BOITE AUX LETTRES DE ASIA FERRARI

Tu dois te demander pourquoi, pourquoi tu reçois une lettre de ma part surtout que je ne suis pas doué avec les mots, pas doué avec toutes ses choses. Je crois que je n’ai jamais réellement écris de lettre dans ma vie, donc tu seras la première à en avoir de ma part. Si j’ai choisis de t’en envoyer une à toi, c’est que j’avais beaucoup de choses à te dire même si tu risques de penser que je me fou de toi, comme d’habitude. Pourtant je serais le plus sincère possible, ça sera juste à toi de savoir si tu as envie de me croire ou pas du tout. Je voulais tout d’abord te dire que j’étais désolé de t’avoir fait autant de mal ce matin là, je n’ai pas réellement d’excuser, pas réellement de mot pour te dire à quel point je me sentais mal quand j’étais dans cet avion partant loin de toi encore endormie. Comme tu l’as déjà entendu, de ma bouche, ce n’était pas mon choix de partir, j’aurais préféré me lever milles fois auprès de toi que de partir comme ça. J’aurais préféré attendre que tu ouvres les yeux, te sourire et rester le reste du temps avec toi, profitant juste de ce moment tout les deux ensemble. C’est kitsch, c’est nul, mais pourtant c’est le cas, pourtant c’est la vérité. Tu as toujours compté pour moi, tu étais toujours présent dans mon esprit, dans ma tête, je ne t’oubliais jamais malgré le silence présent entre nous. Je ne peux pas t’en vouloir de me détester, encore, de penser que je suis un connard sans cœur parce que c’est peut-être le cas après tout. Je suis peut-être un connard qui ne pense qu’à lui, qui rejette toutes ses choses parce qu’il se sent mieux comme ça. Je ne suis pas en train de dire que je suis amoureux de toi, je ne connais même pas cette foutue définition. Mais tu es une de seules femmes qui a pu compté autant dans ma vie, encore une fois j’ai disparu, encore une fois je ne laisse rien derrière moi et surtout, je n’ai pas pu faire en sorte que tu sois moins en colère contre moi. J’aurais aimé partir tout en me disant que tu ne me faisais plus autant la gueule, que je compterais toujours pour toi, qu’on aurait retrouvé ces moments qu’on avait déjà vécus ensemble parce que ce n’était pas faux, parce que rien n’était calculé entre nous deux pendant ces moments là. Et ça me manque, la fille qui a pu me faire confiance, qui a réussi à avoir de l’affection pour moi me manque. J’espère que quelqu’un fera en sorte que cette fille revienne, que tu perdes cette carapace pour que tu puisses t’ouvrir à d’autres. En tout cas, pour moi tu comptes et tu compteras encore, longtemps.