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i'm sorry no one saved me (sloannon)

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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

Sloan se rendait à cette soirée le coeur lourd. Rien n'allait comme il le voulait et en ce moment, il avait l'impression de faire du sur place. Incapable d'avoir la moindre pensée rationnelle, il semblait broyer du noir et n'arrivait pas à aller de l'avant. La drogue l'entraînait dans un cercle vicieux, dans un état second. Il avait fait une promesse à Athéna, pas de weed pour aujourd'hui et il semblait tenir le coup. Le manque ne se faisait pas trop ressentir pour l'instant. Il fallait quand même avouer qu'il se rattrapait sur la clope, les fumant les unes après les autres à un rythme assez affolant. Tout n'était qu'excuse pour se mettre mal et oublier son quotidien plutôt désastreux. Le bras délicatement posé dans le cou de sa meilleure amie, ils se rendaient à une soirée organisée par l'un de ses potes. Elle l'avait poussé à sortir pour évider de se morfondre dans son coin. L'Eliot lui en était reconnaissant mais ne disait rien, préférant largement la suivre et boire jusqu'à lui prouver que tout ceci n'avait aucun sens. Le vent glacial vint se plaquer sur ses joues tandis qu'il se rapprocha un peu plus d'Athena pour se donner chaud. Ils ne mirent pas longtemps avant d'arriver à la maison indiquée par son pote. Sloan avait ramené deux bouteilles, histoire de ne pas arriver les mains vides. Quelques amabilités suffirent à les faire rentrer à cette petite fête organisée par l'un des nombreux étudiants d'Harvard. Ils passèrent à peine la porte d'entrée que déjà ils entendirent la musique arriver jusqu'à leurs oreilles. Il y avait pas mal de monde et tous semblaient s'amuser, le gobelet d'alcool à la main. C'était devenu une tradition dans ce genre de soirée, l'alcool coulait à flot, les filles étaient apprêtées et les mecs, presque en rûte. La débauche et le relâchement étaient de rigueur pour ce soir. Personne ne se prenait la tête et tous profitaient allègrement d'une jeunesse délectable. Le seul à ne pas sourire était Sloan qui, par la force des choses, n'arrivait pas à se détendre. Ses pensées allaient dans tous les sens et il n'arrivait pas à y mettre de l'ordre. L'anarchie la plus complète régnait dans son cerveau. Il avait soif et l'envie de s'enfiler le premier verre venu ne se fit pas attendre. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il embarqua Athéna vers le bar improvisé où il servit deux gobelets d'une substance encore inconnue. Il lui tendit un verre et lui afficha un mince sourire. Allez Sloan, détends-toi. Les minutes passèrent avant qu'il ne réussisse à se détacher de son quotidien. Ses soucis semblaient s'envoler petit à petit, avec l'alcool en fait. Collé à sa meilleure amie, il ne la lâchait pas d'une semelle, comme un besoin d'une proximité tant convoitée. Le beau brun restait à côté d'elle et n'arrivait pas à s'en détacher. Ils parlaient de tout et de rien, acceptant même d'autres étudiants à se joindre à leurs conversations parfois plus que douteuse. Plus la soirée passait et plus il se détendait. Après le sourire, un léger rire fit son apparition. L'Eliot enchaînait les gobelets sans vraiment prêter attention à sa consommation. Il commençait à se sentir bien et c'est tout ce qui comptait. Il alla même fumer une clope en compagnie d'un pote avant de revenir vers Athena. Cela faisait tellement longtemps qu'ils n'avaient pas été aussi proches. Ses problèmes semblaient s'atténuer au fil des heures, tout comme sa bipolarité qui restait à distance raisonnable de son esprit. « Sloan ? » chuchota-t-elle pour attirer son attention. Le sourire aux lèvres, le jeune homme tourna son visage vers sa meilleure amie « Hum ? » l'interrogea-t-il, surpris de la discrétion dont elle pouvait faire preuve à ce moment prévis. La brunette lui fit un signe de tête et machinalement, il regarda dans la direction indiquée pour la voir. Rhiannon. Elle était là. Son sourire s'atténua à vue d'oeil. « Nan oublie. » lança-t-il avant même qu'Athena ne puisse dire le moindre mot. Cette dernière fronça les sourcils et lui donna un léger coup de coude. « Mais va lui parler, ça te coûte quoi ? » commença-t-elle, histoire de le motiver un peu à se bouger le cul. Mais Sloan ne semblait pas vraiment décidé à obtempérer. Cette situation le mettait tellement mal à l'aise, il s'en voulait trop pour espérer arranger les choses. « Arrête Athé, je n'irais pas. Elle m'a déjà foutu deux vents, elle veut pas me parler et j'la comprends. » répondit-il assez faiblement, histoire que personne ne les entende. Il regardait son gobelet et se forçait presque à ne pas lever les yeux. Et là, contre toutes attentes, Athena se leva et vint se placer juste devant lui, le menaçant du regard. Contraint de l'écouter parler, il ferma sa gueule trente secondes. « Ecoute bébé, je sais très bien que t'as peur, que t'es fier et tout ça mais franchement regarde toi, regarde nous. Cette fille tu l'aimes bien alors arrête de faire ta mauvaise tête ! T'as merdé oui mais ça arrive à tout le monde alors arrête ! Réveille toi Sloan ! » lui balança-t-elle en pleine figure. Et comme si cela ne suffisait pas, elle posa ses mains sur ses épaules et le secoua comme un prunier pour le réveiller, avant de reprendre calmement. « Si t'as merdé tu prends le taureau par les cornes et tu y vas ! J'aime bien Rhiannon moi et toi aussi donc tu y vas, tu t'excuses et t'essaie de la faire rire, sourire, fais la rêver un peu ! C'est pas beau de faire du mal à une fille donc tu t'excuses. » Même s'il voulait rester sérieux, Sloan se mit à rire en constatant la force que ce petit être pouvait avoir à ce moment-là. Elle l'avait secoué dans tous les sens, remettant quelques neurones en place. « T'as gagné, je vais aller lui parler mais c'est bien parce que c'est toi. Et ne me fais pas ce regard-là, tu sais bien que je ne peux rien te refuser. T'es sur que .. » Il s'arrêta de parler pour éclater de rire en voyant le regard presque autoritaire de sa meilleure amie. « OK ! C'est bon, j'y vais. Ne m'attends pas, si ça se passe mal je rentre. » ronchonna-t-il. De toute façon, qu'Athena soit rassurée, il allait tout lui raconter une fois sorti de sa tentative de réconciliation. Il lui lança un regard conquis avant de se pincer les lèvres et la laisser. Essayant de faire abstraction à son esprit torturé, il s'avança vers Rhiannon qui ne semblait pas l'avoir vu. Ne se posant même pas la question à savoir comment il allait bien pouvoir l'aborder, il lui attrapa le bras et l'emmena hors de tout ce monde. Elle pouvait bien râler ou lui demander de le lâcher, il ne le fera pas. Bien décidé à ne pas se laisser faire, il quitta le salon et prit les escaliers, suivit de prêt par la blondinette qui n'avait pas d'autres choix que de le suivre. Une fois à l'étage, l'Eliot ouvrit la première porte venue et l'obligea à entrer. Il referma la porte derrière lui et n'hésita pas à mettre le taquet pour éviter qu'elle ne se barre en courant. « J'crois qu'une discussion s'impose Rhiannon. Puisque visiblement tu ne veux pas écouter ce que j'ai à te dire, on ne sortira pas d'ici tant que les choses ne seront pas claires, pour toi comme pour moi. Tu peux me détester, tu peux même avoir peur de moi, j'vais pas t'approcher, ne t'inquiète pas. » commença-t-il en s'appuyant contre la porte.

@N. Rhiannon de Belgique-S
@Athena V. Campbell-Sloan pour les dialogues mdrr
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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

Une atmosphère oppressante. Ecrasante. Dans laquelle tu te tiens. Tu as été conviée à une fête qui serait soi-disant inoubliable. Tu étouffes. Tu peines à respirer. Tu ne te sens pas à ta place. Que des visages inconnus. T’enfuir. Tu y as déjà songé. Errer dans un couloir sans fin. Loin de tout ce remue-ménage. Loin de toutes ces conversations inintéressantes qui n’en finissent plus. Tu as déjà repéré tes sorties de secours. Tu désires juste prendre la fuite. Hélas, tu n’as pas encore eu l’occasion de faire le moindre mouvement dans cette direction. Parce que tu es piégée Rhia. Fatiguée de toute cette mise en scène. Epuisée de devoir sans cesse jouer la comédie. Tu t’es effacée derrière un sourire angélique. Un visage de marbre. Glacial. Une chevelure soyeuse et un regard envoûtant. On t’a jeté dans la gueule du loup.  Tu ne sais plus vraiment comment tu en es arrivée là. Tes souvenirs deviennent flous,  confus à mesure que tu te délectes de ce liquide qui se déverse et qui réchauffe instinctivement ton corps. Tu te souviens d’un coup de téléphone de la part d’Agathe. Mise au courant de tes états d’âmes actuels, elle s’était donnée pour mission de te requinquer. Retrouver la femme qu’elle avait épousée. T’étais toujours partante. En règle générale. Boire. Danser. Prendre du plaisir à te laisser emporter dans cette frénésie. Une véritable addiction. Nan, vraiment, d’ordinaire tu t’en donnais à cœur joie. Mais pas cette fois-ci. Tes pensées n’étaient focalisées que sur une seule personne. Une seule âme. Sloan. T’arrives pas à te le sortir la tête. Indéniablement. Attirée par cet être froid au cœur dur comme la glace. Enveloppé d’une noirceur indescriptible. Entouré d’une personnalité dont tu ne saurais la qualifier tellement tu demeures dans l’incompréhension la plus totale. Pourquoi ? Pourquoi un tel geste de sa part ? Comment avez-vous pu en arriver là ? Tu ne cesses de fixer ton téléphone. Faisant défiler les nombreux appels manqués de sa part. Des messages non écoutés. Non lus. Même son cousin avait essayé de s’en mêler. Tentant de recoller les morceaux entre vous. Tentant de t’expliquer les multiples facettes qui caractérisaient Sloan. Ça t’effraie au fond. Pas par lui. Mais plutôt parce que tu as été incapable de l’aider. De trouver une solution. La violence a encore une fois suffi à mettre un terme à l’espoir qui grandissait entre vous. Parce que oui, Rhia, t’as beau te mentir à toi-même, t’espérais beaucoup de lui. Pensant qu’il serait peut-être enfin la bonne personne pour toi. Faut croire que t’avais tord. Votre relation chaotique et dévastatrice te tue lentement de l’intérieur. Tu n’arrives mêmes plus à te nourrir. Tu ne penses qu’à ce geste fatal. Geste révélateur. Parce que t’avais eu un bref aperçu de qui il était réellement. T’es plus sûre de rien. Tu demeures incertaine. T’attends simplement des réponses. Et ce n’est certainement pas en l’ignorant que tu les obtiendras. Tu le sais. Mais tu ne sais pas quoi lui dire à Sloan. Tu ne préfères même pas penser à cette prochaine fois. Cette prochaine fois où vous serez l’un en face de l’autre. Tu ne veux pas y penser. Pas ce soir. Alors pourquoi n’arrives-tu pas à t’en débarrasser ? Laisse le s’en aller Rhia. Il n’en vaut pas la peine. N’est-ce pas ? A partir du moment où il a osé poser la main sur toi, il a dit adieu à toute la confiance que t’avais placé en lui. Confiance si durement acquise. Tu pensais qu’il était différent des autres. Faut croire que tu n’es pas aussi perspicace que tu ne veux le croire. Tu ne cesses de faire de mauvais choix. Avec les mauvaises personnes. L’amour c’est vraiment pas pour toi. T’en veux plus. T’y crois plus. Ça fait trop mal. Beaucoup trop mal. Une douleur insupportable. Sloan il t’a affecté. Il occupe chacune de tes pensées cet abruti. Et tu n’arrives toujours pas à t’en défaire. Tires un trait. Efface le de ta vie. Pense à autre chose. « Rhia ? Niamh Rhiannon Callaghan de Belgique, est-ce que tu fais au moins semblant de m’écouter ? » te reproche Agathe, la mine boudeuse sur le visage, croisant les bras. Juste histoire de se donner un peu plus de crédit. T’étires un sourire, attrapant délicatement sa joue pour la pincer. « Qui oserait ne pas t’écouter franchement ? » tu répliques, tentant de faire abstraction du fait que t’es clairement pas concentrée. Fais un effort Rhia qu’elle va te balancer. « Tu m’as promis que tu ferais un effort Rhia – Bingo ! - Je sais que c’est pas facile pour toi mais je pense vraiment que cette soirée te permettra de souffler. Bois. Drague. Laisse toi te faire draguer. Profite juste Rhia. Oublie tout le reste. Oublie le » qu’elle te répond, insistant bien sur la dernière syllabe, au cas-où t’aurais pas compris où elle venait en venir. Tu inspires. Tu expires. Elle a raison. « Commence par celui-ci en face. Il ne cesse de te reluquer depuis tout à l’heure. Montre moi de quoi ma femme est capable » elle te défie, un sourire carnassier sur les lèvres. Tu te saisis d’un verre que tu bois d’une seule traite. « T’aurais jamais dû me dire ça Agathounette. Laisse moi te montrer comment on s’y prend » tu lâches, d’un rire perfide, en te relevant soudainement. Tu remets en place ta robe, vérifies que t’es encore potable et tu te diriges vers ta première proie de la soirée. Un parfait divertissement. Un parfait moyen de l’oublier. De ne plus y penser. De le rayer de ta vie. Une bonne fois pour toute. Sauf que contre toute attente, tu ne l’as jamais atteint. Le garçon en question. T’écarquilles les yeux. Ton corps contraint de suivre un parfait inconnu. Tu lèves les yeux vers cet être qui ose te trainer de cette façon. Ton cœur s’arrête. Soubresaute. Impossible. Tu demeures stupéfaite. Crédule. Surprise. Sloan. Il te tient par la main, t’obligeant à le suivre jusqu’à l’étage. Qu’est-ce qu’il fait ici ? D’où il lui appartient de décider où tu iras ? Qu’est-ce qu’il te veut ? En ignorant ses appels et ses messages, t’avais pensé être parfaitement claire à ce sujet. Tu veux pas le revoir. Jamais. Ni même lui parler. Sloan, il te pousse à l’intérieur d’une chambre. T’entends un cliquetis suspicieux. T’espères vraiment qu’il vous a pas enfermé. T’es perdue. Tu jettes un regard un peu partout, espérant trouver un moyen de t’échapper. Mais la seule issue de secours possible reste la porte par laquelle tu viens d’entrer quelques secondes plus tôt. Et Sloan placé juste devant. Bah voyons. Tu mets le plus de distance possible entre vous. Hors de question d’entendre ce qu’il a te dire. Ça ne t’intéresse pas. Ça ne t’intéresse plus. Il t’agresse. Te rappelant qu’il a essayé de faire un pas vers toi mais que tu l’as royalement envoyé balader. Et tu t’apprêtes à recommencer. Sa dernière phrase te fait tilter. Il croit vraiment qu’il t’effraie ? Il se donne trop de crédit. Il t’a frappé certes, mais t’es parfaitement capable de lui rendre son coup. « Et si j’ai pas envie de t’entendre ? Et si j’ai pas envie d’entendre tes excuses ? Tu te rends compte que c’est considéré comme du kidnapping ? Qu’est-ce qui me retient de crier ? Ou d’appeler la police ? » tu le menaces en brandissant ton téléphone devant ses yeux. Tu pousses un soupir et décides de franchir l’espace qui vous sépare, ton regard ne le quittant pas une seule seconde. T’es sur la défensive. Parce ce que tu le sais, il reste l’une de tes principales faiblesses. Il t’a fait du mal. S’en rend t-il compte au moins ? Il était celui pour qui tu aurais pu offrir ton cœur, et il a tout fait foiré. Encore une fois. « Maintenant, tu vas me laisser partir. Être là me fait plus de mal que de bien. Et puis, il me semble que tu m’as bien fait comprendre que j’étais rien n’est-ce pas ? Alors cesses de te faire d’illusions, t’as tout fait foirer…. T’es qu’un parfait abruti… » tu murmures, lui rentrant dedans de force. « Pousse toi Sloan où je te jure que moi aussi j’hésiterais pas une seule seconde à utiliser la violence s’il le faut ! » Tu attrapes son bras, tu le tires. Peine perdue. Il ne bouge pas d’un pouce. « Dégage Sloan » tu finis par crier, complètement hors de toi. Submergée par les émotions. Submergée par la peur. Submergée par le fait que tu viens enfin de te rendre compte qu’il t’avait manqué. Terriblement.  

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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

Les bras délicatement croisés sur son torse, Sloan avait prit appui sur la porte de la chambre, bien décidé à obtenir ce qu'il était venu chercher ici. Tomber sur Rhiannon n'était certainement pas une chose qu'il avait prévu mais par les forces des choses, il se retrouva rapidement à devoir lui parler. Sloan s'était livré à sa meilleure amie, peut-être n'aurait-il pas du. Il avait confié à Athéna ce qu'il s'était passé avec la Mather, il lui avait tout dit, dans les moindres détails, cherchant sans doute un peu d'aide ou quelques conseils avisés de sa part. Il était nul en amour, c'était un scoop pour personne. Il galérait à chaque fois et semblait choisir avec soin des filles qui n'étaient pas faites pour lui. Il avait un certain don pour se mettre dans des situations de merde dont lui seul avait le secret. La blondinette ne semblait pas échapper à cette malédiction. Tout aurait pu être si simple pourtant, s'il n'avait pas abusé de la boisson lors de cette soirée rubix, il aurait certainement marqué des points avec elle au lieu de lui parler comme une sous-merde. L'Eliot avait abusé avec elle mais avait, malgré tout, réussit à obtenir une deuxième chance. Chance qu'il bousilla en un claquement de doigt ou plutôt, d'un revers de la main. Comment avait-il pu oser lever la main sur elle ? C'était une question qu'il se posait encore. Rien, absolument rien ne pourrait justifier un tel acte, même pas la drogue. Rhiannon ne voulait plus lui parler et c'était amplement légitime. N'importe quelle fille aurait prit la fuite face à un tel comportement inqualifiable. Mais Sloan était du genre têtu et obstiné, il tenait à lui parler et ne renoncera pas tant qu'il n'aurait pas mit des mots sur son geste. S'excuser était une chose mais se faire pardonner en était une autre. La belle blonde lui avait déjà laissé une chance, il aurait mieux fait de profiter de cette confiance plutôt que de la trahir. Le jeune homme s'en voulait énormément, c'était la première fois qu'il levait la main sur une fille et ça lui faisait mal. Ce n'était pas un mauvais gars et déraper de cette façon n'était pas tolérable. Jamais il n'aurait pu être capable d'un tel acte. La drogue et sa bipolarité eurent raison de lui, le rendant dépendant et impuissant. L'Eliot n'avait plus beaucoup d'emprise sur son corps et sur sa propre vie. Il était perdu et ne savait plus comment réagir pour s'en sortir. Trop fier pour demander de l'aide à quelqu'un, il s'enfermait dans un cercle vicieux qui le condamnait à petit feu. Il se renfermait sur lui-même et s'éloignait des gens qui lui étaient bénéfiques. Incapable de distinguer le bien du mal, il était dans son monde, perché. Ce soir il était sobre et n'avait pas encore fumé de joint de la journée. C'était une petite victoire non négligeable. Il essayait tant bien que mal de s'en sortir. Encore. Cette douce illusion de pouvoir s'en sortir tout seul n'était que mensonge et ne rimait à rien. Les yeux rivés vers Rhiannon, il déglutit lorsqu'il termina sa phrase. Elle pouvait lui en vouloir, elle pouvait même lui rendre son coup, il ne méritait pas son pardon. La réaction de la blondinette ne se fit pas attendre puisqu'elle se braqua tout de suite. Elle commença à parler, le confortant dans l'idée qu'il n'aurait jamais dû l'embarquer ici. Néanmoins, elle était là alors autant briser la glace et mettre les choses à plat. « Vas-y, appelle les flics. Le temps qu'ils débarquent j'ai le temps de te dire c'que j'ai a te dire. Tu peux gueuler aussi, ils sont tous bourrés en bas, avec la musique ils ne vont rien entendre. T'es coincée ici alors tu poses tes jolies petites fesses sur le lit et tu m'écoute. » grogna-t-il sur le même ton qu'elle. Hors de question qu'il se laisse faire et qu'il se jette à genoux pour lui implorer son pardon. Il avait des choses à lui dire mais il allait se contenter de mots. Après ce qu'il s'est passé dans le cimetière, il n'était plus permis qu'il l'approche. Sloan fronça les sourcils, la tâche s'annonçait plus délicate que prévu. C'était sans compter sur une Rhiannon bien décidée à ne pas se laisser faire. La blondinette se rapprocha dangereusement de lui et l'insulta d'abruti. Bon ça, disons qu'il commençait à être habitué. Elle ne voulait pas l'écouter et lui laisser l'occasion de parler. Elle voulait juste partir et ne plus jamais le croiser. A ses mots vinrent rapidement s'ajouter des actes. Elle lui agrippa le bras et essaya de le faire bouger de là. Lui aussi pouvait être obstiné quand il s'y mettait. L'Eliot ne bougea pas d'un pouce, il restait stoïque devant la porte, devant la seule issue possible. Si la petite Callaghan voulait partir d'ici, soit elle l'écoutait parler ou soit, elle se jetait par la fenêtre, c'était au choix. Elle se mit à hurler, lui demandant de dégager. « Non. » répondit-il d'un calme assez déconcertant. Il n'allait pas bouger de là, il allait rester devant cette porte jusqu'à ce qu'il ait obtenu ce qu'il voulait. En voyant qu'elle reculait d'un pas, il déglutit difficilement avant de froncer les sourcils. Fallait la jouer finement à présent. « C'est bon t'as fini ta petite crise ? » dit-il assez sèchement. Sloan savait pertinemment que la manière forte n'allait rien donner, la manière douce non plus, il fallait trouver un juste milieu pour se faire entendre. Un léger silence s'installa entre eux tandis qu'ils ne se lâchaient pas du regard. Le jeune homme décroisa les bras et jeta un rapide coup d'oeil à la poignée. A la bonheur. Ce n'était pas un taquet mais bel et bien une clé délicatement incrustée dans la serrure. Il ne l'avait même pas senti en la tournant. Quoiqu'il en soit, il enleva la clé de la serrure en s'assurant avant que la porte restait bien fermée. Sans chercher à comprendre quoique ce soit, il fourra la clé dans la poche avant de son jean avant de s'approcher calmement de Rhiannon. Pas de gestes brusques, pas de crise de nerfs, il allait lui parler et lui dire simplement les choses. Les yeux rivés sur elle, l'Eliot passa juste à côté d'elle puis se dirigea vers la fenêtre où il prit appui contre le radiateur chaud. L’atmosphère semblait s'être adouci, c’était le moment où jamais de parler. Allez Sloan. Pour être tout à fait honnête, il n'avait pas préparé de discours, il ne s'attendait pas vraiment à devoir lui parler ce soir. Mais bon, il allait devoir se forcer pour sortir de sa zone de confort et se livrer, encore une fois. C'était devenu une habitude avec elle. « J'suis pas là pour te demander de me pardonner. » Enfin si, un peu quand même, mais bon. Ce n'était pas facile pour lui de mettre des mots sur son acte désinvolte. « J'veux juste que tu comprennes ce qui m'a poussé à faire ça. » commença-t-il doucement. Machinalement, son regard se détacha du sien, il n'était pas fier de son geste et en avait même honte. C'était important pour lui, il n'en pouvait plus de se morfondre tout seul, il avait besoin d'avancer ou de passer à autre chose, l'esprit apaisé. Malgré tout, il ne savait pas par quoi commencer, le stress commençait à monter en lui. Il prenait trop à coeur cette situation et savait pertinemment que ses prochains mots pourraient être décisifs pour lui, pour eux. « Pour être honnête avec toi Rhia, j'me suis pas défoncé dans ce cimetière par hasard. L'autre jour, c'était l'anniversaire de ma mère. Elle est décédée il y a six mois et depuis qu'elle est partie, j'me suis réfugié dans la drogue. J'ai commencé par un joint tous les deux jours et j'ai rapidement dérapé. Aujourd'hui j'suis dépendant à cette putain de drogue. J'suis en train d'me ruiner la santé, j'en suis conscient mais c'est plus fort que moi. J'ai besoin de ça pour me sentir bien et pour oublier. Ma mère était sans doute la seule chose de bien de ma vie. Alors ouais j'ai de l'argent et un avenir plus que prometteur mais je m'en balance de tout ça. J'ai perdu la seule personne importante pour moi et ouais, l'autre jour j'ai pété un câble. J'aurais jamais du venir sur sa tombe, j'savais que c'était une mauvaise idée mais j'y suis quand même allé. J'ai lâché prise. Et quand je t'ai vu, je me suis senti vulnérable. » Sloan parlait sans prendre la peine de réfléchir, il n'y avait plus de filtre entre son cerveau et sa bouche. Il se livrait sans prendre la peine de peser ses mots, il laissait sa peine s'exprimer à sa place. Il la fixait dans les yeux et vint rigoler légèrement sur ces derniers mots. « La weed m'est monté à la tête, j'ai vraiment cru que t'étais là pour m'enfoncer encore un peu plus ou me balancer aux Eliots, j'en sais rien. » Il reprit rapidement son sérieux pour continuer son récit. Le beau brun avait réussit à capter son attention. « Toujours est-il que je n'aurais pas dû lever la main sur toi et je m'en excuse. J'ai déraillé et je m'en veux. J'ai certainement du avoir des mots durs mais je ne les pensait pas. En fait, j'ai pas vraiment de souvenirs de ce qu'on s'est dit. J'me souviens que du coup. » s'excusa-t-il enfin. Malgré tout, Sloan savait que ces mots n'allaient pas être suffisant. Il sentait bien que Rhiannon attendait autre chose que de simples excuses banales. Allez mon vieux, jette-toi à l'eau, de toute façon, il n'était plus à ça prés. Il se décolla du chauffage qui commençait à lui brûler les jambes mais garda cette distance si appréciable à ce moment là. En voyant qu'elle ne répondait pas, il décida de continuer dans sa lancée. « Ecoute Rhia, je sais bien que toutes les excuses du monde ne pourront pas effacer c'que j'ai fait mais j'suis sincère dans ce que je te dis là. Cette situation me rend fou, tu me rends fou. Je devrais m'en foutre de toi et passer à autre chose mais je n'y arrive pas. C'est impossible. Pas après la soirée qu'on a passé ensemble. J'ai appris à te découvrir et ouais, j'ai kiffé cette soirée. Tu m'as fait tout oublier et ça m'a plus Rhia. Tu m'plait. » Voilà c'était dit. Sloan inspira profondément, se rendant certainement compte de ce qu'il venait de lui avouer. « Sache qu'à présent j'suis prêt à tout pour obtenir ton pardon, encore une fois. » Maladroitement il passa sa main dans la poche de son jean. L'Eliot prit la clé entre ses doigts, la regarda quelques secondes avant de la balancer sur le lit, juste à côté de la blondinette. « Mais si tu me demande de lâcher l'affaire, j'le ferais. » La balle était dans le camp de Rhiannon, c'était quitte ou double à présent. A elle de faire les bons choix.
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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

La colère et l’indignation reflètent ton état d’esprit au moment même où tu as décidé de te tenir devant lui. De lui faire face. Elles se sont emparées de ton être. Décimant ce qu’il restait de lucidité en toi. Balayant tout sur leur passage. T’es en colère, Rhia. Étonnamment, pas contre Sloan. T’es en colère contre toi-même. Ta stupidité te saute aux yeux. Tu te sens coupable. Coupable de ressentir encore de telles envies, de tels désirs pour lui. Rien qu’en sa présence. T’as essayé. Vraiment. De le sortir de ta vie. De tes pensées. Sans succès. Il s’accroche à toi. Et tu en fais de même. Inconsciemment. T’as beau lutté, rien à faire. Tu ne comprends pas. Tu ne comptes plus le nombre de fois où il t’a fait mal. Il joue avec toi. Avec ton cœur. Il en fait ce qu’il veut. Il le torture avec aisance. Tu dois faire cesser cette souffrance, cette peine que tu ressens à chaque fois que tes yeux bleus se posent sur lui. Mais en as-tu réellement la force ? Désires-tu vraiment couper tout lien, tout contact avec Sloan ? T’en sais strictement rien. Epuisée, tu te sens impuissante. Sans défense. Dépendante. Ça ne te plait pas forcément. Te sentir liée à lui de cette façon. Reliée par des chaînes invisibles qui t’empêchent de t’en aller. De le laisser s’en aller. Tu es prise dans un engrenage infernal. A force de l’entendre, jour après jour, tu finis par y croire. A ses paroles. A cette bonne volonté qui l’a de vouloir changer. De vouloir revenir en arrière et tout recommencer. Toutefois, le geste qu’il t’a porté ne peut s’effacer de cette manière. Aussi aisément. C’est beaucoup trop facile. Es-tu vraiment vouée à toujours devoir lui trouver des excuses ? Es-tu condamnée à devoir toujours lui accorder la grâce, le pardon ? Tu ne lui appartiens pas. Bats-toi un peu Rhia. Ceux sont de telles pensées qui t’animent et te pousse à t’insurger contre lui. Tu tires son bras. Vraiment de toutes tes forces. Mais tu dois te rendre à l’évidence. Il est plus fort que toi. Mesurant probablement une tête de plus. Comment oses-tu penser que tu parviendras à le blesser ? Physiquement du moins. Tu ne mâches pas tes mots. Tu les lui craches à la figure. Tu souhaites qu’il souffre au même degré que ta souffrance actuelle. Est-ce si égoïste de désirer un tel souhait ? Le jeune homme reste impassible. Stoïque. Calme. Ça t’énerve profondément. Quoi que tu fasses, il ne te lâchera pas. Il ne compte pas t’abandonner. Pas cette fois-ci. Tu devrais être soulagée d’entendre une telle chose. Toi qui est systématiquement à la recherche du moindre amour, de la moindre trace d’affection. Néanmoins, ça ne t’atteint pas. Tu te montres insensible. Demeurant entêtée. Enfermée dans ton opiniâtreté. Il te fait comprendre que quoi que tu décides de faire, il s’en accommodera. Il aboie, t’ordonnant d’aller t’assoir sur le lit. Tu résistes. Tu lui résistes. Hors de question de l’écouter. Tu es prête à contester la moindre de ses décisions s’il le faut. Tu t’écartes cependant de lui. Ayant le sentiment que plus tu seras proche de lui, de son corps, et plus tu risqueras de céder. Tu ne fais que croiser les bras, lui jetant un regard glacial. T’es sur la défensive. T’y peux rien. C’est lui le responsable. C’est lui qui te met dans un tel état. « Tu peux me dire ce que tu veux, me sortir n’importe quelle excuse, je n’en tiendrais pas compte.  J’arrive même plus à compter le nombre de fois où j’ai été assez stupide pour te croire. Alors vas-y, dis-moi ce que t’as à me dire. Et ensuite, tu me laisseras partir… Pour de bon cette fois-ci… » tu finis par lâcher, tes derniers mots prononcés à demi voix.  Ce serait tellement plus simple que tu te convaincs toi-même d’abord, Rhia. Parce que même toi, tu n’y crois pas. A tes dernières paroles. Ton corps tout entier le réclame. Le demande. Comme un besoin. Comme une nécessité. Et ça te frustre de te sentir aussi vulnérable, aussi soumise. Il se saisit de la clé qui lui avait permis auparavant de fermer la porte pour la mettre tranquillement dans la poche de son jean. Tu ne cesses de fixer cet endroit précis. Tu t’imagines tout un scénario pour t’en emparer. Le séduire, lui faire croire que tu lui pardonnes pour ensuite lui mettre une droite. Profiter de l’effet surprise pour la lui prendre et t’enfuir le plus possible. T’es satisfaite de ce plan. Et pour l’appliquer, tu le laisses s’approcher de toi. C’est pas non plus comme si ton corps ne réagissait pas au moindre de ses mouvements dans ta direction. Tu pensais qu’il oserait faire quelque chose, comme te prendre la main en autre. Que nenni. Il passe juste à côté de toi, te frôlant au passage pour aller s’installer sur le rebord de la fenêtre. Tes yeux ne le quittent pas. Hypnotisés. Sloan, il te semble être perdu. Désorienté. Comme s’il était sur le point de te révéler quelque chose de la plus haute importante. Tu connais ce pan de sa personnalité, tu sais qu’il n’est pas du genre confident, surtout lorsque ça concerne sa vie privée. T’es captivée. Son attitude, ce silence pesant te rend curieuse. Tu ne dis plus rien. Tu le laisses juste parler. Dévoiler une partie de lui. Vider son sac. A chaque mot qu’il prononce, ton cœur se fend. Il se déchire. T’écarquille les yeux. Tu ouvres la bouche. Pour la refermer aussitôt. Tu t’es attendue à tout, sauf à ça. T’es hébétée. Bouche-bée. C’était l’anniversaire de sa mère. Il est accro aux drogues. Pourquoi est-ce que cette histoire qui te parait si banale t’attendrit à ce point ? Probablement parce que vous avez plus de points en commun que tu ne l’imaginais. Tu ne sais plus quoi dire. T’as l’impression que si tu dis quelque chose, tu risques de le regretter par la suite. T’as même plus l’envie de l’envoyer jarter. Tu ne sais plus quoi faire. Tu tentes un mouvement, un pas dans sa direction mais tu te ravises. « Je suis désolée pour ta mère. Je ne savais pas… Si j’avais su… Je…. » tu commences, tentant de retenir tes larmes. Le passé, son passé vous rattrapent. Une seconde fois. Si ce n’est pas à cause de toi, c’est à cause de lui. Vous en payez les frais. Êtres au corps charnel condamnés à vivre une histoire destructrice et dévastatrice. « Tu te rends compte à quel point tu as été irresponsable ? Je ne te juge pas Sloan, moi-même j’ai mes propres démons. Mais tu aurais dû m’en parler…. On aurait essayé de trouver une solution. Si j’avais su, je ne t’aurais pas balancé ces mots… J’aurais été prudente. Je t’aurais laissé tranquille. J’aurais fait les choses autrement. Tout aurait pu éviter. On aurait pu éviter ça Sloan, si seulement t’avais eu le cran de me l’avouer. Si seulement tu me faisais assez confiance…. Mais je pense que c’est ça notre problème » tu balances, détournant ton regard. T’asseyant sur le lit par la même occasion. « On arrivera jamais à se faire confiance n’est-ce pas ? » tu finis par dire, te rendant enfin compte de ce ne qui n’allait pas entre vous. Il s’excusait encore pour le coup qu’il t’avait donné, t’avouant qu’il ne se souvenait même plus de ce qu’il t’avait balancé. Tu esquisses un sourire. «  Vaut mieux que tu ne t’en souviennes pas. Ça risquerait de te blesser encore plus, et ce n’est pas ce que je veux… » tu soupires, osant enfin planter un regard compréhensif dans le sien. Ton cœur s’arrête quelques secondes quand tu finis par entre ces mots. Tu me rends fou. Il vient de l’avouer. Bordel. Enfin. Pourquoi n’est-ce que maintenant qu’il te le dit ? Pourquoi est-ce seulement quand vous êtes en désaccord qu’il se décide à être honnête avec toi ? La fatigue se fait ressentir sur ton visage. Epuisée par ce combat déjà perdu. Surtout quand tu en connais l’issue. Il continue sur sa lancée. Tu te raidis. N’osant plus respirer. N’osant plus rien dire.  Il se confesse, t’avouant que tu lui plais. Tout en te jetant la clé, la fameuse clé qui te permettait d’en finir une bonne fois pour toute. Tu la prends dans ta main. Tu la serres. Serait-ce la fin ? D’une histoire qui vient à peine de commencer. Qui vient à peine de débuter. Sans un mot, baissant la tête, tu finis par te lever du lit. Passant juste à proximité de Sloan. Tu ne t’arrêtes pas. Tu ne lui adresses pas le moindre regard. Tu penses avoir prise ta décision. C’est mieux ainsi n’est-ce pas ? Tu ne fais que lui poser des problèmes. Il mérite mieux. Au fond, tu te sens coupable. Parce qu’il ne méritait pas autant d’indifférence de ta part. Parce que tu comprends ce qu’il recherche Sloan. Et t’as été incapable de le comprendre à temps. T’es au niveau de la porte. T’insères la clé. Tu te stoppes. Prenant une inspiration. C’est la manière la plus cruelle de dire adieu. Tu relèves la tête. Laissant couler tes larmes qui ne peuvent plus être arrêtées. T’as mal rhia. Ton cœur te fait mal. Il te fait comprendre que t’es sûrement en train de faire la plus grande bêtise de ta vie. Il s’agit de Sloan. Pas de n’importe quel mec bordel. Et tu ne peux nier ce que tu ressens pour lui. Seras-tu réellement capable de l’oublier ? N’est-ce pas si facile de pardonner ? Tu retires la clé. Sans crier gare, tu fais volte-face. Tu parcoures le peu de distance qui vous sépare. Et tu oses enfin faire ce que t’as toujours désiré faire depuis cette fameuse soirée. Tes lèvres viennent se saisir des siennes. Tu le pousses contre le mur. Tes mains se saisissant de son haut. S’agrippant à lui. Un baiser fougueux. A la fois tendre et sauvage. Mêlant passion et agressivité. Tu donnes tout. Lui prouvant en même temps que tout ce qu’il vient de te dire est réciproque. A contrecœur, tu y mets fin. Tu tentes de reprendre ton souffle. Attendant de reprendre tes esprits. «  T’es vraiment prêt à tout pour te faire pardonner ? T’es sûre ? Parce que je risque de me montrer particulièrement exigeante » tu lui dis, lâchant son tee-shirt pour te saisir de sa main valide. Lui redonnant la clé. « Je pense que tu as compris ma réponse. Ne me refais jamais ça Sloan Bushnell. » Ton regard est empli de tendresse. Tes larmes n’ont pas cessés de couler mais tu t’en fiches. Tout ce qui compte, c’est que t’as pris la bonne décision. T’en est convaincue.  

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N. RHIANNON CALLAGHAN & SLOAN BUSHNELL

Les dés étaient lancés. Sloan venait de se livrer comme jamais il ne l'avait fait auparavant. Il savait que le futur de leur relation naissante allait se jouer maintenant. Il risquait le tout pour le tout, le quitte ou double, le tapis. Vulnérable à souhait, il avait essayé de se dévoiler, à coeur ouvert. Pas de non-dits, pas de faux semblants, il fut juste sincère et avait parlé avec ses tripes. Il baissa les yeux, il ne voulait pas voir Rhiannon partir et le laisser avec ses excuses vaseuses. C'était plus fort que lui. Lorsqu'elle vint s'excuser, il risqua de lever les yeux vers elle mais les détacha rapidement. Il se sentait honteux et particulièrement minable. Rien ne pourrait pardonner son geste mais il espérait secrètement qu'elle y parvienne. Il s'en voulait énormément et cette situation le mettait mal. L'Eliot baissa de nouveau la tête en l'entendant s'expliquer à son tour. Il avait merdé, il avait irresponsable et en payait les frais aujourd'hui. Elle essayait de le comprendre avec des si. Effectivement, si il avait réussit à lui dire à temps, ils n'en seraient pas là. Avec des si, il est possible de refaire le monde. Il resta silencieux, ne sachant pas où se mettre ou quoi dire. Il la regarda aller s'asseoir sur le lit avant de déglutir. Quoiqu'il pourra dire ne suffira pas. Il ne détacha pas ses yeux d'elle et la vit prendre la clé. Elle songeait à partir. C'était légitime Sloan, laisse-là partir. A son grand désarroi, elle se leva et passa juste devant lui sans un regard, sans un mot. Il inspira longuement, silencieusement. A cet instant précis, il réalisa ce qu'il venait de perdre. Il avait joué avec le feu et s'était brûlé. A défaut d'avoir mit sa santé encore plus en danger, il avait mit celle de Rhiannon aussi. Et si le coup avait été plus fort ? Et s'il était entré en pleine crise de bipolarité ? Il aurait pu lui faire vraiment mal. Il avait joué avec elle et avait tout simplement perdu. Fin de la partie. Game Over. Machinalement, il baissa la tête et passa ses mains dans ses cheveux, signe de panique. Il entendit la clé entrer dans la serrure puis plus rien. Il pouvait entendre son propre coeur battre à travers sa poitrine et lorsqu'il l'entendit se rapprocher de lui, il leva la tête d'incompréhension. Il restait sur ses gardes, il s'était même préparé à recevoir une baffe de sa part. Il serra sa mâchoire de toutes ses forces, appréhendant ce contact presque inévitable. Mais au lieu de sentir les longs doigts fins de la blondinette s'écraser sur sa joue, il eut l'agréable surprise de la voir s'approcher pour l'embrasser. Ses lèvres vinrent capturer les siennes dans une douceur dévastatrice. Son sang ne fit qu'un tour dans son cerveau. Prit au dépourvu, il ne réalisa pas de suite ce qui était en train de se produire. Rhiannon le poussa en arrière et brusquement, son dos vint se plaquer contre la fenêtre glaciale. Alors c'était ça un baiser d'adieu ? Profitant d'une occasion qui ne se représenterais peut-être jamais, il posa immédiatement ses mains sur elle. L'une sur sa hanche et l'autre au niveau de sa nuque. C'était le premier et le dernier baiser qu'ils allaient échanger, quelle ironie du sort. Il sentit une larme couler sur son pouce, machinalement il la balaya d'un geste maladroit. Sloan détestait la voir pleurer. Leurs lèvres se collèrent dans une étreinte chaude et sensuelle, leurs langues se frôlèrent et leurs souffles se mélangèrent, témoignant toute la passion qui les animait. Il ne pensait plus à rien, son esprit était vide de sens, il profitait d'un baiser savoureux et délectable. Les yeux fermés, la seule image qui lui vinrent à l'esprit, fut celle d'une petite blondinette timide et gênée dans une robe hors de prix. Ce sourire attendrissant qu'elle lui avait lancé durant leur première danse et ses lèvres. Oh putain, ses lèvres. Il y gouttait enfin. Elles étaient comme dans ses rêves, aussi douces et sucrées qu'il ne l'avait imaginé. Son corps tout entier était en alerte, redoutant ce moment où elle mettra fin au baiser. Ils étaient hors du temps, hors de l'espace. Ils n'y avait qu'eux deux et ce baiser sensuel et intense. Rhiannon faisait preuve d'une fougue insoupçonnée. Elle n'était que de surprise. L'Eliot laissait ses émotions le dominer et n'était plus capable de faire face. Il baissait les bras. Malheureusement pour lui, elle mit fin à ce baiser et se recula. Il ouvrit les yeux et chercha son regard. A bout de souffle il s'humidifia ses lèvres qui contenaient encore la trace de sa bouche si délicate. Comme un dernier appel, elle lui demanda s'il était vraiment prêt à tout pour se faire pardonner. « J'suis prêt à tout. » affirma-t-il, déterminé. Evidemment qu'elle allait se montrer exigeante, c'était tout à fait légitime. Qu'elle lui pardonne immédiatement ne serait pas digne d'elle. La Mather vint lui prendre sa main qui avait élue domicile sur hanche et vint y déposer la clé. Sloan regarda le bout de métal dans le creux de sa main avant la refermer, histoire d'être sur qu'elle ne la prenne plus. Ne me refais jamais ça Sloan Bushnell. Ses mots étaient clairs et concis. Il avait une seule chance, à lui de ne pas la bousiller comme la première. « J'te le promet. » murmura-t-il comme si quelqu'un allait les entendre. Ne foire pas tout Sloan, s'il te plait. De son autre main libre, il vint lui essuyer les larmes qui continuaient de couler, à cause de lui. « Ne pleure plus Rhiannon. J'suis sincèrement désolé pour ce qui s'est passé. Je ne mérite pas tes larmes mais je vais essayer de me rattraper. Je ferais tout ce que tu me demanderas, j'vais être aux petits soins pour toi. » Il lui caressa la joue, à l'endroit même où il avait porté le coup. Comme un besoin de lui prouver sa bonne foi, il vint y déposer un doux baiser, pour lui demander pardon. L’atmosphère était assez lourde. Des mots forts furent échangés, ils manquaient cruellement de légèreté. L'Eliot lâcha un petit rire avant d'hausser les épaules. « Dis-moi qu'tu pleure parce que j'embrasse mal. » plaisanta-t-il. C'était faux, il était même d'ailleurs assez doué pour ça mais il n'en pouvait plus de la voir si triste par sa faute. Il voulait être celui qui la fera sourire et qui comblera ses envies. Sans chercher à comprendre plus loin, il l'attira vers lui et la laissa coller son corps au sien. Il haussa un sourcil. « J'me rattrape attends. » dit-il avant de venir, lui-même capturer ses lèvres. La belle excuse. Sloan profitait de la situation car ce premier baiser avait le goût de trop peu. S'en suivit un baiser langoureux et beaucoup moins hésitant que le précédent. La culpabilité semblait s'envoler progressivement. Cette fille lui faisait tourner la tête, il en perdait toute sa raison.
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