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Mishanna x I'm not a savior, but I ain't no traitor

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• Il est grand temps pour moi de faire mon retour à Harvard. J'avais passé deux mois à chasser mes propres démons, à faire de la haine et de la tristesse mon quotidien. J'avais voulu faire comme si ça ne m'avait pas atteint, comme si j'étais bien plus fort que ça, mais, ça m'avait détruit, ça m'avait détruit de l'intérieur et j'avais trouvé qu'une seule solution pour aller mieux, la méchanceté, la haine, le mal... J'étais parti en Russie, j'avais mené ma propre enquête, j'avais fait tombé des têtes, j'avais été trop loin, j'avais dépassé des limites, c'était aller beaucoup trop loin... J'avais besoin de calme, j'avais besoin de me retrouver, j'avais besoin de calmer toute cette haine, je ne pouvais pas continuer comme ça, j'allais finir par y laisser ma peau, et étrangement, pour une fois dans ma putain de vie, j'avais pas eu envie de mourir, j'avais juste eu envie de me venger... J'pouvais pas me soigner tout seul, j'pouvais pas non plus aller voir un médecin ou un psychologue... J'serais enfermé, dans un asile pour fou ou en prison... J'avais besoin d'elle, et malgré le fait que j'allais surement me faire jeter comme une merde, je devais tenter, je devais essayer, croiser les doigts pour qu'elle accepte de m'aider, et, arrivé hier, elle était la première personne que j'allais voir. "Bouge s'teuplait, j'ai pas le temps pour tes conneries." Je parle à ce mec en costume, avec ces gros bras, c'était nouveau devant la Eliot House, depuis quand on a des gardes du corps ou des conneries du genre ? Il me dit que je ne peux pas rentrer, que je ne fais pas partie de la confrérie. Il me connait ce connard ? Il sait qu'y je suis ? Est-ce qu'il a la moindre idée de l'erreur qu'il fait en posant sa main sur mon épaule pour m'empêcher de passer lorsque je m'avance vers la porte ? Je lui demande une dernière fois, je lui demande de me laisser passer, mais il refuse. Putain, j'voulais pas me donner en spectacle. J'attrape son bras, je le tire vers moi, et attrapant son visage entre mes deux mains, je lui claque la tête dans la grande porte d'entrée histoire de l’assommer. Je lui avais dit de me laisser passer, que je n'avais pas le temps, j'suis pas là pour rigoler. Déambulant dans les longs et grands couloirs de la confrérie, j'arrive devant le bureau d'Oksanna. Je frappe, et sans attendre d'être invité à entrer, je pousse la porte que je referme derrière moi. "Faudra penser à engager des mecs qui tiennent la route pour faire la sécurité." Si ces gars étaient là pour m'empêcher de rentrer, c'était baisé. •

   


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I'm not a savior, but I ain't no traitor
misha & oksanna

Dans mon bureau, j'essaye de me remettre doucement au rythme de la rentrée. Après deux semaines de vacances en Russie, j'ai besoin de reprendre mon travail de Présidente de la Eliot House, et surtout rattraper mon retard. Car pendant cette période, c'est Cole qui s'est occupé de la confrérie pour moi, et même si c'est plutôt calme pendant cette période de l'année, j'ai pas vraiment envie de me rendre compte que quelque chose m'est passé sous le nez. D'autant plus que mon vice-président s'est avéré être du genre incontrôlable. C'est comme s'il s'était découvert une passion pour les accusations et les scandales. Absolument tout ce que je déteste, surtout en ce moment. Je revois donc minutieusement chaque dossier, chaque note que Cole aurait pu me laisser. Je jette également un coup d'oeil aux rapports indiquant la fin de la reconstruction de nos locaux. C'est une bonne chose de faite. La Eliot House ne pouvait pas rester à la rue plus longtemps. Nous avions besoin de notre quartier général, surtout après un tel drame qu'un incendie. Je me dis que les choses vont peut-être finir par revenir à la normale. Cole va se calmer, tout le monde va rentrer à la Eliot House. Plus de problèmes. L'espoir fait vivre. Car à cet instant, j'entends un bruit sourd à l'extérieur du bâtiment. Les sourcils froncés, je tends l'oreille. Je peux pas m'empêcher d'être inquiète, de m'attendre au pire. J'ai été victime d'une prise d'otages, ce bâtiment d'un incendie alors oui, je suis constamment sur mes gardes. Mais je n'entends rien d'autre, alors je replonge mon nez dans mes papier, jusqu'à ce que la porte de mon bureau s'ouvre d'un coup, me faisant me relever dans un sursaut. Et là, c'est le drame. Mon regard croise le sien. J'entends sa voix distinctement. Cela ne peut pas être l'oeuvre de mon esprit. Il est bien là. Misha est bien devant moi, comme si de rien n'était. Me faisant une remarque sur la sécurité de la Eliot House pour simple bonjour. Je reste silencieuse quelques secondes, ayant du mal à réaliser ce qui est en train de ce passer. Est-ce que je rêve là ? Je ne saurais dire ce qui me perturbe le plus. Revoir mon ex, ou bien qu'il fasse son malin sous mon nez. « Qu'est-ce que tu fais là ? » je lui demande froidement, les mains ancrées sur mon bureau de peur de me mettre à trembler. De rage. J'ai pas envie de le laisser m'atteindre, de lui laisser voir ma colère. Il mérite pas mon attention. Je lui pose cette simple questions car il n'est plus étudiant à Harvard et son membre de la confrérie. Il n'a donc rien à faire à la Eliot House et encore moins dans mon bureau. Et dans ma vie, depuis son départ sur un coup de tête.

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• J'ai beaucoup merdé au cours de ma vie. A croire que je suis destiné à toujours tout gâcher. Est-ce que je m'en veux ? Je ne sais pas vraiment... Surement oui, je m'en veux d'avoir fait ça de cette façon là, mais je ne m'en veux pas d'avoir torturé, frappé et laissé des gens pour mort. Qu'est-ce que j'en ai à foutre de leur gueule sérieusement. Ils sont ce que l'humanité à de plus pourris et inutiles. Ils sont ces connards qui ont gâché ma vie et qui m'ont entrainé avec eux dans leur chute. Je suis tombé de cette falaise, j'ai chuté avec eux, et ma descente aux enfers a été rapide. En une fraction de seconde je me suis retrouvé en Russie, un chalumeau dans la main, un mec attaché à une chaise et... Je vous laisse devinez la suite. Tous les moyens pour les faire parler était bon à employer. J'ai dépassé des limites, mais, quand on ne s'en fixe aucune, c'est plutôt rapide en fait. Putain de vie. J'suis devenue malade. J'suis devenue complètement fou, je suis ailleurs, dans un autre monde, je me suis perdu, mon subconscient a essayer de refaire surface plusieurs fois, mais je lui ai demandé de se taire, je lui ai demandé de fermer sa putain de gueule et de me laisser tranquille, de me laisser chercher la paix. Sauf que je ne l'ai pas trouvé, j'ai jamais trouvé la paix, pendant ces deux mois, il n'y a eu aucun moment de calme, aucun moment de répits... Juste de la haine, une putain de haine et une impossibilité de me contrôler. Connard que je suis. Je m'en suis rendu compte trop tard, je me suis réveillé trop tard, et j'ai réalisé trop tard que sans Oksanna, je n'y arriverais pas... Alors je suis allé à la Eliot House, j'me suis servi du mec de la sécurité à l'entrée comme un punchingball, histoire de me passer un peu les nerfs, de me déstresser avant de rentrer, et j'avoue que ma première phrase d'approche était loin d'être des meilleures. "Heu... Je t'avais dit que j'allais pas tarder à revenir, on doit discuter je pense..." J'sais pas trop si je devais m'avancer où si je devais rester dos à la porte, qu'est-ce que je risque de toute façon à m'avancer ? Qu'elle me frappe ? Je le mériterais... "J'peux m’asseoir où y'a une distance de sécurité à conserver ?" Comme ça, à m'entendre parler, j'avais l'air d'être détendu, mais c'était loin d'être le cas. Oksanna est la seule personne qui pouvait me faire flipper si elle le désirait, j'essayais juste de paraitre... Normal... Alors que putain, j'étais loin d'être serein, c'est pas comme si je ne lui avais pas donné de nouvelles pendant deux heures, là j'étais parti en Russie pour butter du Russe... •

   


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misha & oksanna

Je me dis que je dois halluciner. Je dois être en train de faire un cauchemar, tout ceci n'est pas réel. C'est comme si je veux pas croire à ce qui est en train de se passer. Après deux semaines auprès de ma famille, j'avais enfin réussir à revenir à Harvard, plus ou moins calme et sereine. J'étais en train de tourner la page, passer à autre chose, et voilà Misha qui débarque dans mon bureau, comme une fleur. Il m'avait pourtant prévenue il y a quelques semaines, qu'il reviendrait. Il m'avait envoyé un sms, il m'avait dit vouloir s'expliquer. Je peux pas dire que je n'y ai pas cru sur le moment. Je me suis d'ailleurs attendue à le voir au coin de la rue ou dans le couloirs de l'université à chaque minute, chaque jour. Je redoutais cet instant, je l'appréhendais, car je ne me savais pas prête pour ça. Car je souffrais trop que pour être capable de lui faire face. Puis j'ai finit par me faire une raison, par oublier. Je me suis dit que ce n'étaient que des paroles en l'air, ou bien qu'il avait abandonné, qu'il avait refait sa vie dans son coin. Je me suis dit que tout était terminé et que c'était tant mieux comme ça. Mais j'avais tord. Car à peine mon coeur cicatrisé, Misha refait surface dans ma vie. Je me dis que c'est tellement injuste. Qu'il a pas le droit de faire ça. Partir quand j'avais besoin de lui, revenir quand je suis prête à l'oublier. Il choisit toujours son moment, il a toujours été comme ça. Même quand on était gosses, quand il est parti plus ou moins en même temps que la mort de son frère. Jamais là quand il faut, toujours là quand il faut pas. Mais j'essaye de garder mon calme. J'ai pas envie de lui donner le moindre pouvoir sur moi. Le pouvoir de me faire du mal à nouveau. Je veux me convaincre que j'ai tourné la page alors j'essaye de faire bonne figure, malgré la froideur sibérienne dans ma voix. Oui, qu'est-ce qu'il fait ici ? Si c'est pour casser la figure des membres de la sécurité, il aurait pu faire ça autre part. Car vu le bruit qu'il a fait en entrant, je me doute que c'est ce qu'il s'est passé. D'autant plus qu'il n'a pas, plus le droit de venir ici. Je hausse les yeux au ciel en soupirant alors qu'il me répond qu'il est venu pour discuter. Je fais même un tour sur moi-même en inspirant profondément pour garder mon calme. « Bien sûr, discuter. » je marmonne, la mâchoire serrée. Je me sens vraiment pas prête à l'écouter. Puis il me demande s'il peut s'avoir ou s'il doit garder une distance de sécurité. Je le fusille du regard. Comment est-ce qu'il ose encore blaguer ? « J'en sais rien Misha, j'ai pas l'impression que t'aies besoin de mon autorisation pour prendre des décisions tout seul. » je lâche, faisant clairement référence à son plus si récent que ça départ. C'est vrai, il est parti sans prévenir, sans me parler, sans m'expliquer. Il m'a pas demandé mon avis, pourquoi est-ce qu'il en aurait besoin maintenant. C'est pas comme s'il s'était vraiment soucié de ce que je pouvais penser. « Ecoutes, si t'es venu pour récupérer l'appartement, je te ferais parvenir les clés. » je finis par dire. Car il est inutile de préciser que je n'y vis plus. J'y suis pas restée plus de deux semaines après son départ, préférant aller vivre avec ma meilleure amie. C'était juste impossible pour moi de rester là-bas, avec tous ces souvenirs de nous.

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• J'ai connu des jours meilleurs. Pendant un moment de ma vie, je me suis dit que tout allait bien, que j'avais enfin trouvé la paix et que tous mes vieux démons étaient bel et bien enterrés, pour de bon. J'avais enfin une vie normal, enfin... Normal pour un Russe. C'était loin de ressembler à un compte de fée, de toute façon je n'ai jamais été trop compte de fée, trop pédé pour moi, mais j'avais tout ce dont je désirais, j'avais besoin de rien de plus. J'étais heureux. Putain, ouais j'ai été heureux, j'avais même appris à aimer la vie, à aimer m'endormir en ne pensant à rien de mauvais. Mais où est cette période ? J'ai l'impression que ça remonte à des années, que tout ça n'était qu'un rêve et que la réalité me claquait en pleine gueule, qu'aujourd'hui, je me réveillais de ce long sommeil et que je me rendais compte que j'avais couillé. J'vais pas me plaindre, je ne demande pas à ce qu'on est pitié de moi, la pitié c'est pour les lâches, c'est pour les faibles, et je ne rentre dans aucune de ces catégories, enfin, peut-être un peu dans la première vu le comportement que j'ai eu, mais c'est en faisant des erreurs qu'on apprend non ? Merde, j'ai déjà commis cette erreur par le passé, con que je suis, j'aurais du apprendre, j'aurais pas du rechuter. A croire que c'est le fardeau que je dois porter, à croire que lorsque tout va bien, je dois fuir et me refoutre dans la merde. Sauf que cette fois ci, c'était allé beaucoup plus loin que prévu, beaucoup trop loin. J'avais tout perdu, tout ce que j'avais construit était partie en fumé, en un claquement de doigt, j'avais tout abandonné comme un putain de connard, comme une vrai petite merde qui n'affronte pas la réalité et qui trouve des méthodes de substitution pour s'en sortir. J'avais besoin d'Oksanna, elle était la seule à pouvoir m'aider à m'en sortir, la seule à pouvoir me contrôler. Mais... Est-ce qu'elle avait envie de m'aider ? Après tout, je la comprendrais, je comprendrais qu'elle essaie de m'étrangler avec sa ceinture ou je ne sais quelle connerie qui pourrait faire l'affaire. Alors, je ne réponds pas, je n'ai pas envie de plus m'enfoncer, je ne dis rien, je regarde mes pieds, puis elle, puis mes pieds, et je repose mon regard sur elle quand elle me parle de l'appartement. Je soupire, c'est peut-être elle qui devrait soupirer, soupirer de ma connerie, mais non, c'est moi qui l'a fait. "J'en ai rien à foutre des clefs je suis pas là pour ça." J'étais pas venue ici pour lui demander les clefs de l'appartement, en réalité, je n'y avais même pas pensé, j'avais passé la nuit à l'hôtel, sans me poser de question, comme si c'était normal. Une habitude pris en Russie, voguer d'hôtel en hôtel. Je m'adosse contre la porte, et je reprend la parole. "J'ai merdé et je comprendrais que t'es envie de me rayer de ta vie, mais t'as quand même le droit à une explication, alors, j'vais parler, si tu veux pas répondre, ne réponds pas, mais juste... Écoute moi." Et si ça ressort de l'autre oreille, je me serais quand même expliqué. "J'ai pété un câble, j'ai pas su supporter tout ça, j'pensais que j'allais y arriver, j'ai voulu me montrer fort, faire le mec, mais j'me suis planté... J'me suis reveillé un matin et ça a disjoncté dans ma tête, alors j'me suis barré, j'voulais me venger, je ne voyais rien d'autre que de la vengeance... J'ai fais des choses pas belles, j'avais plus aucune limite, alors j'vais t'épargner les détails mais... J'me suis rendu compte trop tard de mon erreur, et... Je suis venue pour m'excuser d'avoir merdé et de t'avoir fait du mal. J'sais que péter un câble ça ne pardonne rien, mais t'as quand même le droit à une explication..." Je ne sais pas si ça lui suffira, je ne sais pas si elle va me demander des détails, j'vais surement me prendre une tasse ou un téléphone en pleine gueule, mais j'assumerais... •

   


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misha & oksanna

J'ai clairement les nerfs et je peux pas le cacher. Par contre, je fais de mon mieux pour ne pas montrer que j'ai le coeur en miettes. Parce que le revoir me rappelle tant de mauvais souvenirs. Le moment où il s'est fait "kidnapper" pendant le mariage de mon père. Puis ensuite quand je me suis rendue compte qu'il n'était pas rentré le soir après les cours. J'ai eu tellement peur ces fois-là. J'ai cru qu'il était en danger, qu'il était mort. Qu'il lui était arrivé quelque chose de terrible et que je ne le reverrais plus jamais. Puis la police m'a expliquée qu'ils l'avaient retrouvé. Je pensais qu'ils allaient m'annoncer qu'ils avaient retrouvé son cadavre quelque part. Mais non, ils m'ont simplement dit qu'il était parti avec deux autres mecs de Harvard. Qu'ils ne pouvaient rien faire car il était vivant, qu'il était conscient de ce qu'il faisait. Bref, qu'il m'avait laissée tomber. Et moi qui le croyais en danger, il était juste en train de se la couler douce. Fuyant ses responsabilités. Maintenant, il est face à moi, dans mon bureau. Comme si c'était normal, comme s'il avait tous les droits. Comme s'il ne m'avait pas brisé le coeur. Ca me rend dingue et il me faut toute la force du monde pour pas lui balancer des stylos à la tronche. Ou carrément tout mon bureau. Mais je reste calme. Je lui propose de lui rendre les clés de l'appartement. J'y ai pas mis les pieds depuis des semaines, il doit être dans un salle état. D'ailleurs, il y a moyen qu'il retrouve un certain nombre de ses affaires déchirées ou brûlées. J'aurais presque envie de sourire à cette idée. Je me suis toujours dit que c'était complètement con de se venger de la sorte, mais ça m'avait fait un bien fou sur le moment. Il me dit qu'il s'en fiche des clés et je soupire. Ca, ça veut dire qu'il va pas partir tout de suite. Ca veut dire que j'en ai pas finit avec lui. Je sais pas si je suis prête à l'entendre me sortir un tas d'excuses, ou même des explications. Je sais pas si ça changera vraiment quelque chose à ma colère. Si ça l'amplifiera ou au contraire, si ça la calmera. Je me rends compte que je suis totalement imprévisible et je refuse qu'il voie ça. J'aimerais qu'il me voie comme une jeune femme forte et indépendante, qui n'a pas besoin de lui, qui s'en sort très bien, qui est très heureuse. Bref, tout ce que je ne suis pas en fin de compte puisque je m'efforce à garder mon calme. Je croise alors les bras sur ma poitrine sans un mot, dans l'attente qu'il me dise ce pourquoi il est venu. Je lâche un petit ricanement sarcastique alors qu'il dit que j'ai probablement envie de le rayer dans ma vie. S'il savait à quel point. Mais je ne dis pas un mot. Car je sens que ma gorge se serre à chaque mot qu'il prononce. Il m'explique qu'il a pété un câble, qu'il a fait des erreurs. Tout le baratin auquel j'aurais pu m'attendre après une telle disparition. Je hoche lentement la tête, les lèvres pincées. Je pense que je peux comprendre. Après tout, on a traversé des trucs que très peu de gens, de couples ont traversé. Des événements traumatisants. Mais voilà ... « Je vois. Et moi je vais te dire ce qu'il s'est passé pour moi. Je me suis faite tirer dessus et je me suis réveillée en pensant que tu étais mort. Puis quelques semaines plus tard, t'as disparu et là aussi, j'ai cru que t'étais mort Misha. Tu te rends compte deux minutes ? Tu pars sans rien dire, sans me laisser un mot, une explication. Après tout ce qui s'était passé, j'ai cru qu'ils étaient revenus te chercher. Puis j'apprends que t'es juste parti. » je m'arrête quelques secondes. Parce que j'ai du mal à parler davantage, surtout en repensant à ce que j'ai pu ressentir en le pensant mort puis en sachant qu'il m'avait abandonnée. « T'as tout gâché. » je lâche à voix basse. J'ai même pas la force d'en dire davantage. De dire que c'est pas la première fois qu'il me fait un coup comme ça. Qu'il a ruiné la confiance que j'avais en lui. Que j'ai du me débrouiller toute seule, que j'avais peur que les ennemis de mon père s'en prennent à moi, car j'étais seule dans cet appartement. Que je peux presque pas sortir de chez moi sans avoir une arme sur moi car j'ai plus confiance en personne. Il a pas l'air de se rendre compte qu'il est pas le seul à avoir été brisé par cette histoire.

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• Comme un lâche, j'ai fuis. Quand j'ai pris cette décision il y a deux mois, j'avais pas l'impression d'être un lâche, j'avais vu ça comme un échappatoire, je ne m'étais pas dit que je partirais très longtemps, seulement l'histoire de quelques jours, une semaine tout au plus, me venger puis revenir. Mais comme la vie est faite d’imprévue, je m'étais lancé dans une quête que je n'ai pu contrôler, que je n'ai pu prendre en main. Je me suis laissé envahir par mes émotions, mon but est devenue plus gros, j'en voulais à la terre entière, et tant que je n'aurais pas atteint ce but, ma vie ne retrouvera pas son sens, je ne retrouverais pas la partie en moi qui avait appris à aimer la vie, à apprécier ce que j'avais. Alors j'étais partie en quête de vengeance, j'avais toujours eu gout pour la violence, mais j'avais dépassé mes limites, appréciant chaque coup, chaque mauvais actes que j'ai commis. Je suis devenue un chasseur, un tueur, un mec à éviter, l'enfant de cœur que j'aurais pu être avait disparu, il était resté coincé à ce mariage, surement tué par une balle perdu. J'en ai fait du mal aux gens, plus que je ne l'aurais voulu. La seule personne que je ne voulais pas blessé était surement celle à qui j'avais fait le plus de mal, surement celle qui ne méritait pas ça. Je ne sais pas ce que j'ai cru en revenant à Harvard, en débarquant dans son bureau comme si de rien était. Elle n'allait pas m’accueillir les bras grands ouverts, me pardonner comme si de rien était et me dire qu'elle comprenait ce long discours que je venais de lui faire. C'était une russe, elle était rancunière, et ce n'était pas la première fois que je faisais ce coup-là. Surement la fois de trop même. Je ne sais pas comment elle fait pour ne pas vouloir me frapper, pour ne pas m'insulter, m'envoyer chier. Elle reste calme, d'un calme olympien, elle ne crie pas, elle ne parle pas doucement, elle est trop calme, trop calme pour être calme, et ça serait limite flippant. Mais je l'écoute, chacune de ces paroles, j'enregistre, je hoche la tête de haut en bas un petit coup une fois qu'elle a finit de parler, une fois qu'elle m'a dit que j'avais tout gâché. J'ai pas fait ça pour tout gâcher, j'ai pas fait ça pour tout abandonner. Si je l'ai fait, c'est que j'en ai eu besoin, que pour moi, aller en Russie et péter ces gueules, c'était le seul moyen envisageable pour me sortir de tout ça, pour réussir à retrouver la personne que j'étais avant ce drame, belle connerie de penser de cette façon là. "Je le sais que j'ai tout gâché..." J'en étais conscient, pas au moment de partir non, pour moi c'était logique, comme si je n'avais que ce choix. "Mais si je t'en aurais parlé, tu ne m'aurais pas laissé faire, soit tu m'aurais retenue, soit tu aurais voulu venir avec moi, et ça, j'voulais pas..." Risquer sa vie en plus de la mienne ? Non merci, j'ai préféré lui faire du mal plutôt que de la voir mourir. "J'suis conscient du mal que je t'ai fait, et je sais très bien que c'est pas en débarquant ici que tu vas me pardonner, j'te demande pas de me pardonner... J'te demande juste d'essayer de me comprendre..." J'pense pas qu'elle pouvait me comprendre maintenant, peut-être plus tard, peut-être qu'avec le temps elle comprendrait... Alors je sais pas, frappe moi, réagis, mais ne reste pas si calme. •

   


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J'avais réussi à retrouver une certaine harmonie dans ma vie, un semblant de bonheur auquel j'avais prévu de m'accrocher. L'espoir que je me remettrais de tout cela, de la prise d'otages, du départ de Misha, de tout ce qui est venu obscurcir mon existence au cours des derniers mois. En retournant en Russie pour les vacances, j'ai retrouvé un équilibre émotionnel, qui est déjà en train de s’effriter alors que Misha refait son apparition dans mon bureau à la Eliot House. Tous mes doutes, mes craintes, ma colère, tout me revient en pleine figure et je comprends que j'étais pas totalement remise, que ce n'était qu'une façade, qu'une impression et qu'au moindre coup de vent, tout risquait de s’effondrer à nouveau. C'est dur à vivre, c'est comme un gros coup de poing dans mon ego. Ca, puis le fait que Misha revienne presque comme si de rien n'était. Qu'il se permette de mettre un K.O. au vigile qu'on avait embauché avec Cole pour surveiller la Eliot House. Cela peut paraître rien comme ça, mais en fait c'est beaucoup. C'est la preuve qu'il s'en fiche des règles, qu'il ne lâche jamais l'affaire. Pourtant, il m'a bien abandonnée. Tout ça parce qu'il ne pouvait pas trouver la paix, qu'il devait se venger ou je ne sais quoi, au lieu de me soutenir et d'essayer de construire un futur à deux. Il est comme ça Misha. Révolté, survolté. Il a besoin d'être calmé, temporisé. Qu'on le soigne de ses propres démons. Cela en ferait fuir plus d'une et elles auraient bien raison. Sauf que moi, je savais qu'il était comme ça déjà lorsqu'on s'est retrouvés. J'ai toujours su qu'il avait cette part d'ombre en lui et c'est certainement ça qui m'a toujours attiré. Et c'est probablement encore ça qui m'empêche de le frapper. Certes, je n'arrive pas à lui pardonner, je lui rappelle qu'il a tout gâché, qu'il m'a laissée tomber. Mais je sais que je suis en train de me battre avec moi même pour pas tomber à nouveau dans le panneau. Que je m'efforce à me montrer intransigeante, à ne pas céder. Ce serait beaucoup trop simple. Puis je lui en veux toujours tellement. Je sais que je suis pas prête pour ça, pas prête pour tout oublier parce qu'au fond, il a ruiné la confiance que j'ai envers les autres. Je connais son imprévisibilité et je sais que chaque soir en rentrant d'Harvard, je me demanderais s'il n'est pas à nouveau parti, s'il ne lui est pas arrivé quelque chose. Je peux pas me permettre de vivre dans le doute ou l'inquiétude. Pas maintenant. « Tu as raison, je t'en aurais empêché. Je t'aurais pas laissé partir, et tu aurais peut-être finit par devenir fou. Ou bien tu t'en serais remis, car on se serait aidés mutuellement à surmonter ça. Mais on le saura jamais, puisque t'es parti. » je dis, fatiguée. S'il était resté, on aurait eu une chance de voir si ça fonctionnait. Si on était vraiment bons l'un pour l'autre. Sauf qu'il ne nous a pas laissé le temps et que maintenant on se retrouve dans une situation plus complexe que lorsque je suis venue à Harvard il y a presque deux ans. « Je te comprends Misha. Moi aussi j'ai vécu ce que t'as vécu au mariage de mon père. Moi aussi j'ai eu envie de tout casser, de tout abandonné. Mais je l'ai pas fait car on avait besoin l'un de l'autre. » je lui réponds, toujours aussi étrangement calme, avant de me laisser tomber sur la chaise de mon bureau en soupirant. Je suis fatiguée, déboussolée. J'ai même pas la force de me battre avec lui. Je suis presque trop triste que pour ressentir la moindre once de colère.

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• C'est dur de devoir assumer, de se prendre la vérité en pleine gueule, de devoir faire face à ces erreurs sans pouvoir rétorquer, sans pouvoir trouver de réelle justification qui pourrait tout effacer. Ce que j'ai fait, personne ne pourra l'effacer, je devrais apprendre à vivre avec, à passer au dessus pour éviter de reproduire une fois de plus cette erreur. Comme un cercle vicieux dans lequel j'aimais me foutre, quand tout allait bien, je disparaissais, quand tout allait mal, je faisais de même. Quel connard je fais. Je savais bien qu'en débarquant ici, ça n'allait pas être facile, que j'allais devoir m'accrocher et garder mon sang froid. Après tout, elle n'a rien fait, tout ce qu'elle me dit, c'est la vérité, c'est la putain de vérité. Je ne sais pas vraiment si j'étais prêt à l'entendre, si au fond de moi, je pensais qu'en me voyant, elle m'aurait prit dans ces bras et aurait tout oublié. Ah c'est beau de rêver. Toutes mes justifications, toutes mes phrases, elles les démontaient en une fraction de seconde, ces explications étaient meilleures que les miennes, mais malheureusement je ne pouvais pas faire marche arrière, je ne pouvais pas retourner dans le passé et faire en sorte que ça se passe autrement. Putain, si je pouvais aller dans le passé et changer des évènements, j'en aurais du boulot, une liste aussi longue que mes deux jambes mise bout à bout. Mais au final, est-ce que ça  ferait de moi la personne que je suis aujourd'hui ? Est-ce que c'était mon destin, de tout faire merder ? Et si peut importe le chemin que j'emprunte, je suis destiné à tout envoyer en l'air ? Ma vie serait aussi merdique que ça ? Je serais toujours aussi fou ? Habité par la haine et la paranoïa ? Est-ce que cet épisode de ma vie était une épreuve de plus pour montrer que j'étais prêt à m'accrocher ? Où est-ce que c'était le début de la fin ? Ma descente aux enfers ? Je n'avais aucune putain d'idée de comment réagir à ça et comment m'en sortir, j'avais besoin d'elle, j'avais besoin d'Oksanna pour me calmer, me canaliser et m'aider à retrouver le droit chemin. J'avais osé venir lui demander son aide malgré tout le mal que j'ai pu lui faire, sauf que... Elle restait calme, beaucoup trop calme pour qu'elle le soit. J'avais l'impression qu'elle allait explosé à tout moment, me sauter dessus, me prendre la tête et la claquer contre un mur, m'égorger avec un ciseau et me mettre face à un miroir lorsque je me viderais de mon sang. Tu l'as bien mérité, connard. Je n'ai rien à dire, aucune explication, aucune justification ne passerait. Elle peu détruire chacun de mes arguments, chacune de mes excuses en une fraction de secondes, elle a raison, elle a entièrement raison, et j'ai tord. J'peux rien faire contre ça, j'ai agis sur un putain de coup de tête et j'ai merdé. Alors je ne dis rien, je la fixe elle, puis mes pieds, puis les murs, puis encore elle lorsqu'elle se laisse tomber sur sa chaise. "Tu as raison." Ce n'est pas quelque chose que j'avoue souvent, mais que voulez-vous que je dise de plus ? J'pense qu'elle a pas envie d'entendre toutes les mauvaises choses que j'ai faites, je ne pense pas que ça l’intéresse. "Et je l'ai compris trop tard tout ça, j'vais pas te demander de tout me pardonner, je sais que tu ne le pourras pas, mais juste... Entends mes excuses." Et dit toi que si je suis là, si je ravale ma fierté sans me poser de questions, c'est qu'il y a une bonne raison à tout ça, et que je ne suis pas venue pour repartir les mains dans les poches. •

   


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I'm not a savior, but I ain't no traitor
misha & oksanna

Je sais plus quoi faire, quoi dire, quoi penser. Je me démunie face à Misha et ses excuses. Qu'est-ce que je suis censée faire au juste ? Le frapper ? Lui hurler dessus ? Ou bien me montrer compréhensive, lui pardonner comme si rien ne s'était passé. Je me rends compte que j'ai pas la force de faire l'un ou l'autre. Tout ce dont je suis capable, c'est me laisser tomber sur le siège de mon bureau, passer mes mains sur mon visage et attendre. Que le temps passe, qu'il finisse par s'en aller. Ce serait tellement plus simple si je le détestais, tout simplement. Ou mieux, si j'en avais rien à faire. Le détester, c'est prouver que je l'aime encore, que je tiens à lui. J'aurais aimé l'oublier en un fraction de seconde, passer à autre chose. M'enlever ce poids sur le coeur. Mais j'ai beau rester de marbre, ce poids reste là, il bouge pas. Aplatie par mes sentiments, par ma colère qui se bat avec mon envie de retrouver notre quotidien, notre vie. Il a tout gâché, et maintenant quoi ? Qu'est-ce qu'on est censés faire ? Je ne m'imagine pas lui redonner une chance d'aussi tôt, parce que je n'ai plus la moindre confiance en lui. Et à côté de cela, je ne me vois pas le croiser tous les jours à Harvard et devoir prétendre que je veux plus entendre parler de lui. Car j'ai et j'aurais toujours en tête l'espoir d'un bonheur à deux. Le futur que je nous étais imaginé. C'est juste insupportable. Et ne parlons pas du cas où Misha déciderait de refaire sa vie avec quelqu'un d'autre. Je pense que je deviendrais complètement folle. Si je reste calme, cette idée me fait serrer des poings. Non mais sérieusement. On se trouve dans un impasse, j'ai l'impression que quelle que soit ma décision, elle ne nous conviendra pas entièrement. Je lâche un soupire alors qu'il me dit que j'ai raison. Sans blague j'ai raison. Puis il reprend la parole, je fronce les sourcils au fur et à mesure qu'il parle. Il ne me demande pas de lui pardonner, mais veut que j'entende ses excuses. « Très bien, tu t'excuses, j'ai compris. » je commence à dire en perdant légèrement patience. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise de plus Misha ? Qu'est-ce que tu attends de moi ? » je continue en me relevant pour lui faire face, clairement plus énervée. Cette situation commence à me taper sur le système. Certainement car j'ai du mal à lui en vouloir, alors que ce serait tellement plus simple. Plus simple si je le mettais à la porte, si je me décidais à lui pourrir la vie, sans culpabiliser, sans me sentir mal. Car c'est clairement ce qui se passe. J'aurais presque envie de le prendre dans mes bras avec sa tête de chien battu. Et je supporte pas ça. Je comprends que j'ai juste besoin de m'énerver, de me défouler. Expulser tous ces sentiments négatifs que j'ai à son égard depuis que j'ai appris qu'il est parti, qu'il m'a laissée. « J'ai plus confiance en toi, c'est pas possible. Alors maintenant que t'as dit ce que t'avais à dire, j'aimerais que tu me laisses travailler. » je finis par dire, presque à contre coeur. Je sais qu'il faut qu'il parte là. Que ça va plus, que j'arrive pas à rester calme. Que lorsqu'il aura fermé la porte derrière lui, j'aurais envie de tout casser dans ce bureau, puis pleurer comme une madeleine, puis appeler Alexandra pour lui raconter, puis de nouveau casser quelque chose. Alors il ferait mieux de partir s'il veut pas se prendre la moitié du mobilier de la Eliot House sur le coin de la figure.

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CODES © LITTLE WOLF.
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