Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityle coeur brisé on s'écroule (poulet)


le coeur brisé on s'écroule (poulet)

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J'avais envoyé ma géolocalisation à Jonathan, incapable d'écrire une réelle adresse dans ce dernier texto. J'étais une machine, je n'entendais plus rien autour de moi. Les bruits émanants des urgences, par lesquels je sortais, me semblaient lointain. Les sirènes des ambulances, les machines qui font un boucan pas possible, les médecins qui crient "clear" avant d'appuyer sur les palettes pour réanimer un homme... Je n'entendais plus rien. Des bips continus. Ça court de partout et moi je marche comme un zombie. Une fois dehors, je me pousse sur le côté et regarde partout autour de moi. Entre Chrysta, Cole et maintenant Darwin, je suis venue bien trop de fois ces six derniers mois... et pourtant, je ne trouve pas mon chemin. Je ne vois pas ma voiture, je ne vois pas l'entrée de l'hôpital et quand un jeune homme pose sa main sur mon bras et me parle, je fronce les sourcils. Il se met à me parler en espagnol et je n'y comprends guère plus de choses. Je suis déconnectée du monde réel et ça me fait peur. " L'entrée " Soufflais-je simplement en sentant mon sac glisser le long de mon bras. J'avais l'impression que mon sac était plus ou moins ma vie, ça se barre tout seul et aucune possibilité de le rattraper avant qu'il claque par terre. Je le reprends et laisse le jeune homme me guider jusqu'à l'entrée où je trouve un banc. Il y a quelques lumières qui tamisent ce grand bâtiment qui me donne envie de vomir. Les yeux rivés vers le parking, j'attends. Je regarde et j'attends patiemment. Ce n'est que lorsque je sens deux mains sur mes bras que je sursaute et me re-connecte avec le monde réel. Mais pour combien de temps ?

@Jonathan T. Lynch voilà voilàààà
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Quand mon téléphone avait affiché le numéro de téléphone de Kyla, j'en ai souris. C'était la copine de Darwin, on s'est rencontré a quelques reprises, et je l'adorais. J'étais, cependant, trés intrigué par ce qu'elle avait à me dire, et j'ouvris son SMS nonchalamment, m'apprêtant à recevoir une invitation à un café, ou une réprimande parce qu'on s'est pas vraiment parlé depuis longtemps.
Sauf que les mots, que j'y ai lu, concernaient autre chose.
Sortant d'un cour quand j'ai reçu la notification, je me rappelle vaguement m'être arrêté en plein milieu du couloir. Figé pendant un moment, bousculé par les étudiants qui se ruaient vers la sortie...
J'ai le vague sentiment que c'est l'histoire d'Alexis qui se répète. Encore.
Je n'avais même pas été aussi proche d'Alexis que je le suis de Darwin maintenant...

Mes mains se crispent sur le téléphone à cette évocation, et je continue à fixer l'appareil sans bouger, avant que mes membres se délient.
Une series de questions fusent sur mon clavier, je n'ai même pas pris le temps d'appeler la jeune femme, j'en ai pas eu le réflexe, je suis tétanisé. Et je sens que je dis n'importe quoi, lui proposant d'aller la chercher alors que je n'ai même pas de voiture...
L'écran de mon portable s'éteindre à nouveau, et j'attends qu'il se rallume à la reception de sa réponse. En lisant je me rends compte qu'elle est au moins aussi bouleversé que moi... Elle l'est beaucoup plus. Cette constatation me calme.
Pourquoi?
Quand je vois quelqu'un paniquer, mon esprit rationalise, et sans vraiment m'en rendre compte je me calme, pour l'aider lui. Ca marche presque à tout les coups.

15 minutes sont passé depuis que Kyla m'a contacté. Je suis devant l'entré de l'hôpital, payant le taxi qui m'a emmené ici. Essayant de calmer le tumulte de sentiments, inquietude, stresse, incompréhension, qui se tenait tapis quelque part dans mon esprit, et que je réussissais à contenir tant bien que mal. Une seule chose me retient de péter les plombs : La brune que je vois assise prés des portes.
"... il va mal."
Putain!
Cette phrase refait surface dans ma tête, et mon sang se glace dans mes veines.
Putain! Darwin qu'est ce que t'as encore fait ?
"Kyla?" dis je calmement, prenant ses bras dans les miens, la relevant, la ramenant contre mon torse et l'enlaçant fermement. Je la sens frissonner, ou alors était ce moi "Je suis la maintenant" La rassurais je. Je ne vais rien demander pour l'instant, elle avait besoin de moi avant que je lui rappelle la condition de son petit ami, quelque part dans ce bâtiment.
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Je ne comprends plus rien. J'ai mis mon monde sur pause quand j'ai eu cette infirmière au téléphone il y a quelques heures déjà. Je l'ai incendié au téléphone avant de relativiser. Et alors que je suis assise sur ce banc devant l'hôpital, je ne sais toujours pas comment je suis arrivée là, comment j'ai réussi à traverser toute la ville pour retrouver mon petit ami dans son lit d'hôpital... C'est un mystère et personne ne peut m'éclairer, malheureusement. Je suis perdue, dans mes songes, pensant à tout ce qu'il vient de se passer. Un accident. Il a l'épaule en vrac et n'est pas trop mal en point. Physiquement du moins. Mais je sais très bien que l'annonce de la perte du bébé l'a fait flancher moralement. Il s'est renfermé en un claquement de doigt, il a sombré comme le corps de Jack dans Titanic une fois que Rose le laisse aller. Et ouai, James Cameron nous l'a fait comprendre, y aurait pas eu de place pour deux sur cette foutue planche. Je n'aurais donc pas pu sauver Darwin, c'est ça ? Des mains sur mes bras et je relève le visage. Je me laisse faire. Je me lève - ou on me lève - et les yeux ouverts, les bras balants le long du corps, je frissonne. Drôle de contact. Ou peut être que c'est mon corps qui me dit de me bouger le cul et plus vite que ça. " Oui... " Il est là. Il ? Je relève les yeux vers l'eliot. Ah oui Jonathan. C'est Jonathan qui m'a proposé de venir me chercher. " Je... Je sais pas où est ma voiture " Soufflais-je doucement en me détachant de lui. Je lui adresse un très léger sourire avant de sentir mon coeur se tordre. " Je sais même pas comment je suis arrivée ici " Confiais-je avant de commencer à sangloter, à trembler comme une feuille prise dans la tornade. C'était moi ça, prise dans quelque chose qui m'est totalement extérieur, quelque chose d'incontrôlable... Mon dieu, j'étais finie.
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Son stress m’arrive en vagues, dans sa voix, dans son corps, dans ses tremblements, et surtout quand je l’enlace.
Ce trouble qu’elle ressent est le parfait reflet du mien que je cache. J’ai peur.
Peur que mon meilleur ami ne me lâche. Car oui je considère Darwin comme mon meilleur ami. Peut être le seul d’ailleur, à part Benji.

Je l’ai rencontré pour la première fois, pendant une altercation avec une confrérie adverse. Le visage plein de sang, son téléphone bousillé, il s’est laissé faire, quand j’ai essayé de m’occuper de ses blessures… ça m’a amené à lui parler, et à mieux le connaître . Ce blond, Héritier de l’empire Ikea, un jeune de 19 ans, beaucoup plus mature que son âge… beaucoup plus mature que moi.  Je lui ai finalement demandé s’il voulait partager ma chambre à la Eliot, puisqu’on m’avait informé que j’étais obligé d’y habiter, en tant que Bizut, alors même que j’étais en colocation.

J’avais tout de suite cliqué avec lui. C’est un peu normal, je clique très vite avec tout le monde. Mais avec lui … c’était autre chose. Je m’étais très vite rendu compte que je l’aimais bien, et que la différence d'âge entre nous ne se sentait pas du tout. Je me rappelle m’être dit que, d’une certaine manière, je devais avoir 18 ans dans ma tête.
Quelques soirs plus tard, plein de nuits de papotage après cette première soirée, je me sentais assez en confiance, pour évoquer mon accident. Lui parler de ma méthode pour retrouver la mémoire. Celle ou je devais refaire les mêmes actions que l’ancien Jonathan. Ces actions dont on m’a parlé… comme par exemple la colocation.
Il s’est alors montré très arrangeant, en me promettant de me couvrir, de dire que j’étais dans la même chambre que lui, et de me laisser dormir ou je voulais.
Sur le coup, j’avais trouvé ça super gentil de sa part, plus tard j’ai compris qu’il avait voulu avoir la chambre pour lui tout seul… ça ne m’a pas éloigné pour autant, au contraire. J’aime quand la personne agit dans son propre intérêt tout en rendant service aux autres.
Ce fut la première chose qui nous rapprocha tout les deux.
Plus tard, quelques échanges d’SMS, je me suis mis à lui parler régulièrement, et à être content de le rencontrer dans les événements Eliot, dans les couloirs de Harvard…
Il fait partie de ma vie.

Ces pensées me reviennent en mémoire, pendant que je tiens Kyla entre mes bras. Faisant mon possible pour ne pas montrer le désaroie que cela remontait en moi. Laissant courir mes mains sur le haut de son dos, rassurant.
“Chhhhh Kyla” elle n’a pas besoin de parler. Parler implique penser. Elle n’a pas besoin de penser “Il va s’en sortir” Assurais je.
Je ne sais même pas ce qu’il a, tout ce que je sais c’est que “c’est mal”. Et ça me stresse… Sauf que ma voix ne laisse rien paraître.
“On t’as pas permis de le voir?” lui demandais je sans attendre de réponse. Je la fait s’assoir “Attends moi ICI !”  et me dirige vers la réception que je vois plus loins. Passant mes mains dans mes cheveux pour les mettre en bataille, je sors un pan de ma chemise, me débraillant un peu. Je me met à courir pour les quelques mètres qui restent jusqu'à la réceptionniste.
… Acting oblige, je halète en m'arrêtant devant elle, et peine même à reprendre ma respiration “Bonjour … je … je viens voir Elis… je viens voir mon cousin, on vient de m’appeler il … on m’a dit qu’il était là…” Je m’arrête respire un bon coup, jouant mon rôle du membre de la famille qui vient en courant.
“Monsieur asseyez vous, nous aurons besoin d’une pièce d’identité… Qui venez vous voir?” Demande l'infirmière.
Jouons la fine. Je me met à la recherche de mon portefeuille dés qu’elle me demande la pièce d’identité, et lui réponds “Elis … Kamprad” Il déteste qu’on l’appelle Elis, mais c’est comme ça qu’on le doit le connaître ici. “Elis Kamprad” Je répète encore, exprimant ainsi ma confusion, parce que malheureusement le membre de famille qui vient en courant, oublie d’amener ses papiers avec lui.
“Merde merde … non non non” Hystérie de celui qui ne pourra pas voir son cousin “J’ai pas mes papiers” Dis je en faisant les yeux doux “Je veux le voir, qu’est ce qui lui arrive? Il faut que je vois son médecin” Frénésie, impuissance, toutes ces émotions “Sa petite amie va péter un plomb, elle a appelé notre grand père en Suède, il attends que lui dise ce qui se passe… On...”
Elle m'interrompt, il était temps, j’aurais pas su quoi inventer de plus “D’accord calmez vous monsieur, voulez vous voir notre Psychiatre ?”  Faut pas qu’on penses que je panique, j’ai trop surjoué. Je soupire “Non ça va. Désolé j’ai … J’ai juste besoin de le voir lui”
En vrai, Kyla en avait besoin plus que moi.
“Il est en salle de réanimation monsieur” Dit elle en regardant sur son écran “Vous ne pouvez pas rester plus qu’une demi heure”  Ajoute elle “Monsieur … ?”  Elle me demande qui je suis
“Felix” répondis-je évoquant le prénom de son frère “Felix Lynch …”
Si elle demande, nos mères sont demi soeures .
Revenant vers la brune quelques minutes plus tard, je la remet debout “Viens ma chérie” passant ma main sur ses épaules, je la dirige vers la chambre qu’on m’a indiqué.

Spoiler:
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