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Honnêtement je savais pas trop ce que je faisais là, pourquoi est-ce que j'étais venu ? Pourquoi est-ce que j'avais dis oui ? J'avais l'impression d'être con, d'être stupide de faire ça. Je trompais ma copine, je lui mentais, mais d'un autre côté c'était plus fort que moi. J'en avais envie, parce que c'était un besoin, c'était comme si j'étais obligé d'accepter et que je n'avais pas le droit de dire non. En fait j'étais peut-être trop faible ou impuissant ? C'est la première fois que je me sens aussi con, mais aussi détestable. Mais d'un autre côté je reste dans cette situation, comme si de rien était, je me voile la face, c'est mal, mais on verra. On était en fin d'après-midi, il faisait plutôt froid, du coup je marchais, les mains fourrées dans mes poches. Je suis entré dans le café et je l'ai vu, il était dans le coin là-bas, il m'attendait. C'était bien lui, lui et son physique plutôt imposant, lui et son regard déstabilisant. Je crois que je pouvais pas me tromper de personne, le visage impassible je je m'installais juste devant lui, décochant un simple sourire. « Salut. Ça fait longtemps que t'es ici ? Je suis pas en retard si ? » lui demandais-je en portant mon regard sur lui. J'ai le sentiment de culpabilité qui me ronge, mais d'un autre côté je suis content d'être ici. J'ai pas envie de me prendre la tête, juste envie de lâcher prise, ce que je fais jamais d'ailleurs. Mais bon ça va être compliqué, là je me sens tendu, heureusement que ça se voit pas et que c'est que intérieurement. J'ai pas envie d'éveiller des soupçons ou je ne sais quoi. J'avais posé mon téléphone posait sur la table, c'était ce qui ressemblait à un rendez-vous, mais en fait ça n'en était pas vraiment un.
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Jour éteint, jour lointain. Mon agenda ne contient que des pages blanches qui attendent avec animosité de sentir le bout crochu de la plume se frotter à elles. C'est en partie pour cette même raison que plus tôt dans la journée, j'ai envoyé un sms sans plus de réflexion à Teddy. Teddy, une rencontre récente qui m'intrigue, qui me perturbe, qui m'obsède. Une nouvelle amitié, de nouveaux sujets de discussions, une sorte d'attirance, d'ambiguïté dont les limites me sont encore inconnues. Comme ces vastes paysages aux brumes concentrées sur les pics de ces montagnes voisines. Une main à plat sur la table, je laisse mes doigts frapper un à un la matière dans un rythme frénétique. D'abord pour passer le temps, laisser partir l'ennui, oublier l'absence de l'être en qui je porte des attentes qu'il peut si il le souhaite ne pas remplir puis et surtout aussi pour calmer la tension qui semble m'emporter à ce même instant, sans doute provoquée par la lenteur du service dont fait preuve cet établissement. Seules les idées noirs semblent au rendez-vous. L'échec cuisant des examens bien qu'il ne s'agisse pas là d'une surprise, trop tenté par le risque d'affronter cette épreuve sans la moindre connaissance. Un bruit, une voix, chaude, celle d'un homme. Mon regard se lève d'un mouvement rapide. « Salut. Ça fait longtemps que t'es ici ? Je suis pas en retard si ? » La mine de plomb sculptée aux esquisses de mon visage fond et laisse place à un léger sourire aux dents apparentes. « Je suis venu un peu en avance mais ne t'en fais pas, il n'y a pas de problème. » D'une main assurée je fais signe à la serveuse de passer par-ici. « Je viens de rentrer d'une expédition nocturne en forêt, j'espère que tu participera à la prochaine, j'aurai apprécié ta compagnie. » Le regard appuyé sur le coin de ses lèvres, je fini par reprendre raison et adopter un masque plus neutre, plus discret, plus distant.
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Pourquoi est-ce que j'étais encore ici ? pourquoi avais-je accepté ? Le pire c'est que dans le fond je n'avais même pas l'impression de tromper ma copine. Pour moi c'était juste une passade, enfin on a des tous des passades comme ça c'est normal ? Puis être intéressé par un homme ce n'est pas forcément un signe d'homosexualité, déjà pourquoi est-ce que j'emploie ce mot ? C'est du délire, c'est comme ça c'est tout, il n'y a rien à dire dessus. Fin je crois. Jupiter était là, devant moi, avec des petites minutes d'avance, je n'étais pas en retard. Je pense que je n'aurais pas supporter, je suis pointilleux et perfectionniste, le retard j'avoue que je déteste cela. J'aime que ma vie soit organisé, que j'ai une vision claire de l'avenir, et en ce moment j'avais l'impression d'être totalement embrouillé et d'avance dans le noir sans pouvoir rien faire. Vivant comme un être errant je ne savais plus ce que je faisais, si mes actions étaient de bonnes actions, en fait j'avais l'impression d'être déconnecté de la réalité. Juste à cause d'un homme, non c'est sans doute pour autre chose. « Tu me rassures alors. Je déteste être en retard. » Portant mon attention sur Jupiter, j'observais un peu plus dans le détail le physique de celui-ci. Il est vrai qu'il a ce truc, cette chose séduisante que je trouve vraiment étrange. Enfin c'est vraiment bizarre, j'en sais trop rien. Je n'y arrive pas à être net dans ma tête. « Oh ça serait avec plaisir. Mais j'avoue que je suis plus un rat de bibliothèque plutôt qu'un aventurier, je crois même être plus un boulet qu'autre chose. » lui lançais-je en riant légèrement. Cela évacuait par la même occasion le stresse que j'avais emmagasiné avec le temps. Il fallait détendre l'atmosphère et être zen, à quoi bon stresser ?
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« Oh ça serait avec plaisir. Mais j'avoue que je suis plus un rat de bibliothèque plutôt qu'un aventurier, je crois même être plus un boulet qu'autre chose. » Mon regard vient se coller aux détails qui surplombent son corps comme un magnet sur le devant d'un réfrigérateur. Une force physique régit de toutes ces théories de l'univers, quelque chose sur le quel je ne parviens à mettre aucun mot, un mécanisme qui agit contre mes envies, contre mon gré, comme un nageur poussé à contre-sens par les vagues salées de la mer. Armé d'une voix enjôleuse, je reprend ses mots, voleur de ces temps modernes, animé de cette alchimie qui vient faire frissonner le voile opaque qui recouvre mes os. « Un boulet... » Le coin des lèvres redressé, je laisse inconsciemment ma main se glisser contre la sienne, comme une évidence, quelque chose qui doit arriver, qui doit se passer, une suite logique de l'histoire, la prochaine page d'un bouquin, le retournement dans cet épisode de série que tout le monde voit venir, qui éteint ces faux airs étonnés. « C'est mignon... les boulets. » Le visage à l'esquisse moqueuse, l'esprit qui dérive dans un océan de pensée profond, mon index vient caresser la surface de sa main. Un instant, des secondes, peut-être même des minutes plus tard, je réalise qu'il s'agit de son épiderme, de la chaleur de son corps que je viens réchauffer d'un frottement régulier. D'abord la gêne, l'impression d'avoir commis un acte impardonnable, de dépasser l'interdit, les limites puis l'anxiété, sa réaction. D'un mouvement léger, discret, je viens mimer l'inconscient et m'extirpe du contact créé tout en roulant des yeux. Je ne sais pas pourquoi, pourquoi lui, pourquoi il m'attire, pourquoi ses lèvres sont similaires à l'eau qui peut éteindre ce feu qui me brûle de l'intérieur, pourquoi lorsqu'il est là au loin, mes muscles viennent hisser mes joues, pourquoi lorsque je le touche, j'ai cette impression étrange qui me prend au ventre, qui m'amène à cette seconde réalité, cette dimension où toute notion du mal disparaît d'une seconde à l'autre. Un endroit paradisiaque aux soupçons de bonheur où tout le mal du monde semble absent. C'est tout nouveau, tout récent, ça prend au ventre c'est incessant.
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La tension grimpait d'un cran, une sorte d'ascenseur qui montait encore et encore, je faisais un manège à sensation, j'avais la tête qui partait n'importe où, en fait ma tête n'était plus sur mes épaules. J'étais en train de flotter, hypnotiser par lui, déconcerté par ça, par ce qu'il se passait, c'était naturel, et à la fois timide. C'était plaisant et en même temps cela me faisait peur, parce que je ne comprenais pas, je ne comprenais rien. J'avais peur de ça, peur de tout, et surtout peur de moi-même. La façon dont il me parle, dont il me regarde, j'ai l'impression d'être nu, d'être à vif face à lui, comme un agneau face au loup, comme un homme face à la vague. Submergé, j'étais clairement en train de chavirer, je tenais de reprendre le contrôle, mais la machine ne répondait plus. Le simple fait qu'il me complimente fit monter le rouge jusqu'à mes joues. Le souffle un peu plus saccadé, l'impression de ne pas savoir quoi faire, je me laissais faire. Le contact physique n'était pas déplaisant, à vrai dire j'appréciais. Et puis là plus rien, le contact n'était plus. Et j'étais de retour dans cette réalité, comme si l'ascenseur était redescendu de plusieurs étages, mes muscles qui se libéraient de la crispation qui avait gagné l'intégralité de mon corps. « Enfin je ne pense pas être le genre de boulet mignon, fin plus le genre à me plaindre, demander quand est-ce qu'on est arrivé ou est-ce qu'on peut s'asseoir ? » dis-je en lâchant un léger rire à nouveau. Le rire nerveux sans doute, ce n'était pas le dernier en tout cas. J'avais repris le fil de la conversation comme si de rien était, comme si le contact physique n'avait jamais existé. Parce que je n'avais pas encore assimilé l'épisode, parce que la caresse, le mouvement, tout ça d'un coup, dans cet endroit ça m'avait brusqué, ça m'avait retourné, littéralement ouais. « Après on peut toujours partir à l'aventure dans la bibliothèque, même si ce n'est pas une aventure franchement palpitante que de s'aventurer là-bas. » En prononçant ses mots, ma main passe naturellement dans ses cheveux et je me penche un peu plus vers lui, souriant un peu bêtement. En fait je ne savais même pas pourquoi ce sourire illuminait mon visage, mais il était présent, parce que j'étais content, et en même temps gêné, et en même temps apeurée, tout ça en même temps ça faisait beaucoup quand même.
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Sans doute que je fais fausse route, comme pour toutes ces relations passées, ces déceptions qui marquent l'âme au fer, qui laissent une cicatrice béante sur ce concept abstrait de la matière interne qui compose l'enveloppe corporel, similaire à la lettre qui se cache dans ces dernières sur la quelle gît un message laissé par cette plume pensive et rêveuse. Peut-être que ces rails ne mènent qu'à des voies sans issues, que la brume qui couvre l'horizon est impénétrable, imperméable, que l'amour n'est pas une chose faite pour moi. Qu'est-ce qui est bon, est-ce que l'amour est bon, est-ce que ces relations que je fantasme le sont ? Les réponses sont confuses, les constats sont refoulés, je ferme les yeux sur ces échecs que je m'efforce à voir comme des apprentissages. Parce qu'à ce même instant, je ne pense plus seul, je pense à deux, à lui. Je pense à ce réconfort intérieur qui s'installe, que je m'approprie. Je sais, je le sais, que ces appuis sont mauvais, que croire en une quelconque durée ne mène qu'aux cendres entassées, que la passion consume. La distance, je dois la prendre, pour lui, pour moi, pour nous, pour protéger ce lien qui se fabrique au contact de nos mains, qui effleure nos pensées lorsque nos souffles s'unissent. Alors qu'il achève son discours, l'une de ses mains vient se perdre à la fleur de mon cuir chevelu. Une vague de chaleur me prend, l'impression que je vais exploser, l'envie de lui sauter dessus, de cesser ce jeu bien qu'il soit agréable à sa manière cependant rien, rien si ce n'est qu'un sourire partagé que je persiste à afficher tout en retirant sa main d'un geste bienveillant.  « La bibliothèque n'est pas forcément un lieu que j'apprécie mais pourquoi pas, si tu as quelque chose d'attrayant à me proposer. » Le suivre dans ce lieu n'est pas un problème, parce que je me sais capable de l'observer pendant des heures par-dessus les bouquins sans ressentir l'ennui. Cependant l'observer n'est que trop passif, j'ai envie d'avancer quand bien même quelque chose au fond me dit de reculer. Son portable logé au coin de la table se met à vibrer, automatiquement, mes yeux viennent détailler la fenêtre qui s'affiche au centre de l'écran. Je ne parviens à discerner le nom qui s'affiche, je ne cherche pas vraiment, sans doute pour éviter d'être trop étouffant, cependant, mon regard ne loupe pas le cœur qui se love contre le dernier mot. Sans faire plus de bruit, je laisse ma vision s'éteindre sur les dédales du sol. Illusion, je ne sais plus quoi penser ni quoi dire. Le flux de mes veines explose les records, augmente phénoménalement en un temps minime. « Tu as peut-être d'autres aventures à vivre avant. » Bordel, pourquoi je ne parviens pas à taire cette jalousie, pourquoi je lance le sujet alors que non, je n'ai pas envie de savoir, je n'ai pas envie de découvrir quoi que ce soit, je ne veux pas être déçu, parce qu'au fond je le sais, j'attends déjà quelque chose de sa part, quelque chose qu'il ne m'a aucunement promis, que je ne lui ai aucunement demandé, pourtant j'attends.
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C'est étrange comme c'est naturel, comme un fleuve rejoignant l'océan, comme un arbre dans la nature, comme la vie ou la mort. Enfin c'est si simple, mais en même temps si complexe, c'est si beau et si mystérieux à la fois. C'est comme si je goûtais à un gâteau qui n'avait aucune saveur et en même temps qui en avaient trop. Mon esprit s'envolait vers lui, comme si j'étais ailleurs, qu'il n'y avait que moi et lui. Qu'on était dans l'espace, qu'il m'avait emmené sur sa planète et qu'on était juste à deux, que la vie n'existait plus autour de nous. C'est idiot, c'est con, ouais c'est signe d'un vieux film à l'eau de rose, un truc bien chiant que je déteste regarder. Mais pourtant je sais pas, c'est trop étrange. Le fait qu'il accepte de m'accompagner une fois à la bibliothèque et bien j'étais content, d'habitude j'adore travailler seul, mais avoir une charmante compagnie pourquoi pas. En fait ça ne peut-être que bénéfique, ou alors je pense que je ne vais pas réussir à me concentrer avec lui dans les parages c'est possible aussi. « Et bien même si je suis plutôt solitaire d'habitude, un peu de compagnie ne me fera jamais de mal. » dis-je en décochant à nouveau ce sourire à la fois mi-gêné, et en même temps un peu charmeur. J'étais doué pour la drague, oui avec les filles je savais m'y prendre, le beau parleur, charmeur, avec un beau discours et des phrases sympathiques. Mais c'était nouveau pour moi, ce que je vis en ce moment c'est un truc que je comprends pas, est-ce que c'est vraiment de la drague, plutôt une attirance purement physique peut-être ? J'étais déconnecté, si déconnecté que lorsqu'il m'envoya une réplique sèche et cinglante mon retour fut brutale. Ce n'était pas une descente, mais une lourde chute. Mon regard se posa sur mon portable et mon coeur rata un battement. C'était Dani, je ne voulais rien laisser paraître, juste être normal. Qu'est-ce que je devais faire ? Dire la vérité, j'en avais oublié le fait que j'avais une copine, le fait que c'était mal ce que je faisais. Et pourtant je m'enfonçais un peu plus dans le problème, comme le piège qui se refermait sur moi. « Oh laisse ! C'est ma petite soeur. Je vais lui répondre après. » lui lançais-je sur un ton parfaitement calme. Pourquoi ? Pourquoi est-ce que je mentais, c'était faux, je le savais. Oui j'avais une soeur, mais elle n'était même pas de le coin. C'était mal, ce mensonge allait me bouffer de l'intérieur, il commençait déjà. Mon ventre se tordait, comme pour me punir du mensonge. « Je pense qu'on peut discuter d'autre chose que de ma soeur tu ne crois pas ? » dis-je en arborant un sourire charmeur, comme si rien ne s'était passé, comme si tout était parfaitement normal alors que c'était faux. J'étais un menteur, j'étais le connard de l'histoire, le gars immonde qui était en train de faire une belle connerie. Le pire c'est que je le savais et pourtant je le faisais quand même. Parce que c'est nouveau, parce que moi-même je suis paumé et à ce moment précis, je venais de me rendre compte que je n'avais pas voulu sauter seul dans le vide, dans l'inconnu. Alors j'avais emmené deux personnes, Dani et Jupiter, deux personnes qui n'avaient rien demandé. J'étais un monstre, l'enfer allait m'accueillir les bras ouverts.
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« Oh laisse ! C'est ma petite soeur. Je vais lui répondre après. » Petite sœur, une génétique proche ou simplement un beau menteur. Ma mâchoire se serre, je me crispe, hésitant, hésité. Personne ne joue avec les mêmes cartes, c'est un fait que je conçois depuis mon plus jeune âge. Bien que le mensonge soit dans le jeu que je possède en main, il m'arrive bien trop rarement de le poser sur la table serein, comme maître de ce dernier. Lui, me fait face le visage neutre, pas même affecté par les stimulus externes qui vont et viennent se frotter aux grains de sa peau. Sa respiration semble normale, habituelle, régulée, retenue, loin de tout excès. Il est loin du bonhomme de neige sous les feux des rayons du soleil qui dans sa destruction laisse paraître des traits aux approches négatives, incorrectes. « Je pense qu'on peut discuter d'autre chose que de ma soeur tu ne crois pas ? » Je le pense aussi, au fond. Je le pense comme créateur de concept en pleine élaboration d'une nouvelle théorie, cependant la seule idée qui persiste, qui me procure ces images mentales incessantes, c'est celle de ce message indiscret, de la signification de ces pixels colorés qui terminent avec une certaine affection le court message affiché, de l'identité secrète, abstraite et lointaine qui se cache derrière ces suites de phonèmes. Sa sœur, est-ce qu'il a vraiment une sœur ? Est-ce qu'elle est vraiment du genre à lui envoyer des cœurs à tout va ? Peut-être que j'ai trop tendance à me prendre comme modèle, à penser que si je suis incapable d'envoyer des cœurs à Pluton et à Neptune, alors aucun autre être sur cette Terre qui possède un être aussi proche par le sang ne peut lui montrer plus d'affection que par tous ces mots amers que j'étouffe dans des discours moralisateurs. « Il vaut mieux sans doute. » Bien que plus préoccupé que je ne souhaite le laisser penser, je relève les yeux en sa direction, adopte un léger sourire forcé, comme pour masquer toutes ces questions qui hantent mes visions, qui se répètent dans ma tête d'une voix inconnue que je m'imagine comme féminine et douce. « J'ai envie de bouger, de prendre l'air, tu veux m'accompagner ? Je ne sais pas où aller pour être honnête mais autant s'occuper, non ? » Il s'agit là juste d'une issue pour me persuader que ce message n'est rien, pour l'oublier à ma manière, pour sortir de ce contexte qui me ronge à présent. C'est comme boire de l'acide, ça attaque de l'intérieur et peut pendant un long moment ne rien laisser paraître à l'extérieur, jusqu'à un certain point, la limite, là où le pont pourtant solide dans une poignée de seconde cède et emporte avec lui tout ce qu'il porte à ce même instant.
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Putain Teddy t'es con, c'était ce que je me répétais à l'instant encore et encore. Pourquoi est-ce que je faisais ? Pourquoi est-ce que j'aimais ça surtout. C'était ça la pire question qui n'avait aucune réponse, pourquoi est-ce que j'aimais passer du temps avec un mec que je ne connaissais quasiment pas, pourquoi est-ce que j'étais en train de culpabiliser, de foirer l'histoire que j'ai avec Dani. Juste pourquoi putain ? Je le voyais très bien qu'il se posait des questions, de toute façon il allait savoir un jour ou l'autre, ou peut-être jamais. Ouais c'était totalement con de penser ça, mais bref je voulais pas y penser. Je préférais rester dans la brume, dans une flou au moins là j'étais bien, dans l'ignorance c'est là où j'étais le mieux en fait. J'ai pas envie que ça s'arrête si brusquement, je sais pas pourquoi, mais j'en ai pas envie, c'est une sorte de plaisir d'être ici, de discuter, je peux pas décrire un truc comme ça. Je pense qu'il faut juste être là, constater ce qu'il se passe et puis voir, c'est le seul moyen pour tenter de comprendre la connexion qu'il y a entre lui et moi. « Oui j'avais cru comprendre que tu étais un aventurier. Le temps que tu ne m'emmènes pas dans un coin paumé ou dans une forêt qui fait peur je te suis. » dis-je pour plaisanter et tenter de détendre à nouveau l'atmosphère qui était franchement étrange. J'avais remis mon manteau en fourrant mon téléphone bien dans le fond de ma poche pour qu'il ne vibre plus, pour qu'il n'existe pas, je n'avais plus envie d'en entendre parler. J'étais déjà dehors alors qu'il était toujours derrière moi, mon regard se posait sur lui détaillant les traits de son visage, la carrure imposante, le truc qu'il dégageait. C'était un charme naturel, une sorte de diamant brut qui n'était pas travaillé, il était comme ça, beau et scintillant devant moi. Je lui décochais à nouveau un sourire, chose que je faisais à chaque fois que mon regard croisait le sien et tentait à nouveau d'engager la conversation, ma plus grande hantise était sans doute l'apparition d'un blanc, d'un moment gênant ou d'une situation délicate. « En tout cas on ne peut pas dire qu'il fasse chaud. Mais bon c'est pas désagréable ça va. » Mon regard se plante dans le sien, ce regard perçant qui transperçait le mien, ce contact visuel qui était à la fois déstabilisant et en même temps hypnotisant. C'est flagrant comme il me fait de l'effet, je peux pas décrire l'effet que ça me fait, en fait c'est juste bon de ressentir ça, parce que je crois pas avoir eu un sentiment comme celui-ci une seule fois dans ma vie. On peut parler d'attirance ? Sans doute, mais c'est étrange, pourquoi est-ce qu'aucun homme avant lui ne m'a attiré ? Pourquoi est-ce que j'ai couché avec des femmes, les questions commençaient à germer au sein de mon esprit, je voulais savoir qui j'étais et qu'est-ce qui était en train de m'arriver.
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Il enfile son manteau et trace la route tête baissée, comme un homme sûr de lui, qui connaît avec certitude les cartes qu'il possède en main, qui sait pertinemment que l'arme est chargée, qu'il suffit d'une légère pression sur la détente pour que la poudre s'enflamme. Qu'il appuie, que le rouge ocre s'étale sur le blanc cassé des nuages, que mes craintes se propagent, que les ténèbres lasses de cette routine se déchaînent, qu'importe. D'un geste précis et réfléchi, à peine croyable, j'enfile mon manteau et fourre mes paumes dans le fond de mes poches. Mes guiboles en coton viennent égratigner la surface du béton, comme deux corps à l'horizontale qui pratiquent la fusion. Les oiseaux comme de vulgaires options sont éteints, c'est dans la solitude que les arbres déversent des paroles sans nom, parfois couplés par les crissements des pneus ardents. Les prunelles aimantées par les courbes du postérieur de l'objet fantasmé, je ne cesse d'imaginer, de pousser toujours plus loin le désir qui me hante. Je l'imagine, lui, contre le mur, la bouche entre-ouverte, le reflet de sa salive sur le coin des lèvres. Je le visualise, encore lui, toujours lui, le corps dénudé, le regard enjôleur, le cœur brusqué, ses doigts entrelacés aux miens. La représentation mentale que je m'en fais en vient à prendre trop de place, à me dévêtir de la réalité actuelle. Ses yeux se mêlent aux miens, des épées qui font croiser le fer, comme aveugle je ne remarque rien. « En tout cas on ne peut pas dire qu'il fasse chaud. Mais bon c'est pas désagréable ça va. » Pourtant j'ai chaud, terriblement, parce que je l'ai dans la tête, je l'ai dans la peau. C'est comme si il était là, collé à moi, deux températures qui ne deviennent qu'une. « Tu veux vraiment me parler de température ? » J'étale un rire épais, parce que de toutes évidences ce sujet est risible, sans goût. Il ne cherche qu'à tuer le silence, ce même meurtrier qui lacère déjà avec sa distance qui lui est propre l'un de mes organes principaux, le cœur. Archer, il a tiré en plein centre, il a sectionné une zone sensible. D'un geste maîtrisé j'attrape son poignet, le relève jusqu'à la hauteur de mon visage, fais face au dos de sa main et souffle tout l'air chaud que je contiens pour venir contrer les aléas de dame nature. « Monsieur vit un peu mieux la température ? Bien, puisque tu n'es pas partant pour me suivre dans des coins paumés et des forêts sombres, on peut toujours se perdre au cinéma, au bowling... ?   »
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