smoke with you so amazing ( amathe )

La Saint Valentin était là, au tournant. Et bien entendu, le 4 février, Amare célébrait toujours une anti Saint Valentin afin de se foutre de tout le monde le jour de la vrai « fête » commerciale toujours prête à tout pour amasser le max de fric. Un sac de weed dans la poche, un bouquet de roses rouge fanées qu’il avait volé dans un jardin public en s’écorchant les doigts. Dans sa veste, il y avait aussi une petite lettre qui annonçait une bonne nouvelle expliquant le grand sourire qu’il avait sur les lèvres en ouvrant la porte de l’appartement de la blonde. « Agathe ! » qu’il cria dans l’appart. Depuis sa soit disant dispute avec Elias, il n’avait pas franchis le pas de l’appartement. Mais là, rien à foutre. Il avait envoyé un coursier pour Maxym, Nora et Elias, les invitant dans une soirée qu’ils ne pouvaient pas rater. Alors, ils avaient l’appart que pour eux et c’était tant mieux. « Je suis tout nu avec une bombe de crème chantilly. Tu te décides à sortir ou je vais voir la voisine. » La partie nue était certes un mensonge, mais la crème chantilly attendait patiemment dans le réfrigérateur. Il vit la petite tête blonde de la jeune femme sortir de l’encadrement de sa chambre et courir presque vers lui. « Salut belle blonde. Joyeuse Anti Saint Valentin. [/color]»[/i] dit-il en lui tendant le bouquet tout en y déposant un sachet d’herbe sur le dessus. « Tu croyais vraiment que j’allais t’offrir des roses quoi ? » Les seules fleurs qu’Agathe pouvait vouloir étaient celle de marijuana. Il prit la bouche de la jeune femme prisonnière de la sienne et la colla à un mur. Il n’avait pas envie de faire le galant, le gentleman. Il voulait l’avoir toute entière, oubliant qu’elle avait couché avec la moitié des mecs sur le campus. « D’ailleurs, j’ai une surprise pour toi. Mais faut que tu sois gentille avec moi. »

« Mytho ? Tu vas voir toi ! » dit-il avec un mince sourire. Il était content d’être là. Pour une fois, il avait envie d’être bien, simplement bien. Et il avait une bonne raison pour ça. Il est libre. Enfin, après deux mois entiers de terreur et d’incertitude, il peut enfin respirer librement sans se demander si demain sera pire que la veille. « Oh, les belles roses que j’ai piqué dans l’immeuble du coin quoi ! Tu peux pas être un peu plus romantique ... » Les derniers mots sonnaient tellement faux dans sa bouche, à croire qu’il avait répété la scène. La laissant prendre le petit paquet bombée d’herbe, il la plaqua contre un mur et l’embrassa à pleine bouche. Ouais, ça lui avait manqué. Il pouvait l’avouer sans se prendre pour une tapette. Mais même si il avait envie de ravager son corps, il voulait lui annoncer la bonne nouvelle avant. Il voulait voir la joie dans ses yeux et la passion envahir son corps. « Ouais ouais, à voir encore. » Il recommença à l’embrasser, ne voulant pas rompre le contact. C’était comme ça avec Agathe. Du désir, de la passion, une obscène envie d’elle tous les jours. Il fit glisser ses lèvres jusqu’à son oreille, laissant une traînée chaude sur son passage. Déposant un léger baiser sur son cou, il murmura ces quelques mots. « Je n’ai plus de cancer. » Pas la peine de faire dans les chichis, dans les mots savants ou des messages codés. Il voulait baiser, maintenant, tout de suite. Il voulait sentir son corps sur le sien, son sexe en elle et le lien unique qui les unissait. Prenant le corps de la jeune femme dans ses bras, il la déposa sur la table, ses fesses rebondies dans ses mains, il luttait avec les boutons de sa chemise. Pas de temps à perdre. Célébrer cette victoire avec Agathe était le but ultime de cette soirée.

« Si je ne vais pas te combler plus que ce foutu paquet d’herbe. » Il l’embrasse, à pleine bouche, aspirant presque son âme à travers ce baiser passionnel qu’ils échangent. Il veut la plaquer contre un mur, la rendre folle de son corps. Savoir qu’il peut faire ce qu’il veut d’elle et qu’elle ne dira rien pour l’arrêter. Et ça, c’est une impression magnifique, un pouvoir incommensurable, et une envie qui se durcit à mesure que les minutes passent. « On est deux alors. Mais bon j’ai voulu être un peu gentil pour une fois. C’est l’adrénaline d’une bonne nouvelle qui fait ça. » Et quelle bonne nouvelle. Cancer free depuis quelques temps, il a cette boule de joie dans son ventre, cette impression de voler et ce désir de tout avoir à n’importe quel moment qui le transporte. Il la plaque enfin, collant son corps contre le sien. Il l’embrasse avec passion, désir, envie. Le tout réunis dans un seul baiser qui défis tous les autres. Elle entoure son cou de ses bras, s’accrochant à lui. Il fait tout passer, son désir pour elle, son envie de l’avoir, sa passion pour son corps. Il se sépare d’elle un peu, reprenant son souffle et le sourire aux lèvres. Voir Amare sourire c’est comme voir la Vierge. Impossible, rare et pourtant magnifique. Il reprend son assaut, pas encore totalement contenté de ce qu’elle lui donne avec ses lèvres. Il demande plus, encore plus. Faisant glisser ses lèvres sur sa nuque, son cou, il dépose un baiser sur sa peau ivoire. Il murmure ces quelques mots et elle se fige d’un coup. La prenant dans ses bras, ses mains sur son postérieur bien rebondis, il la transporte jusqu’à une table. S’acharnant à déboutonner sa chemise, il lève les yeux d’un coup quand elle pose ses mains sur les siennes. « C’est simple. J’ai vécu un enfer pendant un mois et demis, et maintenant, je n’ai plus de cancer. Même pas besoin d’opération parce qu’elle a genre disparu presque. Et puis maintenant, je peux reboire, avec modération, mais quand même. Oh et ce petit paquet d’herbe que je viens de te donner, c’est pour nous deux. Enfin, je vais revoir Namek de près. » Il reprend son opération, faisant passer sa main sur les pointes déjà durcies de la blonde. Il pose ses lèvres sur son cou, descendant doucement jusqu’à la poitrine de la jeune femme. Déposant de doux baisers sur sa peau brûlante, il embrasse ses tétons, stimulant ce qu’il espère être une nuit qu’il n’oubliera pas.