one day, we'll be happy (royla)

Dans la voiture, le chauffage à fond, le téléphone posé sur le boitier prévu à cet effet, je lance un appel vers ma collègue de bureau. Elle a l'habitude de me voir filer en quatrième vitesse ces derniers moments et je crois qu'elle a compris que les amis pour moi, c'est la vie. Je ne peux pas laisser Royce seul et mal à ce moment là. Je ne sais pas ce qu'il vit, je ne sais pas ce qu'il endure mais je peux l'aider alors je le fais. " Essaye de savoir ce que les Cartwright font ces derniers temps " Lançais-je à ma collègue, sachant pertinemment que toute l'équipe qui se charge de la mafia est autour d'elle. J'entends des touches taper, des murmures et tout ce qui va avec. Si Leevy est de retour, ce n'est pas pour rien. Et je sais que je l'expose en parlant d'elle avec mes collègues, qu'ils vont comprendre que j'ai un lien avec elle mais je n'ai pas le choix, je dois aider Royce. " Quelqu'un a kidnappé son fils " Comment je sais ça ? Je ne leur dis pas. Aucune envie d'entendre ma collègue dire que je choisis vraiment mal mes hommes entre un qui a un enfant avec une mafieuse, un avec qui ça s'est terminé de manière tout ce qu'il y a de plus inattendu - et dont on réclame tous les deux la fin de la rupture, plus ou moins - et le dernier qui me fait vivre un enfer. " Démerdez-vous, trouvez moi mon bébé Oscar " Lâchais-je en raccrochant, prenant le virage pour arriver chez moi. Royce est déjà là, devant sa voiture et je me gare rapidement. Je me penche pour attraper mon sac à main et jète mon cellulaire dedans. Je sors de la voiture, resserre ma veste sur moi et me dirige vers le jeune Magyar que je prends dans mes bras. " Ça va aller... On va le retrouver " Soufflais-je, un frisson parcourant mon dos. Quelle idée d'être en tailleur avec talons hauts sérieusement, les gambettes à l'air. " Viens on monte " Soufflais-je en embrassant sa joue.

Kyla est bien gentille de répondre à mon appel de détresse. J'ai tellement une énorme fierté que j'ai pas osé déranger qui que ce soit, encore moins Sacha. Je ne veux pas me montrer faible devant elle. Kyla et moi c'est une amitié surdimensionnée depuis longtemps. Peut-être parce qu'on s'est aimé un jour. C'est peut-être pour ça que c'est si fort. On arrive pas à se séparer l'un de l'autre. Elle m'apaise en un rien de temps donc je n'ai plus hésité, je lui ai envoyé un texto. La disparition de mon fils me déchire le coeur. Et savoir que Leevy était de retour, ça me bouleversait totalement. Dès l'instant où j'arrive chez mon amie, elle me prit dans ses bras et ça me faisait un bien fou. « Merci. » soufflai-je contre sa joue. Je m'en fous si je pouvais tomber sur son coloc qui était un sujet sensible. Je suis là pour elle et c'est tout. Elle déposa un baiser sur ma joue et je la suivais sans broncher. « Je suis désolé de débarquer chez toi. Je sais que tu fais ça par gentillesse mais ne te sens pas obligée de consoler un gros baloo comme moi. » j'imitais un sourire sur le coin de ma bouche puis je l'effaçais aussitôt. J'ai le coeur lourd, je vais exploser, c'est la pire sensation que j'ai eu au monde. Perdre un enfant c'est bien plus douloureux qu'un chagrin d'amour. « En tout cas je te trouve très jolie. » toujours là pour faire des compliments, malgré la situation. Il est de mon devoir de gentleman de complimenter une belle femme quand j'en vois une. Normal, c'est mon ex, je sors pas avec des sacs poubelles.

Je déteste voir les gens que j'aime souffrir, encore plus quand ces personnes ont été très importants pour moi. C'est le cas de Royce. Notre histoire a peut être été courte mais elle a été tellement importante et forte pour moi. On est passé par toutes les étapes en peu de temps lui et moi mais c'était merveilleux comme ça. Aujourd'hui, je suis avec quelqu'un d'autre, lui aussi, mais cela ne change rien au respect et à l'amour que j'ai pour lui. Royce est très important pour moi et quand il m'appelle au secours, je ne peux pas refuser. C'est impossible. " Ne sois pas désolée pour commencer et t'es pas un gros baloo arrête " Soufflais-je en glissant mon bras autour du sien. On est ami, on se console comme on peut et j'ai bien cru comprendre que, par fierté, il ne veut pas craquer devant sa chère et tendre alors qu'il le fasse avec moi, je m'en fiche. Je suis là pour ça et je serais toujours là pour lui, comme on en a plus ou moins convenu il y a quelques temps maintenant. À un moment, faut juste savoir mettre le passé de côté et avancer ensemble, main dans la main. Je pousse la première porte après avoir passé mon badge et souris légèrement. " Merci Royce, ça me va droit au coeur " Soufflais-je avec un léger sourire. C'est pas tous les jours qu'on me fait des compliments, on va pas se voiler la face. " Tu peux rester autant de temps que tu veux tu sais " Lançais-je doucement. " Kalista est partie y a deux jours et Darwin n'a pas vraiment son mot à dire " Voire même pas du tout en fait. Il est en colocation avec des gens que je ne supporte pas alors zut. Et pour Declan, je ne suis pas encore au courant qu'on va le coller chez moi. " Puis, tu fais comme chez toi hein " Lançais-je alors que les portes de l'ascenseur s'ouvrent et qu'on pénètre dedans. Chez moi c'est chez lui. " Ta coloc a quelque part où aller ? " Au pire, elle peut nous rejoindre, pas un soucis. Chez Kyla Carmichael-Jobs, c'est la maison du bonheur.

Je me sens coupable de ne pas dire ce qu'il se passe à ma famille. Même Tessy n'était pas au courant.  Y'a juste Sacha, Leevy et Kyla. Personne d'autre. Et je pense que c'est déjà de trop, qu'on aurait dû garder ça que pour nous car maintenant, il se peut que les personnes au courant puissent s'attirer des ennuis à cause de nous, de moi. Faut que j'arrête de penser à ça. Respire Royce. Je fermais un instant les yeux et lorsque je les rouvris, ils étaient humides. « C'est dur. » de se sentir impuissant face à tout cela, de ne pas avoir le contrôle tout simplement. Je suivais Kyla qui montait dans l'ascenseur pour aller jusque chez elle. Quel luxe. C'est pas moi qui ait droit à ça tous les jours quand je rentre chez moi. Je vais être à l’hôtel ici. « T'habites plus avec... l'italien? » ça sonnait bizarre cette phrase. Avant elle habitait avec lui mais c'est peut-être différent. Il s'en est passé des choses depuis. « Elle reste à l'appart, je lui a dit que je reviendrai demain soir, enfin je verrai. » j'ai pas envie de partager Kyla voilà. Je veux qu'elle soit qu'à moi pendant un ou deux jours, c'est tout ce que je demande. « Peut-être que Leevy passera, si tu es d'accord avec ça. » je ne savais pas si la blondinette avait mis Kyla au courant. Je sais qu'elles sont très proches, comme des soeurs et sa venue lui fera plaisir.

Quand il me dit que c'est dur, je ressers légèrement ma main autour de son bras, pour lui signifier qu'il n'est pas seul et qu'il peut totalement se reposer sur moi. Y a aucun soucis là dessus. Il n'y en a jamais eu et il n'y en aura jamais. J'ai envie de lui répéter que ça va aller mais je n'en suis absolument pas sur pour le moment, je n'ai pas envie de lui donner de faux espoirs en quelque sorte. Et une fois dans l'ascenseur, un léger sourire sur le visage, je tente de discuter d'autre chose, du fait qu'il peut rester autant de temps qu'il veut et tout ça. Et quand il pense que j'habite toujours avec Dante, je souris. Ça aurait été le comble quand même d'inviter le mec qui lui a piqué sa "meuf". " Non non on vit plus ensemble depuis quelques mois maintenant... J'ai emménagé avec Cole en septembre puis je suis partie vivre chez Méline et j'ai atterri ici " On en a loupé des choses dans nos vies respectives quand même. Ça a pas été facile ces derniers mois mais je retrouve enfin un peu de stabilité et ce n'est pas rien. " Tu pensais que je vivais une vie tranquille hein ? " riais-je légèrement avant de sortir de l'ascenseur et de me diriger vers mon appartement, grand appartement bien vide. Enfin, il y a toujours Pattenrond mais bon. " Oui... Ça me fait bizarre de me dire que je vais la revoir après avoir disparu du jour au lendemain mais elle peut venir oui " Soufflais-je légèrement. Je lui en voulais de son départ comme ça. Elle n'avait pas été là quand j'avais eu le plus besoin d'elle mais ça ne servait à rien d'être en colère, y avait plus important là. Dans l'appartement, je me dirige vers la cuisine et Pattenrond est vite dans mes jambes. " Tu veux boire quelque chose ? " Demandais-je avant d'attraper le félin qui se mit à ronronner immédiatement.

Ça aurait été délicat de voir Dante ici mais de toute façon, j'ai rien contre lui. Certes Sacha est passée de l'un à l'autre mais au fond, on est des hommes, des frères winthrops et on a pas le temps pour des enfantillages. Puis perso, c'est du passé j'ai envie de dire. J'étais étonné de ne pas être au courant de tous les déménagements de Kyla. Je crois que le mieux dans tout ça, c'est d'être seul,  pas accompagné dans un appart dans lequel on se sent bien. « Ouais donc t'as vécu dans tes cartons pendant un long moment. » dis-je pour blaguer. Encore ici, ça se voyait qu'elle venait d'emménager. Mais c'était très beau, elle a du goût ma Kyla. « On croit toujours que les autres ont une vie parfaite et que la notre est pourrie. » soufflai-je en la suivant avec son chat qui tournait autour de nous. C'est vrai, on ne pense qu'à son petit malheur alors qu'on est loin d'être les seuls au monde à souffrir de quelque chose. Je lui annonçais que Leevy était de retour à Boston. Cela me faisait bizarre rien que d'y penser. « Je crois qu'on a pas le choix... je vais l'accompagner aller chercher Oscar dès qu'on sait où ils le planquent. » et c'est dangereux, très très dangereux, même ma petite amie ne le savait pas. On allait former un duo Leevy/Royce pour sauver bébé. On allait se prendre pour des warriors. J'aimais pas ça mais on a pas trop le choix si on veut rivaliser avec la mafia. Je donnerais aucune somme d'argent, rien, je me battrais comme un grand. « Je veux bien un verre d'eau ou une limonade si tu as, j'ai un peu trop forcé sur l'alcool depuis quelques jours. » je m'en fous de le reconnaître. Et je suis plutôt fier de ne pas craquer une bière ou n'importe quel type d'alcool. Kyla sait que j'ai déjà eu des problèmes et que je peux vite replonger en fonction de ce qui m'arrive émotionnellement.

Je souriais légèrement. Ouai, j'avais vécu dans les cartons pendant de longues semaines. Surtout que chez Cole, j'avais tout déposé pour quoi, quatre ou cinq jours ? C'était une grosse blague sans nom, y a pas à dire. Et puis Méline était partie... Et ici, j'y étais depuis deux bons mois mais j'avais la flemme de finir de déballer quelques cartons qui trainaient dans un coin de l'appartement. Ça ne gêne personne, ce sont mes tenues d'été et j'étais seule ici maintenant. " C'est ça, l'herbe est toujours plus verte ailleurs " Soufflais-je simplement en haussant les épaules. C'est comme ça. On croit toujours qu'ailleurs c'est mieux et on quitte souvent ce qu'on a pour l'autre et au final... Enfin bon, on était clairement pas là pour parler de ma vie pitoyable et misérable. Surtout pas quand y avait mon baby Oscar dans l'équation. Je prenais quelques secondes pour me souvenir quand était la dernière fois que je l'avais vu et j'étais entrain de me demander si ce n'était pas quand j'ai changé sa couche un peu après le spring break... Non, j'ai du le revoir entre temps, c'est pas possible autrement ! Quoi que... J'avais revu Royce à quelques rares exceptions et fallait dire qu'à partir du moment où j'avais été en couple avec Cole, j'avais pas vu grand monde. Quelle erreur. Je l'écoute et le dévisage. " Ça va pas dans ta tête ? T'es malade Royce, te fous pas là dedans. Laisse la faire le sale boulot et restes en retrait, sois juste là pour le récupérer " Lâchais-je en le regardant droit dans les yeux, le plus sérieusement du monde. " Tu pourrais finir avec une balle entre les deux yeux " Et ça, c'était hors de question. S'il rentrait blessé, j'allais m'en prendre à Leevy et si j'avais longtemps eu peur d'elle, ayant accès à toutes les affaires de la mafia grâce au F.B.I., je savais que je pouvais lui faire du mal et beaucoup de mal. La foutre en prison indéfiniment aussi, par la même occasion. Alors ça suffit. Stop les conneries. " Je suis sérieuse " Soufflais-je alors que ma main se serre très légèrement autour de son bras. Je ne déconnais pas du tout sur ce coup. Je le contourne et lui sers un verre d'eau. Je sors rapidement deux-trois trucs du frigo parce que j'ai faim. Pain, fromage et un peu de charcuterie. L'art de la mal bouffe par Kyla. " J'ai mis mes collègues au courant de ce qu'il se passe pour Oscar " Soufflais-je doucement en le regardant en biais. Je ne sais même plus s'il sait ou pas. J'en ai pas parlé à grand monde, voir même à personne... C'est pas le truc que tu cries partout, on va pas se voiler la face.

Je savais qu'elle allait réagir comme ça et ça ne m'étonna pas de sa part. Mais j'ai pas trop le choix, je ne sais pas comment Leevy va gérer ce merdier toute seule. Si seulement Phoenix était là, il pourrait nous aider mais à part lui, je connais pas grand monde dans la mafia anglaise. C'est la merde. Je ne veux pas que Kyla panique pour moi, elle doit déjà être assez flipée de ne pas savoir si Oscar était en vie ou pas. « Mais je peux pas la laisser toute seule... s'il lui arrive quelque chose à elle aussi? Cela voudrait dire que je n'ai plus de famille. » plus de Leevy, plus d'Oscar et l'envie de faire une famille plus tard sera complètement détruite à tout jamais. « Il est mon sang. » dis-je d'un voix légèrement tremblante. Je reniflais et bien vite je reprenais mon courage l'instant de cette parole : « Je pensais que... tu pourrais me couvrir. » ouais j'ai le culot de lui demander ça. Me couvrir auprès de ma famille, de Tessy, de Sacha même, de n'importe qui. Ne pas leur dire que je suis partie en vadrouille avec mon ex-fiancée, en train de tuer des méchants pour récupérer bébé. Woaw ça ferait presque un bon scéna pour un film de cinéma. Je devenais soudain inquiet lorsque Kyla m'avoua qu'elle en avait parlé. « Qui donc ? Kyla je peux pas contacter la police ou ça sera une mort assurée ! » là c'est ma main qui se serra sur son bras mais pas assez fort pour lui faire mal, comme si je m'accrochais à elle, le coeur battant, le big stress de ma vie. Je me demandais si je pouvais vraiment lui faire confiance. Normalement oui, moi je lui fais confiance mais faut que ça soit réciproque dans les deux sens. « Qu'est-ce que tu as fait ? » lançai-je en bondissant du canapé pour me tenir debout au cas ou je devrais courir comme un lapin pour sauver ma vie.

Je comprends très bien ce qu'il veut dire mais ce n'est pas pour autant que je l'accepte et que j'ai envie d'acquiescer gentiment. " Et si tu te fais descendre et elle aussi ? Oscar se retrouvera avec qui ? " Je n'essayais pas de le rendre coupable mais juste de lui faire comprendre que c'était risqué pour son bébé aussi. Je ne me voyais pas annoncer à Oscar dans dix ans que son papa et sa maman sont morts en lui venant en aide. Non, je voulais que toute la petite famille aille bien, que tout le monde soit heureux et tout ce qui va avec. J'espérais vraiment qu'on allait le retrouver le plus vite possible et qu'il ne serait pas traumatisé. Il est petit donc il ne se souviendra peut être pas de tout... Ou alors ils le briseront pour le reste des temps. Il faut que la boucle mafieuse s'arrête tout de suite avant qu'Oscar se fasse happer là dedans... " Je sais " Soufflais-je quand il me dit qu'il est son sang. Bien entendu que je le sais mais c'est pas pour autant que je vais tout accepter. Jamais. " Te couvrir ? Et tu veux que je leur dise quoi à tes amis ? Que t'es parti bronzer aux Barbades ? " Je le ferais, bien entendu mais est-ce que c'était l'idée du siècle ? Enfin, en parler n'était pas très mâlin non plus de toute façon. Dans ces cas là, mieux vaut faire profil bas et j'allais le couvrir sans soucis aucun. Le couvrir et le sauver même s'il le fallait. Sa main sur mon bras, je le regarde droit dans les yeux, arrêtant de le fuir. " Calme toi Royce " Soufflais-je quand il se lève. " Faut que ça reste entre nous " Lâchais-je en attrapant sa main pour le faire se rasseoir sur le canapé. " Je bosse au F.B.I. " Et voilà, je lâchais la bombe et bien comme il faut. " J'suis en cyber criminalité mais tu te doutes bien qu'une des branche du F.B.I. s'occupe de tout ce qui est mafia, crime à l'échelle inter-étatique et tout ce qui va avec " Soufflais-je en le regardant droit dans les yeux. Meurs pas Royce, meurs pas. Inspire, expire, tu peux digérer cette information. " Ils seront un plus et clairement pas un frein à la recherche d'Oscar " Et c'est pas eux qui le mettront en danger, oh que non. Ils seront plus du genre à le sauver sans que personne ne soit tuer. Ouai, ça me semble un peu plus logique et sensé tout ça. Et je les avais prévenu pour ça parce que je connaissais Royce et ses pulsions pour savoir qu'il allait se jeter dans la gueule du loup sans soucis aucun. Et j'le permettrais pas, j'lui ai dis et je lui redirais s'il le faut.

Je ne vois pas d'autres solutions en fait. Je peux contacter personne, surtout pas la police. S'ils apprennent que la police est au courant de tout ça, ils vont descendre mon fils, descendre Leevy, descendre tout ce que j'aime, tous mes proches et terminer par moi en dernier pour que je puisse bien souffrir de voir mes amis crever avant moi. Non, ça ne je peux pas. Je redoutais un peu la réaction de Kyla. Je soupirais en joignant mes mains. « Non tu leur diras que je suis parti en Hongrie pour affaire familiale. » c'est dur de dire ça parce que j'ai plus de famille en Hongrie. Mon père a foutu le feu à notre maison et s'est étouffé, inconscient, trop alcoolisé. Ma mère est venue aux USA avec son nouveau mari qui est américain donc je n'ai vraiment plus rien à faire en Hongrie. Même si j'aimerais y retourner, montrer à Oscar où son papa est né. Ah, Oscar, il me manque. Lorsqu'elle me lâcha qu'elle faisait partie du FBI, mon coeur s'est mis à battre très vite. « Mauvaise idée, mauvaise idée. » me répétai-je tout bas en bougeant ma tête de gauche à droite. Elle va tout faire foirer ! Je suis un poil fâché là. « Comment t'as peur leur en parler sans mon accord ? Tu peux pas faire ça Kyla ! Je te faisais confiance. » lui criai-je dessus en faisant un tour sur moi-même pour m'empêcher de frapper quelque part. « Je ne veux plus de ton aide ! Je... désolé pour le dérangement. » je prenais ma veste sur mon épaule, je m'éloignais d'elle et je cherchais après l'ascenseur pour redescendre.