Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityHonoré&Colombe - J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.
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Honoré&Colombe - J’étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.

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J'étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.

Harvard. C'est ici que j'ai atterri pour fuir à ma propre vie. Ma vie déchirée, hachurée et exaspérante... Après mon baccalauréat, Solweig est partie, loin de moi, et jamais je m'étais sentie aussi seule. Je n'avais pas la force de faire quelques choses concret de ma vie. Alors, au lieu d'entreprendre mes études, j'ai tout simplement fais ce que je savais faire de mieux : la mannequin. Celle qui pose pour tous, celle qui ne dit jamais rien, et celle avec qui la vie devient insupportable. Je me suis rendue compte que ma vie était insignifiante quand je me suis vis dans tous ces magasines et que je ne faisais rien d'autre à l'extérieur du monde de la mode. Je n'étais qu'une poupée, traînait sur tous les continents, pour faire espérer à toutes ces filles, un physique qu'elles n'auront jamais, car tout est faux... J'ai passé 2 ans à ne vivre que pour la mode, et j'en ai extrêmement souffert, car je suis passé à côté de tout. Je ne voyais presque plus mes parents, je restais chez moi le soir, je ne participais à aucune fêtes. Mais ce qui m'a aidé à tenir, où plutôt celui qui m'a aidé à tenir, c'était Honoré. Après son bac, et débarquant de nul part, il est revenu à Paris, après être parti 2 ans auparavant. C'était comme un revenant... Je ne pensais jamais le revoir, et le voilà qui était de nouveau là. Grâce à lui j'ai pu revivre, et décompressé. Quand il n'étudiait pas, et que je n'étais pas en déplacement, on passait tout notre temps ensemble. On était toujours collé l'un à l'autre. Les personnes qui ne nous connaissaient pas, pouvaient parier que l'on était en couple. On se tenait par l'épaule à chaque instant, il me serrait dans ses bras toutes les cinq minutes, et on rigolait pour n'importe quoi. Je n'avais jamais connu ça : la véritable amitié. Il est devenu mon meilleur ami et il m'a délivrait tous les moindres secrets de lui, le cancer de sa mère, le caractère de son père, etc. Il me disait tout, et j'étais là pour l'aider. Quant à moi, j'ai toujours gardé une touche de mystère. Je ne lui ai jamais dévoilé que j'étais toujours vierge... Je n'ai jamais réussi à le dire à personne, sauf à Alek, lors d'une soirée un peu trop arrosée... Mais, avec Honoré, j'avais tellement peur de ne pas le mériter que je ne souhaitais pas lui montrer tous mes défauts et mes secrets. Je ne voulais pas être vulnérable devant lui... Très vite, avec le temps, j'ai commencé à ressentir quelque chose pour lui. Au début, ce n'était pas gênant, mais j'ai commencé à en souffrir. Je ne pouvais pas lui dire, au risque de le décevoir... Alors j'ai décidé de partir à Harvard... De quitter Honoré avant que ce ne soit trop tard. Je ne lui ai jamais avoué ce que je ressentais, mais avant de partir, il ne m'a jamais retenu... C'est là que je me suis rendue compte que mes sentiments n'étaient vraiment pas réciproques. Cela m'a fait de la peine, mais m'a permis de me rassurer en me disant que si je lui avais avoué, il ne m'aurait plus jamais reparlé...

Toutes ces pensées me torturaient l'esprit. Alors que j'essayais d'aller de l'avant et d'oublier Honoré, je pensais toujours à lui... J'avais beau essayer de tourner la page, elle ne voulait pas se tourner. Je marchais tranquillement dans les rues de Cambridge quand ces pensées arrivèrent. J'étais vêtue d'une robe légère, noire et presque transparente. Mes talons claquaient le sol et mes cheveux détachés se mêlaient au vent. Afin de me reposer, je décidai de m'asseoir sur un banc et de lire un livre...
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J'aurais voulu t'oublier, mais je n'ai pas pu te résister.

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12h. C'était l'heure à laquelle je venais de me réveiller. La tête enfouie dans mon coussin, je fronçais les sourcils à cause des rayons du soleil qui m'arrivaient en plein visage et qui m'empêchait de dormir encore un peu. Huit heure d'écart entre Paris et ici à Cambridge. Ça faisait une semaine que j'étais arrivé ici, et je n'avais même pas encore mis les pieds à l'Université. Cependant, j'avais eu un délai qui se terminait demain pour me rendre à Harvard avec mes papiers d'inscription. J'avais tout organisé. Je n'avais pas envie de débarquer ici et me retrouver à la rue, alors j'avais loué une chambre d'hôtel, cinq étoiles bien évidemment, avant de pouvoir interner à Harvard. Je m'asseyais sur le lit et m'étirais doucement en me frottant les yeux : encore une nuit abominablement courte. Moi le petit Parisien, j'avais du mal à m'adapter à la splendeur des Etats-Unis. Bien sûr, j'avais pris le temps de visiter. J'avais même pris un avion pour aller à New-York deux jours. J'étais comme un gosse devant ses cadeaux de Noël, les Etats-Unis étaient magiques !. Je ne regrettais pas d'avoir fais tant de kilomètres pour venir. Pourtant, je n'étais pas ici pour rien. A vrai dire, je me fichais bien des études à Harvard, bien que ce soit une école prestigieuse, j'aurais très bien pu les faire en France. J'avais eu mon baccalauréat section Scientifique avec mention, n'importe quelle école m'aurait reçu à Paris. Si j'étais ici, c'était pour retrouver Colombe. Cette fille dont j'étais fou amoureux depuis deux ans déjà. Il fallait que je lui avoue tout. Je n'avais pas eu le cran de le faire, maintenant, je n'avais plus rien à perdre.

Je pris une douche une vitesse et allumait mon ordinateur tout en dégustant le petit déjeuné que le room-service venait de m'apporter. Tout en buvant mon café, à 13h de l'après-midi , ce qui ressemblait plus à un goûter qu'autre chose, je vérifiais mes e-mails. Un de ma soeur, Juliette. Je lui avais dis de me donner de ses nouvelles tous les jours, chose à laquelle elle obéissait sans rechigner. Et un e-mail du secrétariat d'Harvard : "Pour l'admission à l'Université d'Harvard à Cambridge, veuillez vous présenter demain matin à huit heure, avec vos papiers d'inscriptions, un chèque à l'ordre de l'Université de 100 dollars ainsi que vos bulletins scolaires. L'administration." Je soupirais avant de poser mon café sur le bureau, j'avais pensé à tout, sauf au chèque. J'attrapais ma veste noir que j'enfilais par dessus mon t-shirt moulant blanc, puis je chaussais mes pieds dans mes bottines, par dessus mon slim. Ce n'était pas parce j'étais aux USA que je changerais mon style vestimentaire ! Pour rien au monde. Sans plus attendre, je sortais de l'hôtel et me rendait à la banque la plus proche. Ça tombait bien, il y'en avait une juste en face ! Juste un parc nous séparais. Je souriais alors, satisfait, et décidais de couper par le parc plutôt que de le contourner.
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On ne badine pas avec l'amour. Voilà le livre que j'étais en train de lire. Cette pièce d'Alfred De Musset était une sorte de révélation quand je l'avais lu à mon arrivée à Harvard. Je l'avais acheté à Kingston Librairy, là où j'avais pu rencontrer Aaron, et je n'avais pas arrêté re relire ce bouquin. Je connaissais même plusieurs tirades par coeur. Je trouve que l'auteur a vraiment très bien analysé la nature humaine et l'amour. Auparavant, tout ce que je pensais sur l'amour, c'est que ce n'était bon à rien et que ça faisait souffrir. J'étais bien trop naïve, car je ne me rendais pas compte que l'amour avait quelque chose de puissant, c'est que chaque moment passé en compagnie de l'être aimé était magique et inoubliable. Et peu importe si on finit par être blessé par l'amour, au moins, on a vécu. Je n'avais jamais vu l'amour de cet oeil là... Mais au bout de 19 ans d'existence, sans avoir osé me lancer dans une relation amoureuse, je me rendais compte que j'étais passé à côté de quelque chose. Même si j'avais fui les blessures et les déceptions, ma vie était vraiment banale et sans rebondissements. J'avais beau m'être protégée, je n'avais rien vécu d'extraordinaire, et c'est justement cette prise de risque qui manquait à ma vie... Et quand j'étais avec Alek, je me sentais vraiment bien. Il n'st pas vraiment beau, mais le charme qu'il dégage est tellement fou, qu'il ne peut être qu'attirant. Son côté protecteur m'a également beaucoup charmé, et plus je passe de temps avec lui, et puis je me dis : Pourquoi ne pas tenter quelque chose avec lui ? ...

Je lisais alors mon livre, avec intérêt, et je ne pouvais m'arrêter de penser à toutes ces choses. J'étais venu à Harvard pour vivre une nouvelle vie, alors pourquoi ne pas se jeter dans les bras d'un homme ? Bien-sûr, pas n'importe lequel, mais même si je ne ressens pas forcément quelque chose pour lui, où est le mal de tester une relation ? ... Plus je lisais et plus je me sentais de bonne humeur. Et au moment où je levais les yeux, car je venais de finir mon acte, je vis au loin une silhouette que je connaissais très bien. Je ne pouvais pas me tromper. Cette allure assez nonchalante qui traversait au loin le parc, ne pouvait qu'appartenir à Honoré... Mais ce n'était pas possible que ce soit lui... C'était quelqu'un qui lui ressemblait... Impossible qu'il soit ici, à Cambridge. C'est totalement fou. C'est un mirage, une illusion.
Je n'osai plus le regarder. Je ne voulais pas savoir si l'homme qui s'approchait plus ou moins du banc où j'étais était Honoré. Je me faisais une fausse joie à l'observer, car ce ne pouvait être lui. Je fondais tellement d'espoir sur le fait de le revoir, que je savais que j'allais être déçu... Alors je posais mon livre dans mon sac à main puis me levai subitement. Je me levai puis marchai dans la même direction que lui, vers la sortie du parc, mais j'étais bien devant lui, il ne risquait pas de m'atteindre...
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Il faisait bon en ce début d'après-midi sur Cambridge. Une petite brise légère marquant la fin de l'été était levée. J'avais toujours favorisé le soleil à la pluie. Les mains confortablement rangées dans les poches de mon jean, je fixais mes pieds en marchant. Ce qui était toujours une sale habitude que j'avais eu. Plusieurs fois il m'était arrivé de bousculer un inconnu sans faire exprès, bien évidement. Je pensais à Colombe et Solweig a cet instant. Je ne savais pas comment allait se passer les retrouvailles, mais je voulais absolument parler à Colombe. Lui dire à quel point j'ai été con, j'aurais du lui dire tout ce que je ressentais. J'aurais du lui dire, depuis un moment, que les sentiments que j'avais à son égard n'était pas seulement amicale. Je savais qu'elle pensait que mes intentions envers elle étaient mauvaises. Mais il en était tout autre. On dit souvent que quand on tombe amoureux, une femme peut complétement vous changer un homme. Et je pensais que ce serait le cas avec Colombe. Le soucis, c'est que j'ignorais si elle éprouvait pour moi ce que moi j'éprouvais pour elle. De plus, j'étais totalement pommé : qu'allait-il se passer quand je me retrouverais face à Solweig ?. J'eue un pincement au coeur. Etait-il possible qu'on puisse tomber amoureux de deux femmes à la fois ? J'étais certainement un sale type, mais pas à ce point, du moins je l'espérais.

En relevant la tête, je regardais de gauche à droite puis encore une nouvelle fois à gauche avant de traverser la route qui me séparait des grandes portes de la banque. Je fis un signe de remerciement vers la voiture qui venait de s'arrêter et lui souriait avec amabilité avant de traverser la rue et d'arriver devant les grandes portes. Le bâtiment était immense. Je levais la tête jusqu'à ce qu'elle bascule en arrière et sifflait. L'architecture changeait de celle de la bonne vieille capitale de France !. Avant de rentrer, je décidais de m'asseoir sur les marches et de me fumer une cigarette. Je fermais les yeux alors que j'avalais doucement la fumée, essayant de me changer les idées et de me détendre. Mais quand je les rouvris, mes yeux se fixèrent sur une silhouette chaloupée qui traversait le parc d'un pas rapide . Je fronçais doucement les sourcils, parce que cette démarche ne m'étais pas inconnu. Je me levais , debout sur les marches,et jetais ma cigarette. Si c'était elle, je traverserais la rue en courant, quitte à me faire écraser, juste pour l'avoir dans mes bras.
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J'étais prête à tourner la page mais c’est la page qui ne veut pas se tourner.

Plus je marchais et moins je sentais mes jambes. Je tremblais de partout. J'accélérais le pas, je commençai à avoir la tête qui tournait. Je me retrouvais vraiment dans un état incroyable... Je voulais le fuir. Le fuir, comme quand je suis parti à Harvard. Que me voulait-il ? Je pensais qu'on en avait fini tous les 2. Qu'il me laissait tomber et que je recommençais une nouvelle vie ici. J'ai tout fais pour l'oublier. Je ne voulais pas avoir à lui parler, qu'est-ce que je pouvais bien lui dire ? Faire comme si de rien n'était ? Non je ne pouvais pas.. Tout ce que je voulais c'était partir, partir loin d'ici, me réveiller, que tout ça soit un mauvais rêve... Mais c'est lâche, très lâche ce que je voulais... Et finalement, j'ai passé ma vie à agir comme une lâche, à fuir les responsabilités, à fuir les hommes, à fuir les déceptions, les tristesses, les blessures, ... Mais Honoré, j'avais beau le fuir, il revenait sans cesse, peut-être était-ce un coup du destin... Mais en même temps, j'avais envie de le voir... Sentir son corps contre le mien, son torse contre ma poitrine, son souffle dans ma nuque, sentir son battement de coeur, ses bras sur mon corps, ... Depuis que j'avais intégré le Summer Camp D'Harvard, il m'avait manqué, et même si je n'osais l'avouer, j'avais eu du mal à ne pas penser à lui, chaque jour qui me séparait de lui. Je l'avais laissé tombé, et au fond, je m'en voulais... Mais moi, je lui en voulais de ne pas m'avoir retenu, mais peut-être était-il ici pour, justement, me retenir ? ...

Mon coeur s'accélérait et je n'entendais plus que les pas derrière moi qui se pressaient et qui devenaient plus fort. C'était obligé, c'était ceux d'Honoré... Il m'avait vu, il m'avait suivi et s'était empressé de courir vers moi. Alors, après une très grande inspiration, je me retournai. C'était bien, lui, avec son sourire comme autrefois, qui venait vers moi. Je ne sais pas tellement à quoi je pouvais ressembler à cet instant là. Je me sentais faible, les sons dans ma tête résonnaient et je n'arrivai pas à retenir mes lèves de sourire. C'était si bon de le revoir à nouveau...
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Qui aurait cru qu'elle serait là ? Qui aurait cru qu'au bout de deux jours, je la retrouvais enfin ? C'était trop brutal. Je n'avais préparé aucun discours, aucun mot ne me venais à l'esprit. Je ne cessais juste de la fixer, traverser le parc. Sa démarche était rapide et gracieuse et je pouvais entendre d'ici ses pas claquer sur le béton. Je ne savais pas si elle m'avait vu, j'en doutais même. J'aurais voulu crier, mais quoi ? Je n'avais aucune idée de ce que je pouvais lui dire. Je ne savais même pas si elle apprécierait de me voir ici, à Cambridge. Savait-elle au moins que j'avais fais des milliers de kilomètres simplement pour ses beaux yeux ? Pour la voir, la sentir proche de moi ?. Sa disparition dans ma vie m'avait été insoutenable, et la retrouver m'était donc indispensable. Sans attendre, je contournais le parc. Plusieurs voitures me claxonèrent, mais j'étais pressé. Je courais presque, car j'avais vraiment peur de la perdre de vue. Puis, elle emprunta une allée. Sans attendre, je me mis à courir. Peu importe les passants sur les trottoirs, peu importe les regards qu'on portait sur moi, il fallait que je la rattrape. Je lançais quelques "Pardons !" ou des "Excusez-moi!" au milieu de la foule afin de ne pas être retardé dans ma course. Je ne pouvais me permettre de la perdre de nouveau. Alors que j'arrivais à l'entrée de la rue qu'elle venait d'emprunter, je m'arrêtais, totalement essoufflé. Comme je l'avais pensé je n'avais rien à lui dire. Mais elle s'arrêta, et c'est sur ce geste que je savais qu'elle savait. Elle savait que c'était moi qui était derrière elle, elle savait peut-être même que j'avais couru pour la rattraper. Elle se retourna vers moi, et elle fut encore plus belle que dans mes souvenirs. J'affichais un sourire alors que ma respiration saccadée et forte reprenait de la régularité.

"- Colombe.."

C'est tout ce que j'arrivais à murmurer.
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Jamais je n'aurai cru le revoir à nouveau. J'avais décidé de l'oublier et tout allait fonctionner... Mais il a fallu qu'il soit à Cambridge... Et pour quelle raison au fait ? Car peut-être il n'était là que par hasard. Mais quel hasard ferait qu'il soit dans la ville où je faisais mes études ? Plus je me posais des questions et plus je sentis comme une évidence qu'il était là pour me revoir. J'étais perdue... Au fond de moi je ne voulais pas l'oublier car il représentait tout pour moi, mais j'avais pourtant réussi à vivre sans lui et tout allait plutôt bien pour le moment. Je ne savais pas ce que je pouvais bien lui dire. Il se présentait à moi et après tout, c'était à lui de parler, alors j'avais décidé que je le laisserai parler...

" Colombe.. "

Me murmura-t-il. On était face à face, quelques centimètres nous séparaient l'un de l'autre et ce fut plus fort que moi, je lui tombai dans les bras. Je passai mes bras autour de sa taille et le serrai très fort. On a du resté dans cette position là au moins quelques minutes. Sentir l'air chaud de sa bouche, son coeur battre à la chamade et ses doigts sur mon corps, tout ça m'avait manqué... Je me retirai alors tout à coup et baissai les yeux en me mordillant la lèvre inférieure. Je ne voulais pas retomber dans ses bras comme ça, aussi facilement... Je ne savais pas quoi dire, et je ne pu rien lui dire...
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