Aksel L. Wentz ► Colton Haynes

"Cher Aksel, le jour ou tu lira cette lettre ça sera l'année de tes douze ans l'âge à laquel tu peux comprendre certaines choses, voir toutes les choses. Je sais que maintenant tu vis à Cambridge , que tu es tombé dans une très bonne famille mais tu dois savoir la vérité. Je m'appelle Audrey , je suis ta maman. Je sais que ça sera difficile à croire mais c'est la stricte vérité. Je vis à Oslo là ou tu es né , tu étais tellement beau quand je t'ai pris dans mes bras après avoir accouchée de toi mais je n'avais que seize ans , seize ans et maman c'était tout simplement du délire , je ne pouvais pas l'assumer et encore moins mes parents alors tu as été adopté par ma tante et mon oncle , ceux que tu considère comme tes parents. Le père je ne le connais pas Aksel , malheureusement tu es le fruit d'un viol. Je sais que cela est un choc , mais je tiens a te dire que je n'ai jamais cesser de pensée à toi , je t'aime Aksel et même si j'ai eu peur d'être une mauvaise mère et ne pas pouvoir t'apporter du bonheur j'ai toujours garder près de moi une photo de toi à la naissance. Pardonne moi , si un jour tu veux me voir j'ai mis mon adresse au dos de la lettre. Je t'embrasse."

Je relis la lettre , pour la dixième fois aujourd'hui et je ne comprends toujours pas comment mes parents ont pus me mentir durant toute mon enfance, ne jamais m'avoir dis la vérité. Je suis le fruit d'un viol, même pas d'un amour comme tout les autres enfants, je comprends mieux pourquoi mes grands-parents n'ont pas voulu que ma mère me garde. Je ne suis qu'une erreur, qu'un crime.

Je suis né à Oslo,  mes parents après l'accouchement m'ont directement pris chez eux à Cambridge en Amérique , je n'ai jamais connu la Norvège, je n'ai jamais grandis là-bas. Depuis tout petit mes parents très catholiques m'ont emmener à la messe le dimanche matin pour aller prier et à chaque fois je devais aller me confesser même quand je n'avais rien à dire. J'ai toujours eu ce que je voulais , un pourri gâté comme on dit surtout par ma mère , je n'ai jamais manqué de rien , mais malgré ça je sentais au fond de moi que je n'étais pas heureux.

A mes douze ans ma mère m'a donnée cette lettre , je lui en ai tout de suite voulu , à mon père aussi d'ailleurs. Et depuis ce jour là mes crises ont commencées. Des visites chez le psychologue , chez le médecin , un inhalateur dans ma poche pour me calmer aux moindres crises que je fais. C'est complètement invivable. Mon père en avait assez de moi et de mes crises  , il voulait tout le temps m'enfermer à l'hôpital et être débarrassé de moi , d'ailleurs si ma mère n'avait pas été la je pense bien qu'il m'aurait déjà abandonner. A l'adolescence comme tout ado je suis devenu rebelle , joint à la bouche je passais mon temps assis sur ce banc avec mes potes à draguer toutes les filles que je pouvais croiser. J'ai eu ma première fois à quatorze ans , avec la capote bien sûr je n'avais pas l'intention d'élever un gosse à cet âge la et disons qu'une fois que l'on goûte au sexe on ne peut plus s'arrêter , notre corps en réclame constamment alors je passais mon temps à baiser tout ce qui bouge. Baiser oui car c'est comme ça que je procède , je ne fais pas l'amour , je ne suis pas tendre je ne cherche pas de relations sérieuses.

Malgré mes conneries et mes absences à répétition niveaux notes je m'en sortais toujours , je voulais prouver à mon père qu'au contraire je ne suis pas un moins que rien , que je suis intelligent. C'est lui qui m'a payé mes études à Harvard connaissant bien le Doyen il a tout fait pour que je sois accepté ici, il continue a me verser des sous sur mon compte en banque malgré le fait qu'il m'ai foutu dehors quand il en a eu marre de mes crises à répétitions bien entendu après quelques séances chez le psy pour je cite "soignez le il est très malade , il faut qu'il arrête ses putains de crises c'est un enfer".

Aujourd'hui vis toujours à Cambridge , je revois de temps en temps ma mère , jamais mon père. J'étudie l'informatique à Harvard je suis vraiment passionné par les ordinateurs. J'ai ouvert mon propre salon de tatouages pas très loin de l'université c'est très pratique d'ailleurs comme ça les étudiants en allant en cours passent devant mon salon et donc j'ai beaucoup plus de clients. Je vis dans un petit studio , malgré mon compte en banque plein je n'aime pas habiter dans quelque chose de beaucoup trop grand pour moi. Je n'ai jamais répondu à ma mère biologique , ni même jamais été à Oslo. J'y réfléchit souvent mais je ne lui ferais jamais ce plaisir de venir ramper et d'accepter de lui pardonner. J'aime toujours autant traîner sur les bancs surtout au parc , ou sur les toits de la ville , dans les bars aussi. Et je sais que même si de temps en temps je délaisse les cours ma chère maman suppliera toujours le Doyen de me garder. Je suis celui qu'on aime appeler "le petit con"et j'adore ça.