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(FB) turn the pain into power ✗ romy&ruth

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« Mais vous ne comprenez pas ! J'ai VRAIMENT besoin de ces foutus... » Elle s'emportait et elle le remarquait bien. Et à en croire le visage fermée de cette secrétaire, elle n'obtiendrait rien en lui hurlant dessus, mais c'était plus fort qu'elle. C'était comme si elle refusait de l'écouter ou de comprendre ce que la jeune femme lui disait. Elle souffle discrètement, avant de reprendre sa phrase sur un ton plus calme et plus doux. « J'ai besoin de ces renseignements... S'il vous plaît. » qu'elle parvient à dire en s'efforçant d'y accompagner un léger sourire. Mais il n'y avait rien à faire, et Ruth se fit tout aussi poliment envoyer paître ailleurs. Connasse l'insulte-t-elle mentalement alors qu'elle se dirige lentement vers la sortie.
Dans un dernier espoir, elle tourne la tête et s'aperçoit que la secrétaire n'est plus là. Volatilisée. Partie. Pouf ! C'était là son unique chance de s'introduire dans les archives de la Maire. Elle passe alors discrètement derrière le comptoir de l'accueil, s'approche discrètement de la porte de secours puis la franchi en prenant soin de la refermer derrière elle. Elle s'empresse de gagner le deuxième étage en enjambant deux à deux les marches,  pousse la porte, traverse les couloirs en suivant les panneaux qui mènent vers les archives. Bingo ! Elle entre dans la pièce et fait face à des rangées d'étagères, elle se serait cru dans une bibliothèque. Elle arpente alors les allées méthodiquement, repérant les lettres inscrites sur les dossiers pour retrouver ceux qui concernaient la famille de Ruth. « Wynters... Wynters... » elle répète ce nom, comme si le dossier concerné viendrait à elle tout seul. « Wynters ! » Attrapant ledit dossier pour le consulter, elle entendit cogner contre la vitre et releva la tête pour voir de l'autre côté du couloir, Miss Teigne, la secrétaire qui n'avait pas voulu la laisser entrer. « Vous ! Vous n'avez pas le droit d'être ici ! J'appelle la sécurité. » parvient-elle à comprendre. « Et merde. » Elle range le dossier dans son sac et s'empresse de prendre la porte à l'opposé, celle qu'elle a aperçu furtivement en entrant dans la pièce. Son cœur bat la chamade, comme à chaque fois qu'elle se met dans des situations pareilles. Elle court aussi vite qu'elle le peut, mais dans la hâte, elle ne retrouve plus son chemin et finit par atterrir dans ce qui ressemblait à une salle d'attente. Elle se stoppe net, les yeux étaient braqués sur elle. Pas étonnant, elle avait déboulée comme une chevronnée. Quelle idée d'avoir voulu faire ça aujourd'hui, elle ne connaissait même pas bien les plans, elle avait agi comme une débutante. Et là tout de suite, il fallait une issue, une issue... « Elle est là ! »  Okay, cette fois-ci elle est définitivement faite comme un rat...

@Romy Oswald
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ruth & romy

Assise sur cette chaise trop peu confortable, je ne peux cacher ma nervosité apparente. J'ai cette fâcheuse tendance à bouger dans tous les sens lorsque je suis stressée, lorsque j'ai peur, lorsque je suis impatiente. Dans la situation actuelle, j'ai surtout hâte d'en finir, de sortir d'ici et de vaquer à mes occupations. J'ai absolument horreur de l'administration alors quel n'était pas mon désespoir quand je me suis rendue compte que j'avais perdu mon passeport pendant le Summer Camp. Quelle idiote. C'est ça, de passé l'été à faire n'importe quoi. Et cette fois-ci, on aura clairement battu des records. J'aurais tout de même terminé à l'hôpital, dans le coma pendant une bonne semaine. Très certainement une des raisons pour lesquelles j'ai du perdre mon passeport, dans l'avion, ou en sortant de l'avion ou je ne sais quand. Parce que depuis cet accident de kayak, j'ai des problèmes de concentration. Enfin bref, à cause de tout ça, me voilà à la mairie, priant pour ne pas avoir oublié le moindre document, pour que ça se passe vite et sans problème. Heureusement que je n'ai pas besoin de mes papiers dans l'immédiat. A Harvard, ils m'ont dit que je pouvais leur apporter dans quelques semaines, que j'étais inscrite l'année dernière et qu'ils pouvaient me laisser plus de temps pour cette année. Jetant un coup d'oeil à ma montre, je me rends compte que ça fait déjà plus d'une heure que j'attends. C'est insupportable. A tel point que je commence à me dire que je finirais bien par repasser le lendemain. Mieux vaut remettre à plus tard car je suis sur le point d'exploser. J'ai clairement du mal à attendre indéfiniment, à rester en place. Je commence donc à me relever quand soudain la porte de la salle d'attente s'ouvre dans un boucan pas possible. Je me retourne en sursautant et remarque une blonde dont l'expression me fait comprendre qu'il y a quelque chose qui cloche dans cette situation. Toute l'assemblée reste immobile et muette, surprise par une telle scène et je ne sais moi-même pas trop quoi faire. J'allais partir mais elle me bloque le passage. Un sourcil arqué, je m'approche d'elle pour tenter de la contourner quand j'entends des voix s'exclamer derrière elle. Trois mots qui me font automatiquement observer la jeune fille et regarder ce qu'elle a dans les mains. Et c'est là que je comprends. Je lâche un soupire d'agacement envers moi-même. Car je sais très bien ce qui va se passer et que j'ai pas forcément envie de me féliciter pour ça. « Tiens, prends ma veste. » je lui dis en enlevant ma veste pour la lui tendre. Je regarde autour de moi et vois une mère et son gamin. Un billet de cinq dollars en échange de ça casquette, que j'enfonce sur la tête de la blonde, pour cacher ses cheveux. « Voilà. Assieds toi ici, je vais les distraire. » je lui dis en montrant d'un geste de la main l'une des chaises de la salle d'attente. Puis me voilà en train de courir vers ses assaillants, l'air faussement paniqué. « Elle est partie par là, elle est partie par là ! Elle m'a volé mon sac à main ! » que je m'exclame en montrant un couloir à l'opposé de la salle d'attente. Après un regard plein de suspicions, ils finissent par s'éloigner de moi, ce qui nous laissera juste assez de temps pour essayer de sortir du bâtiment. « Viens, dépêche toi ! » je lance à la fugueuse, lui faisant signe de me suivre. Qu'est-ce qu'il me prend à vouloir aider quelqu'un gratuitement ?

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C'était honnêtement trop beau pour être vrai tout ça. Comment a-t-elle pu croire qu'elle pourrait vivre indéfiniment comme ça ? Dans la peau de cette fille qui n'avait elle à se soucier de rien. Ce n'est pas son cas, et elle a beau être bonne comédienne, il y a certaines habitudes qui ne trahissent pas, et elle venait de franchir le pas de trop encore une fois. Ses sens en alerte, elle scrute les alentours, passant au crible les moindres issues qui lui sont empruntable. Elle ne remarque même pas les personnes autour d'elle, ni même les regards réprobateurs qu'elle s'attire. « Tiens, prends ma veste. » Elle tourne la tête vers une jeune femme qui lui tend une veste, et ni une ni deux, elle l'a prend et couvre ses épaules avec, se retrouve avec la casquette d'un gamin sur la tête et suit à la lettre sans broncher les directives de cette inconnue. Non elle ne sait pas pourquoi elle l'écoute. Elle qui a autant de difficulté à faire confiance à quiconque se retrouve à devoir confier sa liberté à une inconnue. Très mauvaise idée nous dirait-elle si elle pouvait mais voilà, elle se retrouve au second plan à ce moment. Le désespoir très certainement. La brune se met à courir vers le personnel en hurlant au vol. Son cœur manque un battement. Elle pense presque qu'il s'est arrêté en l'espace de deux secondes. Elle vient déjà de voler des papiers confidentiels, si en plus elle se ait coincée pour un vol de sac à main. Mais le bruit des pas se dont de plus en plus faible, jusqu'à être inaudible. Cette fille a réussi son coup de maître. Il est alors temps de déguerpir avant qu'ils ne rebroussent chemin quand ils comprendront qu'ils s'étaient fait donner de fausses pistes. La brune lui fait signe de la suivre, et même si elle hésite un instant, jusque maintenant elle l'avait bien aidé et puis elle ne veut pas rester ici une seconde de plus alors.. Ruth se lève et suit la jeune femme, empruntant sans un mot le couloir par lequel elle était passée juste un peu plus tôt. Bon sang, mais elle est qui ? Elle faisait ça avec un sang froid tel que Ruth met à sa main à couper que ce n'est sûrement pas la première fois qu'elle le fait. Et quelque part, c'est aussi pour ça que Ruth s'est si facilement laissée aller à la suivre sans un mot. Elles finissent par sortir du batiment, empruntant une des sorties de secours menant vers l'arrière de la mairie, dans une petite impasse qui donnait sur la rue. Là, elle peut s'autoriser à reprendre son souffle. Elle pose ensuite son regard sur la jeune femme, la dévisageant
« Merci, je suppose. » lance-t-elle à demi-mot furtivement. C'est difficile pour elle de devoir compter sur quelqu'un d'autre alors lorsqu'elle y est forcée... « J'aurais aimé te dire je te revaudrai ça mais on ne se recroisera très probablement pas. » Elle s'apprête à filer de nouveau et regagner la rue l'air de rien quand elle aperçoit les assaillants surgir à l'autre bout de l'impasse, cherchant du regard une silhouette ressemblant à celle de Ruth. Elle se cache et s'adosse contre le mur. Peut être pas tout de suite..
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Je ne me rends pas bien compte de ce qui me prend à cet instant précis. Mon égoïsme légendaire aurait du me pousser à ne rien faire, rester assise sur ma chaise et être témoin de la scène. Une fille se faire embarquer pour vol. Mais ça aurait été comme regarder mon reflet dans un miroir. Combien de fois n'ai-je pas fui face à la loi ? Combien de fois ne me suis-je pas retrouvée dans une telle situation. Souvent, j'aurais aimé qu'on me vienne en aide. Alors quand j'ai vu cette blonde, son visage apeuré, le rouge de ses joues, j'ai pas vraiment eu le temps de réfléchir longtemps avant de passer à l'action. Attraper son bras, la cacher, le temps que je détourne l'attention de ceux à qui elle a volé quelque chose. Rien de bien compliqué pour l'instant. Je ne faisais que nous gagner du temps, juste assez pour nous faufiler hors du bâtiment. Tant pis pour mes papiers, je m'occuperais de cela plus tard. Là j'ai pas intérêt à retourner ici avant un moment. Ils ne mettront pas longtemps avant de faire le lien entre moi et elle. Une fois à l'arrière de la mairie, je m'abaisse, prenant appui sur mes genoux pour reprendre mon souffle. Je récupère assez rapidement, mon coeur et mes poumons étant relativement habitués à ce genre de course poursuite improvisée. L'inconnue finit par me remercier, et je hausse les épaules avec légèreté. « T'as pas à m'excuser. J'ai l'habitude de ce genre de trucs. » je réponds, me rendant compte que mes paroles n'ont absolument pas le moindre sens. Quels trucs ? Pas rendre service, mais plutôt me sortir d'une mauvaise situation. C'était pas forcément clair, mais j'ai pas l'habitude qu'on me remercie pour quoi que ce soit. Parce que j'ai pas non plus l'habitude d'aider les autres. En général, c'est chacun pour soi avec moi. Alors recevoir un merci, ça me déstabilise un peu. Un drôle de sentiment, comme l'impression d'avoir enfin fait quelque chose de bien. Je grimace un peu alors qu'elle me dit qu'on ne se reverra probablement pas. Puisqu'elle le dit. C'est dommage, j'aurais pu l'apprécier. J'aurais toujours plus facile à m'attacher à une jeune femme qui s'enfuit des ennuis. « T'inquiètes. » je lui dis, tandis qu'elle commence à s'éloigner. Je m'apprête à prendre la direction opposée pour rentrer chez moi quand je la vois du coin de l'oeil sursauter et se plaquer contre le mur. Presque instinctivement, je m'accroupis pour me cacher derrière la benne à ordure face à elle. Je lui lance un regard plein d'interrogations. Si mes yeux pouvaient parler, ils diraient "qu'est-ce qu'il y a ?". Je passe furtivement la tête au dessus de la benne pour voir une bande de membres de la sécurité accompagnés d'une mégère leur hurlant dessus. Un ultime coup d'oeil vers l'inconnue et je comprends que nous ne sommes pas vraiment tirées d'affaire. C'est pas vrai, jusqu'où vont-ils nous suivre ? Je soupire, regrettant presque de m'être montrée charitable envers elle. Maintenant, nous sommes toutes les deux dans la même galère. Je lui fais signe de venir jusqu'à moi dès qu'ils ont le dos tourné, et une fois chose faite, je peux pas m'empêcher de la questionner. « Qu'est-ce qu'ils ont de si important ces documents, pour qu'on te courre après jusque dans la rue ? » je chuchote. Cela a attisé ma curiosité. C'est qu'un paquet de papiers, mais ces papiers doivent contenir quelque chose de spécial. Assez spécial en tout cas pour que cette fille soit prête à les voler sous le nez de leur détenteur. « Le plus simple serait qu'on les sème dans une foule. Mais la ville m'a l'air plutôt vide cette après-midi. » je réfléchis à haute voix. Cela ne lui était pas vraiment destiné mais si une idée lui venait, j'étais prenante. Car il faudrait agir avant que la sécurité ne se rende compte de nos présence à quelques mètres d'eux.

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