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Maybe it was in another life (Noé)

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Premier match de hockey sur glace qu'Happy se permettait d'aller voir depuis son retour à Boston. On ne pouvait pas dire qu'il était au mieux, son moral faisant sans arrêt du yoyo mais il s'occupait l'esprit autant que possible. Lui qui ne pourrait jamais oublier le dernier souffle de sa mère, lui l'hypermnésique dont beaucoup jalousaient le don, l'américain avait envie de leur hurler d'aller se faire foutre dans les grandes largeurs. Voilà pourquoi, ce soir, après un long jogging, il s'était payé un billet pour un bon vieux match bien violent de derrière les fagots et ne regrettait pas une seconde d'avoir choisi le hockey sur glace plutôt qu'un autre sport. Il profita du match avec un grand plaisir, se délectant de chaque action en repérant tout particulièrement un joueur. Ce dernier avait des attaques de génie, et accumulait d'ailleurs les ovations de la foule, mais aussi du futur véto. A la fin de la rencontre, d'ailleurs, Happy s'empressa d'aller au devant des joueurs, espérant saluer le jeu de celui lui ayant tant plu, avant qu'un visage ne le fasse se figer littéralement. Ce n'était pas un mec. C'était Noé. Une rencontre, belle rencontre, lors d'un été... un été qui lui semblait tellement lointain. Comme dans une autre vie. Noé ?
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Un putain de match de fou ! Il m'a vraiment fait du bien celui là. Après tous les partiels, après mes histoires de cœur, j'ai pu absolument tout évacuer. Aujourd'hui, mes coéquipiers m'acceptent, et je me sens dans cette équipe comme dans celle de Russie. C'est génial, juste génial. Et ce match a été fabuleux. Parce que je n'ai pensé qu'au match, qu'à la technique du coach, qu'aux attaques. J'ai déjà oublié la douleur des plaquages contre la vitre qui nous sépare des spectateurs, les chutes que j'ai pu faire. Tout s'évapore quand je marque, que le public qui me connaît depuis peu hurle mon surnom. Et la pression descend quand je vois le score final. On leur a mis une sacrée raclée, et j'en suis réellement fière. Je sors de la glace et enlève mes patins et mon casque. J'ai affreusement chaud, et je transpire comme si j'avais couru un marathon. J'ai envie d'une douche... mais toujours après le bain de foule. J'sais pas, ils doivent nous aimer plein de sueur. Ou alors c'est culturel. A Moscou, ils attendent sagement dehors que ce soient changés, mais soit. J'avance entre les poignées de main, les embrassades, et je tourne le visage en entendant mon prénom. Le temps s'arrête net. C'est une blague ? Un coéquipier me tape sur l'épaule et me fait sortir de ma rêverie. « No', tu viens, on t'attend sous la douche ! ». Je lui tape derrière le crâne. Les mecs et leurs blagues lourdes. « Dégage de là où j'te mets une raclée ! » Et je me tourne vers l'homme que j'ai connu cet été. Je fais quelques pas vers lui, sans trop savoir ce que j'allais lui dire. Merde. Je ne pensais jamais le revoir en fait. C'était le jetlag, le changement de pays, de continent, l'attirance, les hormones, la chaleur de la plage, la chaleur de nos corps. Oh putain ! Réveille toi Noé ! Ça doit faire 30 secondes que je bloque sur son visage, en face de lui. Mes coéquipiers se marrent plus loin. Et moi, j'me sens prise au piège. C'est comme voir un fantôme. Je fronce les sourcils un instant, et frotte l'hématome sur mon épaule, un peu gênée. Pourquoi j'suis gênée putain ?! « Qu'est ce que tu fais là ? Enfin... j'veux dire, tu m'as vu jouer ? » J'suis choquée. « Nan mais, j'croyais que t'habitais au Cap-Breton... nan ? »

@Happy S. Gainsborough
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L'humour sportif donna envie à Happy de lever les yeux au ciel mais il se retint au dernier moment. Il venait de revenir à Boston, engager un fight avec quelqu'un trois fois plus musclé que lui, bien qu'il ne soit pas du genre gringalet, ce n'était pas l'idée du siècle. Le reste de l'équipe s'éloignait déjà alors que Noé, au contraire, se rapprochait de lui, apparemment perdue dans ses pensées. L'avait-elle reconnu ou déjà oublié ? Certes, cela datait de cet été, mais de son côté, le futur véto n'aurait pas pu oublier. Sa mémoire parfaite l'en aurait hélas empêché, même s'il l'avait souhaité. Il demeura droit comme un piquet de gare alors qu'elle s'approchait encore, répondant à son interrogation tacite : elle se souvenait de lui, d'eux, de leur corps unis dans le sable. De leur moment unique à Cap-Breton. Au début je ne savais pas que c'était toi... mais tu joues extrêmement bien fit-il dans un petit sourire, tout à fait sincère. Cela ne répondait pas à la question première de Noé, à savoir ce qu'il faisait là, mais tout de même. A vrai dire je n'ai jamais habité là bas, j'ai toujours vécu ici... à Boston je veux dire. On dirait que cela te... dérange ? Happy n'avait jamais précisé où il vivait et la demoiselle ne lui avait pas plus demandé, du reste. Tu veux que j'aille te chercher de la glace ? C'est un hématome important que tu as là...
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En fait, je n'arrive réellement pas à savoir ce que ça me fait de le retrouver. Je suis certaine que je me serais énervée quelques mois plus tôt, que j'aurais voulu le faire taire sur ce qu'il s'est passé entre nous, à tous prix, coûte que coûte. Mais là, je suis bloquée sur ses yeux verts qui me rappellent ce qu'on a fait. Merde Happy... je ne pensais jamais te revoir tu comprends ? Je n'agis pas de la même manière quand je suis certaine que revoir la personne. Là, j'me suis lâchée, j'ai été moi-même. Beaucoup trop moi-même. Et ça, c'est dangereux pour moi, ça m'fait flipper putain. Parce que je sais que je vais encore souffrir. Je lève les yeux vers lui quand il me dit que j'ai bien joué, et il me tire un sourire. J'ai même peut-être rougi un peu, sûrement caché par la rougeur de ma peau à cause du match. Mais la suite de ses paroles m'étonnent encore plus. Il est de Boston, il est même peut-être à Harvard et... merde merde merde, j'me sens tellement mal en revoyant les images de nous deux. J'aurais pas dû, jamais, ne pas baisser ma garde ni ma culotte. J'écoute à peine sa dernière phrase. « Nan, nan, ça m'dérange pas... » Je jette un coup d’œil à l'hématome que je suis en train de torturer et baisse ma manche longue pour qu'il arrête de l'observer. « J'en ai sûrement sur tout le corps... rien de grave. » Je suis perdue. J'ai envie de l'embrasser, j'ai envie qu'on teste la glace après avoir essayé la chaleur. Et j'ai peur que cela ce voit, j'ai peur qu'un paparazzi passe par là et immortalise mon mal être. Il faut le repousser, vite. « C'était sympa de te revoir Happy, vraiment mais... faut que j'y aille. » Je regarde l'entrée du vestiaire. Il n'y a plus que nous, et quelques fans de l'équipe. Je fais quelques pas vers le vestiaire. Qu'est ce que je fais ? Je le retrouve, je le quitte, c'est idiot. Je suis idiote. Ça m'fait mal. Et je passe la porte et tourne mon visage vers lui. Un signe discret pour lui, un geste d'invitation à venir avec moi. Et je m'appuie contre le mur froid, la porte se referme. Je me frotte le front et relève mes cheveux. Un soupire. Qu'est ce que je fais encore ?

@Happy S. Gainsborough
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Les propos de Noé ne semblaient pas en adéquation avec les signaux lancés par son corps. Happy était devenu observateur par la force des choses, car il savait pertinemment qu'un jour viendrait où son ouïe le lâcherait complètement... du coup, ses yeux étaient ses meilleurs amis. Voilà sans doute pourquoi il ne lâchait pas les lèvres de Noé de ses perles émeraudes, n'est-ce pas ? Sans nul doute... on allait faire semblant de le croire encore quelques instants pour lui faire plaisir. Tout le corps, wow... remarque ça m'étonne pas c'était violent remarqua-t-il maintenant alors que quelques instants plus tôt il trouvait cela parfait pour se changer les idées. Testostérone, quand tu nous tiens ! Il mit de côté les premières paroles de la magnifique brune, se concentrant plutôt sur le fait qu'elle veuille déjà partir alors qu'ils venaient à peine de se revoir pendant un instant volé. Happy arqua un sourcil de surprise, peu éloquent sur ce coup là, ne se sentant pas le droit de la retenir si elle n'en ressentait pas l'envie. Mais il l'observa s'éloigner avec attention... tellement d'attention que son signe ne lui échappa guère. Son invitation l'incita à venir la rejoindre d'un pas décidé, petit sourire taquin aux lèvres, alors que la porte venait de se refermer et que Noé, adossée au mur froid, frottait son front en relevant ses cheveux. Si tu es indécise, il n'est pas trop tard... je peux encore partir murmura-t-il en s'approcha de quelques millimètres seulement. Suffisamment pour qu'elle l'entende, mais pas assez pour qu'elle ne puisse pas s'échapper.
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Les pensées fusent, les images de l'été dernier reviennent et jouent devant mes paupières le film de notre rencontre. Jamais je n'aurais du le revoir, jamais. Il devait habiter au Cap-Breton, il devait rester là bas. Je me rends compte qu'en fait, on a parlé de beaucoup de choses, mais pas de ça. Peut-être qu'en fait, je n'avais pas envie de savoir où il habitait vraiment, peut-être que j'avais trop peur de le savoir. Je me frotte le visage, comme si ça pouvait m'aider à réfléchir. Merde ! J'viens de faire un super match, je suis contente d'être aussi bien intégrée dans une équipe normalement masculine, et là, il réapparaît. Je suis rapidement coupée dans mes réflexions par la porte du vestiaire qui s'ouvre sur le jeune homme. J'échappe un soupire d'entre mes lèvres et laisse tomber ma tête contre le mur froid, les yeux dans le vide. Il me parle, je n'écoute pas vraiment. J'attends juste que la porte du vestiaire nous isole totalement, j'attends qu'elle claque pour comprendre qu'elle est bien fermée. Indécise ?  « Tu ne comprends rien. » A la fermeture de la porte, je laisse tomber mon casque sur le banc à ma gauche. J'attrape Happy par sa veste, au niveau des épaules, et le pousse contre le mur en face de nous. Mon cœur bat la chamade, il va faire exploser ma poitrine sous mes protections que je n'ai pas encore retirées. Et je saute à ses lèvres en l'embrassant violemment. C'est vraiment impossible, ma vie me joue des tours.

@Happy S. Gainsborough
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