez séparé alors que le professeur rentrait chez lui, tandis que toi tu préférais manger au réfectoire avec certains autres étudiants de ton âge. Tu remarques rapidement une certaine agitation dans un couloir, signe qu’une bagarre était proche ou que les « célébrités » de l’université s’étaient trouvé une victime à torturer. Tu te rapprochas rapidement, jouant des coudes pour te frayer un passage tout en usant également de ton statut d’assistante professeure pour disperser les élèves. « Que se passe-t-il ici ?! » tonnas-tu en découvrant la scène qui se déroulait, constatant avec effroi mais aucune surprise que tu avais mis dans le mille. « Vous n’avez donc rien de mieux à faire ? Dispersez-vous, à moins que vous ne souhaitiez un joli blâme dans vos dossiers scolaires. » menaças-tu la bande d’étudiants qui s’en prenait à un autre. Tu constatas non sans mal que l’élève n’allait vraiment pas bien. Il semblait faire une crise de panique, ou quelque chose d’assez similaire. Tu te baissas à son niveau pour lui proposer ton aide pour se relever dans l’intention de l’entraîner ensuite dans une salle que tu savais vide à cette heure et lui permette de se remettre dans un environnement calme et sécurisé. « Ca va aller. » soufflas-tu avec douceur pour le rassurer. « Respire doucement. » lui conseillas-tu. « Laisse-moi t’aider. » ajoutas-tu en tendant ta main vers lui. Si les étudiants s’étaient dispersés suite à tes menaces, le couloir restait bondé à cette heure-là. « La salle juste derrière nous est vide, je peux te l’ouvrir si tu veux. » lui proposas-tu, si tu souhaitais ardemment l’aider, tu préférais que cela reste son choix.