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MADREW ▼ i'm not affraid..

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Ce message ne m'avait pas du tout rassuré sur l'état de santé d'Andrew. Je savais qu'il était reparti plus ou moins, mais ce n'était pas la première fois qu'il partait pour son statut de Prince. Malheureusement, à chaque fois qu'il faisait quelque chose, j'avais l'impression que le sort était contre lui. Tout se goupillait mal et il arrivait à chaque fois à tomber gravement malade, déprimé ou cette fois-ci, se retrouver à l'hôpital. Je m'étais renseignée sur son état de santé et on m'avait simplement dit que ses fonctions vitales étaient bonnes et que tout allait bien. Menteur avais-je pensé. Il avait été soigné en Angleterre avant de revenir à Boston. Comme une fleur, je m'étais rendue à l'hôpital pour le voir avant que l'on m'annonce qu'il avait préféré sortir et se reposer par lui-même. Si j'étais en colère ? Ce n'était rien de le dire. Surtout que j'avais pris le temps de passer par chez lui et qu'il n'y était pas. On m'avait simplement dit qu'il était à son travail. Alors là.. Je pense que mon niveau d'agacement battait tous les records. Pestant longuement, je prenais la route de son travail en tentant de ne pas trop monter en pression. Il ne fallait pas que je lui mette une baffe en arrivant, même si c'était très tentant.

Arrivant donc à son travail, je ne me présentais même pas, étant relativement connue de tout le monde avant de le chercher dans son bureau. Auquel il n'était pas. Râlant encore plus, je menaçais tout le monde de m'ouvrir sa petite cachette pour aller le voir. Apparemment, j'étais assez énervée pour obtenir ce que je voulais et je me dépêchais d'aller le rejoindre. Et là.. Monsieur le Prince était entrain de faire -je-ne-sais-quoi sur son ordinateur. « Il faut que tu meurs pour te reposer ou bien ? » lançais-je assez froidement, avant de le voir tourner le regard vers moi. La fatigue, de la tristesse même, je sentais mon cœur se briser. Je ne savais pas depuis combien de temps je ne l'avais pas vu sourire réellement. Je crois que ça datait de l'époque où nous nous fréquentions et ça me faisait mal d'y penser. Depuis, il semblait couler petit à petit ente ses différents problèmes personnels, familiaux et professionnels.

Venant vers lui, je ne réfléchissais pas et je l'enlaçais en douceur. Restant debout, vu sa taille et la hauteur de son siège, je n'avais pas besoin de m'asseoir sur lui et.. Je n'oserais pas le faire. Il avait appris des choses sur moi lors de l'anniversaire de sa fille.. Je ne savais même pas comment lui en parler et j'avais même peur qu'il me rejette. Qu'il me mette à la porte de son entreprise et de sa vie.. ce qu'il aurait raison de faire, d'ailleurs..
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Le message que le Prince avait reçu de Madisson était on ne peut plus étrange parce qu’il ne se souvenait guère de ce qu’elle était en train de parler. D’ailleurs, il avait eu une réaction similaire lorsque sa fiancée Cecilia avait fait irruption dans sa chambre de l’hôpital militaire où il avait séjourné pendant quelques jours. Tout cela lui donnait un sentiment étrange puisque d’après ces personnes, les fêtes de fin d’année et l’anniversaire de ses trois enfants s’étaient déroulés alors que pour lui, ce n’était pas vrai du tout. Néanmoins il avait compris qu’il avait du perdre la mémoire à cause du choc qu’il avait reçu à la tête : pour lui confirmer qu’ils étaient bien entrés dans l’année 2017, les médecins lui avaient montré un calendrier ainsi que des photos des fêtes récentes… Malgré cela, il était bel et bien dépourvu de sa mémoire datant de fin novembre à son accident.

Détestant tellement se retrouver dans ce genre de situation, il avait réclamé sa sortie de l’hôpital afin de pouvoir retourner chez lui à Cambridge dans le Massachusetts. On lui avait donné l’autorisation mais qu’il devait continuer sa rééducation dans l’hôpital de Boston ; cependant il ne comptait pas rester dans une chambre d’hôpital sans rien faire et encore moins dans sa villa où il s’ennuyait à mourir. Alors il avait pris finalement la décision de reprendre son travail sans se douter qu’il avait déjà effectué beaucoup de dossiers. Afin de pouvoir retrouver un rythme normal, il avait demandé à Rhiannon, sa secrétaire personnelle, d’annuler tous ses rendez-vous jusqu’à nouvel ordre et de les transférer à son directeur général. Il se doutait également qu’en tant que président d’une Maison à Harvard, son vice-président devait être occupé par ses différentes tâches etc. De toute façon, il avait besoin de travailler pour éviter de se cogiter la tête sur ce qui lui arrivait.

Ayant annulé tous ses rendez-vous, il s’était donc refugié dans son antre secret mais soudainement, une personne fit irruption alors qu’il avait bien spécifié que seule sa secrétaire pouvait le contacter en ces lieux. Cependant il ne s’attendait surement guère à voir Madisson… Que faisait-elle ici ? « Je ne fais que mon travail… » dit-il d’une voix fatiguée sans comprendre où elle voulait en venir et il fut encore plus surpris lorsque la jeune femme s’approcha de lui afin de l’enlacer dans ses bras. « Qu’est-ce qu’il y a Madi ? Je vais très bien… Ah oui je te souhaite un joyeux Noël… Vu que je ne pensais pas te voir, j’ai laissé dans mon bureau ton cadeau. ». Sur ces mots, il afficha un sourire crispé parce que ce genre de rictus du visage lui donnait des maux de tête.
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Toute cette histoire me dépassait quelque peu. Comment pouvait-il encore se blesser avec toute la sécurité dans laquelle on l'obligeait à vivre sans cesse ? Je ne comprenais pas et ça m'agaçait au plus haut point. Il paye des gens pour travailler, mais il continue de risquer sa vie alors qu'il a une vie de famille et des obligations royales. Soit il veut vraiment mourir, soit ça l'amuse de côtoyer la mort tout le temps. Il n'y avait pas d'autres solutions. Le sort s'acharne vraiment contre lui, mais je commence à me demander s'il ne le fait pas exprès parfois. Néanmoins, après un détour par l'hôpital, j'avais atterri dans son entreprise et je ne comptais pas en ressortir sans le voir. Sachant que son bureau officiel était vide, je me doutais pertinemment d'où il se cachait et je n'appréciais pas de savoir qu'il se cachait pour travailler. S'il se reposait, j'aurais compris mais en débarquant dans la pièce, j'avais bel et bien vu que ce n'était pas le cas. Pire qu'une tête de mule. Lui ayant fait une remarque, sa réponse me désespérait. Il lui fallait des vacances et vite car il allait vraiment finir par se tuer au travail, en plus de ses problèmes de santé. « On ne travaille pas quand on est blessé » idiot rajoutais-je dans ma tête. Sans y réfléchir davantage, j'avais pris la liberté de l'enlacer. Geste étrange mais j'avais besoin de sentir qu'il était là et qu'il était encore vivant. Pour de vrai.

Desserant doucement mes bras, je me redressais avant de le scruter longuement. Il semblait tellement fatigué qu'il ferait peur à un zombie. Ses cernes, son air pâle, son regard ailleurs. Je ne l'avais jamais vu dans un tel état de fatigue physique et moral depuis notre rencontre. Il était parfois épuisé et je me rappellerais toujours de son air grave lorsque nous nous étions croisés pour la dernière fois à l'hôpital mais là.. C'était déchirant de le voir ainsi. « Je me suis inquiétée pour toi.. » murmurais-je avec douceur et calme. Je n'avais pas envie de lui faire peur, mais le message que j'avais reçu n'avait pas du tout été rassurant. Loin de là. « Tu vas très bien ? Tu t'es regardé dans une glace, Andrew ? Tu fais peur à voir.. » soupirais-je doucement. Parler de Noël en ce début d'année me fit froncer les sourcils. « Noël est déjà passé, tu sais.. Comme le Nouvel An, l'anniversaire d'Aliénor.. Tu étais vraiment bizarre dans le sms que tu m'as envoyé » lui dis-je tout naturellement. « Tu m'as acheté un cadeau ? » demandais-je, toutefois étonnée.. et embarrassée de ne rien avoir à lui offrir. En même temps.. Nous n'étions pas dans une situation très.. Nette et joviale..
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A force d’entendre les gens lui dire que l’année en cours était bien l’année 2017, il commençait peut-être à se faire à l’idée qu’il se passait quelque chose dont il ne souhaitait guère se rappeler mais il ne savait guère ce que c’était et de toute façon, il ne voulait pas le savoir… Il avait juste pour objectif de reprendre son travail parce qu’il allait se mettre en retard et un patron devait se montrer rigoureux, donc il devait clairement montrer l’exemple. Néanmoins afin d’être au plus calme et surtout parce qu’il avait remarqué que dans ses dossiers, il y avait des fichiers hyper protégés, il s’était rendu dans son antre secret afin de pouvoir les étudier. Cela l’aiderait très certainement à comprendre ce qu’il avait manqué depuis son accident. Cependant Madisson était venue en mode furie dans le bureau secret mais comme pour le message qu’elle avait envoyé au préalable, il ne comprenait toujours pas où elle voulait en venir. Il savait juste qu’il ne pouvait pas se reposer tant que son travail ne soit pas entièrement accompli. « Je suis guéri, ce sont les médecins qui l’ont dit. Et je n’aime pas rester sans rien faire » dit-il calmement sans cesser de pianoter sur son ordinateur mais il s’interrompit lorsqu’elle se mit à l’enlacer. Il en fut très surpris… Il se demandait vraiment les raisons de son geste mais il n’osait pas lui poser la question.

Qu’importe, alors qu’il se trouvait dans ses bras, il lui demandait tout de même ce qu’elle avait parce qu’il ne se rappelait pas qu’elle se comportait comme ça avec lui. Il lui assurait même qu’il allait bien tout en ajoutant qu’il avait un cadeau de Noël pour elle… Elle lui répondit qu’elle s’était inquiétée à son sujet, ce qui l’étonna parce qu’il n’avait eu qu’un accident mais sa vie n’était pas en danger, à ce qu’il sache… « Mais oui je vais bien ne t’en fais pas. C’est plutôt à toi que je dois demander si ça va mieux… Je suis très sincèrement désolé que tu aies été impliquée dans cette fille au mariage. Je m’en veux, en plus je m’en veux encore plus de ne pas avoir pu être présent à ton réveil. L’état de santé de Chrysta me préoccupe beaucoup en ce moment… C’est peut-être pour ça que j’ai eu mon accident. » dit-il d’un ton désolé, le visage triste et fatigué. Elle semblait vraiment alarmé par son état mais il n’y avait pas de quoi l’être, il était en parfaite santé… Du moins c’était ce qu’il laissait paraître.

Il se figea littéralement lorsqu’elle affirma elle aussi que les fêtes de fin d’année étaient passées ainsi que l’anniversaire des enfants… « Ce n’est pas possible ? On est quel jour alors ? Et pourquoi je ne me souviens de rien… ». Il était tellement étonné qu’il n’arrivait pas à placer d’autres mots, il inspira profondément avant d’appuyer sur le bouton de l’interphone. « Rhiannon, pouvez-vous apporter le présent qui se trouve dans le petit coffre de mon bureau, s’il vous plait ? Emmenez également du thé, du café et des encas pour mon invitée et moi-même. Je vous remercie… ». Après avoir eu l’accusé réception de sa secrétaire, il reporta son attention sur Madisson…
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Andrew semblait totalement ailleurs et j'avais bien du mal à interagir avec lui. Notre relation n'était pas du tout au beau fixe, mais je pensais qu'en venant pour lui parler, ça irait mieux. Peut-être étais-ce ma première remarque qui ne lui plaisait pas et qui l'avait fait se braquer totalement contre moi. Cela ne m'étonnerait pas du tout mais.. Je l'avais connu plus ouvert et épanoui que cela. Ses paroles semblaient dites de façon lasse et comme un robot. Les médecins lui avaient dit qu'il allait bien, donc il estimait aller bien et que personne ne le contredirait. Etais-je la seule à me faire du soucis pour lui et à être aussi lucide sur sa situation ? J'aurais aimé pouvoir discuter de toute cela avec sa fiancée, mais.. Je préférais rester en vie encore un petit moment. « Tu le fais exprès pour te foutre de moi ou tu crois vraiment à ce que tu dis ? » demandais-je un peu plus sérieusement, en essayant de rester la plus douce et compréhensible face à lui. Le fait qu'il travaille en même temps que je lui parle m'agaçait et l'enlacer semblait le faire tout arrêter. Si j'avais trouvé un moyen de capter son attention, j'en étais totalement ravi. Un geste amical très peu logique entre nous mais soit..

Il semblait y avoir un décalage total entre nous deux. Je ne comprenais pas pourquoi il s'inquiétait pour moi et.. La fusillade du mariage ? Je fronçais les sourcils en tentant d'attraper son regard.. qui semblait totalement perdu. Nous étions deux personnes totalement pommés en ce moment-même, je crois. « Bah oui, ça fait déjà quelques mois.. ma cicatrice est totalement refermée.. » dis-je avec apaisement. Je ne lui en avais jamais voulu car ce n'était pas lui qui m'avait tiré dessus. J'avais voulu jouer à l'héroïne et ça s'était retourné contre moi, tout simplement. La suite me troublait d'autant plus. « Chrysta.. Mais, elle va très bien » rajoutais-je, perdue. Je me souviens bien quand elle avait été malade, nous nous étions croisés à l'hôpital mais depuis.. ça allait très bien. Qui est l'homme que j'avais en face de moi ?

Andrew sembla devenir une statue lorsque je lui dis que les fêtes de fin d'année avait déjà eu lieu. Je ne comprenais rien du tout et c'était de pire en pire.. « On est le 31 janvier 2017, Andrew » J'avais l'impression d'être entrain de marcher dans une mauvaise blague et je ne savais pas qu'il avait tant perdu un sens de l'humour subtile. C'était carrément lourd qu'il fasse tant semblant de se rappeler de rien du tout, en fait. Apparemment, ça avait l'air d'être le cas.. « Tu.. » commençais-je alors que je me coupais en le voyant appeler quelqu'un. Je m'adossais, les fesses contre son bureau, écoutant vaguement ce qu'il demandait au téléphone. Une fois raccroché, je le regardais, me noyant dans son regard ténébreux. « Tu es.. amnésique ? » demandais-je prudemment. « Tu.. tu t'en es arrêté où de nous deux ? » J'espérais vraiment qu'il est oublié la journée d'anniversaire de sa fille..
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« Je ne me fous pas de toi Madi… Connaissant les médecins qui se sont occupés de moi, je ne pense pas qu’ils auraient pris à la légère mon état de santé. Ça risquerait de leur porter préjudice. Donc s’ils ont jugé que j’étais de nouveau apte, c’est qu’ils avaient leur raison » dit-il d’une voix douce même si elle était toujours aussi lasse parce qu’il ne pouvait pas nier son état de fatigue… Mais c’était surtout parce qu’il avait enchaîné trop d’heures de travail depuis son retour au boulot. Il avait beaucoup de choses à rattraper en quelque sorte même s’il ne comprenait toujours pas pourquoi il se retrouvait fin janvier alors que dans son esprit, tout était encore enclenché pour le mois de décembre. Etrange non ? Qu’importe, il fut surpris du geste affectueux de la jeune femme surtout qu’elle le coupait également dans son travail, chose qu’il n’apprécie guère d’habitude. Mais comme il s’agissait de Madisson, il ne fit pas de remarque désobligeante et il préféra répondre le plus honnête possible à tous ses dires.

Par la même occasion, il s’excusa auprès d’elle par rapport à ce qu’elle avait vécu parce qu’il se sentait vraiment couple. Il n’aurait peut-être jamais du l’inviter ce jour-là… Elle avait failli mourir et la douleur qu’il avait ressenti lorsqu’il avait appris la mort d’Aaliyah s’était aussitôt faite ressentir… « Quelques mois ? Tu n’es pas sortie le mois dernier ? En novembre non ? » demanda-t-il d’une voix étonnée… Il était vraiment surpris d’apprendre ce genre de choses et c’était encore pire lorsqu’elle lui fit comprendre que Chrysta était sortie d’affaire. « Comment est-ce possible ? Pourquoi ne m’a-t-on pas prévenu que ma fille est de nouveau sur pied ? ». Cette question sortit de la bouche du prince avec une légère colère dans l’intonation mais par la suite, il fut complètement sidéré par ce qu’il apprenait… Impossible ?! Alors elle affirmait comme tout le monde que le mois de décembre et le mois de janvier avaient passé. Ce n’était pas possible ! Alors pour ne pas y penser, il contacta sa secrétaire afin qu’elle vienne ramener le cadeau de Noël de la jeune femme ainsi que des encas et du thé. Une fois qu’il eut terminé sa communication, la jeune femme lui demanda s’il était amnésique et où s’était-il arrêté par rapport à eux deux. « Amnésique ? Je pense que c’est de plus en plus éloquent maintenant. Tout le monde me dit la même chose que toi que Noël est passé etc… Mais je ne me souviens de rien entre mi-novembre et le jour de mon réveil à l’hôpital militaire… D’ailleurs je me demandais même pourquoi j’étais dans cet hôpital-là. »
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Personnellement, je ne croyais pas un mot qu'il me disait. Les médecins ne disent pas forcément la vérité. Dans le cas d'Andrew et vu son état présent, je supposais qu'il était obligé d'y aller chaque semaine, même peut-être tous les jours pour vérifier qu'en effet.. tout va « bien » mais j'avais un mauvais pressentiment. Comme si on lui cachait quelque chose parce qu'il n'était pas capable de le gérer pour le moment. La preuve, il semblait totalement déconnecté avec le monde réel et j'avais bien du mal à le garder concentré sur ce que je lui disais. « Tu as vu ton dossier médical ? » demandais-je, juste pour lui faire comprendre qu'il pouvait y avoir des choses qui n'aient pas été dite. « Je n'ai pas confiance dans tes médecins » dis-je, honnêtement. Je n'allais pas me cacher sur le fait que tout cela me semblait trop facile. Soupirant doucement, j'avais l'impression qu'on le confinait dans une bulle de facilité et que personne n'osait lui dire la vérité. Quelle tristesse et ça m'énervait réellement. J'avais envie de savoir que oui, tout allait bien mais je sentais bien que ce n'était pas du tout le cas. La preuve, ils l'avaient laissé sortir et il travaillait comme un forcené sûrement pour rattraper son retard.

Parler de la fusillade me fit tiquer. Sa réponse fut d'autant plus surprenante. « Andrew je.. » Il semblait tellement perdu que j'avais peur de provoquer un trop gros choc. Et dire que les médecins lui ont dit qu'il allait bien. Conneries ! « Mais tu le sais.. » répondis-je, vis-à-vis de sa fille. La preuve, tout allait bien le jour de l'anniversaire d'Aliénor. C'était à ne plus rien comprendre de cette situation. Tout s'emmêlait et nous n'arrivions pas à discuter ensemble. C'était troublant. Je comprenais sa colère lorsque je parlais de Chrysta mais.. Quelque chose ne collait pas et il fallait que j'en parle. « On est vraiment fin janvier, Drew » murmurais-je, douce, sans même remarquer que j'avais employé le diminutif de son prénom. « Il te manque une grande partie de tes souvenirs de ces derniers mois alors.. » Mais ce que je ne lui disais pas, c'était que ça m'arrangeait. Pas de souvenir de mon couple avec son cousin et encore moins des révélations faites à l'anniversaire de sa fille. Une aubaine !

« Je sais simplement tu es parti pour ton travail, rien de plus » avouais-je. On vint nous apporter le thé et à manger, ainsi que mon cadeau de Noël. J'étais très curieuse de savoir ce que cela pouvait être. « Je peux ouvrir ? » tentais-je, impatiente. J'adorais Noël et encore plus que tout ouvrir les cadeaux. Jouant avec le paquet, je regardais mon Prince qui semblait ne pas être au beau fixe niveau moral. Doucement, je prenais sa main pour que l'on aille s'installer sur le petit canapé qui se trouvait dans la salle avant de chercher le plateau pour le déposer sur la table basse. « Tu.. penses que si je te montre des photos des événements de ces derniers mois, tu te rappelleras de quelque chose ? » lui proposais-je toujours avec la même douceur.
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Pourquoi Madisson semblait-elle autant préoccupée de son état ? C’était plutôt à lui de s’inquiéter pour elle non, étant donné qu’elle s’était prise une balle et que c’était à son sens beaucoup plus dangereux qu’un coup à la tête. Mais la jeune femme ne semblait vraiment pas convaincue par ce qu’il essayait de lui dire, puisqu’elle demandait s’il avait consulté son dossier médical. « Non parce que je n’en vois pas vraiment l’utilité… J’ai confiance en mes médecins, je sais juste que j’ai eu un choc très violent à la tête mais que ça passerait au bout de quelques temps. » répondit-il d’une voix moins lasse avant de la regarder longuement dans les yeux puis il poursuivit : « De toute façon, ils viendraient illico si jamais je venais à flancher et un médecin se trouve actuellement dans les murs de l’entreprise. Donc ne t’en fais pas, je vais bien… Du moins je peux travailler sans problème. Et puis, je n’ai pas le choix… Je dois sauver mon entreprise d’un possible naufrage financier ». Au point il en était, il fallait qu’il se montre honnête envers la femme qu’il aimait non ? Il serait resté chez lui tranquille s’il n’avait pas appris qu’une chose était en train d’entraîner «Windscorp Industries» vers une chute vertigineuse à la bourse… Et ça il le refusait puisque cela l’emmenerait à faire des sacrifices de personnel…

Qu’importe, leur discussion prenait un tour totalement improbable puisqu’ils semblaient totalement parler de choses différentes. Alors qu’il s’était excusé de son comportement suite à son réveil à l’hôpital, elle lui faisait savoir que le mois de décembre et le mois de janvier étaient finis, que Chrysta allait mieux et qu’il avait même fêté l’anniversaire d’Aliénor… Non c’était totalement impossible ! Il s’en souviendrait non ? Quoique ce n’était pas la première personne à lui expliquer ça donc il commençait à accepter l’idée qu’il était peut-être devenu amnésique. « Je ne me rappelle vraiment pas… » dit-il d’une voix qui se brisa de plus en plus mais heureusement que sa secrétaire venait de rentrer dans la pièce pour apporter un grand plateau avec de la nourriture et le thé pendant que Madisson lui expliquait qu’il était parti pour le travail mais rien d’autre… « Vu que je me suis réveillé dans une chambre d’hôpital militaire, je dirais que j’étais sûrement parti pour l’armée mais je ne m’en souviens pas non plus… Je dois peut-être avoir des archives dans mes dossiers au bureau mais sans mon code secret, je ne pourrais pas y accéder. ».

Il déglutit légèrement avant de se sentir apaisé parce qu’elle se montrait vraiment très tendre avec elle. Elle demandait par ailleurs si elle pouvait ouvrir son cadeau de Noël, qui était un beau collier en argent avec une émeraude en guise de pendentif. De leurs conversations, il s’était souvenu qu’il s’agissait de sa pierre précieuse préférée alors il avait fait fabriquer ledit collier sur mesure. D’ailleurs, en plus du collier, elle trouverait une magnifique robe de soirée provenant de la collection de Karl Lagerfeldt. « Joyeux Noël… » dit-il d’une voix douce alors qu’elle l’emmenait jusqu’au canapé en cuir pour qu’ils puissent être bien posés. Elle lui demandait par la même occasion s’il souhaitait regarder des images des derniers mois afin de savoir s’il s’en rappelait ou non. « D’accord… Mais jusqu’à maintenant, c’est vraiment tout brumeux dans ma tête. Je crois que c’est peut-être la raison pour laquelle je travaille… »
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Le voir si robotiser me serrait le cœur complètement. Il semblait si ailleurs que j'avais du mal à le garder connecter un temps soit peu et.. Même s'il était là physiquement et légèrement moralement parfois.. Il restait encore à des années lumières de moi. Son état de santé l'occupait bien moins que son entreprise, mais je ne comptais pas argumenter encore sur ce sujet. De toute façon, je n'allais pas partir tout de suite et je comptais bien l'avoir un peu à l’œil – Kyla prendrait sûrement aussi le relais – afin de ne pas le voir flancher une nouvelle fois. Je ne devrais pas m'inquiéter pour lui car.. Beaucoup de personnes s'occupaient déjà de lui mais j'avais l'impression que tout le monde prenait son cas à la légère. La preuve en était qu'au fur et à mesure de la discussion, je me rendais bel et bien compte que nous n'étions pas sur la même longueur d'onde. Lui se croyait encore à la période pré-fête alors que le présent indique que nous sommes déjà fin janvier. Apparemment, j'étais la seule à lui dire la vérité et j'espérais que d'autres visiteurs à l'hôpital ne lui ait pas dit n'importe quoi. « Des gens sont venus te voir à l'hôpital ? Tu connais leur nom ou tu peux me les décrire physiquement ? » Parce que niveau de personne qui lui en veulent ou aimeraient foutre en l'air sa vie, il y avait une longue liste, je pense. Pas uniquement à Harvard, à ce que j'avais compris. Je n'avais trop rien oser dire pour son entreprise car.. Je n'y connaissais de toute manière rien du tout.

Néanmoins, qu'il perde une partie de sa mémoire m'arrangeait bien. Il ne se souvenait plus de ce petit moment gênant et c'était une aubaine. Je priais pour que cette histoire ne revienne pas trop vite sur le tapis. Autant rester avec lui pour éviter que l'information fuite à nouveau. Allant jusqu'au canapé avec lui, je m'asseyais tranquillement avant d'ouvrir mon cadeau et d'être.. sous le choc. Ce collier était tellement beau que j'avais des étoiles dans les yeux et la robe devait sûrement être parfaite sur moi. Rougissant un peu, je levais les yeux vers lui avant de venir embrasser sa joue avec tendresse. « Merci » murmurais-je, émue. Sa réponse me fit hésiter un peu. « Oh j'ai une idée pour y aller en douceur » lui confiais-je avec un léger sourire. Je me relevais en emportant mes cadeaux avec moi, pour aller enfiler la robe dans son dressing. Revenant pieds nus, je souriais avant de venir lui déposer le collier dans les mains. Lui tournant le dos, je ne cessais de sourire, bien qu'il ne puisse pas me voir. « Tu peux me le mettre ? » demandais-je avant de le laisser faire. Ses doigts doux me donnaient des frissons alors que je laissais finir, pour ensuite me lever.

Tournant vers lui, je prenais délicatement ses mains pour le faire se relever. Prenant mon portable qui traînait sur la table, je le connectais en Bluetooth sur sa chaîne Hi-Fi pour lancer une douce musique de valse. Posant l'une de ses mains sur ma hanche et tenant avec douceur l'autre, je croisais son regard avec douceur. « Danse avec moi » souriais-je, voulant y aller progressivement au lieu de lui montrer les photos du bal de décembre ou encore les photos de l'anniversaire d'Aliénor. Peut-être qu'un souvenir plus vieux, encore dans son esprit, mais moins violent lui raviverait lentement la mémoire..
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La jeune femme demandait si des gens étaient venus le voir à l’hôpital, ainsi que les noms de ces fameuses personnes. Euh il ne comprenait pas vraiment où elle voulait en venir et de toute façon, il ne se souvenait pas de ces fameuses têtes… En effet lorsqu’il se mit à réfléchir à la question, un espèce de brouillard enveloppa son esprit et cela le fit grimacer légèrement parce que ça lui donnait un petit mal de tête qu’il fit disparaître après une profonde inspiration, puis il répondit à la question de sa… Euh d’ailleurs, qui était Madisson pour lui au jour d’aujourd’hui ? « Si je me rappelle bien, seule Cecilia est venue me voir dans l’hôpital militaire. Elle a sûrement du utiliser son statut mais tout ce que je sais c’est que c’était un hôpital hyper sécurisé… » il ne savait rien d’autre et cela le faisait extrêmement chier. Mais au fur et à mesure de la conversation, il comprit que sa mémoire avait réellement flanché et qu’il ne se souvenait plus de rien entre fin novembre et la date de son réveil dans l’hôpital militaire en Angleterre…

Il laissait son esprit vagabonder au loin afin de partir à la recherche de ses souvenirs perdus mais c’était vraiment un cheminement très long parce que c’était brumeux et tout. Il ne comprenait vraiment plus rien ; donc heureusement que l’arrivée du plateau avec les gâteaux et le thé permit au prince de trouver un petit répit mais il était complètement perturbé par tout ça et il sentait que les larmes allaient couler sur son visage dans pas longtemps. La demande de la jeune femme pour ouvrir son cadeau lui donna un nouveau temps de répit qui le requinqua légèrement. Il afficha un sourire pour la première fois depuis qu’ils s’étaient retrouvés, elle était émue de son cadeau. Ça lui faisait très plaisir de la voir comme ça… Son amour à l’égard de cette jolie brune prenait souvent tout son sens lorsqu’il voyait son visage s’illuminer de la sorte. « De rien, c’est normal d’offrir des cadeaux aux personnes qu’on apprécie à leur juste valeur ». Par la suite la jeune femme lui proposa de regarder des photos souvenirs pour voir si cela l’aiderait à retrouver les siens mais quelques instants plus tard, elle lui dit qu’elle avait une autre idée afin d’y aller en douceur. Il la regarda avec étonnement tandis qu’elle se levait pour aller enfiler la robe. Elle revint du dressing et elle était irrésistiblement belle… « Elle te va à ravir. Je suis content ». Il l’aida à mettre le collier et il dut se retenir pour ne pas l’embrasser dans son cou voire même l’embrasser tout court.

Elle s’était ensuite levée afin connecter son téléphone avec la grande chaîne hi-fi de la salle de travail, puis elle lui plaça les mains sur sa hanche tandis qu’elle lui demandait de danser avec elle. « D’accord. Ça serait un honneur » dit-il en inclinant gracieusement la tête avant de l’entraîner dans une douce valse comme il en avait l’habitude, lors des soirées mondaines. Il plongea son regard dans celui de la jeune femme et cela le transporta jusqu’à leur rencontre au début du mois de janvier 2016… Il était heureux de connaître Madisson Galloway et il ne voudrait jamais la perdre, peu importait ce que leur réservait la fatalité.
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