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Difficile de prendre soin d'un p'tit bout de chou quand on a passé tellement de temps à être hanté par ses devoirs de père absent. Pendant plusieurs semaines, et même des mois auparavant, je m'étais demandé de quelle manière aborder ce sujet sensible avec mon fils. Ce n'était jamais évident d'avouer qu'en plus de ne pas vu grandir un fils dont j'ignorais l'existence, je n'avais pas non plus été le meilleur père pour ma fille alors même qu'elle vivait sous mon toit. Sauf que désormais, je souhaitais me rattraper, devenir meilleur, pour lui, et pour Ashlynn. Ce pourquoi je lui avais promis que je serais disponible en cas de besoin pour Paris, Summer et la petite. Et toujours fidèle à mes promesses, quoiqu'inquiet de ne pas m'y prendre correctement puisqu'après tout l'eau avait coulé sous les ponts depuis, sans compter qu'elle était encore trop jeune pour comprendre certaines choses, j'avais accepté de la garder pour aujourd'hui.
Ce matin-là, j'avais donc décidé d'emmener l'enfant faire une balade dans le parc de la ville. Comptant sur la poussette que m'avait confié Paris avant de venir, je jouais les papis gâteaux en la promenant à l'abri du soleil, des pigeons, des voitures trop bruyantes, de la pollution, bref du monde entier si c'était possible. « Il y a un banc qui est libre là-bas, on va s'asseoir ? » lui demandais-je en sachant que son vocabulaire, à 18 mois était encore trop limité pour qu'elle puisse faire de longues phrases. Une fois assis, je dégraffe non sans mal le lien qui l'empêchait de tomber tête en avant de sa poussette, pour la récupérer bien calée contre mon torse, une main autour de son ventre et l'autre occupée à la chatouiller ici et là dans l'unique but de l'entendre rire.
Ce matin-là, j'avais donc décidé d'emmener l'enfant faire une balade dans le parc de la ville. Comptant sur la poussette que m'avait confié Paris avant de venir, je jouais les papis gâteaux en la promenant à l'abri du soleil, des pigeons, des voitures trop bruyantes, de la pollution, bref du monde entier si c'était possible. « Il y a un banc qui est libre là-bas, on va s'asseoir ? » lui demandais-je en sachant que son vocabulaire, à 18 mois était encore trop limité pour qu'elle puisse faire de longues phrases. Une fois assis, je dégraffe non sans mal le lien qui l'empêchait de tomber tête en avant de sa poussette, pour la récupérer bien calée contre mon torse, une main autour de son ventre et l'autre occupée à la chatouiller ici et là dans l'unique but de l'entendre rire.
FICHE ET CODES PAR ILMARË
@Read A. Priest
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