" tu as vu l'heure qu'il est ?!" (romy&sam)

Mar 31 Jan 2017 - 18:42

" tu as vu l'heure qu'il est ?! "
Romy & Samuel.

Samuel avait passé une très longue journée, qui avait commencé à huit heures le matin même quand il a du se rendre à son seul cours de la journée, un cours de trois heures sur la médecine vétérinaire. Même si il s'agissait du seul cours de la journée, c'était pas une excuse pour lui pour ne pas y aller. Il s'y était rendu et même pas une heure après la fin, il s'était rendu à son travail parce que c'était comme ça dans son emploi du temps. Il avait donc enchaîné une journée entière de travail pour finir par rentrer à la maison rejoindre ses colocataires à dix-neuf heures. Epuisé, il avait partagé un repas en évitant du regard Margaux, s'était lavé et s'était enfermé dans sa chambre pour pouvoir se reposer tranquillement. Il avait appelé Royce, son meilleur ami pendant plus d'une vingtaine de minutes puisqu'ils ne s'étaient pas vu aujourd'hui et ils étaient habitués à se voir tous les jours. Il avait joué un peu à la playstation et finalement il s'était endormi aux alentours de vingt et une heure, oui à l'heure des poules effectivement. Mais c'était une de ses journées épuisantes dont il se passerait parfois mais c'était comme ça.

Finalement, c'est vers les deux heures du matin qu'il sentait un courant d'air frais entrer dans sa chambre mais, bien trop endormi, il n'ouvrait même pas les yeux. Trop fatigué, et puis, au pire il avait oublié de fermer entièrement sa baie vitrée, c'était pas dramatique. Sa chambre donnait au rez-de-chaussée, côté jardin et il était facile d'y avoir accès et certains de ses amis le savaient. Mais voilà, à défaut d'avoir droit à un réveil câlin ou agréable, c'est un coussin dans le visage qui le fit ouvrir brutalement les yeux. " Aller debout Sam ! " entendait le dit Sam, il tournait ses yeux et réussit à reconnaître Romy avec la lumière de la lune à l'extérieur. " Mais qu'est ce que tu fais là ? T'as vu l'heure qu'il est ?! " En réalité il n'avait même pas regarder l'heure mais, il se doutait qu'il était très tard, ou très tôt, puisque en général Romy ne respecte jamais les heures.

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tu as vu l'heure qu'il est ?!

Samuel & romy

J'arrive pas à trouver le sommeil. C'est assez récurrent ces derniers temps. En réalité, c'est comme ça tous les soirs depuis que je suis sortie de détention. Comme si retrouver mon lit, ma chambre, l'appartement que je partage avec Milo, était trop irréel pour moi. Pendant des jours, j'ai cru que je ne retrouverais jamais mon quotidien, que je serais obligée de passer les prochaines années derrière les barreaux, pour un crime que je n'ai pas commis. Donc forcément, me retrouver chez moi, libre, ça me perturbe. Je me retrouve seule, dans le noir, à me poser des centaines de questions, à douter, à avoir peur même parfois. Peur que ma vie ne soit qu'un éternel bordel. Que je passe mon existence à jouer avec le feu, puis me brûler. C'est ainsi, c'est ce que je suis. Je ne peux pas m'en empêcher, j'ai besoin de savoir ce que cela de dépasser les limites. Et aussi stupide que cela puisse être, j'ai besoin de les dépasser ce soir. De faire de nouvelles conneries, histoire de me rassurer, de vérifier que je ne sois pas complètement maudite ou calmée. Un peu comme quand on tombe à cheval : il faut immédiatement remonter. Je bondis alors hors de mon lit pour enfiler un sweat et un jean. J'ai déjà plus ou moins une idée en tête. Ou du moins, je sais où je compte me rendre, là tout de suite. J'ai un visage en tête. Étrangement, c'est à Samuel que je pense. Samuel, l'homme idéal. Cela m'amuse de l'appeler comme ça, car il me semble si "parfait". Bon élève, sympa, sportif, il a tout pour plaire, je suppose. Tout ce dont rêveraient n'importe quels parents. J'ai appris à savoir ce qui plaisait aux parents, à force de me faire refouler des familles d'accueil. Et ce qui plaît, c'est sensiblement pas moi. Une fois devant chez Samuel, j'essaye d'abord de l'appeler de l'extérieur, mais n'ayant pas de réponse, je me décide à rentrer. Je n'ai pas envie de perdre de temps ou d'éveiller tout le quartier. Je me faufile donc par la fenêtre de sa chambre et me plante devant son lit, les bras croisés sur ma poitrine. Il dort comme un gros bébé. Cela pourrait presque m'attendrir. Mais au lieu de ça, je fronce les sourcils, puis attrape un coussin pour le lui balancer en pleine figure, le sommant de se réveiller. Il sursaute et je l'observe amusée, cherchant à comprendre ce qu'il se passe. « Rho ça va, fais pas ton papi. Il n'est que quatre heures du matin. » je lui lance taquine avant de m'assoir à côté de lui, l'obligeant à me faire un place et donc à se redresser. « Je te propose une petite sortie nocturne. Enfin, je te l'impose car t'as pas vraiment le choix en fait. » je rajoute avec un large sourire au visage. J'attrape son t-shirt de la veille posé par terre et le lui lance afin qu'il l'enfile.

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" tu as vu l'heure qu'il est ?! "
Romy & Samuel.

Sérieusement ? 4 heure du matin ? Est-ce qu'elle se rendait juste compte de l'effort que Samuel devait faire pour ne pas l'envoyer bouler et se rendormir ? Bon, d'accord. Il commençait vraiment à l'apprécier pour faire cela mais, franchement ça le démangeait quand même un peu. Soufflant un peu, il quitta son lit pour enfiler le t-shirt qu'elle lui avait lancé, tandis qu'il récupérait aussi un pantalon, histoire de pas sortir en calbut. " T'as réveillée personne au moins ?! " disait Samuel en chuchotant un peu fort. Il n'était pas dans la colocation depuis longtemps et puis, si il pouvait se faire un peu oublier par certaines personnes ici, ça le dérangeait pas. Légèrement coquet, le jeune Winthrop coiffait légèrement ses cheveux puis finit par mettre un bonnet, flemme d'en faire trop. Il se tournait pour faire face à Romy, toujours assise sur son lit, tranquillement. " T'as si peu d'amis que tu viens me réveiller moi à cette heure-là ? Ou tu me déteste vraiment pour faire ça ? " disait Sam, alors qu'il récupérait sa veste sur son bureau qu'il enfilait. Evidemment, il l'a taquiner. C'était beaucoup comme ça entre eux, des chamailleries, taquineries. Vue de l'extérieur, ça pouvait être blessant mais, Sam savait qu'elle était entouré et puis, elle savait qu'il rigolait. De toute façon avec Romy, c'était impossible de faire semblant, soit on l'appréciait, soit c'était tout l'inverse. Au départ, Samuel aurait pensé avoir du mal avec elle et pourtant, plus il passe du temps avec elle, plus il s'attache. Elle est touchante, bon, elle lui fait faire d'incroyable connerie mais, même si il lui avoue pas à elle, ça lui fait du bien. Il sort de son "boulot, cours, dodo" et c'est pas plus mal. Fin prêt, il prit ses mains à Romy et l'a tira hors du lit. " J'sais pas où tu veux aller mais, on y va ? " disait-il. Il savait pas ce qu'elle avait en tête et, il flippait un peu intérieurement mais, il avait en même temps très hâte. C'était pas tous les jours qu'une amie vous réveille en pleine nuit pour aller s'amuser alors, même si le réveil est un peu brutal au fond, Samuel, il apprécie. " Eh, juste, la prochaine fois que tu viens me réveiller à 4 heure du mat'... essaie d'être plus douce. " chuchotait Sam près de l'oreille de la brune alors qu'ils quittaient tous les deux la chambre du garçon, fermant la baie vitrée derrière lui. Il espérait que personne n'avait rien entendu et puis, au pire, tant pis. Il était grand, il faisait ce qu'il voulait.

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@ROMY OSWALD

tu as vu l'heure qu'il est ?!

Samuel & romy

Je me rends pas bien compte que mon comportement dépasse parfois les limites. J'ai pas reçu d'éducation, j'ai un peu du mal à faire la différence à ce qui est bien et ce qui est mal. Ce qui se fait et ce qui ne se fait pas. En l’occurrence, j'ai un peu du mal à comprendre pourquoi Samuel est à ce point déranger par ma petite visite surprise nocturne. J'aurais plutôt pensé que ça lui aurait fait plaisir de me voir. J'en conclus que pour quelqu'un de "bien", ce n'est pas anodin de débarquer chez ses amis à quatre heures du matin. « Mais non ! Tu m'as prise pour un éléphant ou quoi ? Je sais me faire discrète. » je lui réplique alors qu'il enfile enfin son t-shirt. Je pourrais être presque vêxée par ce genre de remarque. Mais j'oublie assez rapidement et le dévisages alors qu'il est en train de se coiffer, avant de finir par enfiler un bonnet. Ce Samuel me fait rire et si j'étais du genre à être attendrie, que dirais que c'est le cas. « Exactement, je n'ai pas assez d'amis. Non plus sérieusement, je pensais que ça te ferait plaisir. Une petite virée rien que toi et moi. » je lui réponds en lui faisant signe de s'approcher pour que je défroisse les plis de son t-shirt qui s'étaient créés alors qu'il enfilait sa veste. Je sais que malgré ses remarques, Samuel m'apprécie, sinon il aurait finit par m'envoyer sur les roses depuis un moment. Et c'est parce que je sais qu'il m'apprécie que j'en profite à ce point. Au point de débarquer chez lui à quatre heures du matin. Je sais qu'il s'amuse avec moi, qu'il aime bien que je vienne le chercher en plein milieu de la nuit pour chambouler son quotidien. Comme si sous ses airs de garçon parfait, il avait envie de transgresser les règles, se sentir vivant. Qui n'a pas besoin d'un peu de liberté ? La preuve, il finit par m'attraper par les mains et me demander si on y va. « Oui, on y va. » je lui dis avec un sourire aux lèvres. En réalité, je sais pas trop où est-ce que je vais l'emmener. Mais je me fais suffisamment confiance pour trouver une idée sur le chemin. Il y a tant de choses à faire à Boston la nuit. « Tu préférerais que je te réveille avec un massage ? » je réponds à voix basse à mon tour, amusée, le suivant à travers l'appartement. C'est vrai qu'avec lui, j'ai pas besoin de sortir par la fenêtre. « Je rêve ou tu as peur que tes colocs te trouvent en train de fuguer ? » je lui demande un peu étonnée alors qu'il ferme la porte de l'appartement derrière lui. Ca m'étonne un peu, je pourrais presque croire que c'est une dictature cette colocation.

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« Tu préférerais que je te réveille avec un massage ? » disait-elle. Tu souriais en coin alors vous traversiez l'appartement. « La question se pose même pas j'crois. » tu chuchotais. C'est vrai qu'à choisir, un massage c'était forcément plus agréable mais, n'empêche que le coussin dans la figure, c'était une vraie signature de la part de Romy, ça le dérangeait pas non plus tout compte fait. « Je rêve ou tu as peur que tes colocs te trouvent en train de fuguer ? » Tu secouais la tête alors que vous quittiez enfin l'appartement, tu pouvais reprendre une voix normale et ne plus chuchoter. Tu enfilais tes mains dans les poches alors que vous commenciez à marcher dans la rue, l'un à côté de l'autre. « Non, j'ai juste pas envie qu'une personne m'entende, en faite je l'évite. C'est difficile quand on vit avec mais, moins je la croise mieux je me porte. » tu répondais, en haussant les épaules. C'était clairement presque impossible en faite de ne pas croiser quelqu'un avec qui ont vit mais, tu t'en sortais du mieux que tu pouvais. Tu pourrais changer de colocation en faite, mais ça faisait tellement de temps que t'attendais de trouver une colocation convenable et mis à part elle, tout était parfait. Alors tu assumais et tu prenais sur toi. « Mais crois-moi, t'as pas envie d'écouter mes histoires de coeur. » tu finissais par répondre en souriant en coin alors que tu faisais taper ton épaule contre la sienne pour la taquiner un peu. Qui aurait envie, puis même toi, c'était une histoire qui te mettait les nerfs rien que d'y penser et, fort heureusement il existait des personnes comme Romy qui pouvait faire en sorte que tu oublie tout ça, le temps d'une nuit.

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Samuel & romy

J'aurais probablement du me douter que Samuel ne serait pas à l'aise avec ma venue à l'improviste chez lui. Que ça le dérangerait que je le réveille en pleine nuit, plus ou moins pour un caprice. Car c'est un caprice que de vouloir le voir pour aller faire je ne sais quoi tandis que tout le monde dort. Mais je suis d'autant plus étonnée par sa réaction tandis que nous sortons de son appartement en toute discrétion. Comme s'il avait peur d'être entendu, comme s'il ne voulait pas être pris sur le fait. N'est-il pas un grand garçon ? Ne peut-il pas agir comme bon lui semble ? Je ne peux pas m'empêcher de lui poser la question, et sa réponse m'intrigue d'autant plus. « La ? Cette personne serait-elle une fille ? » je lui demande en arquant un sourcil. Là ça m'intéresse. Il évite clairement quelqu'un dans cette colocation et si c'est une fille, j'ai d'autant plus envie de connaître le fin mot de l'histoire. Il finit par me dire que je n'ai pas envie d'écouter ses histoires de coeur et là c'est la goûte d'eau qui déborde du vase. « Mais bien sûr que si ! Je veux tout savoir ! » je m'exclame, presque vexée qu'il puisse croire que cela ne m'intéresse pas. Tout m'intéresse toujours lorsqu'il s'agit de Samuel. Bon d'accord, peut-être un peu plus s'il y a une fille en jeu, j'avoue ne pas porter un intérêt surdimensionné à ses cours. « Vous vous connaissez depuis longtemps ? Tu l'aimes bien ? » je le harcèle de questions alors que nous sortons de l'immeuble où il habite. Mais je dois admettre que ma curiosité est relativement mal placée. J'ai toujours apprécié la présence de Samuel, et savoir que quelqu'un pourrait éventuellement un jour chambouler notre amitié ne me ravirait pas vraiment.

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HJ : désolée c'est pas génial, je ferais mieux par la suite " tu as vu l'heure qu'il est ?!" (romy&sam) 1365124802

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Alors que tu avais à peine commencé à parler de cette colocation un peu pourrie avec une personne en particulier, tu t'arrêtais en prétextant qu'elle n'avait sûrement pas envie d'être embêté par tes histoires de coeurs. Et pourtant, elle s'empressait de répondre : « Mais bien sûr que si ! Je veux tout savoir ! » tu étais étonné mais, dans le fond ça te faisait plaisir. Parce que, cette histoire seule ta meilleure amie Sofia était au courant alors, avoir un avis extérieur ne serait pas plus mal et tu savais que Romy ne mâcherait pas ses mots et t'avais besoin de ça. « Vous vous connaissez depuis longtemps ? Tu l'aimes bien ? » La grimace que tu faisais à sa dernière question était sortie toute seule. Dire que vous vous entendez bien, c'était loin de la réalité, très loin. En faite au jour d'aujourd'hui, vous vous entendez tout simplement pas, puisqu'il n'y a pas de dialogue. Au moins c'est simple. « Sa famille venait en vacances à Tokyo quand on été jeunes, on s'est rencontrés comme ça. » tu commençais à expliquer alors que vous continuez de marcher tranquillement. Tes mains s'étaient glissés dans les poches de ta veste. « On s'était rapprochés puis la troisième année où elle est venue en été, on s'est mit ensemble. Tout l'été, on l'a passé collé, enfin l'amour de jeunesse, le vrai. Quand elle est repartie, on a gardé contact par réseaux sociaux puis du jour au lendemain, plus rien. Plus de nouvelles, sa famille est plus jamais venue en vacances. J'savais même pas si elle était en vie, t'imagines ?! » tu t'esclaffais en haussant les épaules. Faut dire que t'avais dix-sept ans ans, que t'étais stupide à cet âge-là. « Et voilà qu'on se retrouve tant d'années après dans la même coloc... quel karma ! » tu finissais par dire en riant légèrement. Tu passais pour un niais ou un très gros sentimental mais, elle avait juste été ton premier vrai amour et, c'était pas la plus belle expérience que t'avais eu malheureusement. « Et le problème dans tout ça, c'est que quand j'la regarde c'est pas du tout la même Margaux que j'ai connu à l'époque. » et c'était surtout ça le soucis, vous auriez pu au moins être amis mais là, c'était quasiment impossible. Vous aviez été amis avant d'être ensemble mais, aujourd'hui même être amis paraissait impossible.

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Lun 20 Mar 2017 - 18:40

tu as vu l'heure qu'il est ?!

Samuel & romy

Je me rends rapidement compte que je ne connais pas grand chose de Samuel. Certainement parce que nous n'avons pas eu beaucoup de conversations sérieuses depuis notre rencontre. J'ai jamais été très bonne à tout ça, j'aime garder ma vie privée, mes problèmes sont les miens, et j'ai souvent assez avec les miens pour ne pas me préoccuper de ceux des autres. C'est dommage parce qu'au final, c'est en partageant ses galères qu'on finit par apprendre les gens, les apprécier pour ce qu'ils sont au fond ou non. Poussée par ma curiosité, j'interroge Sam sur cette mystérieuse colocataire, dont je n'avais pas encore entendu parler. Je garde le silence, hochant de temps à autre la tête tandis qu'il m'explique les débuts de leur relation. « Ouais, j'avoue ça ne se fait pas. » que je lâche à moitié ironique. Disparaître sans laisser de traces, sans donner de nouvelles, c'est tout moi ça. Je ne me vois donc pas prendre le parti de Samuel et critiquer cette pauvre fille sans en savoir plus, mais j'ai pas non plus envie de m'attirer les foudres de mon ami en prenant sa défense à elle. « Tu lui as demandé la raison de son silence ? Elle avait peut-être une bonne raison à l'époque, qui sait. » je lui explique. Parce que cela ne sert à rien d'en vouloir à quelqu'un tant qu'on ne connait pas le fin mot de l'histoire. Il était pas dans sa tête à l'époque. Peut-être qu'elle a traversé une période difficile, ou simplement qu'elle a perdu son numéro de téléphone. J'en sais trop rien. « Ca fait quoi ? Six ou sept ans que vous vous êtes perdus de vue ? En sept ans il peut s'en passer des choses. On grandi, on change. » j'essaye de le raisonner. C'est ça la vie. Les gens changent, on prend des chemins différents, et un jour on se rend compte qu'on s'est totalement perdu de vue. « Sois content d'avoir partagé de belles choses avec elle, mais n'en veux à personne, ni à toi ni à elle si vous n'avez plus de futur. » je termine. Romy les bons conseils. J'étudie la sociologie et la philosophie pour une bonne raison. En fin de compte, je ne donne jamais de mauvais conseils. Je ne suis pas un exemple, mais je sais conseiller les autres, ou ne pas les conseiller quand je sais que mon avis n'est pas objectif.

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