PARIS A. MACONAHEY ► Allo papa ici bébé

Un rêve cela pouvait vous montrer vos désirs, vos peurs. Pour Paris Maconahey, c’était évident que cela ne pouvait qu’être un mélange des deux. « Votre femme accouche » cette phrase l’obsédait et il avait beau courir, il ne semblait pas réussir à atteindre ce foutu hôpital. Les couloirs semblaient faire des kilomètres et des kilomètres mais Paris n’abandonnait pas et continuait de courir inlassablement. De temps en temps, la porte d’une chambre s’ouvrait et étrangement, il y voyait des scènes de dessins animé. Qu’est-ce que Shrek venait à faire ici ?! Aucune idée. Il s’en foutait, il devait rejoindre sa femme qui allait mettre au monde son enfant. Un homme s’interposa alors devant lui, agitant deux tranches de Leerdammer allégé. « C’est quatre points, tu en veux ?! » lui demanda-t-il tandis que le Dunster fronçait les sourcils. « Foutez moi la paix, je dois rejoindre Summer. SUMMEEEEEEEER !! BEBEEEE J’ARRIVEEEEEEEEEE » se mit-il à gueuler en reprenant sa course effrénée mais d’un coup, le décor changea du tout au tout. « A vous voilà ! Votre femme vous attend ! Changez-vous » lui ordonna la sage-femme en lui tendant des vêtements multicolore. « Euh… pourquoi vous voulez que je m’habille en clown ? Ma femme accouche, franchement, vous n’avez pas la lumière à tous les étages ou quoi ? » grogna-t-il mais la sagefemme refusa de céder, lui collant même un nez rouge sur le visage. Un cri de douleur provenant de derrière le rideau le força à bouger. « Bébé, je suis là ! Je suis là mon petit bébé d’amour… tout va bien se passer ! » dit-il à sa femme en prenant sa main dans les siennes pour déposer des baisers plus amoureux les uns que les autres. Il devait avoir l’air con déguisé en clown mais personne ne semblait trouver cela bizarre. C’était quoi cette clinique ?! Le pire dans cette histoire, c’est qu’il détestait les clowns, il en avait toujours eu peur.

©TOWNTROTTER.

J’étais en train de souffrir le martyr dans une salle blanche et bleu, avec tout un tas de personne qui s’affairait autour de moi. Tous, sauf UN…celui que j’étais en train de demander depuis un moment pourtant !! Je hurlais à qui voulait bien m’écouter que je voulais que mon mari débarque, et j’avais l’impression que personne ne m’écoutait. Quand finalement, deux grandes portes s’ouvraient sur le Dunster. Et là, mes yeux posés sur lui, je changeais d’humeur ! Celui que j’implorais de voir se transformait en mon bourreau, celui que j’aurais préféré ne pas voir débarqué. Des spasmes me prenaient, signe qu’une nouvelle contraction commençait et je comprenais alors pourquoi j’avais soudain envie de tuer mon mari. C’était lui le fautif. C’était à cause de lui que je me retrouvais là, à avoir l’impression qu’on me détruit de l’intérieur, que mon dos, mes reins, mes jambes, et mes fesses me faisaient mal !! Je soufflais, inspirais et expirais par la bouche, en fermant les yeux tandis que Paris s’approchait de moi pour me prendre la main. Je le laissais faire, profitant de son geste pour lui broyer la main – consciemment ou inconsciemment c’est comme vous voulez – et que je laissais cette contraction s’évaporer petit à petit. « Vous attendez quoi pour me le sortir de là ?! » demandais-je au médecin qui semblait se cacher entre mes jambes, dissimuler par ces draps bleus. Le médecin relevait la tête, et ce qui était au départ une femme de type asiatique et tout souriante, s’était soudain transformer en un homme caucasien pourvu d’une énorme barbe de bucheron « Bientôt, bientôt ! ». Cela faisait 3 fois qu’il me répétait la même chose…enfin « IL »…c’était « elle » tout à l’heure. Je rejetais la tête en arrière pour la caler sur l’oreiller avant de souffler d’exaspération m’intéressant enfin à mon mari. J’allais lui sourire, ravi de le retrouver (contradiction quand tu nous tiens !) mais je jetais un œil a ses fringues, et à nouveau j’avais envie de le tuer « Sérieusement ??!! T’as pas trouver mieux que de venir avec ton uniforme de travail ?! Tu sais que je le déteste en plus, quoi !!! T’as envie de me contrarier c’est ça ? » Je tournais la tête de l’autre côté de la pièce ave déception et grommelais un « je le savais…tu veux me faire pleurer en fait… » et ni une ni deux, je me mettais à chialer comme une gamine

©TOWNTROTTER.

Paris avait réussi à atteindre Summer. Elle était là, en train de souffrir le martyre et lui, se sentait tout ce qu’il y a de plus impuissants. « AIEEEEE » lâcha-t-il dans une grimace alors qu’elle lui broyait la main. « Bébé… serre moi fort » grogna-t-il mais dans le fond, il était prêt à supporter davantage si cela pouvait la soulager. Par contre, c’était quoi cette connerie ?! « Mais… c’est pas mon uniforme de boulot… Je suis pas un clown, c’est l’infirmière qui m’a donné ça » répondit-il sur un ton hésitant. De quoi est-ce qu’elle lui parlait ? Il était tombé dans la quatrième dimension ou quoi ? « Bébé, jamais j’ai voulu te faire pleurer… S’il te plait ne pleure pas » la supplia-t-il alors que le personnel hospitalier le fusillait du regard. Bon sang, ce n’était pas de sa faute s’il était habillé comme un clown, il détestait les clowns depuis qu’il était gosse. « Si vous voulez qu’elle vous pardonne, vous n’avez qu’à lui chanter une chanson » souffla le médecin qui n’arrêtait pas de changer de tête. Un coup femme, un coup homme… Paris commençait à devenir dingue, dès qu’il posait son regard sur ce type, ce n’était jamais le même. « Putain mais vous êtes combien à mater le vagin de ma femme ?! » s’écria-t-il avant de reporter son attention sur Summer. « Bébé, je suis vraiment désolé… pardonne moi… je te promets que je ferais tout ce que tu veux » reprit-il tandis que le personnel se mettait à crier en chœur qu’il fallait qu’il chante, le stressant que davantage. « Tu veux que je te chante une chanson ? Tu aimerais ? » dit-il avant de frissonner de froid. « Oh bordel » marmonna-t-il en se rendant compte qu’il ne portait rien d’autre qu’un boxer et un nœud papillon. Où étaient passés ses fringues ?!

©TOWNTROTTER.

Et voilà qu’il niait maintenant !! Osez me dire que ce n’était pas son uniforme de travail ! « C’est ça, c’est ça, maintenant tu vas me dire que t’habilles comme ça pour le plaisir, alors ? si c'est le cas, c'est encore pire...» maugréais-je avant de tourner la tête pour me mettre à pleurer. Plus paris me disait de ne pas pleurer, et plus je continuais, les larmes coulant comme des rivières, mais LITTÉRALEMENT ! Un vrai flot de larme qui se transformait en flaque sur le sol. Même qu’un infirmier qui passait par là avait glissé dessus avant de hurler qu’il allait se noyer si personne ne venait l’aider. Pour ma part, j’étais bloqué sur la table de travail, et continuais de serrer la main de Paris encore un peu plus fort. Le personnel médical proposa alors que Paris chante une chanson pour m’apaiser, mais lui préférait hurler sur le médecin entre mes jambes « Laisse-la tranquille, elle n’y est pour rien elle… » disais-je en pleurant avant de parler au médecin « Excusez-le madame, il est toujours coléreux quand il contrôle rien… » Oui : madame. Ça avait encore changé ! Nous avions maintenant une femme blonde, avec un sourire énorme sur le visage qui nous déclarait avec un peu de niaiserie dans la voix « Oh vous savez on a l’habitude hein ! ET puis il faut bien la regarder monsieur : la petite fleur de madame. Comment voulez-vous que je sache sinon quand votre ptit bout de choux va sortir ?! » Là je regardais la femme avec des gros yeux noir et lui parlas d’un ton sec ! « J’accouche pas d’un choux !! Mais d’un bébé !! N’importe quoi…. » J’allais regarder Paris pour commenter silencieusement avec lui sur le comportement du médecin, mais à peine mes yeux s’était posé sur mon mari, que déjà, je me souvenais que je lui en voulais pour ses vêtements. Je le regardais de haut en bas, puis pleurait à nouveau « Combien il y avait de femmes aujourd’hui ? À ton show de striptease ?? » Osais-je lui demander en reniflant. Il sait, quand même !! il sait que je n’aime pas l’idée qu’il ait recommencé ce métier,…encore plus ce foutu numéro de clown qui perds ses fringues parce que son ami clown lui fait une blague !! «Oh et puis non, ne me répond pas je ne veux pas savoir… » à la place, je fermais les yeux et hochais la tête alors qu’il me demandait si je voulais qu’il me chante une chanson. Oui, peut-être que cela me ferait du bien !!

©TOWNTROTTER.

C’était quoi ce bordel ?! Paris n’arrêtait pas de se répéter cette phrase à mesure que le cauchemar se poursuivait. On se foutait de sa gueule ? Où était la caméra cachée qu’il la défonce à coup de batte de baseball. « MAIS NON !! » s’écria-t-il l’air totalement affolé. Bon sang mais qu’est-ce qui arrivait à sa femme ? Certes Summer était sensible mais là… il ne l’avait jamais connu dans cet état là et il commençait sérieusement à flipper. Qu’est-ce qu’on lui avait donné comme péridurale ? Elle faisait un mauvais trip. En fait, tout l’hôpital était shooté car il ne pouvait en être autrement. « Mais je suis pas coléreux ! Putain ma femme est en train d’accoucher et tout le monde est taré ici… Je suis le seul qui n’a pas picolé ou quoi ? » reprit-il totalement sous le choc de ce qui se passait mais le pire, ce fut sans nul doute les paroles du médecin… La petite fleur de madame ?! Mais elle voulait qu’il lui en colle une ou quoi ?! Personne ne qualifiait ce truc de petite fleur sauf lui songea-t-il, pâle comme un cachet d’aspirine. La tête commençait à lui tourner sous le stress. « Mais… je suis plus stripteaseur… ça fait presque un an que j’ai arrêté » tenta-t-il de se défendre surtout que ce serait quoi le trip ?! Les clowns pervers ?! « Je suis dans un cauchemar, c’est pas possible autrement, je suis en train de perdre les pédales… PUTAIN MAIS PERSONNE PEUT LUI JETER UNE BOUEE ?! » gueula-t-il en désignant l’infirmier qui se noyait à côté du lit médical. Paris se passa une main sur le visage tandis que Summer l’encourageait à lui chanter une chanson. Du grand n’importe quoi… « Euh… une souris verte qui courrait dans l’herbe… je l’attrape par la queue, je la montre à ses messieurs… Ces messieurs me disent, trempez la dans l’huile, trempez la dans l’eau, ça fera un escargot tout chaud » lui chanta-t-il d’une voix hésitante. Pourquoi est-ce qu’il lui chantait ça ?! Bon sang, c’était un véritable cauchemar. « Je vois la tête !! » s’écria le médecin. Un mec maintenant ?! Pourquoi il ressemblait à Eddie Murphy ?!

©TOWNTROTTER.

En temps normal, j’aurais sans doute été en train de rire à l’idée que Paris me chante une souris verte…mais là, sans que je contrôle quoique ce soit, je me sentais apaisée : j’avais les yeux fermées, balançait délicatement la tête à droite à gauche sur mon oreiller tandis qu’un sourire se dessinait sur mon visage. Oui, j’étais bien là ! En tout cas, bien mieux que lorsque j’avais imaginé mon mari quelques seconde plus tôt, devant toutes ces femelles en chaleur ! J’étais déconnectée de tout, et oubliais même cet infirmier qui se noyait à côté de moi. Oh bien sûr, j’avais entendu Paris hurlé qu’on lui jette une bouée pour aller sauver ce pauvre malheureux, mais ça me passait au-dessus de la tête pendant un moment….jusqu’à ce que, encore une fois sans que je ne sois le maître de mes mouvements, je tende une main vers le sol, en direction de l’infirmier pour qu’il s’accroche à mon bras pour sortir de ma flaque de larmes. L’infirmier se délogea de son bassin d’eau et quittait en courant la pièce tandis que le médecin HOMME, se mettait à hurler « Je vois la tête !! »

C’est ce qui me sortit de petite rêverie. Comme une sorte de déclencheur, les paroles du médecin provoquaient à nouveau des douleurs et je me mettais à serrer la main de Paris. Je n’avais plus envie d’être en colère. Nan, là j’avais peur…et quand j’ai peur, c’est toujours Paris mon repère ! « Il arrive ? il arrive c’est ça ?!! » Demandais-je fébrilement tout en cherchant automatiquement à me redresser alors qu’il ne fallait pas !! Ce n’est pas juste, moi, je ne peux pas voir ce qu’il se passe !!

Je levais la tête vers Paris et le regardais avec des yeux qui trahissaient mon angoisse. « Mon cœur, j’ai peur !! » lui avouais-je….avant de rajouter « Et si jamais il ne passait pas ? S’il était bien plus gros qu’on le pense ce bébé ?!! Un gros bébé de 10 kilos, rond comme une boule de canon ???»

©TOWNTROTTER.

Se mettre à chanter une souris verte pour calmer une femme en train d’accoucher, la sienne accessoirement, Paris ne l’aurait jamais fait en temps normal. Il ne pouvait qu’être dans un cauchemar sans fin, il ne voyait pas d’autres explications. Seulement, tout s’effaça de son esprit dès lors que le médecin s’écria qu’il voyait la tête. Là, tout était chamboulé, il allait être à nouveau père et surtout assister à la naissance de son enfant. « Oui, il arrive ma chérie ! C’est magique !! On va avoir un bébé » s’extasia-t-il, un grand sourire niais lui barrant le visage. Bien sûr, il souffrait avec Summer pour cet accouchement. Non, ce n’était pas une blague, elle allait finir par lui péter les phalanges à serrer comme ça. « Bébé… tu me fais mal » grogna-t-il en tentant de souffler comme on le conseillait aux femmes enceintes : faites le petit chien. Putain il ressemblait plus à un molosse en fin de vie qu’à autre chose. « Mais non, tu vas voir, ça sera une petite crevette !! » tenta-t-il de la rassurer en secouant la tête. « Un bébé de cette grosseur, ça existe pas ma chérie » reprit-il en lui caressant les cheveux avec sa main libre. « C’est un beau bébé !! Le frère ainé est sorti » s’écria le médecin qui portait un vieux costume de pirate. Paris cligna des yeux, à la fois complétement décontenancé par le costume du personnel hospitalier -c’est vrai que voir des infirmières en tenue de cheerleaders pouvait surprendre ; mais également par l’annonce de ce toubib. « Comment ça le frère ainé ?! » s’écria Paris paniqué. « Votre femme vous a pas dit ?! Elle attend des octuplés » lâcha le pirate alors que le Dunster se demandait par quel miracle, il tenait encore sur ses jambes. « Tout plein de bébés… oh bordel de merde… Pourquoi tu m’as rien dit ?! » demande-t-il à sa femme, complétement sous le choc.

©TOWNTROTTER.

Je tentais d’être rassurée par les paroles de Paris qui m’expliquait que les choses allaient bien se passer, et j’hochais machinalement la tête sans pour autant lâcher la pression sur sa main. Je lui faisais mal ?! Et moi donc, est-ce que je n’avais pas mal là, par sa faute ??!! « Je te fais mal ?? Vraiment …dis-moi tu veux qu’on échange la douleur ? La tienne contre la mienne, si tu veux, ça ne me pose aucun problème » argumentais-je avant de finalement souffler en imitant Paris, et les infirmières qui nous rappelaient les bases de la respiration pour évacuer les contractions.

Et voilà que je poussais, hurlais, m’éreintant à sortir un bébé, garçon apparemment…je rejetais tout mon corps contre le matelas, déjà las tandis que la phrase du médecin surprit Paris avec cette histoire de frère aîné et d’octuplés « Ooups » marmonais-je avant de regarder mon mari avec un air désolée. « Baaah…en même temps. Je me suis dit que si je te disais rien tu n’aurais de ce fait pas le temps d’angoisser avant l’heure. Et puis…quelque part, je me suis dit que tu devais te douter qu’il n’y en avait pas qu’un ! » ajoutais-je en lui désignant mon ventre des deux mains « T’as vu mon ventre ?? tu crois que c’est par pure gourmandise que j’ai pris 25kilos ?? » c’est vrai quoi : tout le monde m’appelait la baleine chez nos amis, c’était pas pour rien ! « Et puis…vu le nombre d’essai qu’on a réalisé toi et moi, ça ne m’a pas surprise plus que cela d’entendre le médecin à l’échographie me dire qu’il y en avait un sacré paquet ! Junior a balancé la sauce comme on dit ! »

Pas le temps de me reposer que les autres bébé arrivèrent, pour être expulser. Et quand je dis expulser, c’est expulser. A chaque nouveau bébé, on pouvait voir le médecin (parfois homme, parfois femme) tenter de rattraper au vol quelques bébés tel un rugbyman parce que ces petites miniatures rose et joufflus finissait par s’extirper de moi comme un bouchon de champagne ! C’était devenu un vrai carnage cette accouchement. Au point que Paris avait du être examiner par une assistante du médecin pour cause de fracture de la main ! Oui, je sais, j’y suis pas aller de main morte, mais….J’AI 8 BÉBÉS A EXPULSER !!!! ALORS MERDE HEIN ?!

©TOWNTROTTER.

« Mais non bébé… T’es une warrior, t’es la meilleure, je t’arrive même pas à la cheville » tenta-t-il de désamorcer le conflit avant de se mettre à souffler comme un petit chien, bien vite imité par sa femme. Oh comme il n’était pas au bout de ses surprises car non seulement, son premier enfant avec sa femme vit le jour mais le médecin lui annonça le nombre exact de bébé qu’ils allaient accueillir. Le Dunster ne savait pas trop s’il devait en rire ou en pleurer. « Je… je pensais juste que tu aimais la crème Mont Blanc » lâcha-t-il piteusement alors que Summer lui expliquait tout ce dont il aurait dû normalement faire attention. Putain mais il avait foutu son cerveau en mute durant la grossesse de sa femme ou quoi ?! Le pire n’était pas encore arrivé ! Non seulement, il allait être père de famille nombreuse mais ses bébés volaient carrément dans la pièce à chaque contraction, obligeant le toubib à jouer les receveurs comme dans un foutu match de football américain. « Je crois que je vais pas survivre à ça » murmura-t-il avant de tomber littéralement dans les pommes. Il y en avait partout si bien que n’y tenant plus, Paris poussa un hurlement.

Le Dunster se réveilla en sursaut, le corps en nage. Putain quel rêve de merde songea-t-il avant de tourner la tête vers l’autre côté du lit où Summer dormait comme une bien heureuse. Le ventre plat. Très plat. « Oh merci seigneur… » dit-il en se laissant retomber contre le matelas, l’esprit en feu. C’était la dernière fois qu’il regardait allo maman ici bébé avant de dormir.

TOPIC CLOS.

©TOWNTROTTER.

(Contenu sponsorisé)