Belova || I'm your gift

13/08/2016

I'm your gift

Noel était passé mais il me reste encore un cadeau à donner à la belle Oksanna. Ma Présidente Eliot avec qui je m'entends mieux que ce j'aurais pu penser de prime abord. Je la connais un peu mieux maintenant, je sais que ce n'est pas qu'une fille forte qu'elle a vraiment un truc en elle qui la rends divine et intéressante contrairement à la plupart des filles de riches qui sont toujours bien trop creuses à mon gout. Oui je suis exigeant c'est vrai mais moi seules les étoiles m'intéressent, les autres sont comme des poussières dans mon ciel. Enfin, je suis quand même chanceux parce qu'elle a eu mon cadeau. Oui, j'ai participé au "secret santana" et elle est tombée sur mon cadeau, "un message d'Abelard" voilà ce qu'il était écrit sur la carte mais je tiens à le préciser, si j'étais tombé sur un thon, ou même un mec, j'aurais engagé quelqu'un, impossible. J'ai donc donné rendez-vous à Oksanna au SPA mais pas n'importe lequel, un SPA haute gamme, on ne va pas dans les friperies de quartiers nous quand même. J'ai réservé une salle et j'ai pris un cours de massage avant avec une masseuse jolie mais bien trop cagole elle m'a exaspérée avec sa voix de pouf il faut le dire. J'étais content quand elle est partie faut le dire. J'ai réservé un grand espace avec notamment un jacuzzi alors en attendant Oksanna je me fais un peu plaisir et je vais me détendre. Avec les récents évènements c'est pas facile il faut le dire. Oui Cole est à l'hôpital et moi je suis encore énervé des évènements, je n'arrive pas à passer au dessus. Sans parler que depuis le 25 décembre, ça fait officiellement 1 an que mon frère est porté disparut. Pour oublier je prends quelques verres, je gère quoi. Je commande une bouteille de champagne, un grand cru. J'attends donc ma très chère présidente content de pouvoir la voir encore et je me mets en maillot en attendant pour prendre place dans le jacuzzi, je vais pas me priver quand même ? Après je vais bosser en plus de ça, j'ai intérêt à gérer le massage c'est quand même son cadeau de noel. Je commande en plus une vodka, Oksanna est Russe, elle doit aimer ça non ?

Copyright Clochette

(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

I'm your gift

Abélard & Oksanna

Un retour à Harvard et aux Etats-Unis des plus étranges. Je ne saurais comment l'expliquer. Mes vacances en Russie auprès de ma famille se sont avérées assez surprenantes et je pense que c'est une continuation. Cela m'a fait du bien de rentrer au pays, de passer du temps avec mes proches. J'ai pu me vider l'esprit, chose à laquelle je ne croyais plus, mais aussi faire un point sur ma vie. Je rentre donc à Boston plus sereine, presque en paix avec mes démons. Désireuse d'aller mieux, de rebondir, tourner la page. Prendre les choses telles qu'elles viennent et avancer petit à petit, sans me poser trop de questions. C'est un réel exploit venant de moi, la présidente de la Eliot House qui cogite en permanence. Pour une fois, j'ai presque l'esprit tranquille. Il faut dire que la venue de Iorek dans ma vie en est probablement l'explication. En Russie, je suis tombée sous le charme d'un Husky Sibérien et depuis, c'est comme si j'avais droit à un nouveau départ. Il m'occupe, il m'apporte de la joie, il me fait rire. Tant de choses positives que je n'avais pas connu depuis des semaines, des mois. Et maintenant, j'allais profiter de mon ultime cadeau de Noël. J'avoue que j'ai haussé les sourcils en apprenant de quoi il s'agissait. Un massage de la part d'Abélard. Mais, un massage fait par lui, ou simplement offert, en faisait service à un masseur ? Je me pose la question, car, sait-on jamais. C'est pas spécialement explicite, puis ça m'étonne qu'il ait pu offrir un massage signé lui-même lors du Secret Santa. Mais je me rappelle de ma nouvelle philosophie. Ne pas trop réfléchir. Cela ne sert à rien de me prendre la tête alors me voilà au spa où il m'a donné rendez-vous. Sur place, je demande au personnel l'endroit où je dois me rendre et je n'ai pas besoin d'expliquer davantage la situation qu'ils m'indiquent l'espace qu'Abélard avait réservé. Il avait évidemment tout prévu. C'est ça l'avantage de fréquenter des gens de sa propre classe sociale. On se comprend, on anticipe les besoins des autres. Je souris en apercevant sa silhouette. Je ne l'ai pas vu depuis longtemps. Depuis mon départ en Russie pour être exacte. Cela me fait plaisir de le voir. « Abélard, bonne année. » que je lui dis en lui donnant une bise. J'évite néanmoins de lui demander directement s'il a passé de bonnes vacances. Je sais que c'est un sujet sensible pour lui, depuis la disparition de son petit frère.

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(Invité)

13/08/2016

I'm your gift

Installé dans le jacuzzi en attendant Oksanna je me prends un verre et je respire un bon coup essayant d'apaiser mon esprit toujours trop torturé, je cogite en permanence j'essaie de trouver un sens a beaucoup de choses. Je suis un cérébral, je respire, je vis en essayant au maximum de réfléchir avant et je ne montre jamais ce que je ressens ou du moins j'essaie. Oksanna sait que je ne suis pas toujours ce mur face à quoi on se retrouve quand on veut me parler. Elle a apprit pour mon frère, en même temps j'étais dans un état minable, saoul dans un bar des bas quartiers histoire d'être tranquille avec de la mauvaise musique dans les oreilles. Oui une soirée karaoké, il aurait juste manqué que j'aille chanter et ça aurait été le pompon sur la Garonne comme on dit ! Je la connais mieux aussi après ce moment passé ensemble, j'en ai appris plus sur elle, sa vie en général et son mec qu'elle aimait qui est parti et son bébé mort in utéro. Elle a traversé beaucoup d'épreuves et pourtant à la voir on ne dirait pas. On dirait juste qu'elle est réservée sur sa vie mais plutôt heureuse quand au fond elle cache une douleur. Elle finit par entrer dans la pièce, j'ai vu les choses en grand et j'ai réservé un vaste espace. Je sors du bain a remouds pour lui dire bonjour et je lui souris pour reprendre "Oksanna, a toi aussi. Contente de ton cadeau ?" si elle dit non, je fais venir le pire masseur d'ici c'est moi qui vous le dis et je ne la touche même pas avec un bâton comme dirait l'autre. Elle est partie en Russie pendant les vacances, j'espère que ça l'a aidé a oublier son ex mais je ne lui demande pas, tous simplement parce que je suis un gentleman et qu'elle me le dira d'elle même si elle en a envie. Je la regarde pour reprendre "Si tu veux te changer il y a une cabine juste ici et j'ai commandé à boire, tu es russe alors excuse moi pour les stéréotypes mais je t'ai pris de la vodka" oui moi quelqu'un me ramènerait de la "levrette" ou je ne sais quelle bière belge je ferais la gueule, je vaux mieux que ça. Même si là j'ai pas lésiné sur la vodka non plus j'ai pris une bonne bouteille pas de la piquette comme on en boit à la campagne, en même temps, faut les comprendre, ils sont dans le froid tout le temps, un coup de gnoll ça réchauffe !

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(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

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Abélard & Oksanna

Je me rends compte que j'ai besoin de simplicité. De pouvoir mettre de côté tous mes ennuis afin de me concentrer sur ce qui en vaut vraiment la peine. Je suis en vie, je suis en bonne santé. Je me suis remise physiquement de toutes les épreuves que j'ai traversé. Maintenant, je dois m'en remettre psychologiquement. Accepter le fait que je puisse être heureuse sans forcément me sentir coupable. Coupable d'être en vie, coupable de sourire lorsque j'en ai envie. Simplement sortir la tête hors de l'eau. Cette après-midi en compagnie d'Abélard est l'occasion pour moi de me comporter comme une personne normale. En tout cas plus ou moins normale puisque je suis tout de même dans un spa dans l'attente de recevoir un massage. Et en compagnie du prince de Belgique. Normal pour ma classe sociale. Un sourire aux lèvres, je salue donc Abélard en lui souhaitant une bonne année. « Très contente. C'est exactement ce dont j'avais besoin. » je lui réponds avec sincérité. Quoi de mieux qu'un bon massage pour reprendre les cours et les obligations qui m'attendent à Harvard ? Ces vacances en Russie m'ont déjà permis de faire un sacré boulot sur moi-même, mais je ne dirais jamais non à un moyen de relaxation supplémentaire. De toute façon, la positivité fait partie de mes bonnes résolutions de l'année. Profiter des bonnes choses, ne pas me prendre la tête, arrêter de m'inquiéter pour tout. L'année 2016 a été particulièrement dure pour moi alors faisons en sorte que la prochaine soit meilleure. « D'accord, j'y vais de ce pas. Et merci pour la vodka. Je dois être un stéréotype dans ce cas. » je lui dis en lui accordant un petit clin d'oeil. Si une russe aimant la vodka est un stéréotype, alors j'en suis un. J'y peux rien, c'est une boisson qui se boit beaucoup par chez moi, mon père est d'ailleurs un grand connaisseur en la matière. Je reconnais donc à l'allure de la bouteille qu'elle est de qualité, ce qui me fait forcément plaisir. Abélard est particulièrement attentionné, entre le massage et la boisson. Je pourrais presque croire que je lui ai fait pitié lors de notre conversation de l'autre soir, mais je le connais suffisamment pour savoir que ce n'est pas le cas. J'ai le sentiment qu'il me respecte, qu'il me comprend même. Je me dirige donc jusqu'à la cabine qu'il m'a indiquée et retire mes vêtements pour enfiler un maillot deux pièces. Rien de vulgaire, je ne suis pas du genre à porter une simple ficelle entre les fesses. J'aime le rafiné et le bon goût, cela se traduit sur mes tenues, qu'elle qu'en soit l'occasion. Une fois prête, je sors de la cabine où j'ai laissé mon sac de vêtements et retourne jusqu'à Abélard en prenant la liberté de prendre deux verres de vodka, pour ensuite en tendre un au prince de Belgique. « A cette nouvelle année. » je lui dis en trinquant.

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(Invité)

13/08/2016

I'm your gift

Oksanna est une femme de caractère, au début je l'avoue je n'étais pas du tous emballé de l'avoir comme Présidente de notre si respectée maison, non, je voulais un homme et pas être dirigé par une femme. Mais Oksanna m'a fait changé de point de vue et je pense finalement qu'elle est très bien. J'ose espéré en tous cas qu'elle n'est pas trop fumasse contre moi. Oui, nos conneries avec Cole ont fini par briser l'alliance avec les Quincys. Cette alliance ne me plaisais pas mais bon, elle avait l'aire d'y tenir surtout qu'on ne risque pas d'être en paix avec les mathers comme les Winthrops il faut le dire. Ca ne me manque pas, une maison de drogués et pauvres, et une maison pleine de gays c'est pas franchement mon truc. Mais bon, toujours est-il que j'espère qu'elle n'est pas trop fachée par nos conneries mais bon, je le lui dirais, c'était pour le bien de tous. Nous nous sommes séparés d'une maison qui pouvait nous porter préjudice, quelques mois de plus et ils nous auraient entrainés à servir à la soupe populaire entourrés de pauvres et de malade je pense que je n'aurais pas supporter. Oui quand même et on aurait fait quoi ? On aurait du sortir notre porte monnaie à chaque fois pour leurs bonnes causes. Je donne assez d'argent comme ça dans l'année. Je regarde le décor autour de moi, musique relaxante, même le cadre est relaxant même si bon, je suis quelqu'un qui de nature est toujours tendu. Oksanna arrive, toujours ravissante, je lui fais un sourire et je sors du jacuzzi. Son cadeau lui plait apparemment "En plus tu as devant toi LE meilleur masseur de toute l'Europe" bon c'est un peu beaucoup mais disons que j'ai pris quelques cours et que j'espère ne pas lui bloquer un truc. Je lui propose de se changer en lui désignant la cabine et la prévient que bon, elle est russe j'ai commandé de la vodka. Ca la fait sourire et je reprends "Si tu aimes c'est le principal, je suis plus connaisseur en Whisky mais apparemment c'est une bonne bouteille". Je la laisse aller se changer pendant que je me sèche un peu même si je reste en short de bain. Je la vois revenir et je dois dire que le spectacle est plutôt pas mal je ne vais pas me plaindre. J'attrape le verre qu'elle me tend et reprend "A cette année, qu'elle soit meilleure que la précédente" tout en trinquant avec elle avec un sourire et boire quelques gorgées. Oui je vais éviter de finir complètement saoul après ce massage quand même.

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(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

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Abélard & Oksanna

Je ne sais pas vraiment ce qui me prend d'accepter un massage de la part d'Abélard. Et surtout, fait par Abélard. Ce n'est pas mon genre, ça ne me ressemble pas. Je n'ai pas tendance à me faire masser par qui que se soit en général et encore moins par d'autres élèves d'Harvard, ou des membres de ma confrérie. Je n'en sais trop rien, avec l'éducation que j'ai reçu, je serais plutôt du genre à me dire que c'est étrange, que c'est pas commun. Qu'un massage c'est tout de même quelque chose d'intime. Et surtout qu'il ne faut pas se laisser aller à ce genre de distraction, ou encore tout genre de distraction. Rester sérieux, rester à la hauteur. Ne pas s'attarder avec de telles futilités. Le confort c'est bien quand c'est utile. A quoi sert un massage ? A se détendre, et c'est pas en étant détendu qu'on va aller loin dans la vie. Montrer les crocs, ne jamais desserrer les poings. On croirait entendre mon père parler. S'il savait que je m'étais faite offrir une séance de massage, il m'aurait tout de suite ri au nez, avant de me conseiller d'arrêter de me prendre pour une Américaine. Il m'aurait dit que c'est stupide, une perte de temps et que je ferais mieux de me concentrer sur mes études. Que j'en ai bientôt finit avec l'université et que je dois penser à l'avenir, trouver un boulot, gravir les échelons comme lui l'a fait avant moi. Me faire une réputation digne de notre famille. Et c'est justement en pensant à tout cela que je me dis, au diable. Au diable les conseils de mon père. Au diable ma perfection. Je suis fatiguée d'être parfaite, fatiguée d'être à la hauteur. Il n'y a qu'à voir où cela m'a menée. Là je souhaite simplement vivre comme n'importe quelle autre jeune femme de mon âge. Profiter d'un massage, arrêter de me faire du soucis pour des choses qui me dépassent. Je ne suis pas Dieu, je n'ai pas les épaules pour encaisser toutes les responsabilités du monde. Alors quand je sors de la cabine indiquée plus tôt par Abélard, je ne manque pas une seconde pour aller me servir un verre. Comme pour m'encourager à me vider l'esprit. Je lâche un petit soupire amusé alors qu'Abélard souhaite que cette année soit meilleure que la précédente. « Expliques moi comment elle pourrait bien être pire. Je suis curieuse. » je lui dis avec ironie. Parce que c'est clairement impossible que 2017 soit pire que 2016, à mes yeux. En 2016, j'ai perdu un oncle, un bébé, un petit-ami. Ma famille a failli être décimée pendant le mariage de mon père. Mon futur a volé en éclat lorsque Misha a décidé de m'abandonner. Non franchement, je ne vois pas comment ça pourrait être pire. A moins que je meure mais bon, c'est de la triche. « Alors, qu'as-tu fait pendant ces vacances ? » je finis par lui demander curieuse, avant de me diriger vers le jacuzzi. C'est plus fort que moi, quand je vois de l'eau, j'ai envie d'y tremper les pieds. C'est un élément qui me plait. En apparence calme, mais pouvant être redoutable. Cela me ressemble pas mal. « Je peux ? » je demande tout de même à Abélard avant d'y entrer. On ne sait jamais. C'est lui qui a réservé cette partie du spa, c'est lui qui gère le déroulement de l'après-midi.

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(Invité)

13/08/2016

I'm your gift

Je suis quelqu'un de cérébral, c'est vrai je réfléchis toujours à tous, je réfléchis avant de parler, avant d'agir, avant de montrer mes émotions. Personne ne peut lire en moi comme dans un livre ouvert il faut le dire. Je suis pas le genre à montrer quand je suis blessé, jamais. Je regarde la personne en face le visage fermé et je hausse les épaules si je n'ai rien à dire. Mais j'ai appris à connaitre Oksanna, notre très chère vice présidente. Même si je n'ai pas forcément envie que tout le monde sache, je préfère qu'on garde tous ça pour nous, les gens n'ont pas besoin de savoir qu'on s'entend plutôt bien après tous. J'ai été soulagé quand j'ai su que c'était elle qui avait gagné ce massage, de façon si ça avait été n'importe qui je ne l'aurais pas fais mais fort heureusement à croire que le destin -ou mon frère- ont fait en sorte que ce soit elle. Elle est un peu comme moi sur certains point. Fermée avec sa vie, elle ne laisse pas forcément rentrer les gens et pourtant, un verre et j'ai appris pas mal de choses que je ne compte pas dire. Je me suis confié moi aussi. Elle finit par arriver et je lui propose d'aller se changer. Je vois la tête de mon père d'ici si il savait, ma mère aussi. Ils se diraient que je fais de la merde comme la plupart du temps, que je veux juste faire un nouveau buzz autour de ma personne comme quand j'ai été me baladé torse nue ou quand je me suis affiché avec une mannequin blonde très belle. Mais non justement, je n'ai pas envie que ça se sache, je n'ai pas honte d'elle mais je le sais, la presse est parfois cruelle, la preuve, en ce moment un papier est sorti sur ma famille. Mes parents auraient eux même orchestré l'enlèvement de mon petit frère, sans parler des photographes qui en Belgique entrent chez nous par effraction. Certains sont riches et inconnus, pour ma part je suis riche et connu même si j'essaie de vivre une vie la plus simple possible pour ne pas prendre la grosse tête. Je regarde la jolie blonde dans son maillot de bain qui lui va bien tendis qu'elle se sert une coupe. "On pourrait mourir, même si la mort n'est pas une fin en soit, enfin je n'y crois pas vraiment" je ne sais pas franchement en quoi je crois mais je sais qu'à ça je n'y crois pas comme je ne crois pas en dieu ou même en une force supérieur, les pauvres le font pour une chose : l'espoir. Elle me demande ce que j'ai fais pendant mes vacances alors qu'elle va vers le jacuzzi, je détourne le regard de peur qu'elle me prenne pour un pervers qui a fait exprès de la mettre en maillot de bain, je ne suis pas en chien comme ça. "Tu peux y aller bien sure. Ce que j'ai fais .. Je suis sorti, j'ai vu mes amis et j'ai été en Belgique quelques jours pour assisté au mariage d'une connaissance de ma famille avant de rejoindre Noah, Lisa Rose, Ariana, Hadès pour le nouvel an et rentrer, et toi alors ?" elle n'est pas bronzé, je parierais qu'elle est partie chez elle au pays du froid. Je la laisse s'installer dans le jacuzzi pour aller me mettre en face d'elle avec une coupe de champagne.

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(Abelard Z. de Belgique-S.)

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Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

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Abélard & Oksanna

Je me plais à me convaincre que je n'ai pas peur de la mort. En tout cas, pas de la mienne. Quand on meurt, tout se termine. Plus de souffrance, plus de déceptions, plus rien. Est-ce qu'on se rend seulement compte qu'on est mort ? J'en sais absolument rien. Tout devrait me pousser à croîre en un paradis, comme ma mère a pu me l'apprendre. Quelque chose après la mort. L'idée est séduisante, rassurante. Se dire qu'il y a une seconde vie, un paradis ou je ne sais quoi. C'est vrai qu'il est certainement plus facile d'aborder la chose en se disant que ce n'est pas vraiment la fin. Mais Abélard ne semble pas croire. « Tu ne crois pas en quoi ? » je lui demande, curieuse. En dieu ? En la fin ? Le paradis ? C'est certainement une question assez délicate à poser, d'autant plus qu'il est facile de mettre quelqu'un mal à l'aise en parlant de religions et de croyances. Mais je pense aussi que c'est une question importante, intéressante. C'est un bon moyen de mieux cerner une personne, d'apprendre à se connaître. Abélard est quelqu'un d'assez secret, il a ses mystères et même si j'ai appris certaines choses sur lui, je suis désireuse d'en apprendre plus. Je rentre dans le jacuzzi après avoir reçu son autorisation et m'installe tout en l'invitant à me rejoindre d'un geste de main. Pendant ce temps, il m'explique ce qu'il a fait pendant ses vacances et je hoche la tête en silence. Je grince probablement des dents en entendant le nom de Noah. C'est vrai que je l'avais aperçu au bal d'hiver. J'avais d'ailleurs très mal pris le fait qu'il était parti sans rien dire, comme Misha, et qu'il était revenu tel une fleur. A croire que c'est une mode. Mais je me garde de parler de cela avec Abélard. Je ne vais pas commencer à critiquer ses amis ouvertement, d'autant plus que je préfère ne pas accorder la moindre attention à Noah. « Moi aussi je suis rentrée chez moi. J'ai passé les fêtes avec ma famille en Russie. Rien de bien fou, sauf peut-être le fait que j'ai adopté un chiot. » je lui explique, amusée par cette ultime annecdote. Prendre Iorek avec moi et le ramener à Boston aura été un véritable coup de tête. Et pourtant je ne le regrette pas. Un peu comme le fait d'avoir accepté ce massage.

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(Invité)

13/08/2016

I'm your gift

Je ne crois pas en tous ça en la mort, en le début d'une autre vie après la mort, en la réincarnation, ce sont des croyances que les gens se sont faites pour se dire qu'ils arriveront a supporter tous ça, le chagrin, la perte d'un être cher. Pour moi, la mort c'est la mort rien de plus, c'est la fin d'une vie et pas le commencement d'une autre vie. Ma famille a beau être croyante, je ne le suis pas, j'ai perdu mon frère et je ne pense pas qu'il vit ailleurs, qu'il est heureux dans les cieux ou je ne sais quoi, si j'y croyais je serais allé le rejoindre depuis longtemps croyez moi. Alors je n'y crois simplement pas, je crois que la mort c'est la mort et rien d'autre, je regarde la belle Oksanna pour reprendre "Je ne crois pas en Dieu, en la réincarnation des choses comme ça, on nait, on vit sa vie et on meurt c'est aussi simple que ça je crois, et toi alors ?" oui elle n'a peut être pas le même avis et personnellement j'aime me confronter aux idées des autres et a leurs avis. C'est assez personnel tous ça, de dire si on croit en dieu ou autre, peut-être que j'apprendrais a mieux la connaitre, a mieux la comprendre, lui dire ça fait aussi que je révèle une partie de ma vie de ma philosophie, elle comprendra bien vite que je ne suis pas du genre joyeux ou souriant, non je suis plutôt du genre renfermé qui ne montre rien. Elle entre dans le jacuzzi et je finis par la suivre m'asseyant en face d'elle pour lui dire ce que j'ai fais pendant les fêtes, rien de bien fou mais je ne demandais rien de plus. Elle m'explique alors ses vacances, son retour au pays et son adoption d'un petit animal. Je reprends alors "Tu as été skier un peu en Russie ? Vous devez avoir pas mal de neige à cette période ! Ah tu as adopté un chien ? Alors comment s'appelle l'heureux élu ?" oui je ne pense pas qu'il sera malheureux avec Oksanna, je lui lance un sourire amicale tout en finissant mon verre.

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(Abelard Z. de Belgique-S.)

† veni vidi vici

Ce jour là, j'ai compris que la douleur était un mot qui ne servait à rien ; comme la peur. ▬ Ce sont des mots qui effraient, qui font mal et qui font peur. Mais en réalité, quand le mot n'existe pas, ce qu'il représente n'existe pas non plus.

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