Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility✝ jealousy is just love and hate at the same time. (klemens)
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✝ jealousy is just love and hate at the same time. (klemens)

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Une journée banale. Une journée rythmait par les cours et les quelques joints qu’Andie fumait. Une journée de plus à se faire chier en cours de droit. Plus le temps passait et plus elle se demandait comment elle en était encore là, pourquoi elle n’avait jamais changé de cours. Mais la réponse était simple : rien ne la passionnait vraiment. Le seul truc qu’elle aimait vraiment faire, c’était se défoncer la gueule. Et on ne pouvait pas dire que cela pouvait faire un très bon choix de carrière. Alors, elle avait choisi le droit, comme son père. Elle aurait pu elle aussi organisait des événements, comme sa mère. Mais quelque chose lui disait qu’un événement mondain où l’alcool coulerait à flots, la drogue passerait de mains en mains et la baise s’entendrait dans chaque pièce, ne ferait pas d’elle de quelqu’un de très riche, mais plutôt de quelqu’un potentiellement enfermable. Pas la peine de se lancer dans ce genre de trucs, autant faire la fête, point final.

Allongée dans son lit, un joint à la main, elle réfléchissait à ce qu’allait être sa vie, après ses études. Et ça lui faisait peur. Sara-Lou flippait de devenir comme son père. Une personne aigri à l’avance, jamais là. Toujours occupé, occupé à voir passer sa vie, à la subir. Si elle savait à quel point tout ceci était faux. Quelle fausse image elle avait de son père. Les Berkeley excellait dans l’art et la manière de sauver les apparences et beaucoup de choses étaient inconnu aux yeux de leur fille. Exemple typique : la fille cachée. Ouais, vous avez bien entendu. Le père a une fille, quelque part aux States. Une fille qu’il n’a jamais rencontrée et pour qui il envoie quelques milliers de dollars par mois. Encore un secret qu’elle ne pourrait jamais deviner.

Sara-Lou pensait qu’elle allait pouvoir terminer cette journée tranquillement et peut être sortir quelques heures plus tard, à une des nombreuses soirées qui occupait les Mather en temps général. Mais c’était sans compter la visite inattendue qui allait intervenir dans très peu de secondes. Son joint à peine terminé, elle allait dès à présent s’en rouler un second autre quand elle entendit quelqu’un toquer à la porte et l’ouvrir, sans qu’elle ait pu donner une quelconque réponse. Elle leva les yeux vers le nouvel arrivant : Klemens. Elle fronça les sourcils, ne l’attendant vraiment pas. « - On t’a jamais appris à attendre une réponse avant de rentrer chez les gens, Rosenstein ? Ça se trouve j’étais à poil, tu sais pas hein. » L’excuse était bidon, il l’avait déjà vu de nombreuses fois à poil mais tant pis, il fallait bien qu’elle trouve quelque chose à dire. Elle se leva de sur son lit, son nouveau joint à la main et alla fermer la porte, qu’il n’avait même pas pris la peine de refermer derrière lui. « - On peut savoir ce que je peux faire pour toi, t’es en manque peut-être ? » Au regard noir qui lui lançait, elle pouvait deviner que ce n’était absolument pas pour ça qu’il était là. Mais elle aimait bien s’amuser, alors qu’il parle ou elle allait continuer ainsi.
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- Berkeley ? Des Mather ? Ouais je vois qui c'est, vas-y balance ! - Ouais, benh elle et l'autre snob de Eliot, Andy je crois, se sont envoyé en l'air dans une cabine d'essayage l'autre jour et... Il paraît que la colère est un des sept péchés capitaux. Ainsi que la jalousie. Péchés ou pas, Klemens enrageait et suintait cette putain de jalousie. Il n'avait jamais eu aucun contrôle sur ses sentiments, encore moins sur ses émotions. Un gars excessif, lui ? Non, même pas. Juste le genre de gars un peu trop bonne poire qu'on se fait un plaisir d'embobiner. Pourtant il avait rien demandé, il y avait quoi de mal à être un type sympa et réglo ? Aucun, si ce n'est que les autres ne l'étaient pas du tout et qu'ils se foutaient bien de sa gueule, tous. Une en particulier. Ça faisait combien de temps qu'il en chiait avec Sara-Lou ? Un bail. Bien trop longtemps. C'était elle la cause de son état. Il détestait être comme ça, il la détestait de lui faire ça. Il venait à peine de rentrer de l'hosto que déjà de méchantes rumeurs courraient sur Sara. Dès qu'il avait entendu son nom, il avait tiqué. Comme à chaque fois. Ça l'énervait que les gens parlent d'elle comme ça, mais d'un autre côté, elle le méritait largement. Et en cet instant, il avait une seule envie, lui faire bouffer son indifférence.

Les Mather n'avaient même plus l'air surpris de le voir débarquer. C'était pas comme si personne n'était au courant de leur histoire foireuse, même sans les détails, on connaissait sa tête ici. De toute façon, il s'en foutait bien, de ce qu'ils pouvaient penser de tout ça. Qu'est ce que ça pouvait lui faire ? Il monta les escaliers quatre à quatre, se dirigeant sans même avoir à réfléchir vers la chambre de la blonde. Il avait fait le chemin trop de fois pour l'oublier. Il frappa machinalement, puis ouvrit la porte sans attendre une réponse. Au risque de la voir se faire sauter par un autre con du même genre que le Andy en question, mais il n'était vraiment plus à ça près. - On t’a jamais appris à attendre une réponse avant de rentrer chez les gens, Rosenstein ? Ça se trouve j’étais à poil, tu sais pas hein. Il lui jeta un regard noir. Elle cherchait vraiment la merde, c'était impossible. Il avait l'habitude pourtant, c'était ça le plus triste. Pourquoi est-ce qu'il décidait pas de l'oublier, elle et sa grande gueule, elle et son dédain ? Il y arrivait pas. Toujours pas. Et Dieu sait que ça aurait été plus facile pour tout le monde, mais non, on oubliait pas Andie comme ça. Elle referma la porte derrière lui, l'acheva avec sa poésie. - On peut savoir ce que je peux faire pour toi, t’es en manque peut-être ? - Ferme-la Berkeley. Je pense pas que t'aie la moindre chose à m'apprendre sur la politesse. Il avisa d'un œil torve le joint qu'elle tenait dans la main, puis ses pupilles bien rondes. Encore complètement jetée, la nana. - C'était un bon coup Andy? Le type d'Eliot que t'as chopé dans une cabine d'essayage. lança-t-il sans préambule, prenant sur lui pour paraître le plus calme et en possession de ses moyens possible. En fait, il bouillonnait, mais il gueulerait plus tard. Ils avaient tout leur temps.
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Andie alluma son joint, comme si de rien n'était. De toute manière, elle était pas dans sa piaule. Alors que ça le dérange ou non, elle en avait rien à faire. Elle faisait ce qu'elle voulait, merde. « - Ferme-la Berkeley. Je pense pas que t'aie la moindre chose à m'apprendre sur la politesse. » Oh, il voulait pas jouer avec elle.. dommage, parce qu'elle était vraiment d'humeur à le faire chier. Et bien comme il faut d'ailleurs. Sara-Lou pouvait être la pire des garces. Et même avec lui. Surtout avec lui, en fait. C'était plus fort qu'elle, elle ne pouvait pas s'arrêter d'être aussi horrible, aussi cynique. Quitte à le perdre pour de bon. Parce qu'elle savait très bien que tout ne tenait qu'à un fil et ça l'amusait, la garce. « - N'en sois pas aussi sûr, j'ai beau être aussi vulgaire que je veux l'être, n'oublie pas que je suis une Berkeley. »

Elle le laisse devant la porte pour retourner vers son lit. Elle poussa son ordinateur portable par terre, remit les draps en place et se rassit dessus, se demandant vraiment le pourquoi de sa visite. Certes, l'endroit avait souvent eu droit à la visite de Klemens. Leurs ébats, disputes, réconciliations avaient souvent lieu ici, à Mather House. Mais quelque chose dans le ton de la voix du jeune homme qu'elle avait en face d'elle lui disait qu'elle allait passé un sale quart d'heure, reste à savoir ce qu'elle avait encore fait pour le mettre en colère. Ce qu'elle ne tardât pas à découvrir : « - C'était un bon coup Andy? Le type d'Eliot que t'as chopé dans une cabine d'essayage. » Sara-Lou se mit à souffler, c'était donc pour ça alors. Parce qu'elle avait couché avec ce mec, dans la cabine d'essayage de Poor Little Rich Girl, qui elle n'avait rien demandé. Comment est-il déjà au courant de cette histoire ? Certes, les rumeurs allaient bon train à Harvard, mais quand même, ils avaient fort là. A croire qu'ils n'avaient que ça à faire, parler de un tel qui couchait avec un tel. Puéril. Le pire dans tout ça, c'est que les rumeurs, elle les alimentait, encore et toujours. S'en délectant presque.

« - T'as aucune leçon a me donné, j'ai envie de te dire. » Là, pour le coup, Andie avait raison. Elle avait beau être une garce, couchait avec presque tout ce qui lui passait sous la main mais lui, n'était pas tout à fait innocent. Il était jaloux, ok. Mais elle aussi avait de quoi l'être. Et ça la tuait, ça. Qu'il ai encore autant d'influence sur ses émotions, ses sentiments et son comportement. Elle détestait l'idée même qu'il aille voir ailleurs, même si ils n'étaient plus ensemble. « - Non parce que, je vais te rafraichir la mémoire si tu veux bien. Une pièce dans un hôpital, avec Cora, ça te rappelle quelque chose. Elle était bonne, elle aussi ? Tu t'es bien éclaté. Parce que moi aussi, si ça t’intéresse tant que ça ! » Sara-Lou avait élevé et elle détestait ça. Elle le détestait de lui mettre autant les nerfs et elle le lui rendait bien.
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- N'en sois pas aussi sûr, j'ai beau être aussi vulgaire que je veux l'être, n'oublie pas que je suis une Berkeley. Ce qui voulait tout dire sur la famille Berkeley. Klemens ne prendrait pas le risque de l'attaquer sur sa famille, tout bonnement parce que lui ne supporterait jamais ça. De toute façon, il y avait bien assez de choses à dire sur sa seule petite personne. Il enrageait à chaque fois qu'il la voyait ouvrir la bouche. Il voyait presque ses paroles mesquines dégouliner de sa bouche, et il se demandait, une fois de plus, mais « pourquoi ? », mais « comment ? » il était là. Il s'insupportait presque plus qu'elle le faisait déjà. C'était dire. - T'as aucune leçon a me donné, j'ai envie de te dire. Non parce que, je vais te rafraichir la mémoire si tu veux bien. Une pièce dans un hôpital, avec Cora, ça te rappelle quelque chose. Elle était bonne, elle aussi ? Tu t'es bien éclaté. Parce que moi aussi, si ça t’intéresse tant que ça ! Un mélange de sensations explosa dans sa tête. Bon parce que pour le coup, il s'était fait avoir, il ne pensait pas qu'elle serait au courant. Il ne pensait même pas que quelqu'un serait au courant de ce qu'il s'était passé dans cette pièce vide de l’hôpital. Ça le perturbait de savoir que les bruits pouvaient courir aussi vite, dans une Université. Il fronça les sourcils, relativisa. Finalement, ça ne lui déplaisait pas qu'elle soit au courant. Elle avait élevé le voix. Alors comme ça, ça avait de l'importance pour elle? Il eut même un rire, un petit rire sans joie qui lui donna l'intense satisfaction de voir le visage de Sara se décomposer un peu de plus. Juste un peu, mais assez pour qu'il comprenne que pour une fois, les jeux étaient équitables. Il n'était pas le seul à crever de jalousie, à l'imaginer en pleine action avec un type sans visage. Ça le rendait malade.

- Je vais pas te mentir, ouais, franchement, c'était le pied total. Tu vois, je pourrais même recommencer tout de suite, et je serais même capable de le faire devant toi, pour que tu comprenne enfin ce que ça me fait, putain ! La fumée qu'elle exhalait lui donna envie de l'imiter. Sa main plongea dans sa poche, sortit une clope qu'il cala entre ses lèvres et attrapa un briquet. Aucun risque que ça le calme. Pas cette fois, cette fois la nicotine ne l'aiderait pas. Il en avait assez. De toute façon rien ne l'aiderait, la situation était sans issue, aucun des deux n'était en tord, ils n'étaient même plus ensembles. Il avait juste envie de gueuler, de lui faire sentir sa colère. Rien de plus. - Ça fait même pas quoi, trois semaines la dernière fois que t'es venue me voir... Sous-entendu qu'ils avaient couché ensembles. A chaque fois il se faisait avoir, à tel point que franchement, c'était pitoyable. Il était vraiment un débile profond. - Ça me fous les nerfs que tu joues avec moi comme ça, je te jure, j'en ai plus que ma claque de tes conneries. Sois tu me fous la paix et tu vis ta vie et me laisse vivre la mienne, sois t'es réglo et on trouve une solution. Il tira longuement sur sa clope, s'adossa à la porte, la fusillant de loin du regard. Il avait presque envie de la prendre sauvagement sur son lit, là, maintenant. Naïf petit Klemens... A croire qu'il ne la connaissait toujours pas.
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« - Je vais pas te mentir, ouais, franchement, c'était le pied total. Tu vois, je pourrais même recommencer tout de suite, et je serais même capable de le faire devant toi, pour que tu comprenne enfin ce que ça me fait, putain ! » Là, tout de suite, elle avait juste envie qu'il disparaisse. Qu'il se taise, qu'il parte, qu'il soit plus devant elle. Qu'il ne soit jamais venu, qu'elle n'ai jamais entendu ça. Cette phrase aurait pu la tuer sur place. Ouais, aurait pu. Mais non. Elle le laisserait pas lui faire autant de mal. Andie avait certes élevé la voix tout à l'heure, mais c'était tout ce qu'il obtiendrait d'elle. Rien de plus, elle ne voulait pas. Compliquée cette fille ? C'était peu de le dire. Elle même ne se comprenait pas, alors elle ne s'entendait surtout pas à ce que les autres la comprennent. « - Tant mieux pour toi.. alors. C'est pas moi qui vais te retenir de baiser avec Cora, tu veux y aller ? grand bien te fasse, Klemens. J'en ai rien à foutre.. » Ouais, c'était ce qu'elle voulait lui faire croire, faire croire à tout le monde et à elle même, par la même occasion. Mais ça marchait pas.

« - Ça fait même pas quoi, trois semaines la dernière fois que t'es venue me voir... » Elle se contenta de pas lui répondre. Elle voulait même pas savoir ce qu'il avait fait ces trois dernières semaines. Était-il allé voir ailleurs ? Bonne question. De toute façon, ils étaient pas ensemble, alors il avait le droit, non ? Ouais.. mais ça lui foutait quand même les boules, à chaque fois. Et ça devrait pas lui faire ça. Parce que malgré tout ce qu'elle aimait croire, Klemens ne lui appartenait pas et il lui appartiendrait jamais. Elle était trop mauvaise pour lui, il était trop bien pour elle. Trop carré, trop respectueux, trop gentil. Tout ce qu'elle n'était pas. A tel point qu'elle se demandait comment ils avaient pu faire la première et la réponse demeurait en elle même : elle foirait tout, à chaque fois.

« - Ça me fous les nerfs que tu joues avec moi comme ça, je te jure, j'en ai plus que ma claque de tes conneries. Sois tu me fous la paix et tu vis ta vie et me laisse vivre la mienne, sois t'es réglo et on trouve une solution. » Une solution ? Mais quelle solution ? Elle savait pas être assez bien pour lui, elle y arrivait pas. Elle était comme ça, un point c'est tout. Sara-Lou baissa les yeux sur son joint qu'elle ralluma pour tirer une taffe dessus. Elle releva son regard sur lui et eut un sourire triste. Non décidément, elle ne savait vraiment pas quoi faire pour le retenir. Elle avait beau être la pire des garces, elle ne voulait pas non plus le détruire. « - Mais qu'est ce que tu attends de moi, hein ? Tu veux une solution, j'ai pas de solutions à t'apporter moi.. » Elle tourna le regard vers la fenêtra et souffla un : « - Je suis pas assez bien pour toi, de toute manière, Klemens.. »
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- Tant mieux pour toi.. alors. C'est pas moi qui vais te retenir de baiser avec Cora, tu veux y aller ? grand bien te fasse, Klemens. J'en ai rien à foutre.. Ça lui faisait presque mal d'entendre ça. Même l'idée qu'elle s'en cogne réellement, de ce qu'il pouvait faire, avec qui il pouvait couchait, avec qui il passait son temps. De toute façon, la Cora en question, il ne risquait jamais de la revoir, et elle n'était plus qu'un bon moment qui resterait dans sa mémoire. Il soupira, fit allusion à leur dernière fois en date. Ils étaient comme l'océan, calme à un instant et maelström l'instant d'après. Imprévisibles.

- Mais qu'est ce que tu attends de moi, hein ? Tu veux une solution, j'ai pas de solutions à t'apporter moi.. fit-elle. - Alors je veux simplement que t'arrêtes... ça. 'Je suis pas ton jouet, Lou'. Elle avait soudain l'air abattue. Ça ne lui ressemblait pas. Il avait presque envie de la prendre dans ses bras, si seulement il n'était pas aussi en colère contre elle. - Je suis pas assez bien pour toi, de toute manière, Klemens.. Il fronça les sourcils. D’où elle sortait une connerie pareille, il n'aurait su dire. En tout cas, il fut pris de court. Klemens observa le profil de Sara, qu'il connaissait si bien, pour l'avoir appris par cœur ces derniers mois. - Dis pas n'importe quoi. souffla-t-il. Il tira sur la clope, tout à coup calmé par ses paroles. Sara était trop inconstante. Elle allait lui filer le tournis, le rendre fou. Complètement fou. Si ce n'était pas déjà le cas. Il garda le silence un instant, tirant sans bouger d'un pouce sur la cigarette qui se consumait peu à peu. C'était inhabituel d'observer une inactivité comme celle là, quand ils étaient dans la même pièce. Soit ils se taisaient mais s'occupaient la langue d'une autre manière, soit ils remplissaient l'espace par des injures et des disputes sans fin. Il finit par pousser un soupir, pour la rejoindre sur son lit. Juste assez proche pour sentir l'odeur de son pétard coller à ses cheveux, mais pas assez pour la toucher.

- Tu sais, je pourrais juste arrêter de te fréquenter et décider que j'en ai vraiment marre de toi. Tu te demandes même pas pourquoi je le fais pas ? En théorie, il y aurait rien de plus facile. Après tout, vu de l'extérieur, on se demandait comment un gars comme lui pouvait à ce point tenir à une fille comme elle, alors qu'il y en avait tant d'autres qui lui correspondraient mieux. C'était peut-être ça justement, le truc qui le retenait : le fait qu'elle soit si inaccessible, si attractive. Si facile à avoir et en même temps non. Il n'attendit pas qu'elle réponde, de toute façon elle n'avait pas l'air de le vouloir. - Je peux pas, Andie. J'y arrives pas. Il était presque désolé pour lui.
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Klemens aurait pu être juste l’histoire d’une nuit, mais non. Ça avait été plus. Et malgré tout ce que Sara-Lou pouvait dire, il avait comptait bien plus que ça. Mais, elle avait foiré leur histoire. Elle l’avait fait fuir. Parce qu’il n’avait pas sa place dans cette vie si chaotique. Parce qu’elle ne lui laissait pas sa place. Et maintenant, elle se mordait les doigts et tentait de se voiler la face. Faire comme si des sentiments n’étaient pas rentrés en compte. Sauf que si. Et c’était pour ça, qu’ils en étaient encore là aujourd’hui. Parce qu’à côté de tout ce qu’elle pouvait ressentir pour lui, elle lui faisait la misère. Involontairement ou non. Et après tout ce temps, Andie se demandait comment il faisait pour tenir. Pour s’accrocher à elle. Alors qu’elle n’était qu’une cause perdue. Avec le temps, rien ne s’était calmé, au contraire, tout avait pris des proportions énormes. Ils n’étaient plus ensemble certes mais leurs comportements pousseraient n’importe qui à croire le contraire. Et elle avait beau se voiler la face, son attitude parlait pour elle.

« - Alors je veux simplement que t'arrêtes... ça. » Elle aurait aimé lui dire que oui, elle arrêterait. Que oui, elle arrêterait toutes ces conneries et qu’elle stopperait tout le mal qu’elle lui faisait. Mais non, elle savait qu’elle mentirait. Qu’elle lui mentirait et que lui pourrait y croire, peut-être. Sauf qu’elle savait déjà comment ça finirait. Automatiquement, elle lui en ferait, du mal. Elle était née pour ça, ne savait rien faire d’autre que ça. Ou presque. Et même si elle tentait quoique ce soit pour s’en empêcher de lui en faire, elle savait que tôt ou tard, il finirait par en pâtir de ces frasques. « - Tu sais très bien que je ne peux pas te promettre une telle chose. Même si c’était la chose que je voudrai le plus au monde. Je te ferai du mal avec ou sans intention.. J’y peux rien, c’est plus fort que moi. » Et à force, elle finirait par le détruire.

« - Dis pas n'importe quoi. » Elle soupira face à tant de naïveté, ne lâchant pas son regard accroché à la fenêtre. « - Si, tu sais très bien que si.. »Bien sûr que si, elle n’était pas faîte pour lui, même si elle aurait aimé l’être. Le « calme » avait repris possession de la pièce et les cris avaient cessé. Ils ne faisaient que se parler, sans haussement de voix, sans cris. Ce qui était plutôt rare. Et d’un autre côté, c’était mieux ainsi, que les cris eurent cessés. Parce que même si elle adorait foutre la merde, elle détestait qu’il lui en veuille. Quand je vous disais que cette fille était contradictoire. Alors qu’elle continuait de regarder par la fenêtre, par peur que Klemens croise dans son regard l’état de vulnérabilité dans lequel elle se sentait. Elle sentit le lit s’affaissait, après quelques secondes de silence. Elle aurait pu se jeter sur lui, dans ses bras. Mais non, elle ne le ferait pas. « - Tu sais, je pourrais juste arrêter de te fréquenter et décider que j'en ai vraiment marre de toi. Tu te demandes même pas pourquoi je le fais pas ? » Elle ne voulait pas de ça, qu’il se lasse d’elle et de ses jeux. Elle voulait qu’il reste au près d’elle, elle le voulait pour elle. Mais elle était trop lâche pour lui dire, beaucoup trop. Alors elle ne le dirai pas. De toute manière, il enchaîna, ne lui laissant même pas le temps de répondre : « - Je peux pas, Andie. J'y arrives pas. » Elle ne comprenait pas là. A un point qu’elle lâcha le point inexistant qu’elle fixait depuis un certain moment pour le regarder lui et l’interroger du regard. Elle lâcha son joint dans le premier cendrier à disposition et se rapprocha un peu plus de lui. Mais laissant tout juste assez de distance pour que leur corps ne se touche pas. Son regard ancré dans le sien. « - Qu’est-ce que tu peux pas Klemens ? En finir avec tout ça ? Parce que peut être que ça serait mieux pour toi.. Peut-être que tu serai plus heureux sans que je te pourrisse la vie. Ou alors tu peux pas continuer ? » Elle esquissa un léger geste, une main tendue vers la sienne mais elle se ravisa, la posant sur le matelas.
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- Tu sais très bien que je ne peux pas te promettre une telle chose. Même si c’était la chose que je voudrai le plus au monde. Je te ferai du mal avec ou sans intention.. J’y peux rien, c’est plus fort que moi. avait-elle dit. Il avait serré les dents. Amer, déçu. Chaque fois qu'il la quittait, pour la énième fois, il finissait toujours par oublier plus ou moins ce côté malsain qu'avait Sara. C'était plus fort que lui, il ne voulait voir que le meilleur, que le bon en chacun, surtout en elle. Il désirait si fort que ça colle entre eux qu'il se faisait des idées, qu'il se voilait la face. Et chaque fois qu'ils se retrouvaient, ça faisait toujours aussi mal. Une bonne grosse claque dans la figure, systématiquement. Elle lui rappelait qu'elle était bien plus complexe et tordue qu'il l'aurait voulu. Elle lui posait la vérité sur les genoux, et il était obligé de l'accepter. Il ne pouvait même pas protester, parce que malgré tout, il l'aimait quand même et putain, c'était vraiment pas évident tous les jours. Il ne se serait jamais cru aussi endurant, parce que ça faisait des mois que ça durait, et que la fin était... bah, il aurait été incapable de dire. Il avait même pas envie que ça se finisse. Il espérait toujours aussi fort que ça change. Que ça marche. Et qu'ils puissent être ensembles comme n'importe quel couple. Mais le truc, c'est qu'ils ne seraient jamais comme n'importe quel couple. Sara et Klemens, c'était du grand n'importe quoi, du foireux au plus haut degré. C'était explosif, doux et violent à la fois. C'était dégueulasse. Ça faisait des ravages. Et franchement, ça faisait aussi bien chier.

Maintenant, si proche d'elle, à l'entendre dire qu'elle était trop bien pour lui ?.. Honnêtement, à se demander ce qui clochait chez elle, même si la réponse était aussi évidente que le nez au milieu de la figure : elle était juste compliquée. A un point tel que c'était crevant de la fréquenter, encore plus d'essayer de la comprendre. - Je peux pas, Andie. J'y arrives pas. Elle lâcha son joint dans un cendard quelconque, se rapprocha encore de lui, juste à peine, pas encore assez pour qu'ils se touchent. Ça valait mieux comme ça, pour l'instant. - Qu’est-ce que tu peux pas Klemens ? En finir avec tout ça ? Parce que peut être que ça serait mieux pour toi.. Peut-être que tu serai plus heureux sans que je te pourrisse la vie. Ou alors tu peux pas continuer ? Elle plongeait son regard clair dans le sien, ça le déconcentrait. Il détourna le regard, parce qu'il gardait en lui des traces de colère et de reproche et qu'il refusait qu'elle l'emprisonne du regard pour le faire flancher. Il lui en voulait toujours un peu, dans le fond. Il tira sur sa cigarette, observant le mur d'en face en réfléchissant. C'était presque obligé qu'il croie à ses conneries, à ses belles paroles. Il ne se rendait même pas compte que ce qu'elle cherchait, c'était le jeu ; elle voulait toujours jouer, miser un peu plus à chaque fois. Et il suivait, toujours. Crédule. - Sans doute... C'est ce que je devrais faire. Mais je te l'ai dit. Je peux pas te quitter, t'oublier. Tu ne peux pas t'empêcher de me faire du mal, je ne peux pas m'empêcher de revenir, encore et toujours. Taffe. Nicotine. Il secoua la tête, accablé. Blasé. Il se tourna de nouveau vers elle, hésitant, presque méfiant. C'était toujours la même chose, plus ou moins les mêmes scènes. Il baissa furtivement les yeux, avisa sa main posé sur le matelas, tout près de la sienne, comme si elle avait suspendu son geste. Il poussa un soupir, releva les yeux, frôla sa joue pâle du bout des doigts. - Je suis même pas sûr que je serais heureux sans toi, sans ça, sans tout ce que tu me fais subir. Il eut un petit sourire triste, avant de laisser retomber sa main et de porter la clope à ses lèvres une dernière fois.
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