Surprise les filles! + Gabriella

Il y a des jours où ça ne se passe pas du tout comme on l'avait prévu.Au programme aujourd'hui, détente complète. Les cours reprenaient dans quelques jours et je m'étais dit que c'était le bon moment pour me reposer et reprendre des forces pour le prochain trimestre. Les cours de médecine n'étaient pas toujours facile. Rajouter à ça, les répétitions de danse qui n'en finissaient plus. Mon emploi du temps allait être de nouveau chargée. J'avais passé beaucoup de temps avec mes amis pendant les fêtes alors que mon père avait préféré partir dans le sud avec sa femme. Évidemment, il m'avait invité à les suivre. Mais je n'avais aucune envie de tenir la chandelle entre eux ou encore de me retrouver coincée avec ma demie-soeur.
Alors que j'allais entamé un film assise sur mon lit, mon téléphone cellulaire sonna. Je reconnu rapidement le numéro de téléphone de l'hôpital. Ayant fait un stage là-bas au dernier trimestre, je connaissais bien les numéros et les employés. Je me demandais bien ce qu'ils me voulaient par contre. En décrochant, je me disais qu'ils voulaient peut-être simplement valider la date de mon retour pour mon stage. J'ai rapidement descendu de mon petit nuage lorsque j'ai appris que mon père s'y trouvait dans un état critique après un accident de voiture. Un des ambulanciers avaient trouvé une photo de moi dans le porte-feuille et de fil en aiguille avait appris qu'il s'agissait de mon père. Sans prendre la peine d'éteindre la télévision, je ramassa mon sac et sauta dans ma voiture pour m'y rendre le plus vite possible. Mon père à l'hôpital? C'était impossible. Il était à Sao Paulo. Qu'est-ce qu'il ferait ici? Arrêtée à un feu rouge, j'en profita pour envoyer un message à ma demie-soeur. Je n'avais aucune envie de la voir après ce qui s'était passé l'autre jour mais elle méritais quand même de savoir. Il s'agissait de son père à elle aussi. Je n'attendis pas sa réponse et grimpa quatre à quatre les marches pour me rendre à l'étage mentionnée. Mais personne ne me laissa voir mon père. Il était en salle d'opération. Je devais attendre.

16 janvier 2017. A peine rentrée de New York où j'avais été dans une soirée pour représenter l'entreprise familiale que déjà une tuile venait de me tomber dessus. Enfin plutôt sur mes parents. Parce que je savais que mes parents avaient prévus de partir quelque part pour se retrouver mais j'ignorais où, papa ne m'avait pas voulu me dire et cela m'avait étonné car d'ordinaire il me disait tout. Or là la nouvelle qui m'a fit l'effet d'une bombe m'avait été donné par ma chère demie soeur, elle semblait avoir été prévenue avant moi, comme si elle était la fille légitime de notre père. Enfin pour le moment, la vie de notre père et sans doute de ma mère était plus importante que ma petite querelle avec ma demie soeur. Alors après avoir lu le sms de Kacy, je me précipite à l'hôpital, lieu que je ne porte pas réellement dans mon coeur et une fois sur place, je vins demander où se trouvait la chambre de monsieur Vargas, que j'étais sa fille. L'infirmière de l'accueil ne posa pas de questions et m'indiqua rapidement l'étage et que mon père était encore au bloc. A ce moment là, je compris que j'allais sans doute perdre mon père, je décide alors de demander des nouvelles de ma mère puisque logiquement ils étaient ensembles. Mais visiblement ma mère n'était pas dans cet hôpital, c'était louche. Enfin je décidais de remercier l'infirmière et de monter directement à l'étage de la chambre de papa, il allait devoir m'expliquer où était ma mère dès qu'il le pourra. Arrivée dans le couloir de l'étage, je vis Kacy et vins la saluer, décidant de la prendre dans mes bras pour la première fois. Après tout, c'était notre père qui pouvait mourir, on devait se soutenir. "Kacy, merci de m'avoir prévenue, tu sais ce qu'il s'est passé ou pas ? ", lui demandais je, tout en lui tentant de comprendre car jamais mon père n'aurait laissé ma mère seule alors où était elle, je repris de nouveau. "C'est totalement incompréhensible cette histoire, il était censé être avec ma mère en vacances et elle est introuvable", vins je lui faire savoir, inquiète de ne pas avoir de nouvelles de ma mère. Même si je n'étais plus aussi proche qu'avant de cette dernière et que je la trouvais peu ambitieuse, elle restait ma mère et je l'aimais autant que mon père. J'ignore comment je pourrais réagir si j'apprenais qu'elle était décédée, je décide d'attendre la réponse de ma demie soeur, espérant qu'elle mette de l'eau dans son vent parce qu'elle pouvait comprendre mon inquiétude concernant ma mère, elle qui a perdu la sienne. Peut être que cela pourrait nous rapprocher, même si je doute pouvoir devenir sa grande amie non plus.

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Une mort soudaine est difficile à accepter. Mais au moins, on sait exactement à quoi s'attendre. Perdre ma mère a sans doute été l'épreuve la plus difficile de ma vie. J'avais à peine 19 ans. J'aurais préféré que ce soit n'importe qui sauf moi qui ait trouvé le corps inerte de ma mère au beau milieu de la ruelle près de notre appartement. Je me rappelle encore d'avoir courut jusqu'à elle en criant son nom, en espérant qu'elle réagisse. Une fois à ces côtés, j'avais rapidement réalisé qu'il était trop tard.
L'attente était encore pire! J'étais ici, dans cette hôpital, à attendre que quelqu'un veuille bien me dire ce qui se passait, si mon père allait s'en sortir. Je commençais à comprendre ce que les familles des patients admis en chirurgie pouvaient ressentir alors qu'ils devaient attendre dans le néant total. J'avais perdu ma mère. Je ne pouvais pas perdre mon père. Il était la seule famille qu'il me restait. Sans lui, il ne me restait que Gabriella qui me détestait. Parlant de cette dernière, elle débarqua aussi rapidement que j'avais pu le faire en demandant des explications mais, tout comme moi, resta sans réponse sur l'état de notre père. À ma grande surprise, elle me prit dans ses bras. Je sais que je n'aurais pas dû. Je n'aurais pas du apprécier le moment que je le faisait en ce moment. Depuis le temps que j'avais voulu que Gabriella se comporte comme une grande soeur avec moi. "C'est normal." dis-je simplement lorsqu'elle me remercia de l'avoir mise au courant de la situation. J'osais croire qu'elle aurait fait de même si elle avait été mise au courant avant moi. Mon seul avantage pour le moment était que les employés de l'hôpital me connaissaient. Mais ce n'était pas le temps de débattre sur le sujet. Gabriella était plus qu'inquiète au sujet de sa mère. "Elle est au Brésil. Je viens de l'avoir au téléphone. Papa... il voulait nous faire une... une surprise. Il a ... une voiture... c'est tout ce que je sais." Comme personne ne semblait savoir où se trouvait la femme de mon père, j'avais pris la liberté de tenter de la rejoindre. Elle était saine et sauf chez elle. Je lui appris la mauvaise nouvelle et déjà, elle s’apprêtait à sauter dans le premier avion qu'elle trouverait pour nous rejoindre. Je tentais de retenir mes sanglots du mieux que je le pouvais. J'avais aucune envie d'avoir l'air faible devant Gabriella.

16 janvier 2017. Perdre un de mes parents serait insoutenable pour moi car j'avais eu une enfance dorée au contraire de ma demie soeur. Elle n'avait pas eu la chance de grandir dans un foyer sécurisé, elle a toujours connu les quartiers pauvres de Sao Paulo. Cependant, je savais qu'elle avait perdu sa mère à 19 ans, que c'était elle qui avait trouvé le corps dans la rue parce que papa me l'avait vaguement raconté il y a quelques temps. J'ignorais ce qu'elle avait ressenti et ce que je ressentirais si mon père mourrait aujourd'hui. Pourtant au fond de moi, je savais qu'il allait s'en sortir parce qu'il avait déjà eu une opération il y a quelques temps qui s'était bien passé. Alors pourquoi aujourd'hui il déciderait de nous laisser toutes seules après tout ? Kacy vint me parler d'un accident de voiture et qu'il voulait nous faire une surprise, cela ne ressemblait au père que j'avais connu qui prévenait toujours quand il arrivait. Jamais il ne m'aurait fait une surprise et jamais il n'aurait laissé ma mère sans nouvelles alors qu'il lui avait promis de l'emmener en vacances. Au final, depuis mon arrivée à l'hôpital, j'avais l'impression que j'attendais des nouvelles d'un homme qui n'était plus mon père. Alors je vins répondre à Kacy quand elle me fit savoir que c'était normal et qu'elle avait prévenue ma mère. "Tu n'étais pas obligée de me prévenir après tout ce que je t'ai fait subir durant ces deux dernières années, tu crois pas ? Mais merci beaucoup en tout cas de m'avoir prévenu et d'avoir appelé ma mère pour moi", lui dis je, lui adressant un sourire sincère pour la première fois. Mais il fallait que j'appelle ma mère pour tenter de comprendre ce qui avait changé chez papa pour qu'il veuille faire une surprise à ses filles. Je vins prévenir Kacy que j'allais appeler ma mère quelques minutes qui me rassurait sur le fait qu'elle allait bien mais elle ne me donnait pas vraiment de réponses, seulement que mon père allait s'en sortir et qu'il m'expliquerait tout quand il sera réveillé. On me cachait quelque chose et je me mis à croire que Kacy y était pour quelque chose, peut être avait elle appelé notre père afin qu'il me fasse comprendre une bonne fois pour toute que je devais accepter cette demie soeur et cesser de la martyriser. Après tout, elle serait capable de se faire passer pour une victime pour avoir l'attention de notre père, elle cachait bien son jeu si c'était le cas. Mais je devais en avoir le coeur net alors après mon appel avec ma mère, je reviens vers ma demie soeur pour lui demander des nouvelles de papa. "Alors on est venu te donner des nouvelles de papa ? Il est sorti du bloc ?", lui demandais je avant de reprendre, perplexe à l'idée que papa aime faire des surprises. "Dis moi, tu ne seras pas à l'origine de tout cela ? C'est toi qui appelé papa pour régler nos différends avoue ?", lui demandais je, tout en restant calme parce que nous sommes dans un hôpital. Je me doute qu'elle allait s'énerver mais je devais savoir comment était ce possible que mon père puisse faire des surprises alors qu'il n'en avait jamais fait jusque là ? C'était juste impossible à croire toute cette histoire et j'espérais juste que tout cela se termine rapidement.

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Non, je n'étais pas obligée de la prévenir tout comme je n'avais pas été obligée de contacter sa mère. En fait, je dois avouer que j'en avais pas tellement envie. Je n'avais pas envie de l'avertir, elle. Sa mère non plus. Mais ce n'était pas ce que ma mère m'avait enseignée. Pour le peu qu'elle m'avait enseignée vu toutes les heures qu'elle travaillait et le peu de moment qu'on avait ensemble. "Je crois que c'est plus important que notre querelle." répondis-je tout simplement. Je n'allais quand même pas lui dire que j'avais presque hésité à le faire. Ou que j'avais eu envie de garder ça pour moi uniquement pour me venger. Mais je sais que je me serais sentie mal par la suite.
Le regard tourné vers cette porte. Je la fixais comme si le fait de la regarder aussi intensément allait faire sortir mon père. Le bloc opératoire était derrière ses portes. Mon père, notre père, se battait entre le vie et la mort derrière cette porte. Je ne faisais plus attention à Gabriella qui s'était éloignée pour appeler sa mère. Elle avait besoin d'être rassurée malgré tout. C'était légitime de sa part. J'avais qu'une seule envie en tête. Traverser ses portes et me rendre au chevet de mon père. Ça faisait seulement deux ans que je le connaissais. Je ne pouvais pas le perdre si rapidement. Je devais croire qu'il était fort. Je sais qu'il l'était. Au retour de Gabriella, elle demanda rapidement si j'avais eu des nouvelles. "Non, aucune." répondis-je avec l'envie de faire les cent pas devant cette foutue porte. De crier à tue-tête pour que quelqu'un vienne nous dire ce qui se passe, comment il va. À la limite, s'il va s'en sortir. Sans que je m'y attende, ma demie-soeur commence à insinuer que tout est de ma faute, que c'est moi qui ait appelé papa pour qu'il vienne régler ce qui se passait entre elle et moi. Je sentis la colère me monter au visage rapidement. Le plus calmement possible, je reporta mon regard sur elle avant de croiser les bras. "Le monde tourne pas autour de toi. J'ai autre chose à faire que de jouer les petites victimes en appelant mon papa chéri à la rescousse. Je t'ai dit ce que j'avais à dire et ça finit là. Honnêtement, je regrette presque de t"avoir averti là." Dire que je commençais à croire qu'il y avait un espoir. Je m'éloigna de ma demie-soeur et alla m'asseoir sur une chaise non loin de là.

16 janvier 2017. J'étais certes très contente que ma chère demie soeur m'ait prévenue au sujet de l'accident de notre père car sans cela, je doute que je l'aurais su. Sauf peut être si ma mère aurait eu la présence d'esprit de me prévenir et encore rien n'est moins sure. Autrefois, j'étais proche de ma mère mais aujourd'hui j'avais changé. Je n'étais plus la petite fille docile et gentille qu'elle aimait que je sois, je m'étais endurcie et pour plusieurs raisons. D'abord parce qu'en amour, on ne pouvait dire que j'étais réellement heureuse. La seule et unique fois où je suis vraiment tombée amoureuse d'un garçon, c'était avec ce garçon Diogo. Il a été le seul à savoir faire battre mon coeur, à savoir me surprendre quand je m'y attendais pas mais voilà j'avais du rompre avec lui à contre coeur. Cela nous avait brisé le coeur à tous les deux mais à cette époque, j'avais une réelle envie de suivre la trace de mon père que j'ai fait ce qu'il m'avait demandé. Puis il y a deux ans, l'arrivée de ma demie soeur m'avait fait encore plus devenir une vraie peste. Malgré tout, j'avais su mettre de l'eau dans mon vin pour mon père qui luttait contre la mort. J'avais décidée d'être gentille avec ma demie soeur, que l'on se soutienne mutuellement et elle semblait être de mon avis. Alors je vins lui répondre. "Oui cela me semble aussi important", vins je lui faire savoir avec toute la compassion qu'on peut me connaitre. Pourtant mon naturel méfiant à son égard revient au galop lorsque j'ai appelé ma mère et qu'elle m'a dit que mon père avait quelque chose à nous dire. Cela ne pouvait pas être une coincidence que mon père ait annulé ses vacances avec ma mère et que Kacy ait été la première au courant, il y avait forcément un loup quelque part. Bien sur je n'ai rien trouvé de mieux que de venir l'accuser mais cela me paraissait tellement énorme que mon père me fasse une surprise, lui qui n'aimait pas cela que cela ne pouvait en être autrement. De plus, nous n'avions toujours pas de nouvelles de notre père qui était toujours au bloc, cela sentait vraiment le roussi. Et là elle vint me faire savoir que tout ne tournait pas uniquement autour de moi, je n'avais aucunement l'intention d'attirer l'attention sur moi aujourd'hui, elle regrettait déjà de m'avoir prévenue. Elle aurait préféré que je ne sache jamais que mon propre père était mort dans un accident, elle pouvait être autant une sans coeur que moi quand elle s'y mettait. Alors je vins lui répondre. "Kacy, je suis désolée de t'avoir froissée et il n'est pas question de moi là. Ne trouves tu pas étrange que notre père ait annulé les vacances avec ma mère, des vacances qu'ils attendaient tous les deux avec impatience juste pour nous faire une surprise ?", vins je lui demander, prenant le temps de lui parler calmement car pour une fois je ne lui en voulais en rien, je l'avais certes accusée à tort mais je tenais à me racheter auprès d'elle alors je vins reprendre. "Je sais que je suis la pire des soeurs et tu rêverais sans doute de me voir morte mais crois moi quand je te dis que papa n'aimait pas les surprises, il ne m'en a jamais fait de toute ma vie alors pourquoi aujourd'hui ?", vins je lui faire savoir alors qu'un médecin arrive pour nous donner des nouvelles de notre père. Il semblait être sorti d'affaire, nous allions pouvoir avoir des explications quant à sa venue sur Boston.

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Toute cette histoire me mettait sur les nerfs. On ne peut pas dire que j'avais l'habitude d'être décontractée quand Gabriella était là. Et puis maintenant qu'elle tendait de jouer les grandes soeurs tout en continuant de m'accuser injustement, je ne savais plus sur quel pied danser.Ajouter à cela, le fait que mon père soit présentement couché sur une table d'opération. Probablement inconscient. C'est trop de choses en même temps pour moi. J'étais sur la défensive alors que la seule chose qui aurait dû avoir de l'importance en ce moment, c'était papa. Encore une fois, je venais de balancer ce qui me passait par la tête à ma demie-soeur. Étrangement, elle ne me répondit pas comme elle en avait l'habitude. Elle fut même agréable avec moi. Selon elle, ce n'était pas le genre de papa de faire des surprise comme ça, sans avertir. Je ne le connaissais pas autant qu'elle alors je ne pouvais pas dire si elle avait raison ou tort sur ce point. Si ce n'était pas son genre, pourquoi était-il ici? "Je sais pas, d'accord. J'ai aucune idée pourquoi il est ici ou ce qui a pu se produire." Même la mère de Gabriella avait été plutôt vague sur les raisons de sa venue à Boston. Alors que je recommençais à faire les cents pas, essayant de me calmer le plus possible, un employé de l''hôpital vint à notre rencontre pour nous dire que notre père était sorti de la salle d'opération et qu'on pouvait aller le voir. Sans attendre, je me précipita dans le chambre où il venait d'être installé. Il se réveillait tranquillement. Ne voulant pas le brusquer, je m'approcha simplement de lui pour lui prendre la main. "Bonjour papa. C'est nous." annoncai-je simplement le temps qu'il reprenne ses esprits.

16 janvier 2017. Savoir mon père sur une table d'opération plutôt qu'avec ma mère avait légèrement tendance à m'irriter. Tout simplement parce que depuis que Kacy est entrée dans ma vie, j'ai souvent la crainte qu'une autre demie soeur ne débarque en prétendant être ma soeur. Certes depuis le temps, j'aurais du mieux connaitre ma soeur mais après cet appel à ma mère, les paroles de cette dernière m'avaient perturbés au point que j'en étais venue à me demander si tout cela n'était pas un coup de cette demie soeur afin de nous réunir tous les trois. Malheureusement je venais de lui poser la question que je pensais dans ma tête tout haut et cela venait de l'irriter. Forcément puisqu'elle n'y était pour rien. Soit, notre père s'était mis aux surprises, semble il. Alors je vins lui répondre. "D'accord, désolée de t'avoir froissée", venais je de lui répondre alors que le médecin était venu à notre rencontre afin de nous signaler que notre père venait de sortir du bloc. Nous nous sommes dirigés alors vers la chambre dans laquelle notre père avait été ramené et où il allait devoir passer quelques temps pour se remettre de cet accident. Kacy vint alors lui annoncer qu'on étaient là et je décide de le saluer aussi. "Bonjour Papa, Maman devrait prendre le premier avion de Sao Paulo pour arriver demain matin, tu lui manques et tu nous as manqué", venais je de dire à mon père, ne me rendant pas spécialement compte que j'avais parlé aussi pour ma demie soeur. Notre père vint tourner la tête vers nous deux afin de nous répondre. "Vous m'avez manqué aussi mes filles. J'espère que tu acceptes mieux ta soeur, Gabriella ?", vins me sortir mon père alors je repris. "C'est encore compliqué Papa mais ne t'en fais pas, ça ira. Tu dois te rétablir Papa et te reposer", vins je lui dire, souriant à ma soeur pendant que Papa vint nous répondre à nouveau. "Je sais que tu arriveras à l'accepter, elle n'a rien fait pour mériter que tu lui en veuilles pour mon erreur, d'accord Gabriella ? Kacy, ne pense pas que ta soeur te déteste, laissez vous du temps à toutes les deux", vint il nous dire alors je repris. "Oui je sais Papa mais que faisais tu à Boston ?", venais je de lui demander, me demandant vraiment pourquoi il avait annulé ou reporté ses vacances avec ma mère alors il reprit. "Oh ne t'en fais pas pour ta mère, je l'avais prévenue avant que j'ai mon accident, j'avais un rendez vous professionnel de dernière minute et j'aimerais passer une journée avec mes deux filles, vous pensez que c'est faisable ?", venait il de nous demander alors je repris. "Si les médecins t'autorisent à sortir d'ici quelques jours, avec plaisir pour passer une journée avec toi Papa", vins je lui répondre, tout en adressant à nouveau un sourire vers ma soeur et mon père, me demandant ce qu'allait répondre Kacy.

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Le soulagement, je vous dis pas. Je commençais à angoisser de plus en plus alors que papa était toujours dans la salle d'opération. Pourquoi est-ce que c'était si long? Je crois que mon angoisse commençait à se faire ressentir parce que je devenais de plus en plus irritable. Heureusement, les médecins vinrent nous annoncer que papa était maintenant hors de danger, qu'on pouvait aller le voir.
Gabriella et moine perdirent pas de temps et nous nous rendîmes dans la chambre en question pour y retrouver notre père. Ce dernier était couché dans le lit juste devant nous. Je lui fis savoir que nous étions là et Gabriella pris ensuite la parole. Elle discuta quelques temps avec papa. Finalement, on appris la raison de sa venue ici. Évidemment que ce n'est pas moi qui l'avait appelé. J'étais pas une petite gamine qui demandait de l'aide à papa quand sa grande soeur était méchante. Au moins, on était fixée là-dessus. Il s'avérait que papa avait seulement eu une réunion de dernière minutes dans le coin et qu'il avait pensé nous faire une surprise en même temps. Gabriella accepta avec joie et se tourna ensuite vers moi. "Avec plaisir, papa." J'étais tellement soulagée qu'il s'en sorte. Je ne pouvais pas m'imaginer perdre mon père alors que j'avais perdu ma mère quelques années plus tôt.