une nuit et retour à la réalité ▬ JUPITESSA

Une nuit et retour à la réalité

— JUPITESSA

Odessa était entrain de s'habiller, ou plutôt se rhabiller. Elle se trouvait dans une chambre, les idées encore confuse de ce qui venait de se produire, elle essayait de remettre les événements dans l'ordre. Un peu plus tôt dans la soirée, elle avait décidé d'allée à une soirée sur le campus, pour oublier la tonne de problème qui lui tombait dessus dernièrement. Ayant besoin de ne penser à rien, elle avait de suite rejoint son meilleur ami, Jack Daniels. Seulement, au bout du quatrième whisky sans doute, elle se fit bousculer par un jeune homme qu'elle aperçut que de dos, si elle aurait sans doute hurlé d'habitude, là elle fut attiré par un bout de papier dans sa main. L'homme en question lui demandait de le rejoindre, clairement affirmé sur le papier qu'il voulait couché avec elle. Pourquoi fallait il que ça lui arrive à elle ? Pourquoi fallait il que l'alcool la rende aussi spontanée et pleine d'envie d'affection ? Il faut dire qu'en ce moment, la jeune femme était en froid avec sa meilleure amie, ne partageait plus rien avec Melchior et ne voyait pas beaucoup Elisabeth. Bref, la solitude de ces derniers jours la poussèrent dans les bras de cette inconnu. Les choses qui suivirent furent intense et Odessa n'eut pas le temps de comprendre quoi que ce soit, qu'il commençait déjà à s'en aller. « Et tu pars comme ça ? » Finit elle par dire alors que la situation commençait à vraiment bisard, jamais elle n'avait fait ça avant, un coup d'un soir avec un inconnu c'était une première.

MAY

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Night experience
Odessa & Jupiter

Tout commence sur un morceau de papier. Des mots inscrits à l'encre de mes veines sur l'épiderme de ce dernier, une demande vulgaire digne d'un homme de la rue assoiffé de chair et de services. Rien de tout ça ne semble correspondre au reflet qui s'affiche dans les miroirs, dans le retour imagé qui se loge sur les verres de la fenêtre. Les corps éteints après s'être longuement allumés, frottés, comme l'allumette et son paquet, je me relève, enfile à toutes allures les quelques morceaux de tissus qui composent ma tenue de soirée et d'un pas élancé me dirige vers la sortie. Les mains dans les poches, le regard fuyant, le sourire cassant, je m'apprête à tirer révérence, cependant coupé d'une question amer, pointue, taillée comme une lame pour que le coup soit plus fort, plus violent, pour que l'entaille parvienne à s'élargir dans les secondes qui suivent. Un véritable meurtre verbale. « Et tu pars comme ça ? » De toutes évidences, je n'ai rien d'autre à répondre que oui. Oui, oui, je suis désolé, oui je pars comme ça. Oui je suis un connard, un abruti, un homme qui ne prend plus conscience de ses actes, qui ne te respecte pas, non, je ne te respecte pas. Je ne te respecte pas et ne compte pas te respecter, je ne sais pas même pourquoi, c'est comme inscrit sur une liste mentale que je me pousse à suivre d'heure en heure. Toi tu es là, à la fois belle et douce pourtant tu attises cette colère en moi parce que tes traits sont les siens à elle, à cette fille que j'aime encore au fond de moi. Bordel que ça fait mal, j'ai l'impression que mes cages thoraciques se resserrent, que mon cœur se compresse, j'ai l'impression d'étouffer, de mourir à petit feu, de succomber à des blessures du passé que chaque jour je fais mine d'oublier. « Je dois partir autrement ? »

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Une nuit et retour à la réalité

— JUPITESSA

« Je dois partir autrement ? » Et là, elle se sent conne la petite Odessa, elle se sent comme nauséeuse tout à coup d'avoir été un objet pendant ces minutes qu'ils venaient de passé ensemble. D'accord, elle connaissait parfaitement le principe d'une coucherie sans lendemain mais de là à être traité comme ça. Elle ne savait même pas son prénom, ni même pourquoi il lui avait donné ce mot, absolument rien car aucun mots n'avaient été prononcé depuis qu'elle l'avait rejoint. Se sentant confuse et déstabilisé par cette scène, la jeune femme ne put s'empêcher de ressentir de la colère envers cet homme qui semblait totalement se ficher d'elle. Apparemment, il semblait avoir eu une envie soudaine que la jeune femme avait assouvit. Il ne la regardait même pas dans les yeux. « Tu pourrais au moins me regardé, ou je sais pas m'expliquer.. » La tension est à son maximum, elle peut sentir qu'il veut partir, la fuir mais impossible de comprendre ce qu'elle à bien pu faire pour le rendre ainsi. Enfin si c'était elle. Avait il accepté un défi d'un autre garçon et à présent qu'il avait réussi, il partait ou avait il vraiment voulu coucher avec elle et il regrettait ? Peut importe les raisons, Odessa se sentait réellement mal d'avoir été ainsi l'objet sexuelle de quelqu'un.

MAY

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