Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa Mère en était folle, et sa Mère-grand plus folle encore. »
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« Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu’on eût su voir ; sa Mère en était folle, et sa Mère-grand plus folle encore. »

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J'étais toujours là pour elle et même jusqu'à me taper un film qui n'était pas vraiment de mon goût. Je l'observais de loin, tout semblait bien se passer. Lorsque la fin du film approcha, que je me doutais bien évidemment que tout se finissait bien dans le meilleur des mondes, je sortais du cinéma avant les autres personnes. J'allumais une cigarette en attendant que la jolie blonde sorte, histoire de la revoir une dernière fois. J'avais l'impression d'être le pire des grands frères alors que nous étions même pas liés par le sang ou quoi que ce soit d'autre. Je m'adossais au mur alors que les personnes sortaient petit à petit, mes yeux se stoppèrent évidemment sur la jolie blonde qui était ma protégé, une protégé qui décida de me donner du travail ce soir. Je voyais un homme s'approcher d'elle, passer à ses cotés et lui arracher son joli sac de couturier. Je ne bougeais pas vraiment jusqu'à ce qu'il passe devant moi et que ma jambe se tendit pour le faire tomber à terre. « Pas bouger mon petit. » Je ris avant de l'attraper par le col et lui enlever le sac des mains. Je le jetais à terre. « Va-t-en clochard. » Je tournais la tête en direction de la jolie blonde, mon cœur se pinça comme à chaque fois que mon regard croisant le sien. Je marchais alors en sa direction pour le lui rendre alors que le voleur s'en allait. Je feindais un sourire sournois, alors que je lui tendis. « Et bien, Miss Parker, c'est un plaisir de vous voir une nouvelle fois. C'est votre sac... non ? »
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Le film s'était terminé ... Le film dont elle n'avait même pas essayé de retenir le nom tant cela lui importait peu au départ. S'il lui avait vraiment plu, elle trouverait, après tout, toujours le moyen de le retrouver. C'était comme ça. Et pourtant, malgré les quelques mots qu'on avait pu lui en toucher, 'Savages' était loin, trèès loin, de finir sur son étagère des films les plus mémorables qu'elle ait vu de sa vie. Malgré ces acteurs célèbres et cette histoire à potentiel, elle n'avait simplement pas su accrocher. Et c'est ainsi que Camille était sortie de la salle de cinéma, trop déçue d'avoir perdu son temps pour se rendre compte de la silhouette qui venait de se propulser en sa direction. Avant de lui ôter son sac à main. Son précieux.

Autant dire que son sang ne fit qu'un tour à ce moment là. Mais déjà, il était trop loin ...

- Eh ! Mon sac ! se contenta-t-elle de dire d'un ton enragé.

Mais à peine eut-elle pris le temps de prononcer ces trois mots que déjà, l'inexplicable se produisit. Un malfaiteur à terre, un charmant homme - il s'agissait bien là, après tout, d'un homme, d'un vrai, et non d'un des gamins qu'elle avait eu l'habitude de côtoyer à l'université - s'avançant, et surtout, un Gucci de sauvé. S'avançant légèrement, elle tentait d'assimiler sa vue avec sa logique, cherchant par ce moyen de tenter de comprendre ce qu'il venait de s'arriver. C'est alors qu'il lui tendit son sac ... Et que Camille se contenta d'accepter les faits tels quels, sans poser de questions.

- Oui. parvint-elle finalement à prononcer, assez surprise de le retrouver ici. Lui. Le beau professeur Hogdson qu'elle avait l'étrange manie de croiser à vraisemblablement chaque tournant, mais avec qui elle n'avait jamais, auparavant, daigné faire plus ample connaissance.

- ... Merci, professeur. lâcha-t-elle finalement, en tentant un léger sourire. Jetant alors un oeil à sa montre, elle se permit d'ajouter :

- J'ai encore une bonne heure de disponible, et je me disais justement que je mourrais d'envie d'aller boire un café. Si vous n'avez rien à faire, peut être qu'on ... elle ne termina jamais sa phrase, le laissant comprendre le fin mot de sa pensée. Ainsi, elle verrait à quel point il était vraiment intelligent.
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J'avais vraiment de la chance de tomber sur une fille qui n'avait pas peur de moi alors qu'on se retrouvait souvent à se croiser, même si j'étais le seul à savoir que ce n'était pas la faute du destin. Je la surveillais, ce qui était normal. Nous serions en plein hiver que j'aurais déboulé pour lui demander l'heure et la protéger de la pluie ou de la neige avec mon parapluie, elle pourrait se retrouver embêter par des hommes malsains que j'aurais débarqué. C'était ce genre de mission que je me voyais confier pour elle. J'étais simplement … malade d'avoir pu lui faire du mal et d'avoir briser sa vie.

Merci, professeur. Me dit-elle alors que je ne savais plus quoi répondre à présent. C'est vrai, d'habitude nous nous voyons, je l'avais aidé s'il le fallait puis je repartais aussitôt. Ce soir, j'en avais pas envie. « De rien. Ceci est tout à fait normal. » murmurais-je à son égard pour répondre à ses remerciements. Finalement, il laissa la demoiselle choisir ce qu'elle voulait faire, voyant qu'apparemment, le temps lui était compté.

J'ai encore une bonne heure de disponible, et je me disais justement que je mourrais d'envie d'aller boire un café. Si vous n'avez rien à faire, peut être qu'on ... Sur le coup, je restais sur ma faim en l'écoutant, je sentis comme un petit jeu que je m'empressais de répondre tellement je me sentais « excité », bizarrement. « qu'on pourrait faire connaissance autour d'une bonne tasse … étant donné que nous arrêtons pas de nous croiser depuis un petit moment ? C'est avec joie que je vous suivrais, Miss Parker. Je dirais même, je vous invite à boire un café ou chocolat chaud, à votre humeur. »

Je pris sa main pour y déposer un baiser, comme le font les Lords, les gentlemans, les hommes distingués quoi. Puis je vins déposer sa main à mon bras que je pliais légèrement afin de l'accompagner. « Laissez moi vous emmener dans un café des plus délicieux, je prends plaisir à y faire des lectures d'œuvres anglaises dans ce café, les élèves y sont souvent par groupe avec moi autour d'un chocolat liégois des plus crémeux qui soit. » C'est alors que je prenais la direction de ce fameux café en compagnie de la Cabot. Je me demandais pendant que nous marchions, quelle serait l'issue finale de cette soirée avec elle, mais ce qu'il allait se passer à l'avenir. Il fallait bien qu'un jour je lui avoue ma faute, qu'elle sache ce que j'ai fais. Mais pas ce soir.

Et après quelques paroles échangés avec la belle, nous arrivâmes devant le fameux café. Je m'arrêtais pour lui laisser le temps de contempler ce café plutôt moderne, chic, rien à voir avec les petits cafés de pauvres. Ici, tout était cher, mais extrêmement bon. « c'est à votre convenance ? » J'espérais au moins que ça lui plaise.
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- Café. répondit-elle après un bref mais marqué silence. Jamais autre chose que du café.

S'abstenant d'ajouter que le chocolat était 'tellement cliché' et qu'elle avait arrêté d'en boire environ l'année où elle avait commencé à mastiquer des chewing-gums et à se maquiller, histoire de ne pas passer pour une souillon sans manières, elle ne s'attendit cependant pas au comportement ... Plus que chevaleresque du professeur qu'elle semblait sur le point d'apprendre à connaître, après plusieurs années de sourires échangés au coin d'une rue ou au sortir d'une salle de classe.

Une baiser sur le revers de la main ... Un baiser qu'elle n'avait reçu que trop rarement dans sa vie de jeune fille devenue femme. Un baiser auquel elle ne s'était pas attendue, et qui immédiatement, lui avait fait tirer sa main en retrait, presque comme si celle ci avait été brûlée par ce pourtant froid mais inattendu contact de lèvres.

- Je ... désolée, je ... Je n'ai pas l'habitude de ce genre de ... traitement. Parvint-t-elle finalement à dire en souriant d'une expression qui se voulait sincère, et surtout, désolée.

Lui rendant alors timidement sa main, elle le laisse déposer celle ci sur son bras, se demandant cependant pourquoi elle en faisait de la sorte, n'ayant jamais été une grande fanatique des contes de princesses et de chevaliers. Néanmoins, elle n'allait pas se plaindre ... Après tout, peut être qu'il serait capable de dire à sa professeure de psychologie d'essayer de calmer son rythme et de leur donner des devoirs non plus tous les soirs, mais peut être, une fois toutes les deux semaines ? Et c'était une opportunité que Camille n'allait pas perdre de vue.

- Pardon ?! manquant de s'étouffer sur sa propre salive, la jeune femme s'interrompit immédiatement dans sa marche, comme choquée par ce que son interlocuteur venait de lui annoncer. Vous espérez sincèrement me faire croire que vous lisez à voix haute et sans pudeur des textes en plein lieu publique ?

C'était une notion qui lui semblait alors tellement grotesque, pour ne pas dire impensable, qu'elle essayait de taire les rires bruyants qui menaçaient de s'échapper de son gosier.

Retenant son souffle à l'arrivée à destination, Camille ne put s'empêcher de dévorer du regard le café auquel le très cher M. Hogdson avait décidé de l'emmener, curieuse quant au pourquoi du comment ses pieds n'étaient jamais venus par ici d'eux mêmes.

- Je pense que ça suffira amplement, oui.

Quelque chose dans sa manière de faire lui donnait l'impression qu'il souhaitait, plus que tout, de lui faire plaisir. Sa nature 'peste' refaisant alors surface, elle se permit de demander sans scrupules, un sourire aux lèvres :

- Vous comptez m'ouvrir la porte ou la chevalerie s'arrête là ?
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Je ne m'y prenais pas vraiment bien étant que lorsque je proposais d'autres possibilités de boire, la demoiselle semblait rester fixer sur le café, et vraiment rien d'autre. Je ne me refroidissais pas pour autant, mais j'enchainais les bêtises mais je n'y pouvais rien, j'étais galant avec les femmes que ce soit une adulte normale ou une élève. Elle s'excusa parce qu'elle n'avait pas l'habitude de ce genre de « traitement » à une femme. Je penchais la tête en avant, pour lui montrer que ça ne me vexait pas sa réaction, après tout, peu d'hommes comme moi se permettaient d'être galant. Je continuais la conversation avec elle, je venais de la surprendre parce que je parlais en public, devant plusieurs personnes pour faire la lecture d'un livre. Je me mis à rire. « Oui, je suis professeur d'Anglais et donc, je fais aussi la littérature anglaise, c'est plus que normal pour moi d'avoir la passion des livres. » Puis la discussion tourna à d'autres sujets jusqu'à ce que l'on se retrouve devant le café, je fus bien heureux que la demoiselle apprécie. Puis là, vint la phrase que je ne pouvais pas m'empêcher de citer. Vous comptez m'ouvrir la porte ou la chevalerie s'arrête là ? Je ne pouvais m'empêcher de rire en posant le dos de ma main contre mes lèvres. « Et bien... vous me connaissez à peine, mais vous me connaissez si bien. »

Puis finalement, je quittais sa main pour poser la mienne dans son dos et finalement, j'ouvris la porte pour la faire entrer. L'ambiance était plutôt calme ce soir, il y avait une personne sur scène qui chantait à la guitare, pendant que plusieurs personnes l'écoutaient ou encore d'autres discutaient aussi. « Venez. » Je l'emmenais alors dans un endroit pas trop visible de la plupart des gens qui sont dans le bar, tout en nous permettant de voir la scène. Je la laissais se glisser sur la banquette puis je m'installais de l'autre coté. « Et bien, Miss Parker, nous pouvons enfin faire connaissance. Je me présente, donc, Sam Hogdson, j'ai trente deux ans, je suis professeur d'Anglais à Harvard depuis deux ans. J'ai été élève à Harvard il y a quelques années, je peux vous rassurer en disant que je ne vous sauterais pas dessus étant donné que je suis attiré par les hommes. Et je pense que ça suffira pour les présentations, non ? » Je souris alors que je reprenais la parole. « Et vous, Miss Parker? A part votre prénom et votre nom, je ne sais rien de vous. »
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Prenant un air légèrement offusqué, elle répondit :

- Mon cher, il est parfaitement outrageux pour un individu quelconque de faire des lectures en public lorsque celui ci n'est pas dans un amphithéâtre. En effet, l'homme qui fait une lecture en public dans un amphithéâtre a l'excuse d'avoir envie de faire croire au reste du monde qu'il est intelligent ; celui qui la fait dans un lieu quelconque n'a pas d'excuse pour cette épreuve des plus humiliantes.

Du pur Camille : c'était bien elle, après tout, celle qui voulait toujours avoir l'air d'être intelligente ... Maline. Elle avait toujours le dernier mot, avait toujours la bonne réplique satirique ou condescendante à sortir à son auditoire - aussi grand, ou, en l'occurrence, petit qu'il puisse être. Cela relevait peut être de son envie constante de se faire remarquer, ou alors, de celle de se démarquer des autres. Et en général ? Eh bien, ça marchait presque tout le temps.

Le suivant en silence, elle sourit mystérieusement face à la remarque disant qu'elle le connaissait bien.

- Monsieur Hogdson, je n'étudie pas la psychologie pour rien.

Elle s'installa, confortablement dans cet endroit dont l'atmosphère ne lui donnait qu'une envie : celle de se détendre. Et puis, Camille se recoiffa d'un geste de main avant d'écouter ce que Sam pouvait bien avoir à lui dire. L'écoutant attentivement jusqu'au dernier mot, elle se racla légèrement et très discrètement la gorge quelques secondes après son 'discours' afin de marquer un certain professionnalisme, et ainsi, une élégance de l'ordre adulte.

- Monsieur Hogdson, il me suffisait de consulter le yearbook de l'année précédente, ou encore, de demander à l'une de mes soeurs Cabots pour connaître votre nom. Et évidemment, je l'ai déjà fait ; vous m'y avez contrainte après toutes les rencontres furtives que nous avions eues par le passé. Il ne suffit que de regarder le regard d'un certain 'Anatole Jones' lorsque la mention de votre nom est évoquée pour en savoir plus sur vos penchants - et permettez moi de dire en toute honnêteté qu'il s'agit là du plus haut gâchis que j'ai pu voir de ma vie entière. Vous possédez des gênes destinés à procréer, si je puis me permettre de parler en toute candeur.

Après une brève pause, elle se permit de rajouter :

- Ceci étant dit, vous venez de soulever un lourd poids de mon coeur : j'ai enfin de quoi certifier à Jennifer qu'elle n'a, bel et bien, aucune chance avec vous, et qu'elle se devra de passer ses nuits avec un bel inconnu ou une boite de kleenex pendant les dures heures qu'il lui faudra pour vous oublier. Ces présentations ont été très satisfaisantes : il est toujours recommandé de ne pas se présenter lors du premier échange, voir même, d'attendre jusqu'au douzième, afin de s'assurer que l'on ne fera pas fuir notre interlocuteur pour l'éternité.

Souriant à nouveau avant de s'éventer doucement de la main, elle répondit avec un ton des plus sérieux :

- Je pense que vous en savez déjà bien trop sur ma personne, monsieur Hogdson. Me demander mon âge relèverait d'un manque d'élégance et de dignité étonnant pour votre part ; quant à mon occupation dans la vie de tout les jours, il me semble que vous venez d'apprendre que j'étudie dans le domaine de la psychologie. Je dois vous avouer ne pas avoir peur que l'on me saute dessus pour la simple bonne raison que cela m'est déjà arrivé par le passé et que l'expérience est beaucoup moins désagréable que l'on ne pourrait le croire ... à condition que la personne 'sautée' soit consentante, évidemment.

Le serveur venant d'arriver, elle prit commande :

- Un café s'il vous plait.


Puis, se tournant vers le professeur Hogdson, elle déclara :

- J'espère que cela ne vous dérange pas si je n'ai pas attendu que vous preniez commande. C'est que ... Il m'arrive souvent d'avoir soif lorsque je n'ai pas parlé pendant un long moment.
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Elle me semblait étrange comme demoiselle, je n'en avais pas vu depuis très longtemps, voir même était-elle la première ? Je n'en savais trop rien. Mots après mots, je me sentais vraiment ralentis par la demoiselle, comme-ci elle voulait se protéger. Mais ma tête restait quand même touché par les mots de la petite blonde qui me faisait face. Je me sentais troublé que l'on me connaisse par les quelques élèves plutôt âgés que j'étais homosexuel, je n'avais pas tellement envie que ça remonte à l'administration de l'université. Elle avait eu le don de me remettre en question. C'est alors qu'elle disait libérer son corps d'un poids, et ce dernier me surprit quelque peu, en même temps que j'en souriais. Une demoiselle qui était amoureuse de son professeur, ça me surprenait pas tellement, j'avais souvent pas assez d'écart avec mes élèves. Je restais comme sourd à ses mots, me contentant d'un simple mouvement de tête pour exprimer le fait que j'avais bien reçu l'information. Mais la remarque de la demoiselle me fit rire, ne pas se présenter dès la première rencontre... « ce n'est pas la première fois que l'on échange un regard... » Je souris.

La blondinette reprenait son monologue, je ne pouvais que l'écouter. Ses mots me parurent étranges, elle se dévoilait à mes yeux pendant qu'elle prônait le contraire. Elle venait de me dire qu'elle avait été violé -si mes interprétations étaient justes- et en plus de ça, elle ne semblait presque pas affecté de la chose. Cette fille m'intimidait sur sa vie, elle semblait bien en apparence, plutôt posée et bien éduquée. Un mystère que je n'espérais pas être la source, j'espérais que ce ne soit à cause de l'accident que nous avions eu qui faisait qu'elle était aussi froide et distante à mes yeux. Je restais plutôt flegmatique. Le serveur prit la commande et je lui fis signe de mettre un second café pour moi. « Ce n'est pas un problème, Miss Parker. »

Je passais mon regard sur la silhouette -plutôt magnifique pour une fille-, jaugeant un peu le phénomène. Puis finalement, je me décidais à lui répondre. « Je sais que c'est osé de dire ces mots, mais j'ai envie de les sortir ce soir et ne pas rester frustrer par notre conversation. Vous dites m'en avoir trop dit, mais vous n'avez parler qu'indirectement de vous. » Je toussotais. « Vous êtes une femme plutôt sociable bien que je sens que vous recherchez une certain distance avec les personnes qui essaient de vous connaître, peut-être même avec vos proches aussi. Vous êtes une femme plutôt raffinée, qui connait les bonnes manières, et vous semblerez avoir un passé plus que sombre étant donné que vous avez sous-entendu un viol sur votre personne et que vous ne semblez pas être placide face à cet événement. De là en découle que j'espère que vous ne soyez pas une personne affecté et que vous ne pensez pas à être condescendante avec moi, nous sommes presque au même niveau, bien que je n'ai pas été éduqué avec les bonnes manières. » Le serveur apporta le café, je bus une gorgée avant de reprendre. « Cependant, j'apprécie votre personnalité au delà de ce que je viens de dire. Vous êtes une personne plutôt circonspect, et vous ne perdez jamais de votre charme. Je peux donc vous rassurer que si j'étais hétérosexuel, vous réussiriez à vous emparer mon âme, ce n'est donc pas un véritable gâchis. Je m'excuse donc d'avoir eu des propos assez grivois, je ne suis pas une personne égrillarde, je vous l'assure. Je serais donc patient pour apprendre à vous connaître, Miss Parker. »

Je venais de dévoiler une faille. Je me rendais compte de mes paroles, et je me sentais vraiment déstabilisé par mes propres mots. Je gardais mon calme, je restais naturel. Je buvais donc mon café, me demandant quel sujet de conversation je pouvais bien lancer étant donné que je ne la connaissais pas. Puis j'eus une bonne idée, mon esprit protecteur était toujours en marche. « Je me demandais comment vous alliez rentré? J'espère que ce n'était pas à pieds, les rues ne sont pas sures à ses heures. » ça me ferait du mal s'il lui arriverait quelque chose alors que je m'étais juré de la protéger.
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Elle sourit à son tour.

- Vous avez raison : c'est simplement la première fois que je m'intéresse un minimum à vous.

Cruel ? Et alors. Il s'en remettra.

- Tant mieux alors, cher monsieur. Je ne voudrais pas vous mettre dans l'embarras. reprit-elle avec un sourire énigmatique.

On lui avait souvent dit de ne pas "jouer avec la nourriture". Et pourtant, c'était une prédatrice qui aimait le jeu. Elle ne faisait qu'une bouchée de ces marmitons honnêtes qui se présentaient à sa porte et laissaient leurs os pour les gueuses municipales en manque d'affection. Elle ne suivait pas les règles du jeu, ou alors jouait un jeu différent du reste de la planète : celui de la séduction et de l'abus. C'était par ses insultes et ses condescendances qu'elle s'attirait l'affection des autres .... Ou alors par son regard, mais elle préférait penser que sa ruse y était pour quelque chose.

Son regard mystérieux se transforma un instant en expression d'incompréhension totale ; expression qui devait être drôle au regard.

- Pardon ? osa-t-elle sur un ton qui se voulait glacial. Elle savait ce qu'elle faisait, ce qu'elle disait, et personne n'avait le droit de prouver qu'elle avait tort, vu qu'elle avait "toujours" raison. Le laissant plaider sa cause avec une irritation naissante et croissante avec le fil de ses paroles, ses doigts se mirent à tapoter la table tandis qu'elle attendait qu'il termine sa tirade.

- C'est bon ? Vous avez fini ? demanda-t-elle finalement avec lassitude. Cette question, évidemment, n'attendait pas de réponse. Bien. M. Hogdson, il ne faut pas dénigrer la distance : ça permet, d'une part, de s'assurer sécurité éternelle, et de l'autre, de nous tenir à l'écart des bactéries et virus. Parfois, c'est tout ce que nous avons ... continua-t-elle d'un ton distrait. Elle avait bien failli se braquer lorsqu'il avait parlé de viol, mais avait cependant sû garder son calme - merci aux cours de psycho - afin de pouvoir lui répondre de la manière la plus détachée qui soit, afin d'attiser tous les soupçons.

- Vraiment, monsieur Hogdson ? Vous me semblez être un parfait gentleman, pourtant : le simple fait que vous puissiez impunément suggérer en face à face qu'untel ou untelle ait pu être victime de pareille abomination démontre après tout le tact légendaire dont vous faites preuve ! Je vais très bien, merci beaucoup, je faisais simplement allusion à la multitude d'hommes qui font la queue quotidiennement sur le seuil de ma porte, et au fait qu'il m'arrivait parfois de ne pas rejeter leurs affections. Si, toutefois, j'avais été victime d'une agression de non-consentement, je doute que j'en parlerais aussi ouvertement que vous l'assumez. Il vous faudra en effet attendre si vous souhaitez voir ne serait-ce qu'un rayon de lumière à travers les rideaux. Je ne pense pas à être quoi que ce soit ; je suis. Vous, subissez. C'est injuste, mais c'est la vie. Très cher. termina-t-elle en lui adressant un sourire qui se voulait énigmatique.

- J'ai un rendez-vous des plus pressants avec ... un ami ... au coin de la rue. Ne vous inquiétez pas, j'ai un GPS pour ne pas me perdre sur ce parcours gigantesque et inconnu. répondit-elle sarcastiquement, une étincelle dans les yeux. D'ailleurs, je ne vais pas tarder ... Encore cinq minutes, je pense.
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Je m'étais lancé dans une tirade sans vraiment me rendre compte de ce que je disais, ou peut-être si mais je ne m'étais pas vraiment arrêté. C'était mes impressions, j'assumais ce que je disais. Je sentais que mes paroles avaient comme pas plu à la belle, mais je m'en fichais, je n'étais pas là pour la séduire, ni pour lui faire plaisir. Je tâchais simplement de la protéger sans qu'elle le sache, si je m'étais montré proche d'elle en ce moment, c'était juste pour la connaître un peu depuis le temps que je la surveillais, que je l'avais croisé. Il semblerait que j'ai mal compris les mots qu'elle avait eu, mais n'importe qui comme moi aurait compris ça et qu'en plus, elle n'avait pas semblé affecté par cet acte ignoble. Mais au fur et à mesure que je l'écoutais, je compris qu'un malentendu s'était installé entre nous. Je ne dirais plus mots, si c'était pour m'embrouille avec elle, ce n'était pas intéressant si je disais encore mots. La belle Cabot m'indiquait par la suite qu'un ami l'attendait bientôt, qu'il ne restait plus longtemps pour nous deux de continuer la conversation. Je ne me laissais pas toucher par son sarcasme, bien qu'il était vrai qu'elle n'avait pas eu de chance ce soir, ce qui était à mon avantage. « Soit. J'espère que la suite de votre soirée se passera sans problème avec les voleurs de Cambridge, Miss Parker. » La serveuse déposa nos commandes sur la table. Je mis quelques sucres dedans avant de reposer mon regard sur la demoiselle. « Cinq minutes, c'est le temps de finir votre café, non ? » Je souris alors que je buvais quelques gorgées. « Par ailleurs, vous étiez tout à l'heure devant le cinéma, c'était que vous étiez voir un film. Était il bon? » je pouvais toujours lui demander en attendant son départ.
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