(Charline) Aucunement ravie de te revoir

“Aucunement ravie de te revoir "

Charline & Hayden

Tu es fatigué et depuis quelques jours, tu perds toutes tes affaires, tu te cognes partout et tu pètes des câbles pour un rien. Peut-être que la drogue et l’alcool y fait beaucoup. Peut-être que la fatigue y est pour beaucoup. Mais là, t’as juste envie de dormir, de penser à autre chose. Comme toujours, tu ouvres la porte de ta chambre, ton caleçon pour dormir, un baillement et tu descends les marches pour aller dans cette pièce qui s’appelle la cuisine. Sauf que comme toujours, tu manges beaucoup trop lentement pour t’apercevoir que tu es encore en retard. Et comme toujours quand tu sors de la Mather House t’es ébloui par le soleil. Alors ce sont tes lunettes de soleil sur le nez, tes mains dans les poches et ton assurance de débile que tu marches jusqu’à l’université, près pour dormir en cours. Un petit mouvement de mains à toutes les personnes que tu connais, tu t’arrêtes, en soulevant tes lunettes de ton nez. Tu viens de tomber sur cette blonde. Encore et toujours cette blonde. Cette blonde c’est cette fille que tu ne peux plus supporter depuis qu’elle a brisé ton cousin, ton frère, ton homme aussi. Tu fronces les sourcils, secouant la tête légèrement, soufflant un coup. Tu relèves la tête en voyant que plus personne n’était là. Tu souffles une nouvelle fois, écoutant la remarque de ton ami qui te tape dans le dos. Il te demande si tu as vu un fantôme mais tu commences à rire « Non t’inquiète, c’est rien » Tu passes ta main dans tes cheveux, avançant en direction de ta salle, écoutant les conneries que les gens pouvaient dire autour de toi, mais finalement, tu te fais bousculer. Les affaires de la jeune femme par terre, tu se mets accroupis pour lui venir en aide alors que tu lèves ta tête pour la regarder et tu fronces les sourcils « Charline ?! » Et non, mon pote c’était pas un mauvais rêve, tu fronces encore plus les sourcils en te relevant pour la regarder dans les yeux. Tu avais encore ses affaires dans les mains « Qu’est que tu fous là ? Tu devais pas être là t’es au courant ! » Si tu ne frappais jamais les femmes, là tu pouvais au moins te faire plaisir non ? C’était pas une femme, ce n’était qu’une cruelle personne qui avait osé brisé le cœur de Sloan et ça, jamais tu n’accepterais ça. « Moi qui croyait que Sloan s’était trompé quand il m’a parlé de toi. Je vais pas te dire bienvenue en ville sachant que je ne le pense aucunement, bien au contraire ! » Si tu continues de déverser ta rage de ses derniers jours sur elle, tu risques de l’insulter, mais tu te calmes légèrement quand même pour lui donner ses affaires sans politesse bien sur, et presque trop fort.

“Aucunement ravie de te revoir "

Charline & Hayden

Comme disait souvent ma grand-mère, le passé appartient au passé et il n'est jamais bon de trop s'y aventurer. J'avais décidé de laisser ces longues histoires pour prendre un nouveau départ en partant d'Harvard. J'avais eu cette espoir, d'oublier et d'avancer. La distance et le temps m'avait montrer que je m'étais trompée. Ma vie se trouvait ici, Harvard était finalement la seul maison que je n'avais encore jamais eu. La distance et le recule m'avait ouvert l'esprit. Plus déterminé et solitaire que jamais, j'avais remis les pieds dans cette ville. Au plus grand désespoir de certains. Un sourire s'afficha sur mon visage en repensant à certaine tête qui avait croiser mon regard. Je marchais silencieusement dans la Mather House pour rejoindre le grand salon. Beaucoup de chose avait changé depuis mon départ. J'avais appris à cacher mes vices en Angleterre et aujourd'hui j'étais de retour au bras d'un étudiant fortuné. Toute ces mensonges ne me ressemblaient pas mais bizarrement ils étaient devenue vitale à ma triste vie. Dans mes pensées, je ne fis même pas attention à l'étudiant qui arrivait rapidement vers moi. Mon regard croisa celui de l'étudiant qu'une fois par terre. " Charline ?! " sa voix familière aurait du attirer mon attention mais rien. Hayden ne m'était pas inconnu. Un autre bushnell que j'avais eu la joie de rencontrer lorsque j'étais avec Sloan. Une personne que j'avais apprécié et que j'appréciais toujours. " Hayden ! et bah ça fait longtemps. " dis-je naturellement sur un ton mélodieux avant d'être couper. L'hostilité d'Hayden me surprit. " Qu'est-ce que tu fous là ? Tu devais pas être là t'es au courant ! " mes sourcils se froncèrent puis un sourire s'afficha sur mes lèvres. Ma main s'appuya sur le premier appuie que je voyais et je fis : " Alors tu m'excuseras mais tu n'as aucune critique à apporter. Je suis là que tu le veuilles ou non ! Va falloir faire avec " mon ton était sec. Comment revenir à son état naturelle ? il ne fallait pas grand chose, un ancien ami désagréable et voilà que j'avais envie de lui sauter au cou. " Moi qui croyait que Sloan s’était trompé quand il m’a parlé de toi. Je vais pas te dire bienvenue en ville sachant que je ne le pense aucunement, bien au contraire ! " je me dirigeais vers lui pour prendre d'un geste assurer les livres qu'il avait dans les mains. " Je ne t'ai rien demandé Hayden ! Ton jugement m'importe peu. Sloan et moi sommes passés à autre chose alors ne remue pas tout sa et contente toi de m'ignorer moi ça me va très bien." dis-je méchamment en le fusillant du regard. Il était difficile de continuer après une relation comme celle que j'avais eu avec Sloan. Médiatisé et jalousé, ma relation n'avait jamais été aussi saine qu'on le prétendait à l'époque. Et aujourd'hui encore, je faisais face à un hayden remonter. " Au faite ! Ravie de faire partie de ta confrérie. Je suis sûr qu'on va s'amuser." dis-je ironiquement en continuant de ramasser le bazard qu'avait causer l'étudiant. " Et au faite, je dois m'attendre à quoi venant de ta part ? histoire que je me prépare ? "  

“Aucunement ravie de te revoir "

Charline & Hayden

Ok, tu as un sérieux besoin de te calmer, en fait, c’est souvent dans ces moments là que la boxe n’est pas ton travail. Quoi que frapper les gens c’est cool. Bon, on te paye plus à faire mal aux gens plutôt qu’à les envoyer à la morgue donc ça va. Mais bon. Tu souffles un coup quand elle te parle, elle t’énerve déjà. Mais reste calme. Tu tentes quand même de te montrer gentil avec elle. Elle doit pas non plus savoir que tu ne peux plus la voir en peinture, ou alors elle le sait déjà mais ça se voit tellement que tu ne te voile même plus la face. Sauf qu’au moment d’ouvrir la bouche, tu te sens plus serein, au moins, tu ne vais l’envoyer à la morgue. « Dommage alors, j’aurais préféré que tu ne sois pas là. Donc si faut faire avec, je le ferais pas ! » Et c’est repartit. Tu la regardas, tu ne te gêne plus, tu te trouves insupportable. Mais Sloan avait toujours eu bon goût ça c’est clair. Et dire que tu étais pour cette relation, le seul à dire que tu étais pour. Le seul à réellement comprendre qu’ils étaient amoureux. Et bien sur quand elle est partit, tu devais réparer les pots cassés. Tu ne l’avais jamais vu dans un tel état et pourtant, tu avais réussis à lui faire remonter la pente. Pas cette fois-ci, hors de question qu’elle lui crache son venin dégueux. Non, tu seras le premier à t’y opposer. Tu soufflas un coup, alors qu’elle récupère ses livres, elle les a en mains et heureusement pour toi, tu aurais pu lui jeter à la tronche. Calme oui, trop calme. Tu déposes tes mains dans tes poches, ne la quittant plus des yeux. « Remuer le couteau dans la plaie, à croire que c’est moi qui me suit barrer comme ça. Après c’est vrai que ça me regarde pas, c’est drôle de dire ça mais je vais quand même continuer de m’en occuper. Vient pas le faire chier Charline, parce que ça deviendra mon affaire. » Faut vraiment que tu arrêtes de te méler de la vie de tout le monde. De Clary ou même de Sloan. Mais c’est pas  ta faute, t’es comme ça. T’aimes bien te mêler de ça. C’est comme ça, t’es comme ça. Tu souffles un coup. Elle te regarde, tu ne l’as pas quitté. T’as même envie de rire mais tu humectes simplement tes lèvres quand tu entends sa remarque.   « Mais tu viens d’arriver, donc tu es novice dans ce secteur. Alors commence pas à me chauffer Granger, tu pourrais ne jamais finir ta session et repartir comme si de rien était d’ici ! » Bon il est vrai qu’avec six ans de vie ici, t’es plus un novice dans ce coin là de la confrérie, t’es plus du genre à faire le con pour les petits bizuts de Mather. Mais là, sauf croire que c’est bien plus différent. Tu croises finalement tes bras pour la regarder faire. Hors de question que tu l’aides. T’es un connard jusqu’au bout en fait. Mais tu souris enfin. Un vrai petit sourire de petit con qui a pleins d’idées dans la tête. « J’en sais rien, j’ai pas encore décidé quand tu quitteras cette confrérie. Mais rapidement, parce que rien que te voir, ça m’énerve. Donc t’inquiète pas, ne te prépare pas, tu seras bientôt parti. » Oui tu l’as décidé et tu ne comptes pas lui faire de cadeaux. Et si malheureusement, elle réussit, tu risques de la faire chier jusqu’au bout. Jusqu’à ce que tu en as marre en fait, chose impossible pour toi, tu adores faire chier ton monde..