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Je n’aimais pas les hôpitaux. Je les haïssais même. Je n’avais jamais compris comment mon frère aîné avait pu choisir de faire sa carrière dans cet univers. Enfermé, entre ces murs aseptisés, sous ces néons à la lumière blafarde, dans ces odeurs d’iode et de produits désinfectants, je tournerais fou. Ce dégoût du monde hospitalier remontait à mon adolescence, lorsque ma petite sœur avait succombé à sa leucémie, les toubibs étant incapable de la sauver de cette terrible maladie. Mais fallait croire que ma phobie avait des limites : pour James, j’étais capable d’outre passer mes frayeurs de gosse et de franchir l’entrée de l’hôpital. Dans le hall, je sentis déjà mon pouls s’affoler. Est-ce que c’était l’effet hôpital ou bien le stress de ne pas savoir dans quel état j’allais le trouver ? J’étais rongé par l’inquiétude, les remords. J’aurais du le retenir, l’enchainer, ce soir là, ce soir où il s’était confié, où il m’avait révélé son besoin de vengeance. Parce que ça ne pouvait pas être un hasard si dans un timing presque coïncident j’apprenais ensuite son agression à l’arme blanche et son hospitalisation ici. Il avait voulu faire sa justice tout seul, j’en étais certain. Ce qui me faisait penser que j’avais pêché en tant qu’amis, j’aurais du être là, j’aurais pu empêcher cela… Et c’est donc assailli par la culpabilité que je poussais doucement la porte de sa chambre, sans vraiment savoir comment j’allais le retrouver, si il était endormi ou conscient…
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J'vais bien.

Denys et James

J’ai toujours été quelqu’un d’actif. Qui n’aimait pas rester planter au même endroit plus d’une heure. Et là, j’étais obligé. Je veux dire, on ne me laissait même pas la possibilité d’aller pisser sans l’aide d’une infirmière ou infirmier. Ni même d’aller fumer une cigarette tranquillement. Non, avec les médicaments je ne savais pas si je parviendrai à tenir debout sans assistance. Cependant, c’était quelque chose de très dur. J’avais des douleurs qui me prenaient l’intégralité du ventre, ainsi que la colonne vertébrale qui à chaque mouvement me lançais violemment. Et je ne parlais pas des envies de vomir qui deviennent comme quotidiennes. La bouffe était immangeable. Et comment il s’occupait de moi, me donnait envie de me tirer les cheveux. Comme un gosse. Alors que j’ai dépassé les vingt-cinq piges. Ce qui me chagrine le plus, c’est de ne pas voir le bout du nez de mes frères et sœurs. Ils ne se sont pas déplacés pour me voir, dès qu’ils ont su que j’allais bien. Que j’étais hors de danger ils se sont fait un plaisir à dire que le déplacement n’était pas nécessaire. Je ne crois pas que j’arriverais à leurs en vouloirs. Il faut dire qu’à part gémir de douleur, de voir ma tête de shooté. Ça ne sert pas à grand-chose. J’entendis la porte s’ouvrir, et mes paupières firent la même chose. Je regardais longuement qui pouvait bien venir en ce moment. Alors que j’apercevais la tête de mon meilleur ami. J’ai failli mourir, est-ce que lui, va terminer le boulot ? Je n’ai pas assuré comme pote, je lui ai fait comprendre que j’allais simplement à la maison, alors que non. J’imagine qu’il ne doit pas être super content d’apprendre ça. Surtout qu’en plus, j’étais contre le fait qu’Harley vienne à lui informer de ma situation. « Salut mec. Je suis vivant. Va falloir plus que ça pour me tuer. » Blague de merde, journée de merde. Semaine de merde.
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Mon pouls s’accélérait à mesure que j’approchais de la porte de sa chambre. Nerveux. Tendu. Ma main tremblait même un peu lorsqu’elle se saisit de la poignée. Harley m’avait dit que James s’était fait agressé, qu’il était hors de danger, mais j’avais quand même beaucoup d’appréhension quant à l’état dans lequel j’allais le trouver. Je poussai la porte et fis un pas dans la pièce, me figeant rapidement pour détailler mon ami, allongé dans son lit. Ses prunelles accrochèrent les miennes un instant et il lâcha une petite phrase chargé d’humour noir et je secouai la tête, un sourire se dessinant malgré moi au coin des lèvres : « T’es pas possible… » Même couché, même anémié, même affaibli, il trouvait le moyen de lâcher des vannes. Mon regard détaille la perfusion au dessus de sa tête un instant, grimaçant. Bordel ce que je détestais les hôpitaux, l’odeur qui régnait ici, les néons, ce blanc ambiant… Mes yeux se fixèrent à nouveau sur mon pote, m’avançant vers lui pour reprendre : « Comment tu te sens ? » Je pourrais attaquer direct en lui demandant ce qu’il s’était passé mais je redoutais la réponse : j’avais merdé. C’est d’ailleurs ce que je finis par laisser échapper dans un soupir : « J’aurais du te retenir ce soir là… J’aurais du te raccompagner chez toi. J’aurais pas du te laisser partir. » Plein de regrets… Si seulement j’avais le pouvoir de re jouer cette soirée…
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J'vais bien.

Denys et James

Je ne voulais pas inquiéter Denys. Je crois honnêtement que c’est la dernière chose que je veux. Mais, en même temps. Je savais qu’il s’en voulait. Que c’était parti de ce soir-là. Ce n’était pas lui le fautif à mes yeux, il avait assuré. Il avait tout fait pour me faire réaliser que ce n’étais pas une bonne chose. Et comme un con, j’ai juste supposé que si la justice ne pouvait rien faire, et bien moi. Je pouvais. Lors de sa question, je haussais les épaules. Ce sourire toujours présent sur mes lippes. Les gens n’avaient pas besoin de me voir mal, surtout qu’il y avait toujours pire ailleurs. « Je vais bien. Si j’étais célibataire je suis sûr que pleins de nanas viendraient me voir pour voir ma cicatrice de guerrier. » Ou peut-être pour ce foutre de moi, à voir de quelle manière on voit les choses. Et là, je me braquais. Je baissais les yeux sur mes poignets, sur le bandage qui entourait mon ventre. Ce moment devait bien arriver, j’espérai juste que cela ne soit pas maintenant. « Arrête Denys. Tu voulais faire quoi ? M’attacher ? Tu pouvais rien faire. T’avais réussi à me détacher de cette idée. Mais je ne pouvais pas, et je voulais pas te foutre dans ce merdier. C’était mon affaire. » Je ne souris plus, je sens d’ailleurs une pression, et une drôle de sensation. Il savait que ce type avait touché Harley, qu’il lui avait montré son sexe. Pour quémander des caresses. Comment je pouvais vivre avec ça et sans jamais intervenir ? Ce n’était pas humain d’avoir ça sur les épaules. Je soupire, bruyamment en détournant mon regard pour le poser sur les traits de mon meilleur ami. Je n’aime pas que les gens me voient de cette manière, je ne le supporte pas. « Je n’ai eu le temps, de dire à Harley de ne pas prévenir les gens. C’est une perte de temps, je ne suis pas encore mort. »  
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 J’aimais pas cet endroit, cette ambiance, oppressante, ce blanc aseptisé partout… Et cette odeur, l’odeur si caractéristiques des hôpitaux et qui emplissait la pièce.  Ca avait le don de faire remonter tout plein de trucs, des souvenirs enfouis, ceux de ma petite sœur partie trop jeune. C’était de là que ça datait, mon dégoût des centres hospitaliers. Je me fixais donc sur mon ami, le questionnant sur son état, me focalisant là dessus plutôt que sur l’endroit où nous étions. Puis il avait beau être couché dans un lit d’hôpital, le bras relié à des tubulures de perf, il n’en avait pas perdu son humour pour autant mon petit James. Un petit rire s’échappa alors de mes lèvres. « Je suis sûr que les infirmières vont se battre pour t’avoir comme patient. Mais bien ton alliance en vue, pour pas leur faire de faux espoirs. » Bref mon sourire s’estompa ensuite, pour laisser échapper mes remords quant à cette soirée. Je ne cessais de la rejouer dans ma tête, cette scène, cet échange entre nous, et j’en arrivais toujours à la même conclusion : j’aurais pu, j’aurais du le retenir, l’empêcher, insister davantage pour qu’il se calme. James ne m’en voulait pas, il objecta qu’à part en m’attachant je n’aurais pas pu empêcher la chose. Puis son sourire ayant complètement disparu, il soupirait que lui rendre visite ici était inutile, qu’il n’était pas encore mort. « Ils disent quoi les doc ? C’est grave ? Tu vas rester combien de temps ? Tu vas avoir des séquelles ? » Flot de questions dans lesquelles perlaient mon inquiétude. Je savais que James faisait davantage de rétention d’info que son mari, mais je voulais savoir, je voulais être là, je voulais me rattraper. Si il lui fallait du sang, moi j’étais prêt à surmonter ma trouille des aiguilles pour aller lui faire un don.
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