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shiloh&charlotte ◭ you need to talk, right ?

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Début septembre. Début de l'année scolaire. Reprise des cours imminente. Emménagement dans mes nouvelles chambres aussi - j'avais abandonné ma suite personnelle au profit de quelque chose qui se rapprochait plus d'un appartement, que je partageais avec Evannah et Meghan. D'autre part, revenir du Summer Camp imposait une mise au clair dans tout ce qui aurait pu se passer en trois mois. Rupture avec Damian, réconfort auprès de nombreuses personnes, et puis, bien entendu, mon nouveau couple avec Edenshaw. Cela m'avait réellement surprise, quand j'avais réalisé ce qui se passait. Le vice-président Dunster et moi. Comme l'an passé, à la même période. Hormis que là, nos conditions préliminaires étaient bien différentes. Tous les deux ressortissants de ruptures difficiles, nous nous étions biens retrouvé au final, contrairement à ce que l'on aurait pu croire. Mais si je ne voulais pas encore franchir le cap du 'je t'aime', je pouvais aisément dire que je me sentais mieux à ses côté qu'auprès de Damian, et de la plupart des gens sur le campus. Oui. Il me rendait heureuse. Rien qu'en pensant à cela, un fin sourire s'étira sur mes lèvres... Ah, Eden...

Mais je devais me concentrer à nouveau. Me concentrer à nouveau sur ma campagne électorale. Car, comme l'année passée, je comptais me représenter et visais non plus la vice-présidence, mais la présidence. Oui, être à la tête de la Eliot, ça faisait beau sur le CV mais ce n'était pas la raison pour laquelle je me présentais. Mon discours était presque prêt, mais les affiches que j'avais tenté de faire laissaient encore un peu à désirer, et je comptais passer mon après-midi à essayer tant bien que mal de les améliorer. Chose qui ne risquait pas d'être facile étant donné que je n'étais ni douée avec me dix doigt, et manier photoshop n'était pas mon point fort. Pas du tout même. Mais il valait mieux avoir quelque chose que rien du tout, et je compenserais avec mes mots. Mais je caressais le doux espoir qu'Andy ne dispose pas de belles affiches non plus - aprè tout, c'était mon principal adversaire, même si la compétition s'annonçait plutôt amicale. Hors de question de me mettre en froid avec lui pour une histoire de votes.
Et puis dans le pire des cas, je terminais simplement Eliot, je ne voyais pas non plus quel était le problème là dedans. Caleb était bien Eliot et il ne mourrait pas sans titre de président, n'est ce pas ? De même, je savais que Seth n'allait pas se représenter non plus, et cela n'avait pas l'air de lui poser problème ! Bref, sans titre honorifique, je pourrais parfaitement vivre ! Mais cela aurait été mentir que de dire que je ne voulais pas l'être et que je ne ferais pas n'importe quoi pour devenir présidente des Eliot. C'est pourquoi je bataillais avec mes crayons de couleurs, aquarelles et outils de détourage de mon ordinateur pour tenter d'avoir une campagne digne de ce nom ! C'est également pour cela que j'avais des tonnes de papiers autour de moi quand Shiloh débarqua dans ma chambre. Il m'avait prévenu qu'il risquait de venir, mais sans me donner d'heure exacte, et cela ne me posait pas de problème. Je lui avait dit que je passerais le reste de mon temps dans la suite, à profiter du calme causé par l'absence de mes collocataires, alors, qu'il vienne, et cela ne me posait aucun problème, bien au contraire, cela faisait quelques temps que nous n'avions plus passé de temps tous les deux, au calme. Cela nous permettrait de rattraper le temps perdu, en quelque sorte, et de parler, sans risques d'être dérangés !

Aussi, sur le coup de 15H30, un peu plus tard peut être, je vis une silhouette se démarquer sur le pas de ma porte, et, rien qu'à l'immense ombre qui se mouvait sur le sol, je pouvais parier qu'il s'agissait de mon Shiloh. Aussitôt, je me relevais, laissant les feuilles de papier répandues sur le sol et rangeant en vitesse crayons dans un pot pour lui sauter dans les bras en m'exclamant d'une voix enjouée son prénom, comme il m'arrivait parfois de faire. Un grand sourire sur les lèvres, je le faisais rentrer dans mon antre. "Excuse moi du bazzart, je m'occupais comme tu peux le remarquer ! Prend place...euuh...là où tu peux !" lui dis-je, tout en lui montrant d'un signe de tête mon lit, ma chaise de bureau ou un fauteuil qui meublait la chambre. Je m'accroupissais et ramassait ce qui jonchait le sol, avant de le poser en vrac sur le bureau. "Alors Shi, comment ça va ?"
(Invité)