Cela faisait longtemps. Nathan

Paris avait ouvert sa salle de boxe depuis quelques mois déjà et les affaires commençaient à être stable et même à lui permettre de se dégager un salaire. Ce n’était pas mirobolant pour le moment mais au moins, il n’avait plus à stresser pour le salaire des deux entraineurs qu’il avait embauché pour le décharger un peu de son travail. Haagen l’accompagnait souvent au boulot, dormant la plupart du temps dans le panier non loin du ring où il donnait de temps en temps des cours. Pour l’heure, il s’octroyait une pose et frappait dans un punching ball pour se sortir de sa paperasse quand une vieille connaissance – un ami ; fit son grand retour après une absence plus ou moins longue. « Salut Nathan… je pensais plus te revoir, comment ça va ? » lui demanda-t-il en s’essuyant le front avec une serviette. Paris ne posait jamais de questions ou presque mais cela ne l’empêchait pas de tenir à ce type.

@Nathan Zacharias

©TOWNTROTTER.

Ce soir, je ne bossais pas pour une fois. D'habitude, je fais quassiment tous les soirs, mais la exceptionnellement, ils n'ont pas besoin de moi. J'avais une sale tête, je fume vraiment trop de joints en ce moment à cause de la douleur et mélanger au anti douleur que je prend ça ne fais pas forcement bon ménage. J'ai passé 10 jours chez mon père et depuis mon retour, je n'avais pas eu le temps de passé à la salle ou du moins pas quand Paris était présent.
Ce soir du coup, j'y allais à une heure un peu plus descente. J'avais ma tête des mauvais jours, soyons claire, je suis totalement stone. Je n'ai pas trop le choix autrement se putain de bras me fait souffrir le martyr. J'ai quand même mi un strap histoire de le tenir un minimum et pour cacher un peu la couleur bien moche des hématomes. J'entendais Paris m'appeler, je me retournais parce que je ne l'avais pas vu.
"Salut Paris ça va et toi ?" Je réponds toujours que ça va, je n'aime pas parler de moi.

(Invité)

S’il y avait bien une période de la journée qu’il appréciait, c’était bien le soir. Il y avait beaucoup plus d’activité à la salle de boxe et puis, Paris avait toujours aimé la nuit. Après tout, c’était le seul moment où il pouvait observer ses si chères étoiles. En ville, c’était un peu plus compliqué puisque les lumières artificielles empêchaient les étoiles d’être visibles mais peut-être pourrait-il faire un petit saut en moto avant de rentrer. Il verrait ça plus tard songea-t-il, bien trop occupé à taper à un rythme soutenu sur le punching ball. C’est là qu’il vit Nathan, de dos. Naturellement, il était venu à sa rencontre pour le saluer. « T’as une tête qui fait peur, t’en as conscience ? » lui demanda-t-il en fronçant les sourcils. « Tu t’es fait quoi ? » ajouta-t-il en désignant d’un mouvement du menton, le fameux strap à son bras.

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Je viens a la salle de sport pour me détendre. Je ne viens pas pour suivre un interrogatoire ! Surtout que j'ai horreur de ça en temps normal, mais Paris a décidé de pas me lâcher, je crois.
Je sais très bien que ma tête faite peur, j'en ai bien conscience, surtout que je suis défoncé et que Paris n'est pas un grand fan de ce genre de chose, mais je m'en fous, j'en ai besoin cette fois, c'est médical.

Je lâchais un faux rire quand il me demandait si j'avais conscience de mon état, c'était la seule réponse que je lui accordais. Je sais très bien qu'aucune autre réponse lui plairait et il allait me harceler de question. Bien sûr, il ne se contentait pas de ça. Je repoussais mon bras derrière mon dos par reflexe pour pas qu'il le voie. Je n'ai pas envie qu'il me harcèle de question a se sujet parce que j'ai déjà vu Kobby et elle n'a pas été facile a géré, je n'ai pas envie de recommencer.

"Rien"

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Paris s’inquiétait et il n’aimait pas trop le regard un peu vaseux de Nathan. Il le connaissait pour l’avoir trop souvent vu chez sa mère quand elle avait eu sa période junkie. La drogue, il détestait vraiment cela, c’était viscéral chez lui. Le student avait de la chance qu’ils soient amis sans quoi, il l’aurait déjà foutu en dehors de sa salle de boxe. « T’es certain que tu es en état de boxer ? » se contenta-t-il de demander car il avait des responsabilités notamment à cause des assurances. Si Nathan devait se faire mal entre ses murs, c’est lui qui aurait des emmerdes. « Ecoute, je vais pas t’emmerder en te posant des questions dont visiblement, tu n’as aucune envie d’y donner des réponses. Moi, ce qui me préoccupe c’est de pas aggraver une blessure en te laissant boxer. Si tu as besoin de voir un médecin, tu y vas. Si tu ne veux pas passer par une branche officielle, je connais quelqu’un qui pourrait te soigner sans te poser de questions » lui dit-il en enlevant ses gants de boxe pour mieux les jeter sur le banc qui se trouvait non loin d’eux.

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Paris me demandait si j'étais en état de boxer. Franchement, je ne sais pas comment il pouvait voir si j'étais en état ou pas le semblant de bandage cachais bien, il ne peut pas avoir la moindre idée de l'état réel de mon bras. "Je suis toujours en état de boxer !" Boxer est mon échappatoire, j'ai besoin de ça pour évacuer la tension quel que soit mon état physique, bon et là, je suis bien défoncé, faut dire que j'ai déjà boxé dans un état bien pire au niveau de la drogue. Paris avait aussi bien compris que je ne voulais pas du tout en parlé. Il me disait qu'il ne voulait pas que je me blesse encore plus. Je n'ai pas l'habitude de ce genre de traitement ! Il me proposait un médecin qui ne posait pas de question. "J'ai horreur des médecins, et tout ce qui s'en approche" Toujours la mort de Ginny il y a presque 10 ans

(Invité)

Si Nathan lui signifiait qu’il était en état de boxer, il ne pouvait que le croire. Après tout, c’était un grand garçon, il devait connaitre ses limites du moins, il l’espérait pour lui. Enfin, ce n’était pas Paris qui lui jetterait la pierre le premier étant donné qu’il s’était déjà battu plus d’une fois avec des commotions cérébrales. Avec le recul, ce n’était pas très malin de sa part mais quand la boxe vous appelait, c’était difficile d’y résister surtout quand on en avait besoin pour faire retomber la pression. « Moi non plus mais par moment, il vaut mieux en consulter un que s’entêter bêtement et aggraver ses blessures. Je ne te dirai pas quoi faire, t’es un grand garçon Nathan mais si tu as besoin, sache que j’en connais un qui te posera pas de question » dit-il, lui laissant le choix. « En attendant, cela te tente quelques rounds avec moi ? » lui proposa-t-il histoire qu’ils puissent se défouler tous les deux.

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Paris venait de me dire qu'il avait le nom d'un pseudo-médecin qui pourrait me soigner. J'avoue que la douleur pouvait gêner, mais j'avais de quoi y remédier. Personnellement, je ne vois pas l'intérêt de me soigner tant que j'arrive a ne pas avoir mal ! J'ai du mal à prendre soin de moi, je sais que je compte pour personne réellement, alors je m'en fiche un peux de l'état de mon corps !
"Tu sais, je m'en fous, la douleur, je la gère !" Je crois que le message est clair!
Il me propose des rounds avec lui.
"Heu oui si tu veux !" Je ne dis jamais non à un combat. J'attrapais mes gants pour les enfiler.

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« Comme tu veux ! Tant que tu crèves pas dans ma salle de boxe, le reste, ça me regarde pas » dit-il en haussant les épaules. A quoi chercher à aider une personne qui ne voulait pas de votre aide ? A rien. C’était comme pisser dans un violon, cela ne servait strictement à rien. Nathan était suffisamment grand pour prendre soin de lui-même si Paris n’était pas dupe quant à la manière dont il devait se soulager de la douleur. Il ne voyait qu’une solution et cela ne l’enchantait pas. Il avait toujours eu un problème avec les camés. « Au fait, je t’ai jamais demandé mais ton nom de famille… tu ne connaitrais pas par hasard un Priape ou un Denys ? » lui demanda-t-il juste par curiosité tandis qu’ils enfilaient chacun leurs gants de boxe. Un petit combat, ça ne ferait jamais de mal après tout.

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Je sais que je devrais prendre soin de moi, mais pour moi j'en ai strictement aucune envie. Personne ne m'attend, toutes les personnes que j'ai rencontrées ici, pour moi, elles ne sont que temporaire.
La vie est éphémère de toute façon à mes yeux alors pourquoi m'embeterègent avec ça.
Ce que j'aime bien chez Paris, c'est qu'il s'en fous! Au moins avec lui, j'ai la paix.
Je souriais quand il disait qu"il s'en fou tant que je meure pas dans sa salle de box.
Je commençais à monter sur le ring quand il me demandait si je connaissais Denys et Priape
"Oui, il y a pas des masses de Zacharias, c'est mes cousins ! Malheureusement, il ne reste que Denys, qui aimerait bien que son frère ne soit pas partie a l'autre bout du monde!"
Je repensais a notre reveillon avant que je sois dechiré totalement, Denys voulait voir son frère.

(Invité)

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