(Ilhan) Petit déjeuner bien mérité entre cons

“ Petit déjeuner bien mérité entre cons"

Ilhan & Hayden

Une cigarette entre tes lèvres, tu tires sur ce petit bout de choses qui te libère de toute emprise sur tes cauchemars, tu as besoin de ça le matin, tu as besoin de te sentir libre de ces nuits horribles. Tu marques une pause en entendant le monde partir en cours alors que tu restes là, assis sur le rebord de la fenêtre, torse nu à fumer. Que voulez-vous faire d’autres ? Tu n’as pas cours, tu n’as pas envie d’aller en cours, tu veux juste souffler un peu. Tu aurais courir en direction de chez Kobby mais elle n’est surement plus chez elle. Tu souffles un coup. Tu recraches la fumée, tu penses. Un bruit te fait sortir de ton imagination, tu tournes la tête vers l’une des personnes qui te sauve toujours d’un ennui. Tu lui souris pour leur faire une accolade alors que tu termines ton mégot. Tu le prends, le mettant dans ton paquet et tu descends de ton pied d’escale. Tu arrives à l’intérieur de la maison où tu vis pour regarder ce jeune homme en face de toi. « Alors comme ça, on va pas en cours ? » Tu souris un peu plus, t’approchant de la cuisine pour sortir deux bols, des céréales et du lait « Café vieux ? » Tu passes ta main dans tes cheveux pour finalement envoyer le paquet de céréales au vert et ainsi prendre les autres trucs et les déposer sur le plan de travail. « Bon allez raconte qu’est que tu fous là toi ?! Moi c’est logique, toi non hein ?! Tu t’es fais largué ? Attends t’avais une nana ? Ca y est, je suis paumé … » Dur le matin, mais tu souris en coin alors que tu prends le paquet pour te servir et mettre le lait. La cuillère déjà dans le bol, tu en pris une bouchée pour l’écouter ainsi et ajouter la bouche vide « Faut vraiment que tu fasses un truc vieux, le matin t’es hyper moche, normal que t’as personne dans ton lit » Et tu t’es pas regardé. En même temps, t’as les cheveux trop longs, t’es encore en caleçon, mais c’est la vie cette tenue. Tu souris simplement à ton Ilhan, ton mec, ton vieux daron. Ton partenaire contre le monde rempli de cons quoi..

@Ilhan H. Eastwood :saywhaaat:

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petit déjeuner bien mérité entre cons
— with Hayden

Trop la flemme d'aller en cours aujourd'hui. Vêtu d'un simple boxer, un chocolat chaud entre les mains, je regardais par la fenêtre la foule qui se pressait dès le matin pour vaquer à ses occupations. Pourquoi se faire chier avec des responsabilités ? C'était tellement mieux de juste agir à sa guise et d'envoyer le reste du monde se faire foutre. En tout cas c'était comme ça que j'avais vécu ma vie et je ne comptais pas changer. Pas aujourd'hui, ni demain, ni dans une semaine. Personne n'arriverait à me faire grandir, j'étais Peter Pan dans un monde trop adulte. Les enfants perdus avaient grandis, m'avaient abandonnés. Ils s'étaient barrés gagner de l'argent dans un monde trop sombre. Et moi comme un con je restais là à voir une Wendy différente tous les soirs. Malheureusement aucune d'elle ne restait jamais. Je les faisais dégager au petit matin, mettant fin au conte de fées. Et merde, fallait vraiment que je fasse un truc aujourd'hui. Rester seul dans mon appartement c'était pathétique. Peter Pan s'amusait lui au moins. Enfilant un jean et un pull à la va vite, je sortis de chez moi pour aller à la Mather House voir celui qui savait me faire rire dans n'importe quel moment. Heureusement il était là, un mégot dans sa bouche, fidèle à lui même. « Un jour faudra que tu te trouves une femme mais pas aujourd'hui tu pues trop la clope mec ». Ouais une femme pour s'occuper de lui parce que là il était médiocre. Sans vouloir le vexer. Décidément lui aussi aimait se balader en caleçon, pas coiffé. Au fond, on était pareil tous les deux, tellement pareil que parfois je me demandais si j'avais pas été séparé des Bushnell à la naissance. « L'haleine du prof dès le matin m'aurait fait vomir mec. J'préfère encore te voir en caleçon, c'est presque moins dégoûtant ! » Attrapant le paquet de céréales, je ne m'embêtais même pas à le verser dans un bol, mangeant directement avec la main, riant à sa remarque. Ce mec me tuait, toujours paumé dans sa vie. « Je me suis dit que j'allais passer pour voir si t'étais pas en PLS sur ton sol en train de regarder des magazines porno. Faut bien que quelqu'un te sorte ! Et t'inquiètes je me fais jamais larguer, c'est moi qui les envoie chier. » Mais ça il devait déjà le savoir. Je donnais mon cœur à personne, il restait cousu dans ma poitrine. « Au lieu de parler de moi, dis moi ce que tu fous de ta journée à part te foutre de la gueule des autres ? Tu t'es trouvé une autre passion ? Peut-être une nouvelle conquête qui, avec un peu de chance, ne t'a pas vu bouffer tes céréales comme un porc ? »

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Ilhan & Hayden

Ilhan est le seul mec a qui tu peux faire les pires crasses du monde, il s’en foutrait tellement que cela serait un crime. Là, c’est pareil. Tu le regardas ton frère de confrérie avant de réfléchir à sa remarque puis tu fronces les sourcils. Ouais tu fais ta tête de bizarre en même temps, c’était ces paroles qui étaient bizarres ou alors t’es pas réveillé. « En même temps, je viens de fumer. Normal je dois dire, sauf si tu fumes et que tu sens pas la cloque et du coup, tu sentirais … » Ouais t’es perdu. Tu t’es perdu. Il t’a tué, tu viens de te faire tuer. Tu grattes ta nuque pour avancer jusqu’à la cuisine lui lançant le paquet de céréales. Tu ajoutes alors à sa remarque, faisant ce que tu veux après tout. « En même temps, tu as déjà vu un prof sentir bon de la bouche le matin sérieux ? Ils sont tous le phoque ! Et attends, c’est l’une des plus belles vues du campus mon petit ! Alors calmos ok ! Et toi alors ? T’es pas en caleçon aujourd’hui. En fait mec, t’as trop changé maintenant que tu vis plus là. Je suis choqué et déçu de ton comportement … Franchement .. C’est impardonnable ça ! » Tu fais ta mine dégoutée, limite le reposant pour mettre un petit coup dans l’épaule. Ouais, tu aimes le faire aussi. C’est ça l’amitié avec toi. Qui aime bien taquine bien, taquine très bien en fait. Tu passes ta main dans tes cheveux, écoutant les paroles de ton ami alors que tu lui pris le paquet pour te servir. Tu en profitas pour lui rendre ensuite et ainsi tu pouvais manger tranquillement, adosser au comptoir. « Moi ? PLS ? Non le seul PLS que je vois c’est toi. T’es obligé de venir me voir tellement de manque de moi. Je suis flatté tu vois. Mais c’est flippant. D’ailleurs, tu devais te racheter des magasins porno, j’ai vu que les tiens étaient périmés, ça sera dommage pour toi ! » Tu lui souris, croquant dans tes céréales alors que tu enchaines « HEY ! Je sors ok ! J’ai juste pas cours c’est pas la même chose. Et je suis levé depuis six heures mon gars ! C’est complexe d’être moi » Tu lui souris. Tu continues de manger. Qu’est que tu ferais pas pour être avec ton Ilhan toute la journée jusqu’à ta mort en fait. « Et la dernière est passée par la fenêtre pour que tu sois là ? Rassure moi que tu as pas couché avec quelqu’un que je connais sérieux. Fais pas le con Eastwood ! » Déjà, si il osait touché à ta sœur, il était mort. A ta Nienke, il était doublement mort. Et encore, tu étais gentil là. Tu continues de manger, en profitant pour te redresser avant de sourire en coin. « Bah je commence à 11h moi, donc je vois pas pourquoi je serais à l’université à 8h, excuse moi de pas être un élève studieux ! » Tu finis de manger ton bol, avant de le regarder. Terminant ainsi ta bouchée, tu lui is un doigt d’honneur bien généreux avant de souffler « Dès le matin mec, c’est super appréciable de t’avoir. T’es pire que Rhiannon qui se réveille en retard. J’adore. Et non, aucune conquête. Je suis pas sorti hier. Et j’avais pas envie. D’ailleurs en parlant de ça. Tu connais pas des gens qui vendent un skate ? J’ai casé le mien hier ! » Oups changement de sujet en deux. Tu déposes ton bol, sans le lait dans l’évier et aussitôt, tu te retournes vers lui en souriant en coin. « Alors, qu’est que j’ai loupé en 24H dans la vie du mec le plus con de toute la terre, Ilhan Eastwood ? Et fais pas le con, je veux tout savoir ! Oubli pas les détails ! » Tu croisas les bras sur ton torse, en souriant en coin. Ouais une commère et alors ? T’es comme ça après tout et c’est ce qui est le plus drôle en fait ..

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petit déjeuner bien mérité entre cons
— with Hayden

Hayden devait être le seul mec au monde tellement paumé dans sa vie que ça en devenait drôle. Ouais, il était hilarant, pas le genre à se prendre la tête et c'était ce que j'aimais chez lui. En fait, ce mec, c'était l'homme de ma vie, enfin si j'avais été gay. On se serait mariés à Vegas avec comme prêtre un Elvis Presley. Du foutage de gueule total, tout à notre image. « Mais il y a pas que le matin qu'ils puent, ça s'voit que t'as jamais été au premier rang l'après midi, juste après le repas ! Attends la dernière fois j'avais l'impression qu'il avait mangé un œuf pourri, j'ai dû faire genre avoir mal au ventre pour me casser avant de vraiment vomir. Enfin ça tu le saurais si t'allais en cours. » Et, pour toute autre réponse à son accusation, je me levais et retirais mon pull et jogging afin d'être en caleçon. Après tout j'allais rester là un moment alors autant se mettre à l'aise pas vrai ? « C'est mieux comme ça pas vrai ? Puis là tu peux vraiment dire que c'est une des plus belles vues du campus ! Mais qu'est ce qu'on fout à deux en caleçon dans ta cuisine d'ailleurs ? Deux beaux mecs comme nous, des as de la séduction, on devrait être au lit avec une femme là tout de suite. » Ouais, ça c'était pas faux. A la place j'étais là, mangeant dans le paquet de céréales de mon pote, mon grand frère adoptif. Enfin, jusqu'à ce qu'il me prenne le paquet des mains pour se servir. « Eh mais rend le moi mec ! Ok il est à toi mais faut partager ». Apparemment ma phrase ne servit à rien car, le temps que je lui dise ça, il avait reposé le paquet devant moi. Tant mieux, je crevais la dalle. Tandis que j'enfournais ma main pour prendre une grosse poignée de céréales et la manger comme un cochon, il continuait à parler. A croire qu'il ne s'arrêtait jamais. Bah mieux vaut ça plutôt qu'il me foute un vent j'imagine. « Attend d'où tu regardes mes magazines pornos ? Les tiens te suffisent pas ? Pourtant t'as la plus grande collection du campus ! Limite tu pourrais ouvrir une librairie de magazines porno. Et qu'est ce que tu fous depuis six heures ? Attends laisse moi deviner. Tu fumes des clopes, tu te branles devant des magazines, tu penses à moi, ton dieu, en te disant que je te manque et là bam comme par hasard j'arrive et je refais ton monde. C'est bien ça ? » Foutage de gueule, encore. Mais il me connaissait bien, il savait que tout ça c'était pour rire tout comme je savais qu'il allait encore être paumé. Il avait raison, c'était complexe d'être lui, tout le temps perdu dans sa vie. « Je t'excuse t'as de la chance que je sois gentil sinon je t'y aurais emmené en caleçon à l'université ». Le pire était que j'en étais capable. Et lui aussi je pariais. « Non je connais personne, le skate c'est dépassé mec, c'est pas avec ça que tu vas pécho, mets toi plutôt à la muscu pour avoir un corps d'athlète.. un peu comme moi quoi ». Posant le paquet de céréales sur la table, je m'étirais un peu, j'avais trop mangé et maintenant j'étais crevé. Fallait vraiment que j'apprenne à digérer mon alimentation, histoire de pas finir comme Hayden à passer ma journée en caleçon à bouffer des céréales avec un mec qui le narguait. « T'as rien loupé j'te rassure c'est la routine, je me réveille, je bois, je baise, comme d'hab quoi ! Une vie passionnante comme tu peux le voir. Et toi ? T'as foutu quoi ces derniers jours ? »

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“ Petit déjeuner bien mérité entre cons"

Ilhan & Hayden

Ilhan c’était ton mec. Ton mec à toi, ton mec à femmes, ton mec. L’homme de ta vie. Vous vous regardez, vous vous comprenez. C’est comme ça. La seule fois que tu as eu ça c’était avec Clary et Sloan. Mais là c’est clair qu’il pouvait être tout et n’importe quoi. Tu passes ta main dans tes cheveux, tu l’écoutes et tu souris grandement à sa remarque. « Je vais en cours. Je vais en cours. Mais j’ai cours qu’à partir de 9h donc. . » Tu regardes l’heure avant de lever la tête vers lui « Donc .. Je suis en retard. Au pire la prof à l’habitude rooh. » Tu souris une nouvelle fois. Au moins, c’était sur. Au moins que tu commençais à 10h. Tu n’en savais rien sérieux. Tu n’étais pas assidu, sauf quand il s’agissait des cours importants. Mais là, c’est sur que tu n’en savais rien. Tu le regardas faire, fronçant les sourcils avant de hocher la tête positivement « Ouais bien mieux. Mais attends, c’est ça la plus belle vue du campus. Mais mec, je la vois tous les jours cette superbe vue. Bordel, faut vraiment pas contre que tu apprennes à mettre un caleçon cool Parce que là. C’est vraiment moche. En même temps, vu notre gueule, peut-être normale que y’a personne dans notre lit. Faudrait qu’on partage notre lit en nous. » Tu souris en coin, alors que tu pris le paquet des mains. Tu en profitas pour le regarder, rigolant à sa face de paix qu’il avait osé te faire puis tu ajoutas une phrase placement produit « Oh ! On est pas chez Kinder ici. Alors nique ! » Mais comme un gentil pote, tu lui rendis. Tu n’allais pas lui rendre un paquet vide et encore moins un paquet presque vide. Heureusement pour toi, il était neuf. Donc c’était du gâteau. Tu le regardas faire avant de souffler un coup pour lui donner un bol. « Déjà apprends à manger avant de te trouver une meuf sérieux ! » Tu lui souris alors que le sujet dériva rapidement vers une connerie. Une énorme connerie. Bien sur, comme bon copain, vous partiez hyper long, trop long même, même si c’était plaisant à rire et à sourire. Tu rigolas d’ailleurs à sa remarque « Non. Je pense à ta meuf, d’ailleurs, elle doit être sortit du lit, elle te passe le bonjour. » Tu souris grandement, grand smile avant d’ajouter, encore un mensonge dans tes paroles « J’ai mis mon réveil comme un boulet. Du coup, bah j’ai du passé mon temps à fumer et à dessiner » Bon, ok, une partie était fausse, et l’autre non. Mais bon, c’était ainsi avec toi. Tu n’avais pas envie d’inquiéter les gens et encore tes amis proches. Tu lui souris, alors que tu commenças à prendre une cuillère de céréales. Plus de céréales que de lait, comme toujours. « J’y suis déjà aller merci. Mais ça sera drôle qu’on y aille comme ça ensemble mon vieux ! » Tu pointas ta cuillère vers lui en hochant la tête positivement. Il fallait que tu retiennes la chose dans ta tête pour la ressortir un autre jour. Chose possible d’ailleurs, vu ton mental d’acier que tu avais. Tu pourrais lui ressortir quand il sera bien bien bourrer, et qu’il ne comprendrait pas. Tu souffles un coup à sa réponse négatif avant de manger une nouvelle fois des céréales. Tu terminas ta bouche avant de lever les yeux au ciel « Rooh arrête. T’es mon dieu, t’es pas LE dieu. C’est pas bien ce syndrome que tu t’étais installé dans le crâne sérieux. Et puis, la boxe c’est très bien et puis, j’ai pas le permis, t’as cru que j’allais me déplacer à pied ? » En même temps, plus un pour toi et zéro pour lui. Tu soufflas un coup, prenant une nouvelle cuillère de céréales alors que tu le regardas s’étirer comme si de rien était. Bah dis donc, fatigué le petit. Tu commenças à rire à ses paroles, alors que tu ajoutas un simple « WoW, t’as vraiment une vie super. » Tu repris un rire qui bien sur, se finit en fou rire, comme toujours, alors que tu profitas de sa question pour lui parler de Nienke. Tu avais envie de parler de ça avec lui. Parce que c’était ton homme, ton frère, ton bg, ton dieu. Et pas n’importe qui. « Bah écoute, la routine aussi. J’ai juste un truc que je comprends pas dans la tête. En même temps, les filles c’est trop compliqué.. » Tu hausses les sourcils pour prendre une nouvelle petite bouchée pour ensuite ajouter « Tu vois le truc c’est qu’elle a couché avec un gars, en pensant à un autre gars. Sauf qu’elle veut pas me dire les deux noms. Sauf que ça me fait chier, parce que je l’aime bien. Sauf qu’elle comprend pas que moi je veux savoir. Sauf que le souci, c’est qu’elle m’a embrassé y’a pas longtemps. Sauf que je sais pas quoi faire pour lui faire comprendre qu’elle a merdé. Sauf que je veux pas qu’elle croit que je m’en fous d’elle. Sauf que voilà.. » Tu regardes Ilhan qui te regarde. Tu aurais mieux fait de fermer ta gueule en fait. Tu souffles pour ajouter « Non laisse tomber » Tu reprends une nouvelle bouchée de tes céréales. Quand tu apprendras à t’exprimer correctement, peut-être que les gens te comprendront mais là, c’est sur que c’est mort.

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petit déjeuner bien mérité entre cons
— with Hayden

« Pauvre prof un jour tu respecteras peut être quelqu'un, enfin, quelqu'un d'autre que moi ». Ouais parce qu'Hayden c'était le genre de mec à se foutre de tout, à faire n'importe quoi sans se soucier des autres. Je le connaissais bien mon homme, il était toujours à côté de la plaque et, la plupart du temps, il ne s'en rendait même pas compte. C'était un dingue lui mais je l'aimais comme ça, pour rien au monde je le changerais, je nous changerais. Parce que tous les deux on s'entendait très bien comme ça, on se comprenait sans mots, on délirait sans problèmes, comme des âmes sœurs. Je crois que s'il avait été une femme, j'en serais tombé amoureux. Mais bon, le voir en caleçon ça me confirmait qu'il était bel et bien un homme, un peu préhistorique, mais un home quand même. « Eh mec je te critique pas sur tes pseudos abdos et tes céréales qui ont aucun goût alors pas touche à mon caleçon pigé ? J'le trouve très bien perso, c'est mon cal' porte bonheur donc tu vas te calmer ». Je ponctue cette phrase d'un rire, comme pour lui signifier que je rigolais. Au fond je m'en tapais de ce caleçon, je pouvais même lui passer s'il le voulait. Peut-être alors qu'il aurait plus de chances avec les femmes. « Partager un lit avec toi ? J'ai pas envie de vivre une scène d'horreur stp, tu changes jamais tes draps, ils puent, il y a des insectes morts dessus, limite il y a encore ta poupée gonflable dégonflée dedans qui te sert parfois d'oreiller ! » Bon ok j'allais peut-être un peu loin dans mes conneries mais bon c'était Hayden, on pouvait faire n'importe quoi avec lui, il n'était jamais choqué. Limite je pourrais lui faire un strip tease là tout de suite, je suis sûr qu'il mettrait des billets dans mon caleçon. Malheureusement pour lui, les strip c'était pas mon truc, je préférais quand les filles m'en faisaient un. « D'où je sais pas manger ? Tu veux qu'on parle de toi et du lait qui coule sur ton menton ? » Réplique de merde mais on m'excusera, c'était le matin, j'étais crevé et Hayden disait que de la merde. Je pouvais pas trouver mieux pour me défendre en attendant alors je l'écoutais parler de ma pseudo meuf, insinuant qu'il se la serait tapé pendant la nuit. « Ma meuf ? Laquelle ? Contrairement à toi j'en ai trop qui me courent après, j'en perds la tête sérieux, faut que tu m'aides à devenir repoussant, t'es doué dans ces trucs là ». Sourire en coin, poignée de céréales dans la bouche et c'était à lui d'enchaîner avec une autre connerie. Honnêtement, notre conversation n'avait ni queue ni tête mais c'était ça qui était bon. Savoir qu'on pouvait dire n'importe quoi tout en restant sain d'esprit. « Je reste un dieu quand même non ? Il est où le problème ? D'ailleurs j'espère que tu continues à me vénérer tous les soirs et pas à imaginer ma tête sur ton punching ball. Et ouais tu devrais y aller à pied, tu rencontrerais peut être une belle jeune femme qui flasherait sur toi et te demanderais de la baiser dans le coin de la rue. Bon ok c'est impossible, t'as raison, passe ton permis sérieux. » En vrai ça serait bien comme scénario ça, une fille qui vous aborde et vous donne son numéro comme ça, sans rien demander de plus qu'une partie de jambes en l'air. Même si j'aimais bien draguer dans les bars, j'aimais aussi que les autres viennent vers moi, me sentir attirant, même si je savais que je l'étais déjà. D'ailleurs en parlant de femmes, il enchaînait sur un autre sujet, me parlant d'un problème apparemment récent qu'il avait eu avec l'une d'elle. « Te prends pas la tête avec ça mec, dis lui clairement qu'elle a merdé et si tu veux l'embrasser à nouveau alors fais le sans te prendre la tête. Y a rien de pire que l'amour donc j'espère que t'es pas amoureux d'elle, ça serait vraiment la merde. »

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Ilhan & Hayden

Ton homme, ce type était ton homme c’est clair et net. Et ça, vu la répartie de ouf qu’il avait ce matin, ça risquait d’être drôle, très drôle avec toi. Tu passas ta main dans tes cheveux avant de rire à sa remarque. « Respecter quelqu’un ? C’est quoi ça ? Je connais pas ce mot .. Arrête d’inventer des mots sérieux Ilhan, t’es insupportable .. » Tu commenças à rire face à ta propre remarque. Qui aurait cru que Ilhan et toi étaient fait pour être ensemble, pour la vie, jusqu’à .. Ok, on se calme. Tu regardes cet homme, bien que ta cuillère alla directement dans ta bouche et tu lui fis un clin d’œil. Tu savais que tu pouvais compter pour lui. Compter tous les jours, même la nuit, bon sauf à 8 heures du matin, il décuvait assez difficilement bien et tu en avais fais les frais y’a pas longtemps en plus. Alors, un sourire et hop tout était repartit pour une folle ambiance tous les deux. Tu commences en rire à ses paroles, tu passas d’ailleurs ta main sur ton front en soufflant « Caleçon porte bonheur ? Pourquoi ? C’est quoi ce non respect sérieux ? Tu portes THE caleçon devant tout le monde. En vrai, tu veux que je te saute dessus c’est ça ? Coquin ! » Tu lui souris en coin, rire en fin de paroles pour continuer de manger tes céréales « D’ailleurs, fait gaffe, parce qu’il sera trop petit dans pas longtemps » Ouais en fait, tu en savais pas vraiment. Mais tu ne changeais pas. Tu le faisais chier, tu faisais chier tout le monde, tu cassais les couilles à tout le monde et encore, tu étais pas trop chiant, chiant. Quoi que finalement. « Je vois pas de quoi tu parles ? Tu parles de mon lit ou du tiens, c’est très bizarre en fait … Je me rappelle pas avoir ça dans mon lit.. » Tu lui souris, clin d’œil, avant de rire « Ah moins que c’est le lit d’Ezio trou de bal omg ! » Tu commences à rire face à cette remarque alors que tu passes ta main dans tes cheveux. Bordel, saleté de cheveux, tu souffles un coup légèrement, pétant un câble contre des cheveux, puis tu regardas Ilhan. Ce mec était le mec par excellence. Celui que tu aurais pu prendre pour un coup, si tu avais été homo, bah ça direct. D’où le fait que vous vous entendiez bien. Tu rigolas en l’écoutant, pour prendre une serviette et t’essuyer. Tu lui lanças la chose pour rire « Et toi tu t’es regardé. Débile, t’es rempli de céréales partout. » Tu soufflas un coup, prenant tout à la rigolade, bien sur. C’était votre image. Votre envie. Le rire, la joie de vivre et même si tu avais passé ta nuit à cauchemarder et dessiner, tu étais mieux avec tes amis et ta famille. Tu levas les yeux au ciel, en prenant un air choqué. « Non mais non. Tu me trompes en plus. Enculé ! Enfoiré ! FD. Non je rigole pas FDP. Enfin presque. Du coup, non ta meuf, celle qui te court après ? T’as bien une femme, une seule qui te court après ? » Tu fis une petite tête du genre : raconte moi tout. Et tu lui souris, comme si de rien était. Il va bien parler Ilhan. Allez accouche du con, qu’il se dépêche avant qu’on parle de toi. Et finalement, la conversation tourne et heureusement. Surtout quand plus, il rigole en l’écoutant. Quel idiot aussi celui là. Tu passes ta main sur le bol pour prendre ta dernière culière, ajoutant « Non mais t’es pas sérieux. T’as rien d’un dieu, t’es juste .. Ilhan, mon mec. Sisi je te jure. Par contre, commence pas à critique ma façon de marcher et ma façon de baiser dans un coin de rue ok. On rigole pas avec ça, c’est sacré. Et puis, je vois pas l’intérêt du permis, regarde, je me porte très bien. » Tu rigoles quand même, parce que rester sérieux c’est impossible avec lui. Tu rigoles encore plus quand tu penses à cette scène. Impossible n’est pas toi. Tu passes ta langue sur tes lèvres pour ensuite boire le lait de ton bol. Tu passes ta main sur tes lèvres pour parler ensuite d’elle. [/b] [/color] « Ouais mais j’ai merdé aussi. Et elle le sait pas encore et sans doute qu’elle le saura jamais en plus. Mais ce que je veux dire c’est que ça m’a fait chier .. Et que.. Quoi ? Mais non pas amoureux t’es con. Je sais même pas ce que c’est » Tu rigoles encore plus, enfin extérieurement, mais intérieurement tu ne sais pas, tu ne sais plus. Nienke était spéciale c’est vrai, très spéciale pour toi..

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