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Un énième signe de la main lancé à l’intention des nombreux taxis qui passe juste devant mon immeuble de Boston… Mais aucun ne fait attention à moi. Bon sang, je ne suis pas invisible tout de même. Une petite goutte vient frotter ma joue et finir sa course contre mon épaule couverte par une petite veste en Jean. Je baisse les yeux sur cette dernière, avant de es lever vers le ciel. Pitié non, garde tes gouttes et ta pluie encore quelques minutes toi, mon parapluie est en haut, avec toutes mes vestes à capuche. Je soupire, ayant bien l’impression que mon vœu ne sera pas enttendue en voyant la route s’humidifier doucement par quelques gouttes tombant par-ci, par là. Un nouveau taxi apparaît à l’horizon, et l’envie de me mettre au milieu de la route pour l’obligé à s’arrête et forte présente en moi, mais je me contente de m’avancer le plus pos-sible sur le trottoir, un je ne sais combientième signe en son intention. Cette fois, ce dernier le remarque, et freine devant moi, me laissant l’occasion de grimper sur la banquette arrière, lui indiquant rapidement l’adresse où je souhaite aller. Passer mon permis n’est vraiment plus une option.
J’arrive peut-être avec quelques minutes de retard- malgré moi – au café où j’ai donné rendez-vous à Ryan, un bon ami rencontré quelques semaines plus tôt à la bibliothèque de l’université. Le jeune homme semblait très intéressé par l’Égypte, ce qui avait eu don de beaucoup me plaire. L’Égypte me manque, je ne le cache pas, ainsi que ma famille que j’ai bien l’intention d’aller voir en octobre pour les célèbres festivités. Quelques jours de vacances ne seront pas de refus, un week-end et peut-être le début de la semaine, pour me permettre de profiter pleinement de mes proches que je n’ai pas eu l’occasion de voir depuis février dernier. Finalement je repère le jeune homme un peu plus loin, seul assis à une table, je m’avance vers lui, un léger sourire aux lèvres, avant de le saluer. « Bonsoir, tu vas bien . Je m’excuse pour le retard… les taxis… » Dis-je en levant les yeux au ciel, estimant que ce simple mot devrait suffire à lui faire comprendre la situation. Je tire ensuite la chaise en face de lui pour pouvoir m’y asseoir. « tu as déjà commandé quelque chose ? » demandai-je en lui adressant un joli sourire, avant de chercher du regard un ou une serveuse.
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