Mon amour,
De nous deux, tu es souvent celui qui se place comme étant le moins apte à évoquer ses sentiments. Et pourtant, en lisant cette lettre, j’ai l’impression de t’entendre et en ressens la moindre de tes émotions. Ça me donne des frissons mais j’en redemande. J’aime te lire, parce que j’aime t’entendre. Tu penses ne pas me dire assez souvent les choses, mais sache que tu n’as pourtant pas besoin d’en faire plus avec moi. Quand tu me souris ? Tu me parles. Quand tu me regarde, tu me parles. Quand tu poses ta main sur mon épaule, même furtivement, tu me parles. Quand tu m'embrasses, tu me parles…et tu me dis tout ce que j’ai besoin de savoir. Avec toi, je sais que ma vie sera toujours la meilleure qui soit. Même dans les pires moments…pourquoi ? Parce que tu es là. Toi seul peux me donner cette impression d’être unique, d’être capable de soulever des montages, de changer le monde avec mes idées farfelues. Tu vois en moi plus qu’une petite amie, ou une femme, ou une mère. Tu me place sur le pied d’estal que ton cœur à érigé. Si bien que moi, sur cette plus grande marche du podium, je me sens fière, heureuse et chanceuse. Oui chanceuse : je n’oublie jamais cette chance que tu m’as offert de pouvoir te montrer que se poser dans une relation n’était pas si inaccessible pour toi. Tu m’as donné une chance de t’aimer, de t’approcher, et de pouvoir voir en toi ce que personne d’autre n’a le droit de voir. Je suis tellement touchée par ce que je sais ou vois de toi, que parfois – quand je me prête à repenser à ce que tu m’as confié, à ta fragilité, au courage que tu as eu de t’ouvrir – il m’est arrivée d’en pleurer d’émotion.
Si tu savais le nombre de fois où je me réveille la nuit pour une chose banale, et que je profite de mon incapacité à dormir pour t’observer. J’aime ce que je vois, ce que tu es, ce que tu représentes, et ce qu’arrive à mener chaque jour. J’aime te voir paisible, souriant…ou dans tes nuits les plus rudes, te voir concentré, soucieux…je marque dans mon esprit, grave sous mes paupières le moindre de tes traits. J’inscris ton visage à jamais dans mon cœur, en priant le ciel pour que jamais on ne te retire à moi. Cette peur ne me lâche pas, et bien qu’elle devrait me tétaniser sur place, au contraire, elle m’aide à avancer. Elle m’aide à t’aimer d’avantage comme tu le mérites, à multiplier les attentions, à t’étouffer de mes bras, de mes sentiments…A te montrer chaque jour, que j’ai trouvé mon idéal, que tu es l’homme de ma vie, et que je ne pouvais espérer mieux.
Paris. Je t’aime. Plus que tu ne l’imagines…A tel point que j’ai peine à me souvenir de ce qu’étais ma vie, avant toi. Comme si, dans le fond, elle avait débuté que le jour où tu as croisé mon chemin.
Bonne Saint-Valentin, mon cœur, mon amour, mon poussin…. Je t’aime.
Summer