LEEVY W-CARTWITH ► nicola peltz.

Tu dois prendre cet enfant Sybille, moi je ne pourrai jamais m'en occuper alors qu'avec toi,  elle pourra être heureuse, alors s'il te plais, prends là. A cette instant j'étais dans les bras de ma mère qui suppliait une autre femme de me prendre pour que j'oublie définitivement qui je suis vraiment et d'où je viens. Cette fameuse Sybille m'accepta finalement et après qu'elle m'est enfin pris dans ses bras j'avais le devoir de l’appeler maman parce que maintenant c'était elle qui tenait le rôle. Apparemment quand ma mère est tombée enceinte, elle était atteinte d'un cancer et après avoir accouchée elle savait déjà qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre, alors pourquoi faire voir la mort à un bébé? C'est pour ça que ma mère avait décidée de me quitter, certain pouvait en vouloir à leur parents de les avoir abandonné, mais moi c'était un acte que je comprenais, en me mettant ailleurs c'était mon bonheur qu'elle avait voulu. Elle avait donc choisis la famille Cartwith, une famille assez renommé en Angleterre dans le monde des finances pour le père et le monde de la mode pour la mère, mais aussi une famille qui n'est pas vraiment connu pour ça, mais le père et la mère sont tous les deux patron du grand secteur de la mafia. Evidemment personne n'est au courant mais si vous voulez que j'sois sincère, ils gagnent sûrement plus d'argent avec la mafia qu'avec leur boulot. Je vais pas faire partie de ceux qui vont vous faire tout un baratin sur le fait qu'ils ont passés une enfance pourrie, mon enfance je pourrais sûrement dire que c'est la meilleure période de ma vie. Après tout comment ne pas être heureuse? J'avais une famille aimante, avec de très bon moyens et j'avais une très belle vie. Bon y'avait des petits inconvénient comme le fait qu'une arme pouvait traîner sur le canapé du salon et que cela paraissait normal à tout le monde. Mais ça c'est le truc de faire partie d'une famille de mafieux, après tout les armes, la violence, la mort ça ne me choquais pas vraiment, ça faisait pratiquement partie de mon quotidien. Jusqu'à mes six ans oui j'avais une vie de rêve mais plus je grandissais plus je sentais le comportement de mon père changer à mon égard, comme si je n'étais plus sa gentille petit fille à qui il aimait tant offrir des barbies, maintenant j'avais l'impression d'être l'un de ses esclaves de la mafia qui devait exécuter chacune de ses demandes. J'sais pas ce qu'il lui prend.. C'est devenue un monstre autoritaire et sans pitié. J'avais l'impression que dans cette famille plus les années passent plus ils deviennent tous mauvais. Mais merde, moi j'dis ça alors que c'est aussi mon cas. Avec le temps sans même m'en rendre compte j'étais devenue garce, égoïste et manipulatrice. C'est sûrement la malédiction des Cartwith ça. Et puis c'est à l'age de mes quinze ans que je ne pouvais plus supporter l'ambiance de ma famille, j'avais besoin de partir d'ici, je n'en pouvais plus vivre dans cette ville, je voulais découvrir le monde. Bon, pour l'instant j'avais pas découvert le monde, j'avais simplement découvert New York.

Avec ma famille j'avais pas mal voyagé, mais nous avions souvent l'habitude de partir à New York vu que c'était une ville où mon père avait besoin de faire pas mal d'affaire. J'étais clairement tombée amoureuse de cette ville, certes j'adorais Londres ma ville natale mais j'avais l'impression de me sentir un peu plus chez moi à New York, certainement grâce à l'Upper East Side. C'est donc à mes seize ans que je décidais de partir vivre à New York chez une amie de ma mère vivant là-bas. Elle m'avait acceptée avec plaisir et croyez-moi ma vie new-yorkaise je l'avais adorée. J'étais inscrite au lycée, me comportant de plus en plus comme une garce, ouais vous voyez j'étais le genre de fille que tout le monde adore détester, celle dont on parle sur les blogs, celle dont des rumeurs  totalement fausse sont crées. En fait, tout ça ne me dérangeait pas vu que tant qu'on parlait de moi j'étais heureuse. Je n'avais jamais fait partie de ceux qui voulait ne pas être remarquer, moi je voulais être une étoile et que tout le monde connaisse mon nom ou même mon plat préféré. Leevy, tu sais très bien que j'allais te le proposer un jour et voilà le moment. Tu es maintenant devenue une femme et c'est pour ça que tu vas entrer dans la mafia. Je sais de quoi tu es capable et je pense que tu seras une parfaite mafieuse. Et bien oui apparemment mon père se souvenait encore de moi et il revenait pour me faire une proposition aussi folle que lui. Non mais sérieusement la mafia quoi, c'est super dangereux, et si j'crevais ou pire si je finissais en taule? Bon au départ je savais pas quoi lui répondre mais au bout d'un moment j'ai eu un moment de folie pour accepter sa proposition, pourquoi? Parce que je voulais une vie intéressante, quand on me demandera de raconter mon histoire j'avais envie de dire des millions de chose, alors oui j'avais besoin d'adrénaline et d'action dans ma vie alors il faut croire que la mafia était la meilleure chose à faire pour obtenir cette vie là. Et vous savez quoi? Je m'en sortais super bien, au départ j'vais pas vous mentir tuer des gens ou même torturer j'en étais incapable. Mais maintenant que j'ai compris qu'il faut penser autrement, il faut se dire que c'est un film ou même un jeu vidéo et là ça passe. Bon évidemment je n'ai pas eu cette vision des choses bien longtemps parce que avec le temps j'ai finis par accepter mon travail. Et puis ouais je l'avoue depuis que je suis mafieuse je vis une vie tellement plus intéressante et puis ça a changé quelque chose en moi, je suis devenue une battante, je n'ai plus peur de grand chose et je sais très bien que maintenant je ne suis plus le genre de fille qui va faire des caprices ou même pleurer pour un oui ou pour un non. Evidemment j'avais gardée se travaille dans un éternel secret, je pouvais me permettre d'en parler avec personne. Après tout à cette époque j'étais déjà assez mature pour comprendre que ceux qui étaient au courant de ma situation seront automatiquement en danger. Oui la mafia ce n'est pas seulement la belle vie où on se croit dans un film de gangster, je savais très bien que maintenant j'avais des ennemies et que je ne pouvais pas vivre dans une sûreté constante. Et c'est pourquoi j'étais partie de New York en décidant de rejoindre Cambrige ou plutôt l'université Harvard, quelle meilleure couverture qu'une petite étudiante en journalisme pour faire oublier que je suis une meurtrière ? C'était l'alibi parfait. Puis, je tenais à ma vie et je faisais en sorte de la garder saine et sauve, donc oui il faut bien faire des sacrifices.

Une fois à Harvard, j'en avais vécues des choses. De la souffrance, de la joie, de l'inquiétude,de la folie, de la passion, de la peine, de la tristesse. C'était trois années haute en couleur. Je m'étais habituée à la ville et à cette ambiance étudiante en essayant de gérer mes études et mon boulot. Mais il y avait plusieurs obstacles. Un cancer à cause de la bombe, la mort de mon père qui m'a fait devenir patronne de la mafia anglaise et non juste une mafieuse. Je suis tombée débilement amoureuse mais grâce à cette histoire d'amour je suis devenue maman d'un petit garçon, petit garçon que j'ai d'ailleurs abandonnée en ayant le gros besoin de respirer et voir ailleurs en quittant Harvard pour voyager un peu partout. Et j'avais vraiment profité en pensant seulement à moi pour une fois, après tout j'étais aussi une femme qui adorait profiter de la vie et c'est bien ce que j'avais fait. Mais c'est en recevant un message alors que j'étais allongée sur une plage d'Ibiza que tout changea. " Ton fils est avec nous, tu ne le reverras pas vivant si tu n'abandonnes pas " Tout ça voulait tout dire, je devais rejoindre le père de mon enfant et arranger cette situation parce que je ne voulais en aucun cas voir mon fils mourir. Donc je ne prenais pas une seconde et je prenais un ticket retour direction Harvard pour arranger tout ça en ayant l'espoir que ça s'passe bien.