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↔ I'm not a savior, but I ain't no traitor ↔
► Feat MISHANNA
• Il est grand temps pour moi de faire mon retour à Harvard. J'avais passé deux mois à chasser mes propres démons, à faire de la haine et de la tristesse mon quotidien. J'avais voulu faire comme si ça ne m'avait pas atteint, comme si j'étais bien plus fort que ça, mais, ça m'avait détruit, ça m'avait détruit de l'intérieur et j'avais trouvé qu'une seule solution pour aller mieux, la méchanceté, la haine, le mal... J'étais parti en Russie, j'avais mené ma propre enquête, j'avais fait tombé des têtes, j'avais été trop loin, j'avais dépassé des limites, c'était aller beaucoup trop loin... J'avais besoin de calme, j'avais besoin de me retrouver, j'avais besoin de calmer toute cette haine, je ne pouvais pas continuer comme ça, j'allais finir par y laisser ma peau, et étrangement, pour une fois dans ma putain de vie, j'avais pas eu envie de mourir, j'avais juste eu envie de me venger... J'pouvais pas me soigner tout seul, j'pouvais pas non plus aller voir un médecin ou un psychologue... J'serais enfermé, dans un asile pour fou ou en prison... J'avais besoin d'elle, et malgré le fait que j'allais surement me faire jeter comme une merde, je devais tenter, je devais essayer, croiser les doigts pour qu'elle accepte de m'aider, et, arrivé hier, elle était la première personne que j'allais voir. "Bouge s'teuplait, j'ai pas le temps pour tes conneries." Je parle à ce mec en costume, avec ces gros bras, c'était nouveau devant la Eliot House, depuis quand on a des gardes du corps ou des conneries du genre ? Il me dit que je ne peux pas rentrer, que je ne fais pas partie de la confrérie. Il me connait ce connard ? Il sait qu'y je suis ? Est-ce qu'il a la moindre idée de l'erreur qu'il fait en posant sa main sur mon épaule pour m'empêcher de passer lorsque je m'avance vers la porte ? Je lui demande une dernière fois, je lui demande de me laisser passer, mais il refuse. Putain, j'voulais pas me donner en spectacle. J'attrape son bras, je le tire vers moi, et attrapant son visage entre mes deux mains, je lui claque la tête dans la grande porte d'entrée histoire de l’assommer. Je lui avais dit de me laisser passer, que je n'avais pas le temps, j'suis pas là pour rigoler. Déambulant dans les longs et grands couloirs de la confrérie, j'arrive devant le bureau d'Oksanna. Je frappe, et sans attendre d'être invité à entrer, je pousse la porte que je referme derrière moi. "Faudra penser à engager des mecs qui tiennent la route pour faire la sécurité." Si ces gars étaient là pour m'empêcher de rentrer, c'était baisé. •
Fiche de réponse créée pour ILH ®
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