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Tim (+) Tiens un revenant.

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Ce soir j'étais en train de passer une soirée solo chez moi, je m'ennuyais tellement et la maison paraissait vide quand Zoé n'était pas là avec moi, j'envoyais quelques messages à quelques personnes quand on me prévenait qu'une soirée avait lieu dans une maison pas très loin de chez moi, je ne connaissais pas tellement la personne qui avait prévu cette fête mais cet ami m'avait invité à les rejoindre. Quitte à m'ennuyer quelque part autant le faire en dehors de chez moi, j'allais donc me préparer pour rejoindre cette soirée à quelques rues de chez moi et en arrivant je me demandais si j'étais pas redevenue étudiante d'un coup, je reconnaissais pleins de personne du campus pour le coup et je regrettais un peu d'être venue, je ne me reconnaissais plus quand je venais à ce genre de fête, aujourd'hui ma vie ce résumait à être maman et avoir un boulot et je ne regrettais pas mon ancienne vie. Je me décidais à y entrer et faire un peu le tour à la recherche de mon ami, il y avait tellement de monde que je me perdais un peu, je me faisais bousculer d'ailleurs assez souvent et je m'excusais à chaque fois avant de croire reconnaitre Tim, cela faisait longtemps donc je n'étais pas sûre, assez pour avoir eu une relation avec lui tout de même. "Timothy??"
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TIENS, UN REVENANT
— with Sally.

Je commence réellement à me faire chier ici. J'avais suivi un collègue, plus jeune que moi, et donc plus enclin à être invité aux soirées étudiantes. N'ayant pas de garde ce soir et n'ayant surtout rien de mieux à faire, j'avais accepté sans broncher. A pieds, nous avions arpenté de longs et larges les rues du centre ville pour finalement tomber sur l'appartement en question. On pouvait pas le louper : lumières, rires et musiques beaucoup trop fortes, si les flics ne débarquent pas ce soir, j'sais pas ce qu'il leur faut de plus. Les mains dans les poches et avec ma légendaire nonchalance, j'étais entré avec une grande hésitation.
Et là, ça fait une heure ou deux que j'y suis, que je tourne en rond à ne pas savoir que faire. Mes deux collègues sont dans les bras d'une jolie blonde pour l'un et pendu au goulot d'une charmante bouteille de vodka pour l'autre. J'suis adossé contre un des murs de la pièce et mon regard se perd sur la foule parce que oui, malgré la petite taille des lieux, c'est bien une foule qui évolue devant moi. J'sais pas comment ils ont réussis à tous rentrer ici mais visiblement, ça ne dérange personne de se retrouver coller contre les corps d'inconnus. Cherchant à fuir la proximité des autres, j'ouvre la porte fenêtre qui donne sur le balcon. J'sais pas si le propriétaire des lieux accepte la drogue mais j'en ai rien à faire et de toute façon, mis à part l'odeur de l'herbe, il ne le remarquera jamais. Je me roule un joint et l'allume sans plus attendre. Je profite d'une première bouffée de ce traitement de fortune lorsque j'entends quelqu'un prononcer mon prénom, en entier, j'ai horreur de ça. Par réflexe, je lance par dessus la barrière le petit tube blanc avant de me retourner vers Sally. Et merde. « Hey ... », la surprise et la gène peuvent s'entendre dans ma voix. D'un geste de la main, je chasse la fumée qui stagne devant mes yeux, « je savais pas que tu serais là ce soir ». Il fallait que, parmi toutes ces personnes, je tombe sur une ex que j'ai lamentablement plantée avec de m'enfuir en mission. T'as vraiment de la veine, Tim.    


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A priori ce soir j'aurais dû m'écouter et rester à la maison à ne rien faire, je ne savais pas que je tomberais sur un ex, le genre d'ex froussard qui m'avait quitter avant de partir, bon ok je préférais cela plutôt de croire à une histoire et finir cocue au moins là j'ai garder mon honneur mais ce faire quitter quand on aimait réellement une personne ce n'était jamais une chose que prenait assez bien. Ce soir je m'ennuyais autant que quand j'étais chez moi et le pire dans tout ça c'est que j'étais entouré d'étudiant, que mon ami était introuvable et que je ne me reconnaissais plus dans ce groupe d'étudiant. Aujourd'hui j'étais maman d'une petite fille et j'avais un boulot ors forcément faire la fête, boire jusqu'à ne plus tenir sur ces pieds, s'envoyer en l'air avec le premier mec venu et se défoncer n'était pas forcément ce qui me donnait envie loin de là même. Je me retrouvais à bousculer des gens pour me frayer un passage jusqu'à bousculer Timothy, je n'étais pas sûre que ce soit lui parce qu'il n'était pas censé être revenu, enfin du moins je n'avais pas eu de ses nouvelles mais bon je reconnaissais quand même Tim, je le regardais quand il me fit face et que j'ai eu la confirmation que c'était bien lui devant moi , sa remarque me fit secouer légèrement les épaules. "On est deux, je ne savais même pas que tu étais en ville de mon côté." C'était un mini reproche parce que bon en plus de m'avoir planté il ne prévenait même pas de son retour, on était peut être plus ensemble mais je pensais que c'était la moindre des choses.
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TIENS, UN REVENANT
— with Sally.

Dans l'obscurité de la nuit et avec la musique beaucoup trop forte qui brouillait chacun de mes sens, je n'étais pas certain au premier abord que c'était elle qui venait de faire son entrée sur le balcon. Mais j'en fut assuré lorsqu'elle prononça mon prénom, en entier, ce que je déteste par dessus tout. J'ai d'ailleurs du tiquer en l'entendant. Je prie pour qu'elle ne sente pas l'odeur d'herbe environnante : elle n'est pas spécialement au courant pour mes petits « problèmes ». Elle s'approche et m’envoie une petite pointe de reproche, me rappelant que je l'ai prévenue ni de mon départ, ni de mon retour. Je passe ma main dans mes cheveux blonds et répond d'un air hésitant « tu sais, j'suis pas revenu depuis très longtemps ». Ne mens pas Tim, ça fait plus de six mois que tu es rentré et que tu aurais du la prévenir. Mais j'sais pas, j'ai jamais été très habile avec les exs et puis de toute façon, on était pas sur la même longueur d'onde avec Sally. Elle voulait du sérieux, du concret et moi c'était tout ce que je fuyais. Alors j'ai fais ce que je sais le mieux faire : planter les jolies demoiselles sans la moindre explication. Je ne sais pas ce que Sally pense de moi aujourd'hui, je ne sais pas si elle va vouloir une discussion sans fin, je ne sais pas non plus si elle tient toujours à moi. A vrai dire, j'espère que non. « Tu fais des soirées étudiantes maintenant ? », avec une fille sur les bras, j'avais du mal à y croire. C'est d'ailleurs aussi un peu ça qui m'a conforté dans l'idée qu'il fallait que cette relation cesse. Des enfants, des responsabilités, j'suis pas prêt pour ça.    


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Je n'étais pas à ma place ici et quand je me retrouvais devant Tim je me trouvais encore moins à ma place, il m'avait quitté et clairement il m'avait fait comprendre qu'on avait pas les mêmes attentes, là j'étais devant lui et je m'étais très bien rendu compte qu'il était en train de fumer un joint, j'étais maman mais pas à la masse, encore l'année dernière j'étais étudiante, je m'étais déjà défoncé avec la boisson et ce genre de chose, la fumée devant nous je l'avais reconnu à l'odeur. Là tout de suite je me rendais compte que oui pour lui je n'avais clairement pas compter, qu'on avait pas eu le même genre de sentiment à l'égard de l'autre, moi je m'étais fait du soucis pour lui les premiers temps en me demandant s'il était en bonne santé, encore vivant quoi mais lui m'avait clairement oublier. "Ouais enfin si je ne t'aurais pas croiser ici je ne serais toujours pas au courant, c'est pas comme ci tu étais en train de m'envoyer un message à l'instant." Je n'étais pas ici pour lui prendre la tête mais lui faire comprendre qu'il aurait pu faire un effort. "Contente de voir que t'es toujours en vie." C'était un peu pour le piquer mais aussi très sincère, il essayait de me faire la discussion ou fuir celle qu'on essayait d'avoir au contraire mais bon on avait des choses à rattraper, je ne savais pas si c'était sincère venant de lui de s'intéresser à moi. "Non j'étais seule, je m'ennuyais je me disais pourquoi pas mais je comptais quitter la soirée avant de tomber sur toi et de ton côté je te retourne la question??" Je ne sais pas trop ce qu'il faisait ici, généralement les mecs qui revenait de mission avait d'autres choses en tête que venir dans des fêtes étudiantes.
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TIENS, UN REVENANT
— with Sally.

« Ouais enfin si je ne t'avais pas croisé ici je ne serais toujours pas au courant, c'est pas comme si tu étais en train de m'envoyer un message à l'instant », touché. En effet, la fidélité, c'est pas mon genre. La ponctualité encore moins. J'arque un sourcil puis réponds sur un ton neutre, « et c'est pas non plus comme si on était en bons termes à mon départ ». Ah l'insolence, grande amie devant l'éternel. Cette insolence qui m'échappe complètement et qui surtout est ma barrière face aux malaises, lorsque je suis acculé et que je ne peux plus m'échapper. Elle m'adresse ensuite un « contente que tu sois toujours en vie » un peu piquant, ce qui m'arrache un bref sourire ironique avant que je sorte mon paquet de clope de ma poche. J'en glisse une entre mes lèvres pour ensuite l'envelopper de mes mains avant de l'allumer. J'apprécie énormément Sally, nous avons passé des moments formidables ensemble et je ne l'oublierais pas. Mais je n'ai jamais ressenti le besoin de la prévenir de mon retour, c'est un fait. Je prends une première bouffée de cette fumée revigorante lorsque mon attention se porte une nouvelle fois sur la jolie brune, « non j'étais seule, je m'ennuyais je me disais pourquoi pas mais je comptais quitter la soirée avant de tomber sur toi et de ton côté je te retourne la question ? ». J'acquiesce silencieusement, j'vois qu'on est dans le même cas. Je prends une seconde bouffée avant de lui répondre en laissant échapper la fumée, « j'ai suivi un collègue, mais c'est pas vraiment mon genre de soirée ». Je n'ai jamais été étudiant. Je suis un grand fêtard, j'aime boire et m'amuser mais ce genre de soirée, très peu pour moi. Une bonne pinte avec des potes, c'est ça que j'aime. « Alors je m'isole sur le balcon, la musique me crève déjà moins les tympans », avec un crâne dans un aussi piteux état que le miens, autant de décibels ne sont pas très agréables. Je pense déjà à quitter cet appartement. Mais pour aller où ? J'en sais rien.    


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Tim avait compter pour moi, beaucoup plus que je n'avais compter pour lui et je le savais au final, je m'étais toujours trop investi que les hommes dans mes relations c'est surtout pour ça qu'aujourd'hui j'ai beaucoup de mal à offrir mon coeur mais je ne pensais pas qu'il me laisserait sans nouvelles si revenait en ville, apparemment si et j'étais un peu déçue qu'il ne me considère un peu que comme une ex, on était pas rester en bon terme, il avait surement pas été amoureux de moi mais on avait eu des moments géniaux tout de même du coup je trouvais injuste qu'il ne me prévienne pas. "Je n'étais pas non plus une pute que tu as trouver sur un trottoir il me semble donc je sais pas c'était un minimum." C'était un reproche comme un autre mais j'avais garder un ton calme parce que je ne voulais surtout pas qu'on s'embrouille juste être sincère et lui montrer que j'étais tout de même un peu déçue. Le principal c'est qu'il soit en bonne santé, au point de ce défoncé les poumons avec sa clope mais bon après chacun faisait ce qu'il voulait, j'avais fumer aussi avant d'avoir Zoé et parfois cela m'arrivait encore quand elle n'était pas avec moi. J'étais tombé par hasard sur lui et j'étais un peu déçue par son comportement par rapport à son retour mais d'un autre j'étais assez contente de le voir, pas au point de lui sauter au cou mais tout de même j'avais aimé ce mec donc c'était plutôt cool de le revoir. "Apparemment il s'est trouvé une occupation monsieur le collègue." S'il était seul c'est bien que son collègue avait du trouver une jolie nenette avec qui s'occuper. "Je suis sûre qu'avec un peu de chance tu peut trouver une nana qui te tiendrait compagnie aussi." Il était beau garçon et il se faisait autant chier que moi mais avec un peu de chance il trouverait une jolie fille avec qui passer du bon temps, après tout j'avais eu l'impression que toutes les nanas à l'intérieur était en chaleur.
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— with Sally.

Une pute ? Je me contente de hausser les épaules. Tu sais très bien que malgré mon apparente insolence et mon éternelle indépendance, je ne te considère pas comme une pute. Loin de là. Si c'était le cas, je ne me serais même pas intéressé à toi, pas même l'espace d'une seconde. Seulement, je ne me sens pas redevable. Après notre rupture, je ne me sentais pas l'obligation de t'avertir de mes moindres faits et gestes. De plus, j'sais pas comment vous faites les femmes pour rester en bons termes avec un mec qui vous a lamentablement laissé tomber. Moi j'peux pas. Peut-être trop d’ego masculin, trop de fierté pour poursuivre un amour en amitié. Qu'importe, je laisse échapper un ricanement lorsque tu me montres mon compère à présent très affairé avec une jolie blonde. Ils sont littéralement collés l'un à l'autre, elle l’attrapant par le cou et lui faisant glisser ses paumes sur ses hanches rebondies. C'est qu'ils ont de l’appétit les militaires. « Il a bien raison, 'faut qu'il profite avant la prochaine mission » je hoche la tête en sa direction. On vient à peine de rentrer de Syrie alors il a de nombreux mois pour profiter. Je fais un pas en arrière pour m'accouder à la barrière du balcon et continuer de consumer ma clope. « Je suis sûre qu'avec un peu de chance tu peux trouver une nana qui te tiendrait compagnie aussi », j'arque un sourcil, surprit. Habituellement, je ne refuse pas la chaleur d'une jeune femme mais ce soir, c'est pas vraiment mon but. A en juger par le manque de tissu sur les corps, je pourrais probablement en séduire quelques unes, sans difficulté, peut-être même que je pourrais te séduire toi, mais très franchement, ce soir j'ai juste envie de picoler jusqu'à ne plus me souvenir de mon nom. « C'est gentil de te soucier de ma compagnie, mais je suis déjà accompagné pour ce soir », je me baisse et ramassa la bouteille de rhum qui était à mes pieds et pour illustrer mes propos je la tient fièrement face à tes yeux. « T'en veux un peu ? », généreux de nature, je te tend le tout pour que tu y goûtes si l'envie t'en prend, si tu as envie de te saouler avec moi.    


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Je l'avais un peu mauvaise qu'il en me prévienne pas, pas parce qu'il avait des comptes à me rendre mais parce que j'aurais pu le penser mort, après tout il était pas parti en vacance et même s'il m'avait largué et que oui j'aurais peut être dû l'oublier, je ne pouvais pas, je n'avais plus de sentiment pour lui mais il avait compter pour moi et forcément je me ferais toujours du soucis pour lui quand il partirait en mission, je ne me changerais pas et je me ferais toujours du soucis pour les gens que j'appréciais même mes exs. Je portais mon attention sur ces accompagnants et apparemment il ne finirait pas sa soirée avec eux, moi j'étais sur le point de quitter la soirée avant de tomber sur lui et je me demandais ce que lui faisait encore ici, il avait plus l'air de s'emmerder ici et en plus il était seul. "J'ai jamais dit qu'il avait tord." Pourquoi ce priver après tout, si son camarade était célibataire et qu'il avait besoin de s'envoyer en l'air avec une demoiselle libre à lui, personne ne le jugerait et encore moins moi, chacun faisait ce qu'il voulait de son cul et en l'occurrence là, ça ne me regardait pas. Je n'étais pas non plus là pour m'occuper de ses affaires mais bon je le voyais seul et il y avait un tas de femmes ici qui ne diraient pas non pour passer une nuit avec lui du coup je lui demandais pourquoi lui ne ce trouvait pas une jeune femme pour avoir de la compagnie. "Pas conversation pas de prise de tête tu me dira." Je le regardais dans les yeux avant de me placer à ses côtés pour poser mes coudes sur la barrière du balcon, je lui pris la bouteille des mains en souriant. "Je n'ai rien de mieux à faire après tout." Je n'avais pas ma fille après tout alors autant en profiter ce soir, j'apportais la bouteille à mes lèvres et je bus une gorgée de la boisson avant de lui rendre. "Merci pour le partage."
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