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Bonilia || Silence means a lot sometimes

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Silence means a lot sometimes
feat. Bonilia
Et pourtant, les apparences, j'essaye de les garder. Je me lève chaque matin et je souris, pendant 5 minutes, il parrait que ça aide et une optimiste comme moi ne peux qu'y croire, mais je ne vais pas bien. Les médecins disent que je vais bien, que le stresse et la fatigue me provoquent des symptômes qui peuvent être assimilé à une rechute mais ce n'en est pas une, pourtant, je ne me sens pas bien. Je ne me sens pas moi. J'ai l'impression que le cauchemar recommence, que je vais le revivre et putain, j'ai pas envie, j'ai pas envie de mourir, pas maintenant, pas encore, c'est trop tôt, j'ai trop de choses à vivre, à faire, à dire, à accomplir, à réaliser ... Le cauchemar semblait pourtant avoir disparu depuis 2 semaines. 2 semaines sans signe alarmant, et le 15, visite de contrôle à l'hôpital, on me dit ce que je sais déjà, ce qu'ils repètent, que ça va. Pourtant, je ne suis ni sereine, ni bien, les rechutes sont fréquentes pour le cancer. Je suis en rémission et il y a cette angoisse que je n'arrive pas gérer maintenant. Et encore moins quand je sens que mon nez saigne en plein milieu du bar. Je quitte la salle précipitamment, m'enfermant dans les toilettes, tentant de retenir mes larmes, mes angoisses, mes peurs. Je me pince le nez, tête penchée en arrière, en attendant que ça passe, tentant de contrôler la crise par un exercice respiratoire. Quand je sens que c'est mieux, que je ne saigne plus, je sors et l'image qui se reflète dans le miroir, c'est tellement pas moi. L'angoisse m'a poussé à ne plus manger, me coupant l'appétit, j'ai perdu du poids, rien d'alarmant, mais je le vois, j'ai une mine attroce, du mascara sous les yeux, je tente de cacher ça tant bien que mal et je quitte les lieux, mais impossible pour moi de rentrer à la cabot, d'affronter le regard des filles, de toutes les voir me regarder alors que je suis vulnérable ... Je finis par atterrir devant sa chambre, moi et mon teint blafare. Peut être que je le dérange ? Que sa copine est là ? J'en sais rien.. Je prends une inspiration et je frappe. Priant pour qu'il m'ouvre mon Bona. Ce soir, je ne veux voir personne, personne sauf lui, car lui c'est lui tout simplement.


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Bonaventure se trouvait seul dans sa chambre à la Quincy House. Il aurait très bien pu se trouver à son appartement mais depuis le départ de sa meilleure amie Amanda (accessoirement sa colocataire), il avait repris le chemin de sa confrérie histoire de ne pas se retrouver seul. La grossesse surprise de sa mère avait remis tout en question, le plongeant sans le vouloir dans une bulle d’insécurité grandissante. Tiens, il y a quelques jours, il s’était même bagarré avec un autre fan de comic tout simplement à cause d’un désaccord profond sur Captain America et son allégeance à Hydra. Une bagarre où il s’était vite retrouvé la tête en vrac et en garde à vue. D’ailleurs son visage portait encore quelques stigmates mais rien de bien méchant. Le pire était derrière lui. Néanmoins, comme depuis plusieurs jours voire semaines, il ne trouvait pas le sommeil. Son dos semblait être en accord avec son trouble psychologique et le torturait de mille et une façon. L’envie de téléphoner à Emilia et de la supplier de lui donner quelques médicaments étaient plus que tentante mais le Quincy tenait bon. Seulement la question qui se posait était : pour combien de temps ?!

Des coups à la porte le firent tourner la tête. Il était tard… peut-être était-ce Mira songea-t-il avant de se rappeler qu’elle bossait ce soir-là. Bon gré, mal gré, il se releva et grimaça en sentant le tiraillement dans son dos. « Emi’ ? Qu’est-ce qui se passe ma puce ? » lui demanda-t-il aussitôt en voyant l’expression sur le visage de son petit amour. Aussitôt sa main vint chercher la sienne pour mieux la tirer dans sa chambre et refermer la porte, les plongeant dans une paisible semi-obscurité. « Tu veux rester dormir ici ? » lui proposa-t-il aussitôt en sentant que si elle était venue, c’était pour être avec lui. Il se fichait bien que ce n’était pas vraiment raisonnable de passer la nuit avec une autre femme que sa petite-amie mais Emilia était spéciale. Elle en savait très certainement plus que n’importe qui sur lui. Alors, l’accueillir dans ses bras pour un câlin réconfortant, c’était la moindre des choses.




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Silence means a lot sometimes
feat. Bonilia
Je n'ai que 23 ans, je ne devrai pas avoir à vivre ça. Je ne devrai pas avoir le coeur qui bat à mille quand je sens que je vais tomber dans les pommes a cause d'une petite crise d'hypo ou bien me mettre dans un état de stresse quand je saigne du nez. Je devrai profiter de cette jeunesse que je peux avoir grâce à mon combat contre le cancer que j'ai gagné il y a quelques années ... Mais comme un foutu démon, ce cancer reste dans ma mémoire. Il a marqué mon corps de cicatrices et s'est gravé dans mon esprit et après avoir vécu sans limite, maintenant je fais attention et être là, à stresser c'est juste pas normal alors dans ces chiottes, je fais les cents pas, et les larmes coulent sans que je le veuille vraiment, mon coeur bat à mille à l'heure et je tente de reprendre le dessus en respirant. Et quand ça va mieux, je prends le chemin de la maison avant de décider d'aller le voir lui, mon Bona, mon ancre, mon tout, c'est de lui que j'ai besoin, c'est à lui que je peux en parler et il me connait, je sais qu'en un coup d'oeil, il saura qu'il y a un problème, il verra que j'ai maigri, il verra que j'ai peur, Bona et moi, c'est comme ça, c'est l'amour platonique, c'est l'amour pur, c'est un regard pour se comprendre. C'est le genre d'amitié qu'on a une fois dans sa vie. C'est le genre d'amitié fusionnelle pour laquelle on pourrait renoncer à tout.

Devant sa porte, je frappe, et j'attends, j'attends qu'il ouvre. J'entends des pas derrières la porte, mais pas comme d'habitude, on dirait que je tombe à pique, qu'il a mal. La porte s'ouvre et je découvre mon si proche ami de l'autre côté de la porte. Il a des airs fatigués et inquiet, qui se transforme en un air terriblement inquiet en me voyant. Je le regarde avec cet air de peur sur mon visage, je le regarde avec cet air de désespoir dans les yeux. Il comprend, sans même que je ne dise un mot. Il comprend. Je me mords la lèvre inférieur pour me forcer à ne pas pleurer comme ça d'entré alors qu'il me demande ce qu'il se passe, j'arrive juste à hausser les épaules, en silence, sa main trouve la mienne et il m'entraine dans la chambre, dans l'obscurité de la pièce. Il referme la porte derrière moi et me propose de dormir ici, mes yeux ne quittent pas les siens alors que je dis Je veux bien .. parce que c'est de lui que j'ai besoin ... Juste de lui et de sa force. Juste de lui et de l'amour qu'il a pour moi et de la confiance que je lui porte. Tu as mal ... ? je lui pose cette question, parce que ça m'intéresse réellement et aussi, un peu pour détourner l'attention de ma mine de mort vivante je l'avoue ...


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Comment ne pas être inquiet en voyant sa mine ? Emilia avait beau savoir cacher ses faiblesses à son entourage, cela ne fonctionnait pas avec lui. Il la connaissait bien trop pour déceler cette peur au fond de son regard, ses larmes qu’elle avait laissé couler sur ses joues. « Oui mais ne cherche pas à me détourner de toi ma belle, ça ne fonctionne pas, tu le sais bien » lui répondit-il avec tendresse et douceur comme s’il craignait de l’effrayer. Elle lui paraissait si fragile à cet instant précis qu’il maudissait la personne qui lui avait fait du mal. Etait-ce son petit ami ? Cela faisait un moment qu’elle ne lui avait pas parlé de ce dernier qu’il se posait beaucoup de questions. « Allez viens… » dit-il en la tirant par la main vers son lit où il la força à s’asseoir pour mieux attraper l’une de ses jambes afin de lui ôter sa chaussure. Bonaventure réitéra l’opération avec la suivante avant de s’attaquer à son manteau qu’il jeta négligemment sur la chaise de son bureau. Puis, il s’attaqua à son écharpe. « Tu veux que je te prête un T-shirt pour dormir ? » lui proposa-t-il en posant sa main sur le sommet de son crâne pour mieux laisser sa main glisser et caresser sa joue. Il avait envie de prendre soin d’elle, qu’importe ses propres problèmes. Limite, ce n’était pas plus mal : la présence d’Emilia le détournait de ses pensées sinistres, lui offrant une bonne occasion de penser à autre chose, de faire autre chose même. Sans trop attendre sa réponse, il se détourna d’elle pour aller chercher un long T-shirt. Un de ses préférés : celui de son ancienne équipe de basket ball. Le Quincy n’autorisait pas grand monde à le porter, voire même personne car c’était un bout de son ancienne vie qui lui manquait trop. Pourtant, Emilia le portait régulièrement, en fait, à chaque fois qu’elle venait à l’improviste pour passer la nuit dans ses bras. A force, il portait même son parfum malgré tous les lavages songea-t-il un brin nostalgique. « Change toi, tu seras mieux habillée comme ça pour dormir » l’encouragea-t-il avant de se pencher vers elle pour déposer un baiser sur son front, contournant le lit pour s’y coucher dans sa place. Elle n’aurait qu’à venir le rejoindre une fois qu’elle serait prête. Ainsi, dans la chaleur de la couette, peut-être parviendrait-elle à lui confier ce qui semblait la ronger.


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Je tente de détourner l'attention de mon état, ça marcherai avec n'importe qui, tout le monde aurait changé de sujet sans remarquer mon manège, ma petite manipulation, mais Bona, lui, il n'est pas comme tout le monde, il n'est pas n'importe qui, non, lui, il est bien plus important. Bonaventure, c'est mon âme soeur, celui qui sait tout, si il est mal, je vais mal, si je vais mal, il va mal, on est lié, par un truc invisible, bien plus fort que tout; Si un jour, il venait à me laisser, à mourir, je perdrai une partie de moi, c'est certains. Bona, c'est un amour pur et in quantifiable. Bona, c'est mon tout. Personne ne m'emmènera loin de lui. Et dans le fond, si je suis venue ici, c'est parce que je savais qu'il ne lâcherai pas l'affaire. Je savais qu'il comprendrai ... Alors il m'avoue qu'il a mal, de toute façon, je le sais, je le vois.. Il me parle avec tendresse et douceur, il sait comment faire Je sais ... que je réplique d'une moue presque boudeuse, prise sur le fait. Mais je sais qu'il ne m'en tiendra pas rigueur. Il me tire doucement la main pour m'entrainer sur le lit, m'asseyant doucement, il attrape une de mes jambes pour retirer ma chaussure et fait de même de l'autre côté avant d'attraper mon manteau, mon écharpe et de les délaisser sur une chaise à côté, avec douceur et gentillesse, il prend soin de moi comme personne Bona et c'est ce qui rend notre relation tellement belle. Il me propose en même temps de me prêter un Tshirt pour être plus à mon aise, mon Tshirt quand je viens chez lui d'ailleurs, je lui fais oui de la tête, me contentant de le regarder, il est là, et je me sens enfin un peu mieux, en sécurité dans ses bras, près de lui. Il va instinctivement me chercher le tshirt qu'il me prête systématiquement, un jolie Tshirt, trop grand pour moi, c'est son Tshirt pour moi, comme chez moi, il a des affaires à lui, si jamais il vient dormir, ici, moi j'ai mon Tshirt. Et je sais que je suis la seule à avoir le droit au privilège de le porter, et de toute façon, personne d'autre n'aurait le droit. Pas même sa copine. Quand je l'ai en main, il me propose de me changer, pour être plus à l'aise pour dormir avec lui. Je lui adresse un petit sourire alors qu'il m'embrasse le front. Il va s'installer dans le lit alors que je retire mon Tshirt et mon soutient gorge pour enfiler le Tshirt. certains serait gêner de se déshabillé comme ça, pas nous. Je l'ai déjà vu nu, lui aussi, on est au dessus de ça, alors j'avoue que je le fais comme ça, sans gêne. Je me lève doucement pour retirer mon jean et mes chaussettes et tout va près de mon manteau, je me glisse dans les draps et rejoint ses bras, pour me blôtir contre lui, pour me sentir en sécurité, dans ses bras. Sa chaleur réchauffe mon petit corps transit de froid, je me sens instantanément mieux contre lui J'ai peur que mon cancer revienne ... que je lui murmure, d'une voix douce et faible, je lui fais cet aveu, à lui et à lui seul, car je sais qu'il comprendra, il comprend tout. Bona est de loin ma plus belle relation. Je ne sais pas comment je ferai sans lui. Je me serre un peu plus contre lui suite à mes paroles et je le sais, même si ce foutu cancer revenait demain, si il est là, à mes côtés, on lui mettrait une bonne râclée.


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Bonaventure ne pouvait que prendre soin d’elle, la déshabillant sommairement avec des gestes assurés et tendre comme un père pourrait prendre soin de sa fille ou plutôt comme un amant le ferait avec la femme qu’il aimait. Emilia était certainement son âme sœur, rencontrée au cœur du chaos. Leur relation était pourtant restée des plus platoniques comme si le désir ne pouvait se glisser entre eux. Il l’aimait tendrement et ferait toujours tout pour la protéger, pour lui apporter le réconfort qu’elle venait chercher entre ses bras qu’importe les qu’en dira-t-on. Il ne pouvait pas renoncer à elle comme elle ne pouvait pas le faire de son côté. Ce n’était pas pour rien qu’il en avait fait la gardienne de ses médicaments. La Cabot savait quand est-ce qu’il souffrait réellement, quand est-ce qu’il arrivait à la limite du supportable pour lui. Il ne pouvait pas lui mentir, il ne pouvait pas se cacher. Alors, il lui avait tendu son T-shirt, celui qu’elle portait toujours quand elle venait se réfugier entre ses bras. Cela pouvait paraitre étrange aux yeux des autres que chacun possède des vêtements chez l’un et l’autre mais eux, n’y voyait que plus de pratique. Combien de fois avait-il passé la nuit avec elle, prit sa douche pour mieux repartir directement en cours ? Tellement de fois. Durant sa première année en fauteuil roulant, elle avait été la seule dont il pouvait supporter la sollicitude. A présent, elle était la seule devant qui, il pouvait baisser sa garde, ôter son masque.

Son petit amour se glissa enfin sous la couette, venant automatiquement se blottir contre lui. Bonaventure se mit aussitôt à lui caresser les cheveux, son geste se suspendant l’espace de quelques secondes face à sa crainte de voir son cancer revenir. L’inquiétude fut la première émotion qui le submergea avant que son diplôme de médecine ne vienne lui refaire prendre le contrôle. « Qu’est-ce qui te fait penser cela ? » lui demanda-t-il en reprenant ses caresses pour lui apporter à la fois soutien et réconfort. « Même s’il revenait, nous nous battrons ensemble… Tu ne seras jamais seule face à lui, je te protégerai » lui dit-il en se décalant légèrement sur le côté pour pouvoir plonger son regard dans le sien. « Si tu as besoin de craquer Emi’ alors craque, je suis là.. demain tu auras tout le temps pour reprendre le dessus, pour être forte » souffla-t-il en caressant sa joue du bout des doigts. Avec lui, elle pouvait se montrer faible, elle pouvait baisser les bras l’espace d’une nuit pour qu’il prenne le relai. Combien de fois l’avait-elle fait pour lui ?



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Comment vous décrire notre relation ? Je crois que c'est impossible, notre relation est trop pur, trop belle, trop vrai pour pouvoir poser des mots dessus. Nous sommes deux ames soeurs, quand j'ai retrouvé Bonaventure, je me suis en quelques sortes trouvés moi même et je l'aime d'un amour indescriptible, il est comme il est et j'aime chaque parcelle de lui, d'un amour trop fort pour trouver un mot pour le décrire. Bona est mon sourire, Bona est mon meilleur allié, mon plus précieux ami. Bona, je l'aime, genre vraiment. Bona est différent de tous les autres pour moi. Il y a les autres et il y a lui. Il est juste ma merveille à moi. Il est juste la plus belle chose de ma vie. Bonaventure est le seul qui comprend mes silences, il est le seul qui déchiffre mon regard, il est le seul qui sait lire en moi comme dans un livre ouvert et qui ne fais pas que entendre ce que je dis : non, Bona, lui, il comprend. Alors ce soir, quand la détresse m'envahit, quand la peur entre en moi, je n'ai qu'un seul endroit où je veux me réfugier : dans ses bras. Il est le seul que je peux supporter de voir ce soir et je sais que quand il sera là, près de moi, la peur s'envolera. De plus, je sais que même si sa copine était là, je resterai, il resterai avec moi, quitte à dormir à 3 dans le lit. Et si il venait chez moi et que Adam était là, je vous l'avoue, Adam aurait l'honneur de dormir avec nous ou bien rentrerai chez lui. Parce que Bonaventure, c'est Bonaventure, rien que penser à lui et mes yeux s'illuminent.

Après avoir enfilé son Tshirt, je me glisse enfin sous les draps et m'approche de lui. J'ai besoin d'un calin, de le sentir contre moi, de savoir que je suis en sécurité. Ma tête contre son torse, je ferme les yeux en douceur alors qu'il caresse ma chevelure avec tendresse, je me sens en sécurité et prête à me livrer. Brisant le silence par mon aveu, son geste s'arrête un instant et je le serre un peu plus contre moi. Je me sens prête à lui parler, je me sens prête à en parler, avec lui uniquement alors suite à sa question, je réponds doucement Je me sens pas bien ... Il y a un truc qui cloche Bona ... Je saigne du nez, je me sens fatiguée et j'arrête pas de me faire des bleus ... J'ai vu mon médecin, il dit que ce ne sont que des symptômes, mais ... j'ai la trouille ... comment avoir envie de revivre tout ça ? Et si ce connard de doc se trompait ? Je ferai quoi ? Je recommencerai tout ça ? Bonaventure me rassure, en me disant qu'on affronterai ça ensemble et c'est exactement les mots que j'ai besoin d'entendre. Mon regard dans le siens, je le fixe en silence alors qu'il continue de me parler et je l'écoute, il dit exactement ce qu'il faut, ce que je veux entendre. Sa main caresse ma joue en douceur et je sens les larmes monter, je n'essaye même pas de les retenir, car je suis avec lui, je n'ai pas à jouer les fortes quand il est là, je sais qu'il me protègera. Mes larmes se mettent à perler au coin de mes yeux et a humidifier mon visage, je repose mon front contre son torse, pour lâcher prise, pour craquer, pour pleurer. Demain, on sera fort ensemble, là j'ai juste besoin de tout vider, d'ouvrir les vannes et de le garder près de moi.


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Bonaventure s’inquiétait pour Emilia quoi de plus normal quand on connaissait la force du lien qui les unissait. Ils avaient vécu l’enfer tous les deux, étaient revenus de loin alors pourquoi le sort continuerait de s’acharner sur elle ? Elle ne méritait pas cela. « Cela peut-être simplement des symptômes liés au stress » dit-il comprenant quand même combien il pouvait être angoissant pour elle de se demander chaque jour si son cancer allait revenir dans sa vie. Voilà pourquoi il la poussait à relâcher la pression, à se laisser aller dans ses bras. Emilia avait besoin de craquer, d’être faible au moins une nuit et c’est cette nuit qu’il voulait lui accorder. « Là… laisse toi aller, je suis là » murmura-t-il en la serrant dans ses bras. Demain serait un autre jour, demain, ils seraient forts tous les deux mais ce soir, l’un comme l’autre pouvait abandonner leur masque. Doucement, il continuait de lui caresser les cheveux, descendant sur sa nuque et le haut de son dos pour faire des mouvements circulaires afin de lui apporter tout le confort nécessaire. En avait-elle parlé à son petit-ami ? Il ignorait et ne voulait pas le savoir non plus. Si elle était venue le voir c’est qu’elle avait besoin de lui et de personne d’autre. C’était peut-être égoïste de penser ainsi mais Bonaventure se fichait bien de ce qu’on dirait sur lui concernant sa relation avec Emilia. Ils étaient les seuls à pouvoir se comprendre, à pouvoir réellement décrire leur relation. Ce lien entre eux, c’était plus fort que l’amour ou l’amitié. Aux yeux de Quincy, ils ne faisaient rien de mal et il n’y avait là, aucune culpabilité à nourrir envers leurs partenaires respectifs. Si Mira avait été là, il aurait accueilli Emilia de la même façon car ce qu’il ressentait pour la blonde était aussi fort que ce qu’il éprouvait pour la brune. Les sentiments étaient simplement différents l’un ayant une connotation plus romantique et charnelle que l’autre. Dans tous les cas, il ne pourrait jamais faire un choix. « Quoiqu’il arrive, je serais là pour te protéger, tu n’as pas à avoir peur… On se battra ensemble » murmura-t-il en continuant de lui apporter tout le réconfort qu’elle souhaitait.


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