Invité
est en ligne
Invité
Ce message ne m'avait pas du tout rassuré sur l'état de santé d'Andrew. Je savais qu'il était reparti plus ou moins, mais ce n'était pas la première fois qu'il partait pour son statut de Prince. Malheureusement, à chaque fois qu'il faisait quelque chose, j'avais l'impression que le sort était contre lui. Tout se goupillait mal et il arrivait à chaque fois à tomber gravement malade, déprimé ou cette fois-ci, se retrouver à l'hôpital. Je m'étais renseignée sur son état de santé et on m'avait simplement dit que ses fonctions vitales étaient bonnes et que tout allait bien. Menteur avais-je pensé. Il avait été soigné en Angleterre avant de revenir à Boston. Comme une fleur, je m'étais rendue à l'hôpital pour le voir avant que l'on m'annonce qu'il avait préféré sortir et se reposer par lui-même. Si j'étais en colère ? Ce n'était rien de le dire. Surtout que j'avais pris le temps de passer par chez lui et qu'il n'y était pas. On m'avait simplement dit qu'il était à son travail. Alors là.. Je pense que mon niveau d'agacement battait tous les records. Pestant longuement, je prenais la route de son travail en tentant de ne pas trop monter en pression. Il ne fallait pas que je lui mette une baffe en arrivant, même si c'était très tentant.
Arrivant donc à son travail, je ne me présentais même pas, étant relativement connue de tout le monde avant de le chercher dans son bureau. Auquel il n'était pas. Râlant encore plus, je menaçais tout le monde de m'ouvrir sa petite cachette pour aller le voir. Apparemment, j'étais assez énervée pour obtenir ce que je voulais et je me dépêchais d'aller le rejoindre. Et là.. Monsieur le Prince était entrain de faire -je-ne-sais-quoi sur son ordinateur. « Il faut que tu meurs pour te reposer ou bien ? » lançais-je assez froidement, avant de le voir tourner le regard vers moi. La fatigue, de la tristesse même, je sentais mon cœur se briser. Je ne savais pas depuis combien de temps je ne l'avais pas vu sourire réellement. Je crois que ça datait de l'époque où nous nous fréquentions et ça me faisait mal d'y penser. Depuis, il semblait couler petit à petit ente ses différents problèmes personnels, familiaux et professionnels.
Venant vers lui, je ne réfléchissais pas et je l'enlaçais en douceur. Restant debout, vu sa taille et la hauteur de son siège, je n'avais pas besoin de m'asseoir sur lui et.. Je n'oserais pas le faire. Il avait appris des choses sur moi lors de l'anniversaire de sa fille.. Je ne savais même pas comment lui en parler et j'avais même peur qu'il me rejette. Qu'il me mette à la porte de son entreprise et de sa vie.. ce qu'il aurait raison de faire, d'ailleurs..
(Invité)